Category
🗞
NewsTranscription
00:00:00 *Musique épique*
00:00:07 *Bruit de téléphone qui s'éteint*
00:00:09 *Bruit de téléphone qui s'éteint*
00:00:11 *Bruit de téléphone qui s'éteint*
00:00:16 Allô ? Allô ? Ouais c'est moi.
00:00:17 Oh là ça va ? Ça va ? Ouais cool.
00:00:19 Oh t'as vu ce qu'il se passe là ? Tout le monde en parle.
00:00:21 Ah non de quoi tu me parles ?
00:00:22 Attends tu rigoles ou quoi ? La radio, la télé, les journaux, tout le monde en parle.
00:00:25 Ah le truc ! Mais oui ce matin je suis allée au pressing, mais attends mais tout le monde en parle.
00:00:28 Ah non mais c'est faux, tu sais que j'ai eu le truc en ligne là, il était à fond dessus.
00:00:31 Ah oui oui, il en parlait aussi.
00:00:32 Lui aussi il en parle.
00:00:33 Ah oui lui aussi il en parlait.
00:00:34 Si lui il en parle, ça veut dire que tout le monde en parle.
00:00:36 Ah non mais c'est un truc, c'est énorme.
00:00:37 C'est énorme, je crois pas.
00:00:39 Tout le monde en parle !
00:00:40 Inévitable, tout le monde en parle.
00:00:42 *Bruit de téléphone qui s'éteint*
00:00:43 Chers amis, chers ennemis, bonsoir.
00:00:45 Bienvenue sur le plateau de "Tout le monde en parle".
00:00:49 Vous connaissez le principe, tout le monde en parle.
00:00:52 Alors, tout le monde en parle.
00:00:53 On parle !
00:00:54 Merci.
00:00:55 Vous connaissez l'équipe, voici Linda Hardy.
00:00:58 *Applaudissements*
00:01:07 Bonsoir !
00:01:11 Bien.
00:01:12 Ah ouais, quel accueil Linda, c'est incroyable.
00:01:14 Bonsoir, ça va bien ?
00:01:15 Ça va bien.
00:01:16 *Bisous*
00:01:18 Mais attendez, mes enfants sont dans la salle.
00:01:20 Papa ! Papa !
00:01:22 Ils sont là.
00:01:23 Mais moi aussi je vous aime.
00:01:25 Bon, alors, j'accueille tout de suite notre premier invité de la soirée, Dieu Donné.
00:01:30 *Applaudissements*
00:01:40 Bonsoir.
00:01:41 Ça va ?
00:01:42 Impeccable.
00:01:43 Toujours l'aparca ?
00:01:45 Toujours, parce qu'il fait froid en ce moment.
00:01:47 Il fait froid, et pour bien montrer qu'on est...
00:01:49 Si jamais j'ai besoin, vous allez pouvoir me mettre.
00:01:51 C'est pas seulement pour ça, c'est aussi pour bien montrer que vous êtes de passage dans l'émission,
00:01:55 que c'est pas votre univers, que vous venez de la banlieue.
00:01:58 C'est vrai. Ah, je viens de la province.
00:02:00 De la province, de Drône.
00:02:01 Je viens de Drône, exactement.
00:02:02 Comment ça va là-bas ?
00:02:03 Euh, bah ça va.
00:02:05 Tu revois tout ça, y a pas de problème ?
00:02:06 Oh, bah y a toujours un petit peu des problèmes avec ces gens-là, vous êtes au courant.
00:02:10 C'est toujours un petit peu délicat.
00:02:12 Enfin bon, bah on s'y fait, et puis ça fait pas près de 200 ans que ça dure, donc on est un petit peu habitués.
00:02:17 Un petit peu habitués.
00:02:18 Et c'est un peuple qui a beaucoup souffert.
00:02:21 Nous sommes un peuple qui ne veut plus souffrir.
00:02:23 Et voilà.
00:02:24 Bon, Diodou, vous êtes là pour votre nouveau spectacle qui s'appelle "Pardon, Judas".
00:02:28 Oui.
00:02:29 À partir du 17 novembre, Théâtre de la Main d'Or.
00:02:31 Je le jure.
00:02:32 Je le jure.
00:02:33 Donc on va en parler tranquillement après.
00:02:35 Tout à fait.
00:02:36 On va essayer de comprendre comment...
00:02:37 Vous avez pas froid, non ?
00:02:38 Là, j'ai un peu les mains froides, regardez.
00:02:40 Ouais, c'est vrai.
00:02:42 C'est vrai ?
00:02:43 C'est vrai.
00:02:44 Fais-te voir, Linda.
00:02:45 Je suis très inquiét, là, subitement.
00:02:46 Là, chez moi, Linda, mes enfants sont dans la salle.
00:02:49 Papa !
00:02:50 Papa !
00:02:51 Mon père !
00:02:52 Bien.
00:02:53 Alors, à part Diodonné, nous recevrons ce soir Clémentine Thénarier.
00:02:56 Michel Gulté.
00:03:00 David Hallyday.
00:03:03 Christine Angot.
00:03:06 Arnaud Klerzfeld.
00:03:08 Et Audrey Marney.
00:03:11 Voilà.
00:03:14 Il y a une tradition dans cette émission, c'est de regarder le best-of de l'émission de la semaine dernière.
00:03:20 Ça s'appelle, tout le monde en a parlé, Magnéto.
00:03:22 Qui préférez-vous ? Alexandra Brunckert ou Karl Rousseau ?
00:03:27 Il y en a une qui m'a lancé des horreurs, c'est Alexandra.
00:03:31 Elle a balancé comme ça dans la presse alors que je n'avais rien demandé.
00:03:34 Vous préférez Karl Rousseau ?
00:03:35 Elle peut être vraiment casse-burnes pour les conducteurs.
00:03:40 Non, là, c'est trop, là.
00:03:41 Non, non, coupez.
00:03:42 Est-ce qu'il y en a une que vous aimeriez emmener ?
00:03:44 Pour qui qu'elle chasse ?
00:03:45 Pour lui expliquer ce que c'est la chasse.
00:03:47 Oui, par exemple.
00:03:48 Imagine, tu as deux cartouches à tirer, dis un prénom.
00:03:50 Elisabeth Guigou, par exemple.
00:03:52 Elisabeth Guigou.
00:03:53 Elle est pas mal, Elisabeth Guigou.
00:03:55 Elle est suffisante.
00:03:56 Tu sais qu'elle est protégée, tu ne vas pas la tirer de mai à septembre.
00:03:58 Alors, venez payer la vie.
00:04:01 À 29 ans, on ne peut pas dire, tiens, je vais me coiffer le pépère.
00:04:04 À 60 ans, on ne peut pas dire, tiens, je vais me payer la petite non plus.
00:04:07 Vous avez tous plus de 40 ans, donc...
00:04:11 C'est ça, parce qu'on est vieux.
00:04:13 Non, non, c'est pas ça.
00:04:14 Elles sont salopes, quand même.
00:04:16 Comment elle m'a traité !
00:04:17 On n'a pas parlé des quotas de jeunes.
00:04:19 Vous savez comment les guignols vous caricaturent, avec Paola, tout ça ?
00:04:24 Je trouve simplement que c'est un peu dégoûtant, d'une certaine manière,
00:04:29 de me faire passer pour un manieré, un précieux, et un type qui se...
00:04:33 C'est un éjaculateur précoce.
00:04:34 Oui, d'abord, qui se branle sur les jambes des rois.
00:04:37 Je fais toujours la même chose, c'est toujours la même image.
00:04:39 C'est peut-être un peu l'image que tu donnes.
00:04:41 Non, là, il te traite de Tarlouze.
00:04:43 Non, non, non !
00:04:44 On se voit sous tous les angles.
00:04:54 Là, je vous vois.
00:04:55 Et tu comment ? Alors, quand je suis regardée, moi ?
00:04:57 Et on voit que j'ai une cicatrice, là, sur le crâne.
00:04:59 Si vous voyez, regardez.
00:05:00 Ah oui ?
00:05:01 Vous avez vu ça ?
00:05:02 Ah oui, c'est vrai. Serge, tu es bien, ton plan.
00:05:04 C'est vrai, c'est vrai.
00:05:05 Reste là-dessus, Serge, c'est bien, on ne sait pas ce que c'est.
00:05:07 Alors, on va faire un jeu-concours.
00:05:10 Donc, vous êtes chez vous, vous regardez la télé, vous appelez France 2
00:05:13 et vous dites ce que ça représente pour vous.
00:05:15 Moi, j'ai mon idée, mais je ne le dirai pas. Voilà.
00:05:18 Bon, Dieu donné, on bosse un peu, Diodo ?
00:05:21 Ils en ont envie.
00:05:22 On bosse un peu, ils n'en ont pas envie.
00:05:23 Tout à fait, Thierry, on est là pour ça, et c'est vrai que vous êtes payé pour ça.
00:05:26 Moi, je suis, par contre, de toute façon, complètement bénévole dans cette soirée.
00:05:30 Vous êtes au courant.
00:05:31 Et ça, c'est normal, c'est pour mon public.
00:05:33 C'est pour ma France 2.
00:05:36 Je vais même en rajouter une petite couche.
00:05:38 Ça, c'est si des fois, vous n'aviez pas applaudi.
00:05:44 Bon, alors...
00:05:45 Eh oui, c'est la télé, c'est un boulot d'enculé.
00:05:48 Bon, alors, le 17 novembre 1999...
00:05:52 À Paris.
00:05:53 À Paris, nouveau spectacle de Dieu donné qui s'appelle "Pardon, Judas" au Théâtre de la Main d'Or.
00:05:58 Ce qu'il faut dire d'abord, c'est que le Théâtre de la Main d'Or, c'est un théâtre que vous allez gérer.
00:06:02 C'est ça, nous sommes locataires des murs.
00:06:04 Des quatre... Enfin, il y en a six, six murs qui sont avec un toit, un plafond, bien sûr.
00:06:08 Et un sol, sans quoi ce serait évidemment bien délicat de jouer une scène.
00:06:12 Et puis un public.
00:06:13 Mais il y a tout.
00:06:14 Alors, c'est votre second spectacle en solo.
00:06:16 Le premier s'appelait "Dieu donné tout seul".
00:06:18 Après votre séparation d'Avec Kédy.
00:06:20 Il faut dire que "Dieu donné tout seul" a quand même tenu six mois au Palais des Glaces.
00:06:24 C'est vrai.
00:06:25 C'est pas rien.
00:06:26 Il faut l'applaudir.
00:06:27 Ensuite, il y a eu le Casino de Paris, il y a eu l'Olympia.
00:06:30 Sans date en France, je trompe pas les pays francophones.
00:06:33 C'est vrai.
00:06:34 La Suisse, la Belgique, etc.
00:06:35 Alors, parlez-nous de "Pardon Judas", parce que la question, c'est en fait que vous posez.
00:06:39 C'est pourquoi n'a-t-on jamais accordé le pardon à Judas ?
00:06:43 Oui, c'est ça.
00:06:44 Mais pourquoi alors ?
00:06:45 Moi, je pense que j'ai un bribe d'explication.
00:06:49 J'ai travaillé sur ce texte, donc j'ai essayé d'avancer un petit peu.
00:06:51 Jusqu'à présent, mon univers, c'était le social.
00:06:54 C'était ce qui se passait dans les quartiers.
00:06:56 Et puis donc, doucement, en travaillant, je me suis dit pourquoi il y a autant de problèmes, de racisme, de xénophobie.
00:07:02 Et donc, je me suis interrogé sur les valeurs, sur la conscience, sur la morale.
00:07:06 Et je me suis aperçu que, bien souvent, c'était les religieux qui détenaient un petit peu le...
00:07:11 C'est eux qui n'ont pas osé leur cachet sur les bonnes ou les mauvaises valeurs, les mauvaises morales.
00:07:15 Et donc, voilà, j'ai fait une petite étude rapide.
00:07:18 Et puis, je me suis aperçu qu'il y avait ce personnage de Judas.
00:07:21 Pourtant, j'ai été élevé avec la méthode catholique.
00:07:26 La méthode catholique ?
00:07:28 Oui, c'est vrai.
00:07:29 Ah, une méthode ?
00:07:30 Oui, c'est la méthode catholique.
00:07:31 Ben oui, il y a un petit bouquin, ça.
00:07:32 Oui, il y a un petit bouquin, c'est vrai, d'ailleurs.
00:07:33 Le manuel.
00:07:34 Oui, donc on me l'a...
00:07:35 Petit catéchisme, on vous l'a fait un peu rentrer de force, peut-être.
00:07:38 Oui, je n'y allais pas en chantant, mais...
00:07:40 Donc, j'ai chanté un petit peu, quand même, là-bas.
00:07:42 Et puis, j'ai appris, d'ailleurs.
00:07:43 "Je vous salue, Marie, sur un arbre perché."
00:07:47 Ah, mais il s'en est bien sauvé, hein ?
00:07:49 Ah, mais c'est bien.
00:07:51 Non, votre question, c'est pourquoi est-ce qu'on accorde le pardon à d'autres, et pas à Judas ?
00:07:56 C'est vrai que Judas reste l'éternel traître abandonné, abandonnable.
00:08:00 Oui, alors que moi, je pense que c'est plutôt les autres qui ont trahi, par leur action, ensuite, la parole du Christ.
00:08:08 Et je trouvais que c'était important, en arrivant à l'an 2000, là...
00:08:11 C'est ça, l'histoire, ça, c'est bien.
00:08:13 En fait, ce que vous dites, c'est que Judas, il a trahi, effectivement,
00:08:15 mais que Jésus a été beaucoup plus trahi par la suite que par Judas.
00:08:18 En gros, c'est ça ?
00:08:19 Oui, et puis je pense même, est-ce qu'il a été vraiment trahi ?
00:08:21 Peut-être que, finalement, Jésus a demandé à Judas de le trahir, simplement...
00:08:24 Et sinon, il n'aurait pas été crucifié ?
00:08:26 Alors, il y avait peut-être, effectivement, cette fin qu'il souhaitait, comme ça.
00:08:29 Alors, bon, là, on se lance dans une sorte de théologie baroque.
00:08:32 Je n'irai pas jusque-là.
00:08:34 Moi, je suis un hémoryste, un father de chimère, enfin, tout un...
00:08:38 Je fais des... Enfin, bon, bref, je fais un peu ce que je veux.
00:08:41 Je vais poser une question.
00:08:43 Oui, est-ce qu'il y a des choses qui sont impardonnables pour vous ?
00:08:45 Parce que, précisément, vous pardonnez à Judas, pourquoi ne pas pardonner à d'autres ?
00:08:47 Pourquoi ne pas pardonner à Papon, par exemple ?
00:08:49 Je pense qu'il faut pardonner.
00:08:51 C'est un travail à faire.
00:08:53 Je pense, encore une fois, faire partie, encore une fois,
00:08:57 d'une communauté qui doit pardonner beaucoup, aussi.
00:09:00 J'en parle souvent, parce qu'évidemment, on est très peu nombreux à s'exprimer...
00:09:04 On va en parler, justement.
00:09:06 Donc, je pense que, déjà, pardonner à l'agresseur,
00:09:09 celui qui, il y a 150 ans, mettait les chaînes,
00:09:12 donnait les coups de fouet, violait les femmes,
00:09:14 c'était un rite, tous les dimanches après-midi,
00:09:16 l'esclave blanc se choisissait une dizaine de cul-de-verre.
00:09:20 "Viens, on fait la course, 4-2, l'autre bout, le premier qui arrive...
00:09:24 "Ah, il y a Arlisson, il y a toi, oh non, du doigt, non...
00:09:27 "Allez, oh, quoi, merde !"
00:09:30 Vous avez vu, Thierry, vous vous souvenez ? "Oh non, non, non..."
00:09:32 "Il sent pas."
00:09:34 Oui, je l'ai mis dans une position un peu de faux cul.
00:09:37 J'étais sûr que vous ne vouliez pas y aller.
00:09:39 Bon, dites-moi, alors, Jeudonnet, vous êtes occupé des banlieues,
00:09:42 des sans-papiers, des sans-logements, de l'écologie, de la politique sociale,
00:09:45 au risque, d'ailleurs, de casser votre image,
00:09:47 et quand on vous interroge là-dessus, vous avez une réponse qui est tout à fait honnête,
00:09:50 en disant "Vu la place que j'occupe, vu la situation où je suis,
00:09:54 les jeunes ne comprendraient pas que je ne le fasse pas."
00:09:57 Alors, ce n'est pas aussi...
00:09:59 Il n'y a pas de stratégie de développement dans une quête de pouvoir,
00:10:02 puisque mon parti, moi, c'était les utopistes.
00:10:04 C'était vraiment, histoire de marquer le coup,
00:10:06 se présenter adreux et montrer que l'essentiel et le moteur de la politique,
00:10:10 c'est l'utopie. C'était perdu d'avance, mais c'est encore plus beau quand c'est comme ça.
00:10:13 Vous dites "l'utopie" à notre époque, ce que le Gourdin était à la préhistoire.
00:10:17 Oui, c'est possible.
00:10:19 C'est vous.
00:10:20 Oui, oui, c'est possible.
00:10:21 C'est une belle phrase, d'ailleurs.
00:10:22 Non, j'ai trouvé ça plutôt pas mal, parce que c'est effectivement l'outil
00:10:24 qui va nous permettre, à mon avis, de canaliser un petit peu certaines énergies,
00:10:28 et puis d'avancer, parce qu'en fait, le moteur de chaque projet,
00:10:31 c'est le rêve d'un projet. D'aller sur la Lune, c'est une utopie.
00:10:35 Je pense qu'il y a quelque temps, d'ailleurs, l'Église aurait brûlé l'homme
00:10:38 qui avançait ce genre de propos. Elle a brûlé beaucoup de personnes.
00:10:41 Oui. Il y a une nouvelle cause qui vous occupe aujourd'hui.
00:10:44 Je vous avais invité dans, on parle de l'émission de la semaine dernière,
00:10:46 dans celle d'avant. Donc, on voulait parler avec Alix Beyala,
00:10:50 et on voulait parler, vous, donc, du collectif Égalité,
00:10:54 qui est une cause tout à fait louable.
