Category
🗞
NewsTranscription
00:00 - Beaucoup de gens peuvent en souffrir sans forcément l'avoir diagnostiquée ?
00:04 - Alors oui, effectivement.
00:06 Aujourd'hui c'est pour ça qu'on est sur un taux de prévalence qui augmente.
00:10 On est aux alentours de 1,7 voire 2% de la population.
00:14 Parce qu'on est dans une période de rattrapage diagnostique.
00:17 C'est-à-dire que pendant des années on a eu des personnes qui étaient dans l'errance de diagnostic.
00:21 Et du coup, aujourd'hui, avec la multiplication des structures qui diagnostiquent,
00:28 ça nous permet d'avoir un meilleur diagnostic et une meilleure prise en charge aussi.
00:35 - Finalement, plus on cherche, plus on trouve, comme dans tous les sujets.
00:38 Non mais c'est vrai !
00:39 - Oui, et puis voilà, ça permet aux gens aussi de mieux savoir de quoi ils retournent.
00:45 Parce que c'est difficile pendant des années de se dire
00:47 "Tiens, voilà, quelque chose ne fonctionne pas en fait,
00:51 c'est un fonctionnement qui est différent des autres personnes, mais je ne sais pas pourquoi."
00:55 - Oui, on parle aussi évidemment beaucoup de la prise en compte et de la prise en charge de l'autisme.
01:01 Est-ce que c'est satisfaisant, notamment pour les enfants ?
01:05 - Alors on va dire qu'il y a du progrès.
01:09 On progresse évidemment, heureusement.
01:11 Est-ce que c'est satisfaisant ?
01:13 Nous on vous dirait que ça ne l'est pas,
01:15 puisque sur le nombre de personnes qu'on diagnostique,
01:18 on n'a pas suffisamment effectivement de prise en charge pour chaque personne.
01:23 Après la prise en charge, elle est propre à chaque personne,
01:26 puisque le trouble va se manifester de différentes façons chez chaque personne.
01:31 Donc voilà, on fait au mieux.
01:35 Je pense qu'il y a des progrès à faire, mais on est sur une bonne dynamique.