00:10:56 Merci.
00:10:57 Non, mais bien entendu.
00:10:58 Qui est de dire qu'à la télévision, aujourd'hui, dans les médias,
00:11:01 il y a beaucoup plus de blancs que de noirs, et il n'y a même pratiquement pas de noirs,
00:11:04 parce qu'on avait invité Charlie de Charlie et Lulu.
00:11:06 On avait oublié Karine Lemarchand de France 2,
00:11:09 mais enfin voilà, c'est vrai qu'il y a très peu de gens de couleur à la télévision.
00:11:12 Alors, on va regarder ce qui a été dit dans cette émission.
00:11:14 D'accord.
00:11:15 On va commencer par Sébastien, parce que vous m'avez dit, je ne viens pas parce que Sébastien,
00:11:19 on va voir ce que dit Sébastien, et ensuite, on va voir qu'Alix Beyala,
00:11:22 magnéto Serge, s'il vous plaît.
00:11:24 Vous savez que ce soir, dans cette émission, j'avais invité Dieudonné.
00:11:27 Oui.
00:11:28 Et il a téléphoné avant l'émission en disant, si y a Patrick Sébastien, je ne viens pas.
00:11:32 C'est possible.
00:11:33 C'est quelqu'un que moi, je respecte, je n'ai rien de précis.
00:11:37 C'est quelqu'un qui m'a toujours attaqué, je ne sais pas pourquoi.
00:11:39 Enfin, tant qu'il est venu faire ses sketchs au début avec Elie dans mes émissions, c'est vrai,
00:11:43 je me suis fâché avec lui pour une raison claire,
00:11:45 c'est qu'il y a des choses à la télé qu'on ne fait pas, que tu connais par cœur.
00:11:48 C'est-à-dire que tu ne dis pas à des gens, des producteurs de télévision,
00:11:51 quand tu dois venir faire l'émission le soir, au milieu d'après-midi,
00:11:54 finalement, je viens, mais ça va être tant d'argent.
00:11:56 Ah oui.
00:11:57 Moi, un jour, j'ai écouté dans un interview qui disait, Sébastien, il faudrait le finir au lance-flamme.
00:12:01 Alors déjà, il faudrait qu'il vienne me le dire à moi.
00:12:03 Il aurait eu l'occasion de venir ce soir.
00:12:05 Il vienne me dire gentiment à moi pourquoi il faut le finir au lance-flamme,
00:12:07 ce que je lui ai fait, en quoi je suis différent de lui, parce qu'apparemment, il ne me tolère pas.
00:12:11 De toute façon, on va lui rediffuser.
00:12:13 On lui rediffusera l'extrait, il répondra.
00:12:15 Vous écrivez quoi à Patrick ?
00:12:17 Personnellement, moi, je ne lui en veux pas.
00:12:19 Moi non plus.
00:12:20 Quand on vous demande...
00:12:21 Et puis en plus, il a beaucoup de talent.
00:12:23 Parce qu'il y a déjà Jaydené qui n'a pas voulu venir à cause de Sébastien.
00:12:26 Si vous parlez à cause de Calyxte...
00:12:27 Non, mais Calyxte, j'ai toujours un peu peur quand je la vois, parce qu'elle sort des grosses conneries.
00:12:30 Alors, ça me met de mauvaise humeur.
00:12:32 Bon, écoutez, Michel...
00:12:33 Je vous rappelle que vous étiez venu un jour à une émission sur TV5,
00:12:36 où vous nous avez expliqué que vous étiez contre la contraception pour les Noirs,
00:12:40 parce que c'est une façon de faire un génocide des Noirs.
00:12:43 Ça m'a tellement exaspéré que depuis, je ne veux plus vous entendre donner vos opinions.
00:12:47 Oui, elle était contre la contraception pour les Noirs.
00:12:49 Je vous fais dire des conneries depuis tout à l'heure, je ne dis rien.
00:12:52 Et j'espérais que vous alliez vous taire.
00:12:54 Non, non, non, non.
00:12:55 Je suis enfant de divorcé, je ne supporte pas que les gens...
00:12:59 Je suis enfant de divorcé, je ne supporte pas que les gens...
00:13:02 Je suis Noir.
00:13:04 Je suis...
00:13:05 Non, non, non.
00:13:06 Je suis à la télévision.
00:13:08 C'est bizarre, ce truc qui revient tout le temps.
00:13:10 Je ne suis pas rentré très facilement.
00:13:12 Le combat de Calix, moi je le partage pleinement, évidemment.
00:13:15 Je serais totalement cinglé de ne pas le partager.
00:13:18 Je suis Noir à la télévision, effectivement, on n'est pas beaucoup.
00:13:21 Voilà, c'était dans "Tout le monde en parle" il y a trois semaines.
00:13:26 Répondez, je crois que...
00:13:28 C'est vrai que Charlie, c'est important, ce qu'il dit.
00:13:32 Lui, il connaît bien le problème, et c'est vrai que le fait qu'il rejoigne ce collectif,
00:13:36 ça a une valeur, évidemment, une charge importante.
00:13:39 Par rapport à Patrick Sébastien, c'est délicat.
00:13:42 Moi, je vous avais demandé est-ce qu'il sera là,
00:13:44 parce que je pensais qu'ici, ce n'était pas vraiment la meilleure tribune pour moi
00:13:48 pour m'expliquer sur quelque chose qui touche à l'émotionnel.
00:13:51 Je pensais que c'était différent du spectacle et de cette mise en scène
00:13:56 qui me paraît intéressante pour venir parler de mon spectacle.
00:13:59 Mais je ne pense pas que vous soyez le spécialiste de la cause Noire dans ce pays.
00:14:04 Je ne suis pas le spécialiste, mais je vous signale quand même un truc,
00:14:06 c'est que le seul qui a fait des talk-show sur le collectif Egalité depuis un mois à la télé, c'est moi.
00:14:12 Je ne suis peut-être pas le spécialiste, mais je le suis le plus que les autres.
00:14:15 Et par rapport à Patrick Sébastien, je pensais que si je suis là pour expliquer mes problèmes, mes angoisses,
00:14:24 je ne vois pas pourquoi j'irais rentrer en conflit avec une personne qui,
00:14:28 alors que le jeune Ali Ibrahim venait d'être exécuté dans la rue par un collère d'affiches du FN,
00:14:33 part chez Jean-Marie Le Pen pour chanter "Casser du noir".
00:14:36 À ce moment-là, moi, je demande à réagir et on me dit "non, tu ne m'intéresses pas".
00:14:39 Le jour où son émission, il manque des personnes, il m'appelle.
00:14:42 Alors que moi, je lui avais demandé de réagir à ce moment-là, je pensais que c'était intéressant.
00:14:45 Or, aucun Noir n'a réagi. Il n'y a que tout un tas de gens qui se sont montrés "oh, c'est dégueulasse".
00:14:49 "Patrick Sébastien, salaud, les nègres sont comme les autres, ce sont des animaux domestiques,
00:14:54 ou des chamas-chats, ou des pommes".
00:14:57 Et moi, j'ai trouvé ça gênant.
00:14:58 C'est vrai que vous avez déclaré que vous étiez tricard sur la chaîne de Dominique Farrugia Comédie,
00:15:03 que vous étiez blacklisté par Arthur sur TF1. Vrai, pas vrai ? Effet de manche ?
00:15:10 Non, mais TF1, c'est compliqué. TF1, c'est vrai qu'ils ont...
00:15:13 Bon, je parlais de... effectivement, de mon... mon resp...
00:15:17 Enfin, la personne qui doit s'occuper théoriquement des artistes là-bas, c'est Gérard Louvain,
00:15:20 c'est le directeur des divertissements, qui m'a dit en face qu'un Noir à la télé, ça faisait chuter l'audimat.
00:15:25 Sachant que cet homme est à la gestion de la représentativité,
00:15:28 enfin, la représentativité de notre... de ma communauté, je suis inquiet.
00:15:31 Alors que, bien évidemment, on a des choses à dire...
00:15:34 Ne zappez pas ! C'est pas parce que Dieu donnait les Noirs qu'il faut zapper,
00:15:37 parce que vous avez donné raison à Gérard Louvain.
00:15:39 Ouais, et puis vous avez vu, en plus, c'est pas systématique.
00:15:41 Non, c'est pas vrai.
00:15:42 Et vous n'êtes pas si noir que ça.
00:15:43 Et en plus... c'est vrai, c'est vrai.
00:15:45 Elle a raison, on est tous métisses, vous avez raison.
00:15:47 Bien sûr.
00:15:48 Qui est blanc ici ?
00:15:49 Enfin, pas moi, en tout cas, je suis bien métèque.
00:15:51 Ouais, et moi je suis étonné, en fait, parce que c'est vrai qu'on est à la télévision
00:15:57 et qu'on n'est pas traités de la même façon.
00:16:01 Mais Arthur, par exemple...
00:16:02 C'était quoi, l'accord ? Ah oui, Arthur.
00:16:03 Arthur, c'était pas l'un des premiers à vous avoir lancé
00:16:05 quand il enregistrait "Mission Impossible" à ses débuts ?
00:16:09 C'était l'un des premiers à vous avoir lancé ?
00:16:11 Qui de l'autre a aidé plus l'un que l'autre ?
00:16:13 Je sais pas, mais bon, c'est vrai que je n'ai pas envie de...
00:16:15 Ben écoutez, il est là, il va nous répondre, Arthur !
00:16:17 C'est pas vrai.
00:16:23 Bon.
00:16:24 Alors maintenant, on va faire...
00:16:26 Comme vous êtes quelqu'un qui dit souvent la vérité,
00:16:29 enfin, en tous les cas, qui dit les choses sincèrement, disons,
00:16:31 on va vous faire mentir un petit peu.
00:16:33 Donc on va baisser la lumière, on ne bouge pas, attention !
00:16:35 Voilà, on va faire donc l'interview mensonge.
00:16:41 Vous allez répondre sans dire la vérité.
00:16:43 Je sais que chez vous, ce n'est pas une pratique habituelle, mais...
00:16:45 Merci, merci.
00:16:47 Donc vous mentez.
00:16:48 C'est un jeu, alors.
00:16:49 C'est un jeu de l'esprit.
00:16:50 Est-ce que c'est vrai que vous êtes resté très copain avec Elie ?
00:16:52 Alors, il faut que je mente, attendez.
00:16:54 Il faut que je me mets dans la peau d'un monteur.
00:16:57 Oui, c'est pas facile, enfin.
00:16:59 Alors, pour répondre et pour mentir, je dirais "Je ne pardonne pas à Elie".
00:17:02 D'accord.
00:17:03 Et si je devais dire la vérité, je dirais...
00:17:06 Ah non, dites pas la vérité, c'est l'interview mensonge,
00:17:07 vous allez tout foutre en l'air !
00:17:08 Je suis métisse, donc j'ai toujours besoin d'un côté, de l'autre,
00:17:11 si vous me déséquilibrez, je me dis...
00:17:13 Vous êtes j'aime-au en plus, non ?
00:17:14 Non, je suis verso.
00:17:15 Seulement métisse, alors.
00:17:16 Bon, comme Giscard d'Estaing.
00:17:18 Giscard d'Estaing et...
00:17:20 Et Mozart aussi.
00:17:21 Ah ouais.
00:17:22 Ça vous fait deux copains, là.
00:17:23 Vous vous occupez de ça aussi, vous vous intéressez à l'astrologie.
00:17:26 Je m'intéresse à tout, c'est mon métier.
00:17:27 Vous êtes ?
00:17:28 Capricorne, et vous ?
00:17:29 Balance.
00:17:30 Balance, et vous ?
00:17:31 Bon, alors on continue.
00:17:33 Est-ce que vous êtes un fan de Lagaffe ?
00:17:35 Vincent Lagaffe.
00:17:36 Euh... non.
00:17:37 C'est vrai que je...
00:17:39 Alors, il faut que je mente.
00:17:41 Ben c'est l'interview mensonge.
00:17:43 Catherine, je t'avais dit qu'on n'y arriverait pas avec lui, l'interview mensonge.
00:17:46 Si, on peut essayer une réponse directe.
00:17:51 Je suis un fan de Lagaffe, oui ou non ?
00:17:54 Ben...
00:17:59 Il n'arrive pas à mentir, c'est terrible.
00:18:01 C'est surtout difficile de dire qu'on aime ou qu'on n'aime pas.
00:18:05 C'est vachement difficile.
00:18:07 Si, Arthur, Sébastien, Ardisson...
00:18:12 Merci, je m'en sors bien.
00:18:14 Non, mais Lagaffe, je l'ai rencontré, on a discuté.
00:18:18 Bon, il a une discussion, on arrive à parler.
00:18:22 Bon, ben c'est sûr.
00:18:23 Tu vois le mec, il va pas t'écrire de la poésie, il va pas te faire un alexandrin.
00:18:27 Tu vois, il te chie pas un alexandrin.
00:18:29 Mais, bon, il paraît un peu direct, donc je dirais...
00:18:34 Ben non.
00:18:35 Je vois ce que vous venez de dire, non, vous êtes pas...
00:18:37 Ben oui, vous êtes fan, oui.
00:18:39 C'est un mensonge, je sais que vous allez me réagir.
00:18:41 C'est un mensonge.
00:18:42 Elle sait mentir, là, il y a pas de problème.
00:18:43 Oui, vous êtes fan, vous dites.
00:18:44 Si vous avez besoin de conseils pour l'interview mensonge, prenez-la.
00:18:46 Moi, je sais mentir ?
00:18:47 Une menteuse...
00:18:48 Oh, la, la...
00:18:50 Non, non, je suis pas fan.
00:18:53 Si le mot, c'est fan, non.
00:18:55 Effectivement, vous avez raison, vous avez raison.
00:18:57 Merci.
00:18:58 Non, mais c'est vous, je vous remercie de me corriger.
00:19:00 Est-ce que c'est vrai ?
00:19:01 On continue l'interview mensonge, donc...
00:19:03 En bas de l'écran, il y a écrit "interview mensonge", donc il n'y a pas de...
00:19:05 Est-ce que vous êtes accro aux "pognon", comme on le dit ?
00:19:08 C'est-à-dire vraiment "apro-gain" ?
00:19:10 Ely a dit "c'était lui le juif et moi le noir".
00:19:13 Enfin bon, vous savez bien la réputation que vous avez, Dieudo.
00:19:16 Venant de vous, je trouve ça étonnant, quand même.
00:19:18 Mais enfin...
00:19:19 C'est quand même vous qui êtes payé, ce soir.
00:19:23 Et on ne sait pas combien, d'ailleurs.
00:19:25 Mais alors, par rapport à ça, je dirais...
00:19:28 Bon, effectivement, un noir qui gagne plus du Smic, ça paraît être un scandale.
00:19:32 Alors là, oui...
00:19:34 Ben, je gagne...
00:19:36 Alors, c'était quoi la question ? Il faut que je...
00:19:37 La question, c'est "est-ce que vous êtes accro aux "pognon" ?"
00:19:39 Je ne fais pas de publicité.
00:19:43 Je ne vends pas...
00:19:44 Je ne viens pas vendre systématiquement des produits à la télévision.
00:19:47 Je suis plutôt là pour parler un petit peu de...
00:19:50 De certaines convictions.
00:19:52 Donc, je ne sais pas si je suis vraiment un homme attiré par le "pognon".
00:19:56 Je le suis certainement comme tout le monde.
00:19:58 Pas plus, pas moins.
00:20:01 C'est génial.
00:20:02 Moi, je me régale parce que cette interview mensonge,
00:20:04 on l'a déjà fait, je ne sais pas, 7-8 fois.
00:20:06 Et vous êtes le premier qui n'y arrive pas.
00:20:08 Et c'est quelque part, c'est bien, je trouve.
00:20:10 Vous n'y arrivez pas, en fait.
00:20:11 Vous répondez franchement.
00:20:13 Ben, je mens.
00:20:14 Mais non, mais en même temps...
00:20:15 Non, mais je ne suis pas proche, Dieudo.
00:20:17 Pour moi, l'interview mensonge à la télévision...
00:20:20 C'est tous les jours.
00:20:21 Il n'y a pas besoin de le préciser.
00:20:22 C'est...
00:20:23 Évidemment, c'est en permanence...
00:20:26 "Nous allons sortir la France du marasme."
00:20:29 "Il y a trop de problèmes ici."
00:20:31 "Il faudrait que je m'exprime comme ça
00:20:33 pour effectivement jouer le jeu à fond."
00:20:36 Voilà, c'était pas mal comme conclusion.
00:20:38 C'est une chute, hein ?
00:20:40 C'est vrai.
00:20:41 Alors, on va faire plus simple
00:20:42 parce que sinon, on n'y arrivera jamais.
00:20:43 Est-ce que c'est vrai que vous avez un sexe énorme ?
00:20:46 Alors, on est toujours dans le cadre du jeu.
00:20:49 Toujours ?
00:20:50 Alors, dans le cadre du jeu...
00:20:52 Je dirais...
00:20:54 Non, mais là, ce n'est pas dur.
00:20:55 Je dirais que je refuse, je refuse.
00:20:57 Je refuse d'appuyer encore sur un vieux poncif
00:21:00 qui, une fois de plus, sert...
00:21:02 Je la pose à tout le monde, la question.
00:21:03 On ne connaît pas ça pour vous.
00:21:04 Non, mais...
00:21:05 Je l'ai posée à Stéphane Bern et je connaissais la réponse.
00:21:08 Donc, franchement, non.
00:21:10 Non, mais...
00:21:11 Non, mais, non, non.
00:21:12 Je ne connais pas ça mal.
00:21:13 Non, non, non.
00:21:14 Je ne le prends pas mal.
00:21:15 Non, mais je ne le prends pas mal.
00:21:16 Mais c'est vrai que je précise à ce moment-là,
00:21:18 si vous voulez, au niveau de cette question,
00:21:20 je précise que ça appuie encore sur un vieux poncif
00:21:23 du nègre bien membré.
00:21:25 On le connaît.
00:21:26 Mais là, vous êtes parano, vous n'y pensez pas du tout à ça.
00:21:29 Non, non, non, je ne fais pas de la paranoïa.
00:21:30 Non, mais j'essaye d'être un peu plus...
00:21:32 Vous essayez de dire que tous les Noirs n'ont pas obligatoirement des grosses bites, c'est ça ?
00:21:35 Voilà, tout à fait.
00:21:36 C'est dommage.
00:21:37 Permettez-moi de dire que c'est dommage.
00:21:38 Vous êtes là, vous.
00:21:39 Oui, je trouve que j'ai trop entendu, effectivement, cette blague.
00:21:42 "Allez, on va voler, négros."
00:21:44 Donc, à un moment donné, bon...
00:21:47 Je pense que c'est aussi mon rôle de dire que c'est un peu chiant.
00:21:50 Alors, bon, ça peut paraître un peu militantisme, un peu foireux.
00:21:53 Je suis d'accord.
00:21:54 Mais en même temps, comme on n'est pas nombreux à s'exprimer, bon, ben...
00:21:57 D'accord.
00:21:58 Non, parce que la preuve que ce n'était pas une question qui était réservée à vous,
00:22:00 c'est que je voulais vous demander si vous ouvrez vraiment une boîte échangiste à DRE.
00:22:03 Ah, ça, par contre, c'est faux.
00:22:05 Voilà.
00:22:06 Ça fait un plaisir, Madame Stierboit.
00:22:08 Très bien, merci beaucoup.
00:22:09 Bien, c'était l'intermue mensonge de Dieu donné.
00:22:13 Donc, compliqué de faire mentir un mec honnête, finalement.
00:22:17 Donc, on peut rallumer la lumière, s'il vous plaît.
00:22:20 Merci beaucoup.
00:22:22 Ah, ben, vous vous réveillez tous, là.
00:22:24 Ça va mieux, là.
00:22:29 Bon, on va accueillir une copine que j'adore, qui s'appelle Clémentine Scellarié.
00:22:35 Comment ça va ?
00:22:45 Bien, et toi ?
00:22:47 Bon, alors, Clémentine, vous, C'est Question Cinéma, vous êtes en tournage d'un film qui s'appelle Du Côté des filles,
00:22:52 donc de Françoise Decaux et Sophie Lima, qu'on a découvert dans l'ennui.
00:22:55 Oui, une fois, quand je tournais mon film, depuis deux ans, il ne voulait plus de moi au cinéma.
00:22:58 Voilà, qui sort au printemps.
00:22:59 Vous avez vu un coup de gueule à Cannes, cette année, à le Festival de Cannes, vous étiez un petit peu...
00:23:03 Je ne sais pas pourquoi, pour me montrer.
00:23:05 Non, mais c'est vrai. Vous avez un autre film qui sort au printemps, qui s'appelle Room to Rent.
00:23:09 Anglais. Ah, non, mais attention, anglais.
00:23:12 Room to Rent.
00:23:13 Oui, mais j'ai tourné en anglais.
00:23:14 Avec Juliette Lewis. Ce qu'on peut dire, c'est vrai, depuis les Sœurs Soleil, que moi, j'avais bien...
00:23:19 Je l'ai trouvé sympa, on s'en était parlé à l'époque, ça n'avait pas été un énorme succès, depuis, plus rien.
00:23:23 Pas du tout, succès, beat total.
00:23:24 Bon, pas mal de télé, quand même.
00:23:26 Heureusement.
00:23:27 Il y en a encore eu un, cette semaine, sur France 2, qui a plutôt bien marché.
00:23:29 Heureusement, oui, qui a cartonné.
00:23:30 Oui, qui a cartonné, donc ça va.
00:23:31 Belge. Réalisé par un Belge, avec une équipe belge.
00:23:34 Oui, oui, oui, Arik Leven.
00:23:35 En anglais, comment on parle ? Comment ça se fait ? Tu parles anglais ?
00:23:37 Oui, je parle anglais. C'est un film avec Saïd Agmawi, Juliette Lewis, des acteurs, il a retourné, moi, je me suis rassurée.
00:23:45 Il faut vraiment parler anglais.
00:23:46 Il faut totalement bilingue.
00:23:47 Non, non, je ne parle pas anglais.
00:23:49 Ah oui, non, enfin, c'est fantastique.
00:23:51 Mais c'est chouette de trouver un...
00:23:52 Bon, alors, Clémentine, vous avez quand même un truc dont vous vouliez parler, là.
00:23:55 Oui, parce que...
00:23:56 Je ne montre pas la caméra, parlez-en.
00:23:57 Parce que comme je ne viens pas pour parler trop de trucs professionnels...
00:23:59 Non, non, mais allez-y, c'est bien, en plus, je vais regarder tout à l'heure.
00:24:01 Il y a plein de trucs qu'il faut quand même écouter, regarder, parce que c'est chouette, c'est des trucs bien.
00:24:05 Alors, ça, c'est Titeuf, donc.
00:24:07 Et en fait, c'est mon fils, mon grand-fils, je ne le cite pas, parce que c'est très important, qui m'a fait découvrir ça.
00:24:13 Et c'est génial, parce que c'est plein de trucs...
00:24:15 Le miracle de la vie.
00:24:16 C'est un pauvre petit... Il y en a sept épisodes, hein.
00:24:18 C'est un pauvre petit garçon qui comprend rien à rien.
00:24:23 Je vous le conseille, c'est vraiment terrible, quoi.
00:24:25 Et puis, il y a un disque aussi, vous l'avez vu ?
00:24:27 Il est là, le disque, c'est ça ?
00:24:28 C'est Levan.
00:24:29 C'est Vibe, oui.
00:24:30 Oui, je l'ai vu ce matin sur M6.
00:24:31 Oui, c'est chouette.
00:24:32 J'ai vu le clip.
00:24:33 C'est en français, c'est chouette.
00:24:34 Et le groupe, c'est Trio aussi, je vous le conseille, qui est vachement bien.
00:24:36 Enfin, voilà.
00:24:37 Non, mais Vibe, c'est bien, oui, vous l'avez écouté, ça ?
00:24:39 Écoutez-le, c'est très rigolo.
00:24:40 Merci.
00:24:41 C'est un peu comme M6 Solar.
00:24:42 Oui, mais c'est encore différent, moi, j'aime beaucoup.
00:24:45 Enfin, voilà, quoi.
00:24:46 Bien.
00:24:47 Alors, ce qu'on va faire, là, on va vous faire une petite...
00:24:49 Vous connaissez l'interview "Dernier coup" ?
00:24:50 Non.
00:24:51 Vous connaissez pas l'interview "Dernier coup" ?
00:24:52 "Dernier coup".
00:24:53 "Dernier coup".
00:24:54 C'est encore un truc de cul, ça.
00:24:55 C'est encore un truc sexuel.
00:24:57 Vous avez dit que vous aimiez son avertissement, ce soir.
00:25:01 Ça y est.
00:25:02 Bon, alors, quand il y a le jingle, là, parce qu'on met le titre et tout ça, il faut pas bouger.
00:25:08 Parce que sinon, ça oblige à figer l'image.
00:25:10 Donc...
00:25:11 Belle lumière.
00:25:13 Et voilà.
00:25:19 C'est pas beau, ça ?
00:25:20 Ça m'amuse.
00:25:21 C'est que je me dise.
00:25:22 C'est un truc pour faire marrer moi.
00:25:23 J'ai pas compris.
00:25:24 Non, non, mais c'est pas ça.
00:25:25 C'est comme on écrit par-dessus, on bouge pas et tout.
00:25:27 Ça évite de figer l'image en régie.
00:25:29 Vous voyez ce que je veux dire ?
00:25:30 Ça gagne du temps.
00:25:31 Oui, oui.
00:25:32 Bon.
00:25:33 Vous êtes prêtes ?
00:25:34 Oui.
00:25:35 Bon.
00:25:36 Alors, "Dernier coup", hein.
00:25:37 Votre dernier coup dur.
00:25:38 Euh...
00:25:40 Dernier coup dur...
00:25:41 Des histoires de...
00:25:43 Personnelles, de...
00:25:45 Par rapport à...
00:25:46 À mes enfants.
00:25:47 Auxquels je tiens.
00:25:48 Enfin, qui sont mes compagnons de vie, quoi.
00:25:50 Heureusement que je les ai.
00:25:51 Donc, voilà.
00:25:52 Des choses de ma vie.
00:25:54 Ils ont été malades ?
00:25:55 Non, non, non.
00:25:56 Je vais pas en parler par rapport à...
00:25:58 Ils ont choué chez l'épicier, là.
00:25:59 On me dit que c'est pas grave.
00:26:00 Tous les enfants font ça.
00:26:01 Non, pas les miens.
00:26:02 Ça fait un peu de bêtise.
00:26:03 Pas les vôtres.
00:26:04 Bien.
00:26:05 Votre dernier coup de tête.
00:26:06 Euh...
00:26:08 Pfff...
00:26:09 Téléphoner à un copain...
00:26:11 Je sais pas...
00:26:12 À 3h...
00:26:13 Je sais pas.
00:26:14 À 3h du matin ?
00:26:15 Non, non, oui.
00:26:16 Non, mais alors que je devrais dormir...
00:26:18 En lui disant "Viens vite".
00:26:19 Non.
00:26:20 Non, non, non.
00:26:21 Ah bon ?
00:26:22 Ça s'appelle pas un coup de tête, ça.
00:26:23 C'est un autre nom.
00:26:24 J'ai l'esprit mal tourné, je sais, c'est comme ça.
00:26:27 Non, mais ça, je le sais.
00:26:28 Dernier coup de foudre.
00:26:29 Par rapport à un homme ?
00:26:30 Bah oui.
00:26:31 Amoureusement ?
00:26:32 Bah oui.
00:26:33 Non, alors là, ça fait longtemps.
00:26:34 Ah bon ?
00:26:35 Non.
00:26:36 Non.
00:26:37 Je crois qu'on va lancer un appel.
00:26:38 Non, non, merci.
00:26:39 Je crois qu'on va lancer un appel.
00:26:40 Je vais me faire engueuler par mon père.
00:26:41 Vous voulez pas qu'on lance un appel ?
00:26:42 Il aime bien lancer des appels.
00:26:44 Avec un numéro vert ?
00:26:45 Non, non.
00:26:46 Pourquoi, votre père, il vous engueule si vous...
00:26:48 Non, quelquefois, il regarde les émissions à la télé.
00:26:50 En plus, c'est très bien que je...
00:26:51 J'aime bien, mais maman aussi.
00:26:52 Maman est plus discrète, tout ça.
00:26:53 Mais il me dit "Oui, tu comprends ça, il aime pas que je parle trop".
00:26:57 Mais maintenant, il sait que je parle trop.
00:26:58 Bah oui, il aime pas que je dise des gros mots, des trucs...
00:27:00 Mais jusque-là, elle s'est bien comportée.
00:27:03 Bite !
00:27:04 Elle a dit "Bite", merde !
00:27:06 C'est sorti.
00:27:07 Alors là, j'ai Michel Cotat.
00:27:08 Je suis pas sol.
00:27:09 Michel Cotat, l'ami dieu donné.
00:27:12 Thierry, franchement, on t'aime bien, mais là, t'exagères.
00:27:14 Voilà, elle est là.
00:27:16 Oui, donc votre père qui était journaliste pour le RTF, faut bien le dire.
00:27:20 Absolument.
00:27:21 Qui était en Afrique, en plus.
00:27:22 C'est pas Dakar, votre père ?
00:27:23 Si, si, je suis née.
00:27:24 Je suis africaine.
00:27:25 Vous êtes née à Dakar.
00:27:26 Vous vous appelez Meryem, je connais tout de vous.
00:27:27 C'est pour ça qu'il faut pas me raconter d'histoire, moi.
00:27:29 Bon, dernier coup de rein.
00:27:31 De rein ?
00:27:32 De rein.
00:27:33 Donc l'amour ?
00:27:34 Hier.
00:27:35 Ah !
00:27:36 Ah, vous nous rassurez.
00:27:38 J'espère que monsieur Célarier est rassuré.
00:27:41 Papa ?
00:27:42 Oui, papa.
00:27:43 Il est rassuré, papa ?
00:27:44 Non, parce que...
00:27:45 Que sa fille, il a fait l'amour.
00:27:47 Donc c'était pas avec le dernier coup de foudre, c'était...
00:27:49 C'est ça, le coup de foudre ?
00:27:50 Si, mais c'est pas un coup de foudre, ce monsieur, c'était...
00:27:53 C'est un...
00:27:54 Je peux pas dire ça.
00:27:55 Non, mais je veux dire, je l'aime.
00:27:57 Excusez-moi, je comprends rien.
00:27:58 Non, mais je l'aime beaucoup, mais ce coup de foudre...
00:28:01 Ah oui, d'accord.
00:28:02 C'est-à-dire, le coup de rein, c'était avec un copain ?
00:28:03 Non !
00:28:04 C'est surprenant, parce qu'avec lui, c'est pas un coup de foudre.
00:28:08 Moi, les coups de foudre, je sais pas trop, parce que moi, je tombe souvent...
00:28:11 Mais amoureuse, pas forcément d'hommes, je veux dire...
00:28:13 Faites attention à ce que je dis, putain.
00:28:15 Ne faites pas attention à ce que vous dites.
00:28:17 Vous êtes mieux quand vous faites pas attention à ce que vous dites.
00:28:19 Je voulais vous le dire, moi.
00:28:20 Ah, mais après, ça se retourne contre vous.
00:28:25 Moi, quand je parle des hommes, ça se retourne contre moi,
00:28:28 parce que je n'ai pas une vie, c'est vrai, classique,
00:28:30 et que les gens...
00:28:32 J'ai 42 ans, je ne suis pas mariée, je ne suis pas installée dans une vie...
00:28:37 C'est comme ça, j'y peux rien.
00:28:39 Et puis, il y a plein d'autres femmes comme ça, et puis, crottent.
00:28:41 Regarde, Linda...
00:28:42 Crottent et flippent.
00:28:43 Mais bon, voilà.
00:28:44 Non, mais oui, elle est très jeune, elle a pas 42 ans.
00:28:46 Vous n'avez pas 42 ans, mais...
00:28:47 Linda, Linda, Linda...
00:28:49 Je suis mariée.
00:28:50 Je suis passée plusieurs fois sur les bistouris.
00:28:51 Non, mais c'est tout.
00:28:52 Donc, après, on vous prie des trucs, puis vous avez des articles,
00:28:54 puis vous disez n'importe quoi, cherchez...
00:28:55 Des trucs... C'est pour ça.
00:28:57 Et puis, il n'y a pas assez de temps pour en parler, pour que ce soit véritable.
00:29:00 D'accord. Donc, dernier coup de rein, on va en rester là, c'était hier soir.
00:29:02 Oui, mais un coup de rein, pour moi, c'est de l'amour.
00:29:04 C'est pas de la baisse...
00:29:05 C'est du sexe.
00:29:06 Non, oui, c'est de l'amour, mais l'amour, pour moi, c'est le sexe, il y a de l'amour dedans.
00:29:09 Sinon, franchement, ça ne m'intéresse pas du tout.
00:29:11 D'accord. Bah, avis aux amateurs.
00:29:13 Non, arrêtez !
00:29:15 Bon, on va rallumer la lumière, parce que ça va devenir trop chaud, là.
00:29:23 Avant de passer à l'invité suivant, je vais donner...
00:29:25 Vous êtes parrain de... La nuit du zapping, qui est organisé par celui d'Héritaire Sida.
00:29:30 Je l'ai fait une fois, c'est vrai, j'ai... Bah oui, oui.
00:29:33 C'est Antoine Decaune aussi qui est le parrain.
00:29:35 Oui, Antoine Decaune, oui.
00:29:36 Magnéto Serge, s'il vous plaît.
00:29:38 Quel est le mollusque terrestre qui possède côte à côte l'orifice génital, l'anus et la bouche ?
00:29:45 C'est le trou de chien.
00:29:51 C'est pas moi. Attention, ne me regardez pas comme ça.
00:29:54 Alors, je ne sais pas quel est le crétin en régie qui a pris ma voix pour dire une connerie pareille.
00:29:59 Alors là, je ne sais pas quel est l'imbécile.
00:30:03 Alors, je ne suis pas d'accord.
00:30:05 Je ne suis pas d'accord du tout.
00:30:07 Non, non. Michel Petrucciani est un pianiste de très, très grand talent.
00:30:11 Oui, qui a l'orifice près du truc.
00:30:13 Racontez-nous le plus érotique de vos fantasmes.
00:30:17 Le plus érotique de mes fantasmes ?
00:30:20 Par exemple, actuellement, à l'instant précis où je vous parle, ce serait de vous prendre sauvagement sur cette table.
00:30:31 Ça serait ça ?
00:30:32 Voilà. Menteur.
00:30:33 Deuxième fantasme, celui-là ne me va pas.
00:30:36 Celui-là, le deuxième, ce serait la même chose, mais par derrière.
00:30:45 C'est Monsieur Jospin et Monsieur Chirac qui seront présents au...
00:30:50 Je vous demande de vous arrêter.
00:30:55 Je vous demande de vous arrêter.
00:30:58 Je vis dans l'énigmage. Je serai ton otage. Sage, sage comme une mage.
00:31:11 Eh oui. Eh oui.
00:31:22 Mallorina Taf, son culotte.
00:31:25 Elle a disparu, d'ailleurs, Mallorina Taf. Depuis cette affaire, on n'en a plus jamais entendu parler.
00:31:30 Vous voyez ce que c'est de ne pas mettre de culottes, Linda ?
00:31:32 Moi, je n'ai pas ce problème.
00:31:33 Faites attention, vous avez une animatrice de télé.
00:31:35 De toute façon, même si j'en mets peu, je mets des robes longues.
00:31:37 Oui, c'est vrai.
00:31:38 Donc, la nuit du zapping, parrainée par Antoine Leconne, par Dieudonné et par d'autres.
00:31:42 Donc, je donne les dates. Le 19 novembre à Brest.
00:31:46 À Brest, en Bretagne.
00:31:51 Le 20 novembre au Mans. Vous êtes incapable de dire où c'est, ça, le Mans ?
00:31:58 Ça va être dans la Sarthe.
00:31:59 Dans la Sarthe, bravo.
00:32:01 Le 26 novembre à Poitiers. Dans le Poitou. Poitiers, Poitou. Non ? Dans le Poitou, Poitiers.
00:32:10 Le 27 à Orléans. Bravo.
00:32:14 Et le 11 décembre à Toulon, chez les...
00:32:17 Chez les fachos.
00:32:18 Chez les fachos. On n'en attendait pas moins de Dieudonné.
00:32:21 Chez les fachos. On n'a pas délire. Bien.
00:32:24 Alors maintenant, on va accueillir quelqu'un d'absolument étonnant.
00:32:27 Ce monsieur est tibéro-maoïste.
00:32:30 Vous vous intéressez, ça, vous ?
00:32:34 Je ne demande qu'à regarder.
00:32:36 Ou mao-tibériste. Au choix.
00:32:39 Il s'est présenté pour être président du RPR, puisque vous savez qu'au RPR, maintenant, c'est démocratique, ils font des élections.
00:32:45 Donc il y a Fillon, Delevoye, Michel Alliaumari, etc.
00:32:49 Et Devez-Djian. Devez-Djian, merci de m'aider.
00:32:52 Et donc, lui n'a pas été retenu, et c'est bien dommage, parce qu'à mon avis, c'était le plus sympa de tous.
00:32:57 Merci, Michel Bulté.
00:32:59 Bonsoir. Bonsoir.
00:33:07 Bonsoir, Michel Bulté, Clémentine Sélarier, Dieudonné, Linda Hardy.
00:33:10 Alors, vous êtes conseiller de Paris. Oui, oui.
00:33:12 Vous êtes adjoint au maire, qui n'est autre que M. Tibéry.
00:33:15 Alors, on va vous préparer un petit jingle pour Tibéry, écoutez.
00:33:18 Les portes nues, pénitentiaires, bientôt vont se fermer.
00:33:28 Eh oui, eh oui. Ah tant pis, on t'apportera des oranges, Jean.
00:33:33 Bien. Alors, vous êtes adjoint au maire Tibéry, comme vous aimez bien le comprendre.
00:33:37 Vous vous occupez de la construction, du logement, de l'urbanisme.
00:33:40 Vous êtes conseiller régional d'Ile-de-France. Voilà, oui.
00:33:43 Voilà, vous êtes né en 1947. Exact.
00:33:45 Jusque-là, il n'y a pas d'erreur. Non, il n'y a pas de bêtise.
00:33:47 Et alors, en 68, vous étiez maoïste. Oui, oui.
00:33:51 Et vous allez vous établir. Il faut dire que s'établir, je ne sais pas si vous savez ce que c'est,
00:33:56 s'établir à l'époque, les maoïstes, aller en usine, travailler avec les ouvriers,
00:34:00 pour toucher de près la condition ouvrière.
00:34:02 Il y en a un autre qui a fait ça, c'est Daniel Rondeau.
00:34:04 Maintenant, il fait la biographie de Johnny Hallyday.
00:34:07 Mais à l'époque, il était établi en usine.
00:34:10 Alors, vous allez vous établir en usine à Gentilly, dans une usine qui s'appelle Nicole,
00:34:13 qui faisait les matières plastiques. Et là, vous découvrez les vrais ouvriers.
00:34:17 Vous découvrez des types qui sont contents de leur télé,
00:34:20 qui sont un peu hargneux envers les gauchos, parce qu'à l'époque, c'est vrai que le PC…
00:34:24 Oui, les conservateurs du PC. Les conservateurs du PC, c'est ça, Michel.
00:34:27 Et alors là, il y a des femmes qui fabriquent des plateaux repas pour des compagnies aériennes
00:34:31 et qui sont menottées. Pourquoi est-ce qu'elles avaient des menottes ?
00:34:35 Elles portaient des menottes pour des questions de sécurité.
00:34:38 C'est-à-dire que vous mettiez une feuille en plastique sur une machine,
00:34:43 il y avait un mouf qui venait imprimer la feuille de plastique et qui formait un plateau.
00:34:48 Alors, pour ce faire, pour ne pas se prendre les mains, bien entendu, dans la machine,
00:34:52 dans la presse, elles devaient appuyer sur des boutons et en même temps,
00:34:55 ça leur faisait reculer les mains pour éviter de se faire prendre les mains dans la machine.
00:35:01 Et un jour, il y a eu un accident parce qu'elles étaient menottées,
00:35:07 mais en plus, elles devaient toucher une prime à la production.
00:35:09 Donc c'est difficile de toucher des primes quand on est menotté, puisque la cadence est faite d'avance.
00:35:13 Alors, de temps en temps, il y en a qui ont levé leurs bracelets de sécurité,
00:35:18 et pour aller faire plus de plateaux.
00:35:22 Et un jour, il est arrivé un accident, c'est-à-dire une femme s'est fait prendre les mains dans la presse,
00:35:30 qui ne s'est pas relevé, qui était bloquée d'ailleurs.
00:35:33 Et appelé dans l'atelier, on a examiné la machine, les secours sont arrivés,
00:35:40 et j'ai regardé la machine, et l'axe de la machine...
00:35:45 - Oui, ce qu'il faut dire, excusez-moi Michel pour nos amis,
00:35:47 c'est-à-dire que ce qu'il faut dire, c'est que l'usine dit, la direction de l'usine dit,
00:35:50 "Ecoutez, elle a enlevé ses menottes, elle s'est fait prendre les deux mains dans la presse."
00:35:54 Donc finalement, c'est son problème, nous l'usine, nous les patrons, on est en règle.
00:35:58 - On est en règle.
00:35:59 - Et vous qui aviez fait des études d'ingénieur ?
00:36:01 - Oui, vous savez tout.
00:36:03 - Bah oui, vous êtes bien connu.
00:36:04 - Donc, j'avais regardé la machine, et la machine ne s'est pas relevé parce que la goupille avait cédé.
00:36:09 Et j'ai dit, "La goupille est trop petite."
00:36:11 Et à ce moment-là, une rumeur s'est enflée dans l'usine en disant,
00:36:16 "C'est pas de la faute de la femme, c'est la faute de la goupille qui est trop petite."
00:36:19 Tout le monde disait, "La goupille est trop petite, merde."
00:36:21 C'est pour ça que la machine est pincée.
00:36:23 Et je suis retourné dans mon atelier, et l'après-midi, il y a un grand mec avec une grande blouse blanche
00:36:29 qui est arrivé et qui a dit, "Quel est le connard qui a dit que la goupille est trop petite ?"
00:36:32 Et j'ai vu la solidarité ouvrière du PC qui était déjà bien installé à ce moment-là,
00:36:36 se retourner, ils ont dit, "C'est lui."
00:36:38 Et c'est la première fois que j'étais foutu à la lourde.
00:36:40 Ma carrière a commencé comme ça.
00:36:42 - Pour en dire la vérité...
00:36:44 - Je ne sais pas ce que c'est que maoïste.
00:36:46 - Ils adoraient Mao Tse-tung, comme d'autres avant eux avaient adoré Staline.
00:36:49 - Le courant Mao, c'était de dire...
00:36:52 - Communiste, enfin.
00:36:53 - Ah bah oui, communiste, grave.
00:36:55 - Pas communiste, pas communiste.
00:36:56 - Pas communiste, les mecs à l'éco-co, à l'époque, ils se battaient pour Alfrigo et la télé.
00:37:00 Les gars, maintenant, ils se battaient pour défendre des véritables idées de liberté,
00:37:04 de reconquête du monde.
00:37:05 - Il y avait le PCLMF.
00:37:06 - Ah oui, aussi, le PCLMF, tout ça.
00:37:08 Il y avait des mecs, vraiment, et il y en a encore aujourd'hui, ils n'en parlent plus trop,
00:37:12 Michel Bulté, il n'en parle, il y a des mecs aujourd'hui, très sérieux,
00:37:14 qui sont dans les gouvernements et tout ça, qui ont adoré Mao Tse-tung,
00:37:17 alors que Mao Tse-tung, excusez-moi de vous le dire, mais enfin...
00:37:19 - Non, il ne le soit pas.
00:37:20 - Dans le genre camp de concentration, il est pas mal non plus.
00:37:22 - Ce n'est pas un modèle non plus de...
00:37:23 - Ce n'est pas un modèle non plus.
00:37:24 - ...de démocratie.
00:37:25 - Et justement, en 77, coup de foudre, vous rencontrez Jacques Chirac.
00:37:29 - Oui, ce mec-là me fout de...
00:37:31 - C'est fou, il est passé de... c'est pour ça que je dis que c'est un personnage étonnant,
00:37:33 il est passé de Mao Tse-tung à Jacques Chirac.
00:37:36 - Oui, alors c'est un peu surprenant.
00:37:38 - Vous dites qu'il avait quelque chose de révolutionnaire.
00:37:41 - Oui, il avait quelque chose...
00:37:42 - Jacques dans la stratégie du Tché, quoi.
00:37:44 - Le Tchi.
00:37:45 - Oui, le Tchi.
00:37:46 - Comme disait Léguignard.
00:37:48 - Oui, j'ai trouvé à ce moment-là que Chirac avait une volonté,
00:37:53 une détermination de faire quelque chose d'intéressant,
00:37:56 au niveau du programme qu'il présentait.
00:37:59 C'est certainement sa plus grande réussite,
00:38:04 c'est dans la ligne directrice qu'il s'était fixée,
00:38:06 c'était son programme aux dernières élections présidentielles,
00:38:09 où il a écouté un certain nombre de ses proches.
00:38:12 - Mais attendez Michel, en 95, Chirac, effectivement, il dit "à la fracture sociale",
00:38:17 il avait une attitude assez gauchiste, d'une certaine façon,
00:38:20 sauf qu'au mois d'octobre suivant, il s'est aligné sur Balladur, il vous a fait cocu, quoi.
00:38:24 - Oui, c'est ça, c'est ce que j'ai dit, on a fait un peu cocu les Français.
00:38:26 - Ah oui.
00:38:27 - Et les jeunes notamment, je le vois moi qui suis élu du 19e et qui habite le 19e arrondissement,
00:38:32 où il y avait un grand nombre de jeunes qui nous avaient suivis,
00:38:36 ont eu l'impression d'avoir été trompés.
00:38:39 Aujourd'hui, je crois qu'il y a beaucoup de boulot à faire.
00:38:41 Maintenant, on voit très bien, le RPR représente plus que 12,5%.
00:38:46 - Il ne vous écoute pas.
00:38:48 - Oui, alors c'est pour ça que...
00:38:49 - Vous êtes un Mao-chiracien.
00:38:50 - C'est pour ça que j'ai voulu me présenter à la présidence du RPR,
00:38:54 essayant de secouer le cocotier, foutre en l'air les manœuvres claniques,
00:38:58 les trucs de couloir, enfin, etc.
00:39:00 Bon, et puis ils m'ont exécuté, je veux dire, ils ne m'ont pas donné,
00:39:03 ils n'ont pas validé ma candidature.
00:39:05 - Là, vous n'êtes pas sympa.
00:39:07 C'est avec Balladur.
00:39:09 Parce qu'en 1998, Balladur, il vous a mis sur sa liste,
00:39:13 vous êtes devenu député, enfin, il vous a mis sur sa liste pour être député...
00:39:17 - Non, non, consul régional.
00:39:18 - Consul régional, pardon.
00:39:19 Et depuis fin octobre, vous n'arrêtez pas de dire, il faut faire des comités anti-PPR.
00:39:23 - Oui, parce que d'abord, je n'ai pas, et je l'ai dit récemment,
00:39:27 je n'ai pas été baiser la babouche de Balladur pour être sur sa liste.
00:39:30 On m'a proposé d'être sur cette liste, je veux dire, un peu une caution shirakienne à ce moment-là.
00:39:34 - Ça vous a rapporté du pognon, quand même, d'être consul régional ?
00:39:36 - Je suis élu consul régional, oui.
00:39:37 - C'est quoi, c'est 15 000 balles par mois, non ?
00:39:39 - Oui, c'est 14 000.
00:39:41 - Sympa, bon.
00:39:42 Et le pauvre Balladur, pour ne pas qu'il aille à la mairie de Paris,
00:39:44 vous dites, on va faire des comités anti-PPR.
00:39:46 - Et je pense qu'on aurait pu certainement gagner la région si EPPR avait encore élargi sa liste un peu plus.
00:39:52 - Vous êtes pas un peu isolé au sein du RPR, quand même, en tant que...
00:39:55 - Écoutez, quand j'étais candidat à la présence du RPR,
00:39:57 j'ai pu me rendre compte que j'étais vachement populaire,
00:40:00 et surtout dans les autres parties, d'ailleurs.
00:40:02 Au début, ça a du mal à prendre.
00:40:05 Mais j'étais quand même surpris, après ma campagne, le début de ma campagne,
00:40:10 c'est d'avoir des milliers de lettres qui arrivaient de l'ensemble de la France.
00:40:14 Donc il y avait vraiment, je veux dire, un besoin...
00:40:16 - Les partisans de la fracture sociale se reconnaissaient un peu en vous.
00:40:18 - Oui, et puis il y en a ceux qui avaient ras-le-bol du RPR, traditionnel.
00:40:21 - Vous aviez déclaré quand même, Michel, excusez-moi, vous aviez déclaré,
00:40:23 ceux qui, au moment où vous avez posé votre candidature,
00:40:25 ceux qui me prennent pour un rigolo vont être déçus.
00:40:28 - Oui. Si au RPR, qui est quand même un parti vachement archaïque, antidémocratique,
00:40:33 je veux dire, si demain, on n'essaye pas de bousculer les choses,
00:40:36 d'avoir des gens nouveaux, avec des idées, je veux dire, plus conformes à notre société d'aujourd'hui,
00:40:41 avec des mecs qui ont envie de faire aussi la fête,
00:40:43 je veux dire, l'élection du président du mouvement, c'est un peu la teuf quelque part.
00:40:46 Les mecs, ils tirent, c'est tous des culs serrés, ils ont trois pieds de long,
00:40:49 je veux dire, c'est pas avec ça, non.
00:40:51 Non, mais il faut quand même remuer le cocotier, je veux dire, on n'y arrivera jamais.
00:40:55 - Vous dites, vous, en tous les cas, vous avez déclaré,
00:40:57 bon, c'est la machine à perdre, c'est toujours les mêmes.
00:40:59 - Oui, je voulais éviter le RPR, c'est-à-dire le rassemblement pour rien, quoi.
00:41:02 - Voilà. Je veux pas rester sur le trottoir à regarder la loose parade.
00:41:06 J'adore la loose parade.
00:41:08 Bien. Et votre copain tibérien, alors ?
00:41:11 - Et mon copain tibé, c'est mon pote de pire hivre.
00:41:14 - Les mots de l'élu pénitentiaire, bientôt, on se...
00:41:22 - C'est une super chanson.
00:41:23 - Non, mais attendez, sérieux, pourquoi il fait pas comme Strauss-Kahn ?
00:41:25 Strauss-Kahn, c'était pas mal, finalement, parce qu'il s'est fait choper,
00:41:27 il a démissionné, lui, au moins.
00:41:29 - Oui, non, mais je veux dire, d'abord, c'est pas...
00:41:30 - Tibérien, il s'accroche, alors je vais vous dire...
00:41:31 - Non, Tibérien, attends, Tibérien, c'est pas le même problème que Strauss-Kahn.
00:41:35 Strauss-Kahn, il se fait gauler dans une affaire de faux
00:41:38 où il a imprimé des trucs qui n'existaient pas à ce moment-là
00:41:41 sur du papier qui n'existait pas à ce moment-là.
00:41:43 - Le papier n'existait pas à l'époque.
00:41:44 - Il s'est fait gauler comme un petit truand de quartier dans une grosse affaire de magouille.
00:41:47 Bon, il y a eu un réquisitoire supplétif nominatif contre lui, il était plombé.
00:41:53 Tibérien, attendez, je veux dire...
00:41:55 - Ah, Tibérien, c'est mieux arrangé, du coup, c'est clair.
00:41:57 - Non, non, Tibérien, il est dans une affaire qu'on lui reproche de la mandature précédente,
00:42:02 dans une opération judiciaire, un dossier qui dure depuis 5 ans,
00:42:07 et juste la veille de clôturer le dossier, pas pour le faire en examen,
00:42:10 en disant "on va le plomber un petit peu".
00:42:12 Je veux dire, pour soi-disant, il était au courant, certainement, de choses,
00:42:18 mais qu'il n'a pas dit à ce moment-là.
00:42:20 Je veux dire, ça n'a rien à voir avec un mec qui s'est foutu.
00:42:22 - L'autre, il a eu la grandeur de la mission.
00:42:24 - Attendez, la meuf, ce n'est pas fini, c'est le plus gros scandale du 3e millénaire.
00:42:27 On va péter à la gueule.
00:42:28 Je veux dire, quand vous voyez Jospin, moi je voyais Jospin hier à la télé...
00:42:31 - Je connais 100 hommes politiques au 3e millénaire, il y en aura d'autres.
00:42:33 - Oui, je pense.
00:42:34 Mais quand je vois Jospin hier, il dit "ce n'est pas une affaire des socialistes".
00:42:37 Il y a mon ministre des Finances socialiste, il est gaulé dans une affaire.
00:42:40 Ce n'est pas l'affaire des socialistes.
00:42:41 Il y a le numéro 2 du PS, Jean-Christophe Cambadélis,
00:42:44 que j'ai connu en 68, qui était lambertiste.
00:42:46 - Lambertiste, comme Blondel.
00:42:48 - Transquiste, l'en-bas de la tiesse.
00:42:49 Mais il est numéro 2 du PS, mais il est en correctionnel,
00:42:51 il passe le 2 décembre correctionnel, mais ce parti socialiste n'est pas concerné.
00:42:55 Le Guenne, il est patron de la plus grande fédération socialiste de France,
00:42:58 c'est-à-dire Paris, il est plombé dans le truc.
00:43:00 Ah ben non, ça ne concerne pas le PS.
00:43:02 Alors, je ne dis pas que le RPR, on n'est pas des saints.
00:43:06 - Personne ne le croirait en même temps.
00:43:08 - Personne ne le croirait.
00:43:09 Mais que l'autre suive, il doit être déconnecté dans sa tête
00:43:12 ou il a un traumatisme du bulborax chinien.
00:43:14 Jospin, il faut que...
00:43:16 - Ah, déconnez.
00:43:17 - Il est bien, non ?
00:43:21 Pour un RPR.
00:43:23 - Vous ne croyez pas que Sibérie aurait dû démissionner, vous ?
00:43:25 - Moi, oui, évidemment.
00:43:27 Ça me paraît tellement...
00:43:29 Mais moi, je trouve ça incroyable que les gens restent aussi longtemps
00:43:31 pour gérer l'intérêt de la communauté.
00:43:34 C'est pas possible.
00:43:35 Vous me parlez de gens...
00:43:37 En plus de ça, je ne sais pas.
00:43:38 J'ai entendu que Chirac a invité quelqu'un dans un château qui lui appartient.
00:43:42 Comment il se l'est payé, ce château ? Je ne sais pas, moi.
00:43:44 Mais bon, je...
00:43:45 - Ah, le château perso ?
00:43:46 - Abitibi.
00:43:47 - Non, c'est à sa femme.
00:43:48 - C'est à sa femme.
00:43:49 - Il n'a plus une femme qui a un château.
00:43:50 - Moi, je vais avec une femme.
00:43:51 Elle a une tante.
00:43:52 - Non, non, non.
00:43:53 - Parce que je suis en train de...
00:43:54 - Non, mais attendez.
00:43:55 Michel, il mentit.
00:43:56 Attendez, Clément.
00:43:57 Michel, une seconde.
00:43:58 Clément, dis.
00:43:59 - Excusez-moi, mais entre Dieu donné et monsieur,
00:44:01 c'est vrai que j'aurais tendance...
00:44:02 Mais pardonnez-moi.
00:44:03 - Vous votez Dieu donné, vous ?
00:44:05 - Mais non, mais bien sûr.
00:44:06 Mais en plus, il y a autre chose.
00:44:08 Un jour, j'avais dit à un homme politique, je ne savais même pas qui c'était.
00:44:11 C'était au César et tout ça.
00:44:12 Il était à côté de moi.
00:44:13 Après, il était en taule.
00:44:14 Enfin, bon, bref.
00:44:16 - Ça arrive souvent en même temps.
00:44:17 - Pourquoi, par exemple, pourquoi les hommes politiques ont ce discours complètement...
00:44:21 Pourquoi ?
00:44:22 Est-ce que c'est avec cette image ?
00:44:23 Vous voyez, c'est comme nous, les comédiens, quand on dit...
00:44:25 Fais attention à ton image.
00:44:26 Tu comprends ?
00:44:27 Mais c'est de la merde, ça.
00:44:28 C'est nul.
00:44:29 C'est-à-dire que donc, on ne comprend pas.
00:44:30 Il n'y a pas de discours humain.
00:44:31 Il n'y a pas de vérité.
00:44:32 Il n'y a rien, donc.
00:44:33 Alors, on dirait que c'est normal.
00:44:34 Mais ce n'est normal que parce qu'on est rassassé tout le temps de ça.
00:44:37 Donc, moi, ça m'emmerde, en fait, la politique.
00:44:39 Parce que pour moi, la politique, c'est dans l'ambi...
00:44:41 - Bon, ben, Michel Bulté, merci.
00:44:42 - Pardon, hein.
00:44:45 - Michel, pour ne pas passer la soirée avec Tibéri,
00:44:49 mais c'est vrai que vous avez dit que Xavier Dugoin,
00:44:51 c'est le patron du Conseil régional qui a employé Xavier Tibéri.
00:44:56 Et il a donc dit que c'était Jean Tibéri qui l'avait demandé de faire travailler Xavier.
00:45:00 Et vous avez dit que Xavier Dugoin est un menteur fort, quand même.
00:45:02 - Oui, oui, je pense que c'est un menteur.
00:45:04 - Vous pensez qu'il a agi sur ordre ?
00:45:06 - Moi, je pense, oui, que dans cette grande mécanique judiciaire,
00:45:09 il y a des règlements de compte.
00:45:10 - Il a été chargé de charger...
00:45:12 - Et puis, il y a aujourd'hui un type qu'on prend plein la tronche, c'est Tibéri.
00:45:15 Alors, tous ses potes, il y en a plein.
00:45:17 Maintenant, ils le trahissent.
00:45:19 Tout le monde veut lui piquer sa place.
00:45:21 Pépère veut arriver, il se dit "je vais m'installer dans le fauteuil", enfin, etc.
00:45:24 Mais l'autre...
00:45:25 Et puis, alors, il a la bonne tête, Tibéri, il en prend.
00:45:27 Tous les jours, vous ouvrez le canard.
00:45:29 D'ailleurs, maintenant, je crois qu'un journal,
00:45:31 s'il ne parle pas un peu de Tibéri, il ne reprend pas le tirage.
00:45:33 - Il y a... - Je vois très bien dans une rédaction, les mecs...
00:45:35 La semaine dernière, on a fait les hoche-pupilles,
00:45:38 la semaine d'avant, on a fait les drogués,
00:45:40 et ça baisse.
00:45:41 Qu'est-ce que vous branlez dans la rédaction, là ?
00:45:43 Il n'y a pas un mec qui a une idée.
00:45:44 Ah, ben, il y a un gars qui dit "je vais vous faire une petite mairie de Paris".
00:45:46 Génial !
00:45:47 - On peut reconnaître une chose, c'est que c'est courageux, à notre époque,
00:45:49 de défendre Tibéri.
00:45:51 Alors, on va regarder un petit...
00:45:53 En plus, qu'on parlait du RPR,
00:45:54 on va regarder un petit magnéto,
00:45:55 parce que vous savez qu'il y a l'année des guignols
00:45:57 qui vient de sortir, hein ?
00:45:58 Vous voyez ce que je veux dire ?
00:45:59 Donc on va regarder magnéto, Serge, s'il te plaît.
00:46:02 Je rêve !
00:46:10 Toute ma carrière, c'est ça que vous me demandez ?
00:46:12 Pour protéger quoi, Jacques ? Qui ?
00:46:14 - Ben... - L'oncle, hein ?
00:46:16 Moi, j'ai fait normal super délinquant pour finir fusible de ça ?
00:46:18 - Eh oh, hein ? Oh ! - Quoi ?
00:46:20 T'es pas foutu d'écrire trois lignes sans faute d'orthographe.
00:46:22 Tu te fais choper, et moi, je vais plonger
00:46:24 pour une tarée à la limite de la débilité mentale, non ?
00:46:26 Mais je rêve !
00:46:27 S'il te plaît, il s'agit de ma femme, hein ?
00:46:29 Et alors ? Tu veux me faire un procès ?
00:46:30 Quand la gauche t'aura piqué Paris,
00:46:31 on voudra même pas de toi à guichet de la sécu.
00:46:33 Si tu te trouves une place de dingo chez Disney,
00:46:35 c'est le bout du monde !
00:46:36 Ça te fait marrer, toi ?
00:46:38 Non, non, non...
00:46:40 Qu'est-ce qu'il t'a rit ? Je te fais rire ?
00:46:42 Ben... C'était marrant.
00:46:43 Je te fais rire ? Je suis un marrant, c'est ça ?
00:46:45 Une sorte de clown, quoi ?
00:46:46 Ouais, il plaisantait.
00:46:48 - Toi aussi, je te fais rire ? - Non, mais...
00:46:50 Je te fais rire ?
00:46:51 Toi, le grand bénet qu'on a élu chef de classe,
00:46:53 je te fais rire ?
00:46:54 Je passe mes journées chez les juges pour sauver ta place
00:46:56 et je te fais rire ?
00:46:57 Malin, tu prends tout mal, là.
00:46:59 Mais non, qu'est-ce que je prendrais mal ?
00:47:01 Que la poissonnière se fasse choper comme un voleur d'autoradio ?
00:47:03 Que le réjoui nous fasse perdre la mairie de Paris ?
00:47:05 Ou que l'hôte apprend...
00:47:06 Et qui étouffe les affaires avec un mégaphone ?
00:47:08 J'envoie un hélicoptère dans l'Himalaya !
00:47:10 Avise à la presse, je vais t'étouffer une affaire !
00:47:13 Pff... Ça, c'est même pas vu.
00:47:15 Mais moi, je sers de fusible à tout ça ?
00:47:18 Merde à la fin ! Pourquoi je fais ça ?
00:47:20 Je vais finir dans une mairie de Provence comme un monorécal con !
00:47:22 Il va se calmer, je le connais.
00:47:24 Je suis pas sûr, là.
00:47:26 Par contre, il y a une chose qu'il ne faut pas lui dire.
00:47:28 Jamais.
00:47:29 Ah, excusez-moi pour le retard, hein.
00:47:31 J'ai eu un petit problème.
00:47:33 Alors, Alain, tu peux me rendre un service, là ?
00:47:39 NOOOOOON !
00:47:41 Voilà. Ça, faut plus jamais lui demander, hein.
00:47:45 Même en pire.
00:47:46 Voilà.
00:47:47 C'est l'année des guignols, chez Canal Vidéo.
00:47:50 C'est en vente libre.
00:47:53 Bien.
00:47:54 Et voilà, c'est la seule façon qu'ils ont de nous intéresser.
00:47:57 Exactement.
00:47:58 D'ailleurs, ce que j'allais dire, Michel, on a beaucoup parlé du RPR,
00:48:01 beaucoup parlé de Tiberi, je vais vous laisser dans les mains de Linda Hardy.
00:48:04 Ah, super.
00:48:05 Voilà. Maintenant...
00:48:06 Super, ça, je veux dire, oui.
00:48:07 Si vous reparlez politique et si vous faites des réponses qui sont trop politique-politicienne,
00:48:13 vous allez être mosaiqués.
00:48:15 C'est la gauche mosaïque. Non, la droite mosaïque.
00:48:18 Est-ce qu'on pourrait Serge mosaiquer Michel Bulté ?
00:48:21 Voilà, donc vous êtes mosaiqués, et là, on ne vous voit plus.
00:48:24 Voilà, donc vous n'avez pas intérêt à nous refaire de discours politique.
00:48:28 Là, vous allez parler avec votre cœur.
00:48:30 On ne parle pas de politique du tout.
00:48:31 Non, vous n'avez plus parlé de politique, là.
00:48:33 Est-ce qu'on peut éteindre la lumière, s'il vous plaît ?
00:48:35 Non, il a bougé. Non, non, Diodo a bougé.
00:48:38 Non, Diodo a bougé. Diodo a bougé. Non, non.
00:48:41 Diodo a bougé.
00:48:42 Oui, mais tu as vu la musique aussi ?
00:48:44 On rallume la lumière.
00:48:46 Ils sont tous pareil. Dès qu'ils entendent de la musique, ils dansent.
00:48:49 Alors, on va recommencer.
00:48:50 Surtout ça, surtout ça.
00:48:52 Bon, on y retourne.
00:48:54 Attention, ne bouge pas. Attention.
00:48:57 Et voilà.
00:48:58 Il s'est donné du mal, là.
00:49:00 C'est vachement dur.
00:49:01 C'est dur de ne pas bouger quand on entend ça.
00:49:03 Bon, Linda, je vous le laisse, il est à vous.
00:49:05 Alors, vous appelez Baladur, Pépère en politique, mais mère, c'est qui ?
00:49:08 Simone Veil.
00:49:11 Ah oui, d'accord.
00:49:13 Et vous dites aussi que vous êtes plus langue de pute que langue de bois.
00:49:17 Oui, mais c'est pas la même chose.
00:49:19 C'est pas la même chose.
00:49:20 C'est pas la même chose.
00:49:21 C'est pas la même chose.
00:49:22 C'est pas la même chose.
00:49:23 C'est pas la même chose.
00:49:24 Donc vous dites que vous êtes plus langue de pute que langue de bois, globalement.
00:49:27 C'est qui votre homologue au féminin, à votre avis ?
00:49:30 La gonzesse qui balance...
00:49:31 Marie-France Garot ?
00:49:32 Oui, c'est vrai.
00:49:33 Elle est assez langue de pute, quand même.
00:49:35 Très langue de pute.
00:49:36 Très langue de pute.
00:49:38 Quelle épouse politique est pour vous actuellement la plus méritante ?
00:49:42 Ah bah si, là.
00:49:44 Bah si.
00:49:45 Xavier.
00:49:46 Ah, Xavier, j'aurais dit Bernadette, moi.
00:49:48 Ah bah oui, elle a moins d'emmerdes, quand même, Bernadette, pour l'instant.
00:49:50 Ouais, mais quand même, il peut se le faire.
00:49:52 Pourquoi Xavier ? Parce que...
00:49:53 Parce que je verrais, elle subit quand même un calmeur, la pauvre.
00:49:55 Elle défend son saint-jean.
00:49:57 Mais oui.
00:49:58 Vous avez 52 ans.
00:49:59 Oui.
00:50:00 Et vous êtes toujours célibataire.
00:50:02 Ouais.
00:50:03 Pourquoi ?
00:50:04 Parce qu'on a reçu beaucoup d'hommes politiques depuis...
00:50:11 Oui, bah écoutez, je suis toujours célibataire, mais je vis avec une femme.
00:50:14 Ah bon ?
00:50:15 Ah bah je suis déçu, Michel.
00:50:16 Ouais, ouais, ouais, ouais, ouais.
00:50:18 Ça fait combien de temps ?
00:50:19 Oh, ça fait plusieurs années.
00:50:21 Ah bon ?
00:50:22 Et j'ai même dit que dès que la loi passera au Sénat, je me paxerai avec elle.
00:50:25 Ah !
00:50:26 Bah ça doit faire plaisir à Roselyne Bachelot, qui était notre invitée la semaine dernière.
00:50:30 Bah oui.
00:50:31 Est-ce que vous avez déjà demandé une femme en mariage ?
00:50:34 Oui, une fois, oui, mais elle n'a pas entendu.
00:50:37 Elle n'a pas entendu ?
00:50:38 Non, mais c'est vrai, ouais.
00:50:39 Elle n'avait pas compris.
00:50:40 Elle m'a dit qu'elle n'avait pas compris.
00:50:41 Elle avait écouté.
00:50:42 10 ans après, elle vous a dit, mais si tu l'avais dit clairement...
00:50:45 Bah oui, mais j'ai dit, moi, je te l'ai dit.
00:50:47 Merde.
00:50:48 C'est pour ça que je me marierai plus, je me paxerai, quoi.
00:50:50 Elle faisait quoi dans la vie ?
00:50:52 Hein ? La femme ?
00:50:54 Ouais, la femme en question, celle que vous avez demandé.
00:50:56 Elle avait une profession, oui, une profession.
00:50:59 Elle avait une profession ?
00:51:00 Mais attendez, une profession, dites-moi.
00:51:02 Qu'est-ce qu'elle faisait ?
00:51:03 Elle grave, docteur.
00:51:04 Mais dites-le, Michel.
00:51:05 Elle faisait quoi ?
00:51:06 Bah, elle bosse.
00:51:07 Non, non, non, non, non, non, non, vous allez répondre.
00:51:14 C'était quoi le métier ?
00:51:15 Hein ?
00:51:16 Le métier de votre promise, qui avait pas compris quand vous l'avez dit.
00:51:18 C'est la même qu'aujourd'hui, quoi.
00:51:19 Mais je veux dire, c'est pour ça que je vais me paxer.
00:51:21 Ah, d'accord.
00:51:22 Et le voyage de Noss pour fêter le Pâques, ça serait où ?
00:51:25 Bah...
00:51:27 Parce que la dernière fois avec elle, on est parti,
00:51:31 mais ça, c'était sur les traces de pépères en Turquie.
00:51:34 Faire une enquête précise.
00:51:36 Vous étiez à l'Aismir ?
00:51:37 À l'Aismir, oui.
00:51:38 On a appris des choses.
00:51:39 Sur la famille de Baladur ?
00:51:41 Bah, là...
00:51:42 Vous étiez là, oui, en repérage.
00:51:44 Et puis on se fait insulter dans le souk, qu'on achète pas, le mec, il fait...
00:51:47 "Baladur !"
00:51:48 Oui, Baladur, c'est une insulte.
00:51:50 Merci, Michel.
00:51:51 Voilà !
00:51:53 Merci.
00:51:57 J'accueille maintenant mon invité suivant.
00:52:01 Vous restez avec nous.
00:52:03 David Hallyday, mesdames, messieurs.
00:52:05 (Applaudissements)
00:52:27 J'adore cette chanson.
00:52:28 Ah, c'est gentil.
00:52:29 C'est vrai.
00:52:30 Vous connaissez tous, là ?
00:52:31 Ouais, ouais.
00:52:32 (Rires)
00:52:34 On a invité le meilleur ami de Tibérie.
00:52:36 Moi, je vois.
00:52:37 Je connais son père aussi, il est venu me voir à l'Aberri.
00:52:39 Ah, oui ?
00:52:40 Il s'est déplacé, là.
00:52:41 C'est ça, les amis.
00:52:42 J'ai bien connu votre papa et votre maman.
00:52:44 Vous avez tout connu.
00:52:45 Ah, voilà.
00:52:46 Bon, David Hallyday, alors.
00:52:47 Il faut dire qu'on déconne.
00:52:48 (Rires)
00:52:49 Il veut rigoler, Bulté.
00:52:50 Mais on m'a dit que c'était une émission marrante, on m'a dit.
00:52:53 J'ai regardé, on m'a dit "Putain, il est détonné !"
00:52:55 J'ai dit "Putain, il est vachement sérieux."
00:52:57 Non, mais désolé, c'est pas ça.
00:52:58 Il faut pas lui parler de politique, en fait.
00:52:59 Bien, David, alors.
00:53:00 Vous avez sorti un album qui s'appelle "Un paradis, un enfer".
00:53:03 Le premier single, c'était ça.
00:53:05 Je l'écoute sans arme.
00:53:06 (Musique)
00:53:16 Alors, il y a un nouveau single qui sort, c'est ça.
00:53:18 (Musique)
00:53:24 C'est celui que vous avez chanté tout à l'heure.
00:53:25 Mais t'as tout samplé sur le truc, c'est incroyable.
00:53:27 J'ai tout samplé.
00:53:28 J'ai tout samplé, j'ai des trucs très rigolos.
00:53:30 Par exemple...
00:53:31 (Musique)
00:53:35 Bien.
00:53:36 C'est pour Michel, ça.
00:53:38 Alors, David, vous avez fait "Les paroles", enfin "Les paroles", "La musique", pardon.
00:53:42 "La musique", oui.
00:53:43 "Les paroles", c'est Zazie.
00:53:45 C'est Lionel Florence qui travaille pour Pagny et Obispo.
00:53:47 Il est à combien, cet album-là, "Un paradis, un enfer" ?
00:53:50 Je parle de vente, là.
00:53:51 Franchement, j'en sais rien.
00:53:53 Ah bon.
00:53:54 Le single, je...
00:53:55 Pardon ?
00:53:56 Le single, c'est un album.
00:53:57 C'est un album.
00:53:58 C'est un album, oui.
00:53:59 C'est un album, oui.
00:54:00 C'est un album, oui.
00:54:01 C'est un album, oui.
00:54:02 C'est un album, oui.
00:54:03 C'est un album, oui.
00:54:04 C'est un album, oui.
00:54:05 C'est un album, oui.
00:54:06 C'est un album, oui.
00:54:07 C'est un album, oui.
00:54:08 C'est un album, oui.
00:54:09 C'est un album, oui.
00:54:10 C'est un album, oui.
00:54:11 C'est un album, oui.
00:54:12 C'est un album, oui.
00:54:13 C'est un album, oui.
00:54:14 C'est un album, oui.
00:54:15 C'est un album, oui.
00:54:16 C'est un album, oui.
00:54:17 C'est un album, oui.
00:54:18 C'est un album, oui.
00:54:25 C'est un album, oui.
00:54:32 C'est un album, oui.
00:54:41 C'est un album, oui.
00:54:52 C'est un album, oui.
00:55:02 C'est un album, oui.
00:55:13 C'est un album, oui.
00:55:23 C'est un album, oui.
00:55:33 C'est un album, oui.
00:55:43 C'est un album, oui.
00:55:53 C'est un album, oui.
00:56:03 C'est un album, oui.
00:56:11 C'est un album, oui.
00:56:17 C'est un album, oui.
00:56:27 C'est un album, oui.
00:56:37 C'est un album, oui.
00:56:53 C'est un album, oui.
00:57:11 C'est un album, oui.
00:57:17 C'est un album, oui.
00:57:18 C'est un album, oui.
00:57:19 C'est un album, oui.
00:57:20 C'est un album, oui.
00:57:21 C'est un album, oui.
00:57:22 C'est un album, oui.
00:57:23 C'est un album, oui.
00:57:24 C'est un album, oui.
00:57:25 C'est un album, oui.
00:57:26 C'est un album, oui.
00:57:27 C'est un album, oui.
00:57:28 C'est un album, oui.
00:57:29 C'est un album, oui.
00:57:30 C'est un album, oui.
00:57:31 C'est un album, oui.
00:57:32 C'est un album, oui.
00:57:33 C'est un album, oui.
00:57:34 C'est un album, oui.
00:57:35 C'est un album, oui.
00:57:36 C'est un album, oui.
00:57:37 C'est un album, oui.
00:57:38 C'est un album, oui.
00:57:39 C'est un album, oui.
00:57:40 C'est un album, oui.
00:57:41 C'est un album, oui.
00:57:42 C'est un album, oui.
00:57:43 C'est un album, oui.
00:57:44 C'est un album, oui.
00:57:45 C'est un album, oui.
00:57:46 C'est un album, oui.
00:57:47 C'est un album, oui.
00:57:48 C'est un album, oui.
00:57:49 C'est un album, oui.
00:57:50 C'est un album, oui.
00:57:51 C'est un album, oui.
00:57:52 C'est un album, oui.
00:57:53 C'est un album, oui.
00:57:54 C'est un album, oui.
00:57:55 C'est un album, oui.
00:57:56 C'est un album, oui.
00:57:57 C'est un album, oui.
00:57:58 C'est un album, oui.
00:57:59 C'est un album, oui.
00:58:00 C'est un album, oui.
00:58:01 C'est un album, oui.
00:58:02 C'est un album, oui.
00:58:03 C'est un album, oui.
00:58:04 C'est un album, oui.
00:58:05 C'est un album, oui.
00:58:06 C'est un album, oui.
00:58:07 C'est un album, oui.
00:58:08 C'est un album, oui.
00:58:09 C'est un album, oui.
00:58:10 C'est un album, oui.
00:58:11 C'est un album, oui.
00:58:12 C'est un album, oui.
00:58:13 C'est un album, oui.
00:58:14 C'est un album, oui.
00:58:15 C'est un album, oui.
00:58:16 C'est un album, oui.
00:58:17 C'est un album, oui.
00:58:18 C'est un album, oui.
00:58:19 C'est un album, oui.
00:58:20 C'est un album, oui.
00:58:21 C'est un album, oui.
00:58:22 C'est un album, oui.
00:58:23 C'est un album, oui.
00:58:24 C'est un album, oui.
00:58:25 C'est un album, oui.
00:58:26 C'est un album, oui.
00:58:27 C'est un album, oui.
00:58:28 C'est un album, oui.
00:58:29 C'est un album, oui.
00:58:30 C'est un album, oui.
00:58:31 C'est un album, oui.
00:58:32 C'est un album, oui.
00:58:33 C'est un album, oui.
00:58:34 C'est un album, oui.
00:58:35 C'est un album, oui.
00:58:36 C'est un album, oui.
00:58:37 C'est un album, oui.
00:58:38 C'est un album, oui.
00:58:39 C'est un album, oui.
00:58:40 C'est un album, oui.
00:58:41 C'est un album, oui.
00:58:42 C'est un album, oui.
00:58:43 C'est un album, oui.
00:58:44 C'est un album, oui.
00:58:45 C'est un album, oui.
00:58:46 C'est un album, oui.
00:58:47 C'est un album, oui.
00:58:48 C'est un album, oui.
00:58:49 C'est un album, oui.
00:58:50 Alors vous vouliez changer de nom à un moment, parce que vous dites quand même David Halliday,
00:58:53 c'est un nom difficile à porter.
00:58:54 Et Johnny vous a dit, si tu fais le même métier, garde-le, ça me fera plaisir.
00:58:59 Oui, c'est un peu ça, oui.
00:59:02 Oui, oui, c'est ce qu'il m'a dit.
00:59:03 Tu regrettes d'avoir gardé votre…
00:59:05 Ah pas du tout, non.
00:59:06 Je suis super fier de mon nom, non.
00:59:08 Pas du tout, au contraire.
00:59:09 Parce que vous dites, t'es bon, t'es mauvais.
00:59:10 Ah oui, oui, oui.
00:59:11 De toute manière, les choses qui valent vraiment la peine, ce sont toujours des obstacles,
00:59:19 des obstacles difficiles à franchir.
00:59:22 Donc c'est vrai que moi, la difficulté ne me fait pas peur.
00:59:25 Et puis bon, c'est quelque chose que j'assume maintenant et dont je suis très fier.
00:59:31 Donc c'est un peu comme un héritage, je me sens comme ça.
00:59:33 Je suis très fier de mes parents.
00:59:35 Alors, vous savez, moi je suis assez vieux pour vous avoir vu naître.
00:59:37 C'est vrai ?
00:59:38 Bah oui, c'est vrai, bien sûr.
00:59:39 Je suis né en 49, vous êtes né en 47, vous ?
00:59:42 Oui.
00:59:43 Donc c'est vrai que votre naissance, je ne sais pas, vous ne vous en souvenez pas évidemment,
00:59:46 mais c'était un événement.
00:59:47 C'est vrai.
00:59:48 C'était un événement très, très important.
00:59:49 Votre mère, en 65, elle ne voulait pas d'enfant.
00:59:52 Elle l'aurait préféré trois ans plus tard.
00:59:54 Elle l'aurait préféré en 68.
00:59:55 Elle a trouvé que c'était un peu tôt.
00:59:56 Vous ne saviez pas ça ?
00:59:57 Non, mais bon.
00:59:58 Je vais vous raconter votre vie, David.
00:59:59 Et alors en 66, donc elle s'est retrouvée enceinte, elle a dit, si c'est un garçon,
01:00:04 ce sera David.
01:00:05 Et vous savez pourquoi vous avez été appelé David ?
01:00:06 Non, je ne sais pas.
01:00:08 Non plus.
01:00:09 Vous vous êtes bien fait de venir finalement.
01:00:11 Je sais qu'elle voulait une fille, mais c'est tout ce que je savais.
01:00:14 Alors elle vous a appelé David parce que quand elle était petite, elle disait David
01:00:17 Copperfield.
01:00:18 Voilà, donc elle aimait bien David Copperfield parce que...
01:00:20 D'où la coupe de cheveux que j'ai gardée.
01:00:22 D'où la coupe que vous aviez.
01:00:23 Elle disait, c'est un gosse tout mignon avec des yeux bleus et un bout du nez un peu sale.
01:00:27 Vous êtes tout mignon avec des yeux bleus, mais vous avez le nez propre.
01:00:32 Alors votre mère, elle voulait que vous appelliez David Smet.
01:00:35 Oui, mais je m'appelle David.
01:00:37 Vous vous appelez David Smet ?
01:00:38 Oui.
01:00:39 Parce qu'en fait, elle trouvait que ça faisait moins gosse de vedette de s'appeler Smet
01:00:43 comme Johnny, comme le vrai nom de Johnny.
01:00:44 Elle disait, je voulais qu'il ait une vraie vie d'enfant.
01:00:47 Vous avez une vraie vie d'enfant ?
01:00:48 C'est formidable, j'apprends tellement de choses.
01:00:49 Vous venez chez moi, je vous raconte votre vie.
01:00:51 Bultez, tout à l'heure, je vous racontais la sienne.
01:00:53 Il n'y a que celle de Dieudo qui est plus...
01:00:55 Vous n'avez pas interrogé ma mère.
01:00:58 Je n'ai pas encore eu votre mère au téléphone.
01:01:00 Ah bon, David, c'est toi qui as droit à ce genre de renseignements.
01:01:05 C'est vrai qu'elle aura certainement eu des choses, mais peut-être moins...
01:01:07 Ma mère était moins connue, beaucoup moins connue.
01:01:09 Que Sylvie ?
01:01:10 Ah oui, et mon père aussi.
01:01:11 Enfin bon, c'est pas pour ça que je suis moins bien.
01:01:19 Ah, vous êtes bien aussi.
01:01:20 C'est bien ça, vous pouvez le remettre très régulièrement, vous pouvez le remettre.
01:01:33 Et vous pouvez même vous en servir comme jingle de votre émission.
01:01:35 Je pense qu'on va le garder comme générique.
01:01:37 Vous savez ce qu'elle voulait que vous deveniez votre maman quand vous étiez petit, David ?
01:01:44 Architecte, non ?
01:01:45 Non.
01:01:46 Non, je ne sais pas.
01:01:47 En tout cas, c'est rapper.
01:01:48 C'est clair.
01:01:49 Elle a déclaré tout ça, c'est des trucs évidemment vrais, ça a été retrouvé dans
01:01:52 la presse.
01:01:53 Elle disait "moi j'aimerais qu'il devienne médecin ou marin".
01:01:57 Mais pas chanteur.
01:01:59 Marin, oui.
01:02:00 Mais pas chanteur.
01:02:01 Marin, ça m'étonne quand même.
01:02:02 Médecin, je peux comprendre.
01:02:03 Oui, marin, parce que comme elle est très maman poule, il faut bien le dire, avec vous,
01:02:04 elle a été très maman poule.
01:02:05 C'est hyper protégé, Sylvie Vartan, non ?
01:02:07 Oui, oui, ça n'a rien à voir avec ça.
01:02:09 Elle déteste le babeu.
01:02:10 C'est un métier à risque, marin, quand même.
01:02:12 Pardon ?
01:02:13 Marin, c'est un métier à risque.
01:02:14 Oui, oui, c'est vrai.
01:02:15 On ne l'a vu dernièrement pas.
01:02:16 Je l'imagine, oui.
01:02:17 Alors, elle ne voulait pas que vous soyez chanteur.
01:02:19 Visiblement, non.
01:02:20 Alors, j'ai retrouvé en 66, le 17 août 66, votre thème astral dans François.
01:02:25 Ah d'accord.
01:02:26 Et ça, je crois que ça va défriser tous les gens qui croyaient encore un petit peu
01:02:28 à l'astrologie, parce que voilà ce que disaient les astrologues au sujet de David.
01:02:34 Ils disaient, à le moment de votre naissance, ils disaient "David sera remarquablement chanceux".
01:02:39 C'est vrai.
01:02:40 Oui, c'est vrai.
01:02:41 "Prometteur d'un destin exceptionnel".
01:02:43 C'est bien parti.
01:02:45 Mais il n'apparaît pas qu'il suive un jour la carrière de ses parents.
01:02:51 Donc, planté.
01:02:52 Alors, vous étiez baptisé.
01:02:57 Alors, ça aussi, c'est un événement extraordinaire.
01:02:58 Vous n'en souvenez pas de ça, vous ?
01:02:59 Non, non, non plus.
01:03:00 Mais extraordinaire.
01:03:01 À Loconville.
01:03:02 Oui, oui.
01:03:03 Vous la racontez quand même.
01:03:04 Il n'y a pas de film, il n'y a rien, non ?
01:03:05 Non, non, il n'y a rien, non.
01:03:06 C'est Jean-Pierre Pierre-Bloch, votre parrain.
01:03:07 Vous le connaissez, vous, Jean-Pierre Pierre-Bloch ?
01:03:08 Oui, oui, oui, je le connais.
01:03:09 Oui, vous le connaissez.
01:03:10 Et il n'y avait pas de photo.
01:03:11 Justement, c'est peut-être pour ça qu'on ne vous en parle pas beaucoup, parce que les
01:03:14 photographes étaient interdits.
01:03:16 Il y a une chanson, à l'époque, qui parlait de vous.
01:03:18 Vous voulez que je vous la fasse écouter ?
01:03:19 C'est "Le roi David".
01:03:20 "Le roi David".
01:03:21 Le roi David a trouvé le chemin de mon cœur.
01:03:22 Le roi David a trouvé le chemin de mon cœur.
01:03:37 Le roi David a pour moi ouvert les portes du bonheur.
01:03:38 Le roi David n'est pas plus heureux qu'un roi quand il vient se le dire en virant.
01:03:39 Le roi David, mesdames, messieurs, il est là.
01:03:40 Vous avez été célèbres avant même de faire quoi que ce soit.
01:03:44 La base rythmique de cette chanson est formidable.
01:03:46 Je pense que vous avez remarqué.
01:03:47 Pardon ?
01:03:48 Ce n'est pas la meilleure chanson.
01:03:52 Non, pas du tout.
01:03:54 J'étais sérieux.
01:03:55 Vous étiez sérieux ?
01:03:56 Oui, j'étais sérieux.
01:03:57 On va juste écouter un petit bout.
01:03:58 Le roi David a trouvé le chemin de mon cœur.
01:03:59 Le roi David a pour moi ouvert les portes du bonheur.
01:04:00 Vous ne pouvez pas la reprendre ? On a reçu Estelle ici l'année dernière.
01:04:11 Vous avez pas dit qu'on a été méchants avec elle.
01:04:13 Non, non.
01:04:14 Vous l'avez trouvé comment, la télé, comme animatrice ?
01:04:17 Très bien.
01:04:18 Je trouve qu'elle a fait beaucoup de progrès depuis sa première émission.
01:04:22 Je trouve qu'elle s'en sort vachement bien parce que ce n'est pas évident de passer
01:04:26 à la télé.
01:04:27 Moi-même, parler à la télé, ça n'a jamais été vraiment trop mon truc et je trouve
01:04:30 que c'est vraiment un métier très, très difficile.
01:04:32 Donc, je trouve qu'elle s'en sort bien.
01:04:34 Oui, elle s'en sort bien.
01:04:35 Vous n'aimiez pas mieux l'émission de l'année dernière que celle de cette année, non ?
01:04:37 Je n'ai pas eu le temps vraiment d'analyser celle de cette année, mais je vais le faire
01:04:42 maintenant.
01:04:43 Je reviendrai pour te dire.
01:04:44 Il est un peu comme Bulté quand même.
01:04:45 Il est diplomate.
01:04:46 C'est bien.
01:04:47 La télé rend fou.
01:04:48 Vous pensez que ça va la rendre folle, non ?
01:04:49 J'espère pas.
01:04:50 Jusqu'à présent, vous avez noté un grain de folie supplémentaire, non ?
01:04:57 Non, on a tous un peu notre grain de folie à nous.
01:05:01 Je pense que ça fait partie de donner à bien comprendre ce genre de choses.
01:05:06 Quand on est artiste, on est un petit peu différent.
01:05:10 Je pense qu'on aime pousser à l'extrême.
01:05:11 Vous ne la trouvez pas ? La télé n'a pas changé ?
01:05:13 Non, de ce côté-là, non.
01:05:16 Vous allez rester avec nous, là ?
01:05:18 Avec plaisir.
01:05:19 Ce qu'on va entendre après, c'est ça.
01:05:21 Vous êtes à l'Olympia le 21-22 mars, c'est ça, non ?
01:05:32 Le 21-22 mars, oui.
01:05:34 Bien.
01:05:35 Vous restez avec nous ?
01:05:36 Avec plaisir.
01:05:37 Je reçois maintenant un auteur qui a défrayé la chronique lors de cette rentrée littéraire
01:05:44 qui s'appelle Christine Angot et qui a écrit "L'inceste, c'est chez Stock".
01:05:51 Bonsoir.
01:05:53 Bonsoir.
01:05:55 Michel Bulté, le meilleur ami de Jean Tibéri.
01:06:01 Bonsoir.
01:06:02 David Hallyday, le chanteur de "Tu ne m'as pas laissé le temps".
01:06:07 Bonsoir.
01:06:08 Clémentine Scellarié qui est venue amicalement ce soir.
01:06:10 Et Dieudonné qui sera le premier président de la République.
01:06:14 Et Métis en France.
01:06:15 Christine Angot.
01:06:16 Alors, j'ai montré votre livre à la caméra.
01:06:23 Je vais enlever votre photo puisque vous êtes là de toute façon.
01:06:25 Donc, il n'y a pas la peine que je laisse la photo sur la couverture.
01:06:27 C'est un peu ridicule.
01:06:28 Voilà.
01:06:29 C'est sérieux la couverture.
01:06:30 C'est...
01:06:31 Voilà.
01:06:32 Zoom, zoom, mon garçon.
01:06:33 Voilà.
01:06:34 Bon.
01:06:35 Est-ce qu'il faut pour nos amis téléspectateurs que vous résumiez un petit peu le bouquin
01:06:40 même si ce n'est pas facile ?
01:06:42 Voilà.
01:06:43 Vous diriez quoi, vous ?
01:06:44 Vous n'obligez pas à le faire, Christine.
01:06:59 Déjà, si je pouvais le dire comme ça en trois secondes ou en trois mois...
01:07:07 Ce n'était pas la peine de rire 250 parts.
01:07:09 Oui, ce n'était pas la peine.
01:07:10 Ce n'était pas la peine.
01:07:11 Parce que ce qu'il y a à écrire, c'est justement ce que les gens ne peuvent pas comprendre.
01:07:17 C'est ce qu'à un moment donné, on essaye d'expliquer à quelqu'un ou à plusieurs
01:07:22 personnes, à la suite ou à plusieurs personnes ensemble.
01:07:25 Et puis, on se rend bien compte qu'ils ne captent rien.
01:07:27 Vraiment rien.
01:07:29 Donc là, comme...
01:07:31 Au bout d'un moment, c'est quand même un peu insupportable de se dire, oui, ça ne
01:07:38 passe pas.
01:07:39 Donc, c'est là qu'il faut écrire.
01:07:41 Donc, voilà.
01:07:42 Vous voulez que je fasse le travail idiot de résumer votre bouquin, finalement ?
01:07:47 Il devrait être idiot.
01:07:48 C'est obligatoirement idiot de résumer un bouquin.
01:07:49 Je ne sais pas combien il fait, 200 et quelque part.
01:07:52 Non, mais c'est vrai que c'est très difficile à dire.
01:07:55 Vous racontez votre inceste.
01:07:56 Non.
01:07:57 Voilà, j'étais sûre que vous alliez m'répondre ça.
01:08:00 Et votre rupture avec une femme aimée pendant trois mois.
01:08:02 Ben non.
01:08:03 Eh ben voilà, j'en étais sûre.
01:08:06 Ben oui, c'est normal.
01:08:08 Non, parce que si vous voulez, c'est déjà sur la manière de dire.
01:08:13 C'est racoleur, vous trouvez ?
01:08:15 Non, non, pas du tout.
01:08:16 Non, non, ce n'est pas la question d'être racoleur.
01:08:18 Ce n'est pas tellement important.
01:08:22 Je ne sais pas si c'est racoleur ou pas racoleur.
01:08:25 Ce n'est pas tellement l'histoire.
01:08:26 C'est de dire que je raconte mon inceste comme si j'avais déjà un inceste qui m'appartenait
01:08:35 et comme si ensuite, je m'amusais à le raconter.
01:08:38 Comme si on pouvait raconter les choses.
01:08:40 Or moi, je ne raconte rien, j'écris.
01:08:44 Je ne suis pas quelqu'un qui écrit quelque chose, je suis quelqu'un qui écrit déjà.
01:08:49 Donc je ne peux pas écrire un inceste, encore moins le mien.
01:08:54 Je ne peux pas écrire une rupture.
01:08:56 Enfin, j'écris.
01:08:57 Et puis à partir de là, il y a des choses qui sont devant une machine qui sont là.
01:09:01 Et puis, tout ce qui est… J'écris moi.
01:09:04 J'écris moi.
01:09:06 Mais ce n'est pas la même chose que dire que je raconte moi, par exemple.
01:09:10 Vous suivez Bulté, là ?
01:09:12 Oui, oui, je suis.
01:09:16 Ce n'est pas compliqué.
01:09:18 Je n'ai pas lu le bouquin, mais ça me donne envie de le lire.
01:09:22 Oui ?
01:09:23 Non, c'est vrai.
01:09:24 Mais elle n'habite pas dans le 19ème.
01:09:25 Non, mais ce n'est pas grave.
01:09:27 Non, mais…
01:09:28 Vous n'êtes pas obligé de dire ça ?
01:09:30 Oui, mais c'est…
01:09:32 Non, mais c'est tombé, ce n'est pas grave.
01:09:34 C'est vrai que l'écriture, c'est une aventure, en fait.
01:09:36 On commence à écrire.
01:09:38 L'idée de l'aventure, c'est un mot qui me va bien, de dire ça, par exemple.
01:09:44 Que c'est une aventure.
01:09:45 Et d'autant que c'est une aventure qui concerne la personne qui écrit, l'écriture,
01:09:52 mais c'est aussi une aventure qui concerne ceux qui sont en mesure de recevoir ou de ne pas recevoir.
01:09:58 Donc c'est aussi une aventure, à un moment, qui devient collective.
01:10:01 Et voilà ce que je pourrais en dire.
01:10:04 Donc c'est pour ça que ça ne peut pas être mon truc, mon machin, mon inceste, ma rupture,
01:10:08 même mon livre.
01:10:11 Ben nous voilà bien.
01:10:14 C'est bien ton bise, David, quand on a écouté tout à l'heure.
01:10:17 Oui, c'est bien, oui.
01:10:18 Tu me rassures.
01:10:19 Non, mais il faut être au moins deux, quoi, pour qu'il y ait un livre.
01:10:22 Donc je ne peux pas être seule.
01:10:24 Non, c'est quoi alors ? C'est quoi alors ? Qu'est-ce qu'on peut dire ?
01:10:30 Il y a à la fois cet inceste.
01:10:31 Alors non, d'abord, ce qu'il faut dire, c'est que ce qu'on appelle l'autographie, c'est-à-dire que vous vous mettez…
01:10:36 Ça, j'ai beaucoup de difficultés avec ça.
01:10:38 Aïe, aïe, aïe, ben c'est bonsoir.
01:10:39 Non, parce que j'ai des difficultés avec tout.
01:10:42 Donc c'est normal.
01:10:45 Donc si vous voulez, quand on dit autographie ou autofiction, etc., ça veut dire aussi qu'on se prend pour personnage.
01:10:52 Ben c'est quand même un peu vrai.
01:10:54 Vous avez choisi un personnage qui s'appelle comme vous, Christine Angot.
01:10:56 Non, parce que regardez, la seule chose, c'est que je ne suis pas un personnage.
01:11:01 C'est pour ça que c'est difficile pour moi là maintenant.
01:11:04 Parce qu'en fait, il y a juste la langue qui raconte quelque chose.
01:11:10 C'est juste du langage.
01:11:13 C'est juste dire.
01:11:15 Donc ce n'est pas un personnage.
01:11:16 Sinon, moi, je serais un personnage.
01:11:18 C'est ça, ce n'est pas possible.
01:11:19 Je ne peux pas moi me réduire à un personnage.
01:11:21 Ce n'est pas possible.
01:11:23 Parce que ce serait réducteur.
01:11:25 Ce serait un double.
01:11:26 Ce serait comme si je me dédouble.
01:11:27 Or, je ne me dédouble pas du tout.
01:11:29 Il y a quelque chose au contraire qui s'étend dans le livre.
01:11:31 Vous suivez Dieudo ?
01:11:32 Ah ben ouais, ouais.
01:11:33 [Rires]
01:11:37 Moi, je comprends parce que la pudeur, j'aime bien cette pudeur.
01:11:41 Parce que parler, c'est briser un silence.
01:11:45 Et là, en l'occurrence, une oeuvre personnelle.
01:11:49 C'est vrai que ça doit être très difficile de venir en parler.
01:11:55 Ça doit être difficile.
01:11:57 On peut dire quand même.
01:11:58 Non, non, mais.
01:11:59 Non, moi, ce n'est pas difficile.
01:12:00 On peut dire quand même que, bon, vous racontez à la fois une aventure qui a duré trois mois.
01:12:03 Une aventure homosexuelle qui a duré trois mois.
01:12:05 Allez, disons-le.
01:12:08 Disons-le quand même.
01:12:09 Non, je ne sais pas, parce que sinon, je n'ai pas lu le bouquin.
01:12:10 Et que vous racontez, le récit s'entrecroise avec le récit d'un inceste.
01:12:16 On peut dire ça quand même.
01:12:17 Oui.
01:12:18 Oui.
01:12:19 Enfin, c'est une histoire de mots, de récits, de trucs comme ça.
01:12:23 Mais on ne va pas revenir sur tout, parce que sinon, ce serait trop compliqué.
01:12:25 Mais oui, il y a effectivement un moment, une association qui est faite entre le terme d'inceste et le terme d'homosexualité.
01:12:33 Et puis Noël au milieu qui est là.
01:12:35 La fête de Noël.
01:12:37 Voilà.
01:12:38 Donc, c'est vrai que ça, ça vient se rencontrer, l'inceste et l'homosexualité dans ces livres.
01:12:43 Mais en fait, quand on lit le bouquin, on se demande d'abord si c'est de la fiction, si c'est de l'autofiction, si c'est du témoignage.
01:12:50 On n'en sait rien, en fait.
01:12:51 C'est ce qui fait le charme du livre, en plus.
01:12:52 Je vous le concède aisément.
01:12:54 Non, mais alors, du témoignage, alors là, vous vous doutez bien que c'est la dernière chose qu'il puisse, que ce soit non, quoi que vraiment non.
01:13:03 Parce que sinon, ce n'est pas possible.
01:13:07 Pourquoi ce n'est pas possible ?
01:13:08 Parce que sinon, il n'y a pas d'écrivain.
01:13:11 L'écrivain, ce n'est pas un témoin de rien du tout.
01:13:14 C'est juste un écrivain.
01:13:15 Mais quand on voit une fille dans le bouquin qui s'appelle comme vous, qui est vous et qui avoue ce qui est avoué dans ce bouquin,
01:13:21 la première question qu'on se pose, c'est est-ce que c'est vécu ou pas ?
01:13:24 Ah, mais ça, ce n'est pas...
01:13:26 La question n'est pas là.
01:13:27 La question, c'est de dire que c'est de la littérature.
01:13:30 C'est tout.
01:13:31 Puisque vous êtes venue, en fait, à l'émission, peut-être, si je peux me permettre de...
01:13:36 Alors, qu'est-ce que vous auriez à nous dire de ce livre ?
01:13:40 [Rires et applaudissements]
01:13:43 Écoutez, ce que je veux dire...
01:13:45 Ce n'est même pas agressif.
01:13:46 Non, ce n'est pas agressif, mais vous savez, pour faire rire.
01:13:48 C'est même pas...
01:13:49 C'est ça que je voulais vous demander.
01:13:50 Écoutez, c'est très simple.
01:13:52 Tout à l'heure, en attendant, je me disais, mais qu'est-ce que c'est ce livre ?
01:13:58 Je ne sais pas.
01:14:00 Et je disais aux personnes qui m'ont accompagnée, je disais, mais ce n'est pas compliqué,
01:14:06 je vais m'appuyer sur les questions qu'il va me poser.
01:14:08 Il va bien me poser des questions.
01:14:10 Et donc, je m'appuie sur les questions qu'il me pose.
01:14:12 Je ne pose pas de questions.
01:14:13 Je m'appuie sur les questions qu'il me pose.
01:14:15 Voilà.
01:14:16 C'est la meilleure chose à faire, parce que sinon, qu'est-ce qu'on fait ?
01:14:18 C'est du discours qui peut être politique ou qui peut être littéraire.
01:14:21 Et d'un coup, on dit, moi, j'ai un truc à balancer, je le balance.
01:14:24 Bon, voilà.
01:14:25 Et mon livre, c'est tac, tac, tac, je le balance, il faut que je fasse passer ce message.
01:14:28 Il n'y a pas de message.
01:14:29 Il y a une seule chose possible, à mon avis, si, effectivement, on vient à la radio, à la télévision, n'importe où,
01:14:35 c'est de voir ce que la personne qui peut poser une question ou une autre personne peut envoyer.
01:14:41 Et ce qu'on peut...
01:14:42 Et voilà, à partir de là, ce qui peut être...
01:14:44 Vous avez envie de communiquer quelque chose, quand même, dans ce que vous avez écrit.
01:14:47 Ah, la communication, l'écriture, ça n'a rien à voir.
01:14:49 De donner, alors, quelque chose.
01:14:50 Ah, de donner, oui.
01:14:51 Oui, voilà, c'est ça.
01:14:52 Mais vous avez du mal à le formuler en mots.
01:14:54 Vous trouvez que je ne formule pas bien ?
01:14:55 Non, non, non, non.
01:14:56 Non, non, c'est clair, non, non.
01:14:58 C'est un peu pudique.
01:14:59 Oui, oui, c'est...
01:15:00 C'est méthodique, c'est-à-dire que vous êtes...
01:15:02 Il y a une sorte de rigueur.
01:15:03 Il y a beaucoup...
01:15:04 Alors, essayez d'être vraiment très précis sur exactement ce que vous avez envie de dire.
01:15:08 Vous avez une précision.
01:15:09 Non, mais moi, je n'ai rien envie de dire, vous voyez.
01:15:10 C'est pas...
01:15:11 C'est surtout...
01:15:12 C'est surtout de ne rien dire.
01:15:13 C'est surtout de ne rien dire.
01:15:14 Elle a envie de faire comprendre et de ne pas dire.
01:15:15 Ne rien dire, mais c'est ça.
01:15:16 Il faut surtout...
01:15:17 Vous parlez tout à l'heure de briser le silence.
01:15:18 Il y a rien à dire.
01:15:19 Vous brisez quand même le silence.
01:15:20 Ah oui.
01:15:21 Vous brisez.
01:15:22 Mais pour briser le silence, il ne faut rien dire.
01:15:24 Voilà.
01:15:25 Il faut parler.
01:15:26 Il faut parler.
01:15:27 Oui.
01:15:28 C'est pas la même chose.
01:15:29 C'est ce que vous faites, vous parlez.
01:15:30 C'est pas la même chose.
01:15:31 Bien, alors, Christine, page 26.
01:15:32 On va être...
01:15:33 Page 26.
01:15:34 Vous nous demandez...
01:15:35 Attendez, il m'a demandé un truc intéressant.
01:15:36 Ah, dites-moi, non.
01:15:37 C'est pas comme moi.
01:15:38 Il m'a demandé si je pensais écrire un autre livre.
01:15:42 Oui.
01:15:43 Il m'a demandé ça.
01:15:44 Non, mais je...
01:15:45 Ah, c'est tout vu le téléphone.
01:15:46 Hein ?
01:15:47 Je vous pose...
01:15:48 Non, mais je...
01:15:49 Mais c'est mon huitième livre.
01:15:50 Je lui ai jamais dit que c'était le premier.
01:15:51 Je me demande si vous voulez aller plus loin.
01:15:52 Il s'en sort bien.
01:15:53 Il s'en sort bien.
01:15:54 Mais il y en a déjà un qui est en train de s'écrire, bien sûr.
01:16:03 Ah oui ?
01:16:04 Oui.
01:16:05 Bah oui.
01:16:06 Non, mais moi, ça me dérange pas que vous réagissiez comme ça.
01:16:08 Moi, j'ai invité souvent Eric et Ramzy dans les mêmes choses.
01:16:10 C'est pareil.
01:16:11 Je sais pas qui c'est.
01:16:12 Vous savez pas ?
01:16:13 Bien, alors, vous dites page 26.
01:16:15 Parce que c'est là où quand même il y a des questions que votre livre soulève en
01:16:19 dehors de la qualité du texte, la qualité littéraire.
01:16:21 Vous dites page 26.
01:16:22 Moi-même, à 14 ans, je voulais devenir écrivain.
01:16:24 Je voulais démarrer très fort.
01:16:25 Démarrer fort.
01:16:26 J'ai pensé à l'inceste.
01:16:27 J'ai séduit mon père.
01:16:28 Donc, voilà.
01:16:29 Je veux dire, c'est...
01:16:30 On se demande.
01:16:31 C'est pour ça qu'on se demande.
01:16:32 On se dit, est-ce que c'est du marketing ?
01:16:33 Mais est-ce qu'on se demande vraiment ?
01:16:34 Est-ce que c'est du...
01:16:35 Bah moi, je me le demande.
01:16:36 Oui, moi, je suis un garçon.
01:16:37 Est-ce qu'on se demande vraiment ?
01:16:38 Est-ce que c'est la réalité ?
01:16:39 Ça pose la question alors du marketing.
01:16:40 Est-ce que si on veut vendre vraiment quelque chose, pourquoi pas alors finalement peut-être
01:16:46 que de vivre l'inceste, c'est une bonne méthode de marketing ?
01:16:49 Oui.
01:16:50 Ça, c'est une vraie question qui se pose.
01:16:51 Bah, je la pose.
01:16:52 Oui, alors ?
01:16:53 Bah, posons-la.
01:16:54 On va poser la question.
01:16:55 Posons-la.
01:16:56 Il est rare d'avoir dans un bouquin quelqu'un qui dit...
01:16:58 Moi, j'ai...
01:16:59 C'est de l'humour.
01:17:00 Pardon ?
01:17:01 C'est de l'humour.
01:17:02 L'inceste ?
01:17:03 Non.
01:17:04 C'est pas...
01:17:05 Thierry, je sais pas.
01:17:06 Pour vous, peut-être.
01:17:07 Ça me choque, ce que vous voulez faire.
01:17:08 Pour vous, les monarchistes.
01:17:09 C'est de l'humour, l'inceste.
01:17:10 Non, mais cette phrase, ça peut être de l'humour.
01:17:15 Oui.
01:17:16 Je voulais dire...
01:17:17 Disons que c'est...
01:17:18 Si vous voulez, c'est simplement cette phrase-là.
01:17:21 C'est...
01:17:22 Je me dis...
01:17:23 Je me dis, ben voilà, je vais dire ça, comme ça, ils le diront pas.
01:17:26 Mais ils le disent.
01:17:28 On est con.
01:17:30 Non, mais c'est vrai.
01:17:31 C'est vrai.
01:17:32 C'est vrai qu'on peut se poser la question aussi.
01:17:35 Effectivement, de l'argent, du business.
01:17:38 Vous avez raison, c'est vrai.
01:17:39 Une entreprise qui est faite autour d'un thème qui...
01:17:41 Non, on peut pas se la poser.
01:17:43 Franchement, on peut pas se la poser.
01:17:45 Qu'on se la pose, que des gens se la posent.
01:17:47 Non, mais que les gens, je parle de ces gens.
01:17:48 Ça en dit long.
01:17:49 Ça en dit long sur les gens.
01:17:51 Des gens qui vous produisent votre travail.
01:17:53 Franchement, imaginez une seconde qu'une fille qui a 14 ans va se dire...
01:17:59 Tiens, j'ai fait un super plan, je vais séduire mon père.
01:18:04 Et puis 20 ans après, j'écrirai un livre, ça s'appellera "L'inceste"
01:18:07 et ça va se vendre à 50 000 exemplaires.
01:18:10 Si mon éditeur fait bien son travail...
01:18:12 Il le fait bien.
01:18:14 Il le fait parce qu'il a un livre qui lui permet de le faire.
01:18:17 Bon...
01:18:18 Mais cette phrase est drôle.
01:18:20 Je trouve que c'est une réplique...
01:18:22 C'est une réplique abusante, parce que c'est évidemment terrible.
01:18:25 Moi, je sais que...
01:18:26 Tiens, je vais vous dire une phrase du livre.
01:18:28 Alors, par exemple, bon, j'ai fait un peu de marketing, là.
01:18:31 Descriptions d'un quinilingus, page 27, formidable.
01:18:34 Ça, je vous laisse le découvrir dans le livre.
01:18:36 Page 64, "J'ai léché, moi..."
01:18:38 C'est quand vous êtes avec la fille.
01:18:40 "J'ai léché, moi, cette mère dont l'enfant est une chienne."
01:18:43 Elle aime bien cette phrase.
01:18:44 Elle aime bien cette phrase.
01:18:45 "Je suis folle, vraiment folle.
01:18:46 Je ne toucherai qu'un petit public de détraqué dans mon genre si je continue."
01:18:51 "Je ne toucherai qu'un petit public de détraqué."
01:18:53 "Mon petit public de détraqué, c'est ma bouée."
01:18:55 Voilà.
01:18:56 Vous savez, j'ai reçu, parmi les lettres que j'ai reçues ces derniers temps,
01:19:02 j'ai reçu une lettre absolument magnifique
01:19:04 où il n'y avait pas du tout d'adresse, ni de téléphone, ni rien pour que je réponde.
01:19:08 Et où il y avait juste marqué,
01:19:10 donc où la phrase était "Mon petit public de détraqué, c'est ma bouée."
01:19:13 Là, dans le livre, celle que vous avez citée.
01:19:15 Et la personne qui me répond m'envoie sur une lettre, juste comme ça.
01:19:19 "Christine, je suis un morceau de votre bouée."
01:19:21 - Ah, c'est bien.
01:19:22 - Ah, ben, c'est super.
01:19:23 C'est super.
01:19:24 Il n'y a pas d'adresse, il n'y a rien.
01:19:26 - Votre petit public de détraqué, quand même, ça fait quoi ?
01:19:28 50 000 personnes, pour le moment, qui l'ont acheté, non ?
01:19:30 - Il y a beaucoup de détraqués, on s'aperçoit.
01:19:32 - Il y a beaucoup de détraqués, hein ?
01:19:33 - C'est une énorme bouée.
01:19:35 - C'est une énorme bouée, oui.
01:19:36 - C'est le Titanic, je veux dire.
01:19:38 (Rires)
01:19:40 - Je ne vais pas lire tout le bouquin,
01:19:43 mais c'est vrai qu'il y a cette relation par téléphone.
01:19:46 Il y a quand même une page 206, là, quand même, c'est violent.
01:19:49 - Allez-y.
01:19:52 "Son père l'a forcée à manger des clémentines sur son sexe."
01:19:56 C'est l'inceste, hein.
01:19:58 "Il l'a sodomisée.
01:20:00 Seulement après, il allait à la pharmacie acheter de la vaseline."
01:20:03 - Je voudrais savoir ce qui fait rire Clémentine Sélaré.
01:20:06 - Allez.
01:20:07 - Non, non, je ris.
01:20:09 - Parce qu'elle s'appelle Clémentine.
01:20:11 - Parce que les gens rient, parce que je pensais qu'ils pensaient à moi,
01:20:13 parce que je m'appelais Clémentine.
01:20:14 - Ah, d'accord.
01:20:15 - Ah oui, mais voyez, mais...
01:20:17 - "Son père l'a forcée à manger des clémentines sur son sexe."
01:20:19 - Non, non, mais...
01:20:20 - C'est pour ça que vous êtes marrées.
01:20:21 - Non, non, je me suis marrée parce que j'ai entendu les gens rigoler,
01:20:23 parce que je me suis dit, tiens...
01:20:24 - Elle aurait mis mon arrêt, j'en parlerais déjà plus.
01:20:27 - Mais oui, voilà.
01:20:28 - Voilà, d'accord, on continue.
01:20:29 - Non, voilà, donc c'est vrai que...
01:20:31 - On rigole des fois souvent de choses qu'on ne comprend pas.
01:20:33 - Ouais.
01:20:34 - Donc...
01:20:35 - Non, mais c'est vrai.
01:20:36 - Non, mais c'est un sujet quand même délire.
01:20:38 - Et vous terminez, alors...
01:20:39 Non, c'est pas "vous terminez", c'est page 202, c'est 4 pages avant.
01:20:41 "L'inceste est vraiment le livre où je me présente comme une grosse merde.
01:20:45 Tout écrivain doit le faire au moins une fois dans sa vie, après on verra."
01:20:48 Ça veut dire quoi, ça ?
01:20:50 - Après, vous dites que c'est pas vous.
01:20:52 - Ça veut dire...
01:20:53 Bon, déjà, si vous lisez jusqu'à la fin du paragraphe,
01:20:56 il y a quelque chose qui dément immédiatement ça,
01:20:59 parce que ça sert à rien de dire des choses si on les dément pas après,
01:21:02 parce que les choses sont jamais comme ça rigoureuses et vraies,
01:21:06 comme ça les opinions, ça n'existe pas.
01:21:07 - Alors votre éditeur Jean-Marc Robert se dit, en parlant de vous bien entendu,
01:21:11 "Elle veut être célèbre, Christine, et j'ai tellement envie qu'elle le soit."
01:21:14 Vous avez envie d'être célèbre ?
01:21:15 Lui, il a envie, c'est normal, c'est votre éditeur,
01:21:18 parce qu'on sait bien que l'éditeur, quand l'auteur touche 10 francs,
01:21:20 il en touche 90, mais vous, vous avez vraiment envie d'être célèbre ?
01:21:25 - Moi, j'ai envie depuis que j'écris, ça fait 15 ans,
01:21:30 et depuis mon premier livre qui est sorti il y a 10 ans,
01:21:33 j'ai envie de pouvoir continuer à écrire,
01:21:35 et j'ai envie de surnager.
01:21:38 J'ai envie que cette bouée-là, elle me permette de surnager.
01:21:42 Et donc, ce qui est intéressant dans l'histoire de la célébrité,
01:21:46 c'est qu'on n'est pas tout seul, vraiment.
01:21:50 Et qu'il y ait 150 lecteurs, ou qu'il y en ait 50 000,
01:21:55 mais ça change énormément les choses, énormément.
01:21:59 - Ça agrandit la bouée.
01:22:00 - Ça agrandit la bouée, ça fait que...
01:22:03 Même si vous dites exactement les mêmes choses qu'avant,
01:22:08 on fait au moins semblant de vous écouter.
01:22:11 Donc bon...
01:22:12 - On serait dans un bistrot tous les deux soirs,
01:22:14 je vous écouterais aussi, parce que vous êtes assez rares.
01:22:16 - Non !
01:22:18 - Ah si !
01:22:19 Moi, depuis "Maudiano", je n'avais pas vu un auteur comme ça,
01:22:24 dont j'avais du mal à saisir les choses.
01:22:26 Les autres sont assez faciles à...
01:22:27 - Elle vous dit souvent "non".
01:22:29 - Oui, elle dit "non".
01:22:30 - Non, mais non !
01:22:31 - C'est rare les gens qui disent "non".
01:22:33 - Mais moi, "Maudiano", ça pouvait me faire plaisir, j'aime beaucoup.
01:22:37 Depuis que vous êtes arrivée sur le plateau,
01:22:39 vous n'avez pas souri, même ri une seule fois.
01:22:42 Qu'est-ce qui vous fait rêver ? Qu'est-ce qui vous fait rire ?
01:22:45 On vous sent...
01:22:46 - Tout le monde en parle, c'est une émission qui me fait rêver.
01:22:48 - C'est pour ça que vous êtes là ?
01:22:50 - C'était de l'humour, j'imagine.
01:23:00 - Moi, je l'ai pris au premier degré.
01:23:03 Je vais vous dire un truc,
01:23:04 m'étant fait des compliments, je l'ai pris au premier degré.
01:23:06 Ah oui, bah oui.
01:23:07 - C'était au premier degré ?
01:23:08 - Non, c'était marrant.
01:23:09 - Non, elle va dire.
01:23:10 Elle dit toujours "non".
01:23:11 - Non, c'est pas ça.
01:23:12 - La femme qui dit toujours "non".
01:23:13 - La question de "vous n'avez pas ri", c'est imprésemblable, ce genre de question.
01:23:18 - Non, mais je ne pense pas que ce soit vrai.
01:23:20 - Qu'est-ce qui vous fait rire ? Qu'est-ce qui vous fait rêver ?
01:23:22 Enfin, vous voyez, ce genre de truc...
01:23:24 - Mais non, on vous sent assez pudique, assez figée.
01:23:28 - Figée ? Vous trouvez que je suis figée ?
01:23:30 - Bah là, non, ça y est, tout d'un coup, ça vient.
01:23:32 - Grâce à vous.
01:23:33 - Je ne sais pas si c'est grâce à vous, mais...
01:23:37 - Moi, je vais vous dire un truc, je vous le dis sérieusement.
01:23:39 Ce bouquin est vraiment, était destiné, je ne dis pas "vous l'avez fait sciemment",
01:23:44 mais en tous les cas, votre éditeur, quand il l'a vu arriver, il l'a vu tout de suite.
01:23:47 Ce livre était destiné à faire le scandale de la rentrée, etc.
01:23:50 Et finalement, toute la critique a chanté ses louanges.
01:23:54 Tout le monde a dit "c'est formidable", "Christine Angot", "ah si, si, si, si, vous savez bien".
01:23:58 Enfin, tous les gens branchés, les unrocks, technicards,
01:24:00 enfin, les gens qui font l'opinion, libération, je ne parle pas des autres.
01:24:03 Mais ceux qui comptent vraiment ont dit "c'est formidable".
01:24:05 Bon, est-ce que ce n'est pas un peu gênant, finalement, pour vous,
01:24:08 d'avoir été accepté aussi facilement par cette critique qui, d'habitude, est si dure avec les auteurs ?
01:24:11 - Ecoutez, je vais vous dire quelque chose.
01:24:13 Bon, il y a cette espèce de chose-là que vous dites qui est juste,
01:24:19 et puis il y a des gênants, je ne sais pas quoi, etc.
01:24:21 Bon, et puis il y a la grande question qu'on m'a posée sans arrêt.
01:24:24 Les meilleurs amis, en général, le disent "attention quand ça va retomber".
01:24:29 - Oui, je vous ai demandé une chose.
01:24:30 Est-ce que vous n'avez pas peur, finalement, maintenant,
01:24:33 que vous vous êtes transformé un peu en vedette de la télévision,
01:24:36 il y a un côté médiatique dans tout ça, un peu phénomène de foire,
01:24:40 et pendant ce temps-là, Améline Ottambe, qui, elle, avec son chapeau et son côté belge,
01:24:45 je ne dis rien contre les Belges, mais avec son côté belge,
01:24:48 finalement, c'est elle qui passe pour l'écrivaine.
01:24:51 Vous n'en bête pas, ça ? Alors que je pense que vous êtes, bien entendu, beaucoup.
01:24:55 - Mais tout le monde pense comme vous.
01:24:57 - D'accord. - Évidemment.
01:24:58 - Bien, alors on va baisser la lumière.
01:25:01 Ne vous inquiétez pas, Christine, on baisse la lumière.
01:25:03 On ne bouge pas.
01:25:04 Voilà.
01:25:12 Je vais vous faire un... Vous savez le portrait chinois ?
01:25:13 Vous connaissez le portrait chinois ?
01:25:14 - Expliquez-moi. - Le portrait chinois, c'est si tu étais une fleur,
01:25:17 je serais un mieux autiste, si j'étais un homme politique,
01:25:22 je serais Michel Bulté, tout ça.
01:25:23 Je vais vous faire un anti-portrait chinois.
01:25:25 Si vous étiez un défaut, vous seriez quoi comme défaut ?
01:25:28 - Euh...
01:25:29 - Elle va avoir beaucoup de difficultés, hein.
01:25:32 - Je ne sais pas.
01:25:36 - L'indécision. - Ah oui !
01:25:39 - Voilà.
01:25:40 Si vous étiez une maladie ?
01:25:42 - Si j'étais une maladie, ce serait forcément une maladie de sang.
01:25:47 - Ah oui.
01:25:49 - Si vous étiez un dictateur ?
01:25:51 - Ah, ben, ce serait Hitler, forcément.
01:25:54 - Si vous étiez un vice ?
01:25:58 - La vertu.
01:25:59 - Bonne réponse. Si vous étiez un supplice ?
01:26:01 - La conversation.
01:26:04 - Si vous étiez une humiliation ?
01:26:06 - Si j'étais une humiliation, ce serait victime.
01:26:12 Qu'on me dise que je suis une victime, ça serait terrible.
01:26:15 - Et une infirmité, pour finir ?
01:26:17 Si vous étiez une infirmité, quelle infirmité seriez-vous ?
01:26:19 - Oh, ben, je suis une infirmité.
01:26:22 - Très bien, pour la numérité.
01:26:24 Très bien, pour la numérité.
01:26:25 Voyez ce que vous voulez.
01:26:30 Bien.
01:26:34 Vous restez là, tout le monde reste là.
01:26:36 J'accueille notre invité suivant, Arnaud Klarsfeld.
01:26:39 Christine, vous partez ?
01:26:50 Vous avez quelque chose contre Arnaud Klarsfeld ?
01:26:53 - Non, mais j'ai un truc à faire.
01:26:54 - Allez-y, si vous voulez.
01:26:57 - C'est moi, il est tard.
01:26:58 - Arnaud Klarsfeld, bonsoir.
01:27:05 - Bonsoir.
01:27:06 - Vous êtes le fils de Serge Klarsfeld et de Béathe Klarsfeld.
01:27:09 - Merci, ça me parait une des recherches génétiques.
01:27:11 - On peut toujours les faire, mais à mon avis, vous retomberez là-dessus.
01:27:14 Je regardais un petit peu votre vie en préparant cette interview.
01:27:18 On vous voit un peu Wonder Boy, séduisant, réussissant, tout ce qu'il fait, etc.
01:27:23 Et vous avez une enfance assez agitée, une enfance assez troublée.
01:27:29 - Oui, pas troublée.
01:27:32 - Je ne sais pas, quand votre mère giflait le chancelier Kissinger, vous étiez dans le couffin, par exemple.
01:27:36 - J'avais deux ans, j'étais déjà en Allemagne avec elle.
01:27:39 - Vous alliez comme ça en Allemagne, les petites gares le matin, pour lutter contre les criminels de guerre nazis.
01:27:46 Ce n'est pas une vie simple, quand on est un enfant, non ?
01:27:49 - Non, oui et non. J'ai accompagné ma mère, comme Baltazar accompagne la sienne.
01:27:54 - Il y a eu des menaces à la bombe quand vous étiez petit ?
01:27:56 - Oui, la voiture qui a explosé, un colis piégé.
01:27:59 - Oui, je ne sais pas, non.
01:28:01 - Ça ne vous a pas marqué outre mesure ?
01:28:04 - Non, le colis n'a pas sauté.
01:28:06 - Vous alliez devenir archéologue quand vous étiez petit, pourquoi ?
01:28:08 - Parce que j'aimais bien l'antiquité greco-latine.
01:28:10 - Ah oui, il n'y avait pas encore Indiana Jones à l'époque, c'était juste un truc comme ça.
01:28:13 - Oui.
01:28:15 - J'aimais Indiana Jones aussi.
01:28:16 - Avocat, ce n'est pas votre vocation ?
01:28:18 - Je ne savais rien faire après le bac, donc je suis devenu avocat.
01:28:22 - Comme votre père, qui n'avait pas plus la vocation que vous.
01:28:24 - Non, il est historien, lui, plutôt.
01:28:26 - Oui, au départ, c'est un historien.
01:28:28 Là aussi, vous avez cette image, quelqu'un qui tout réussit.
01:28:32 Finalement, vous avez non seulement été avocat en France,
01:28:35 mais ce que les gens ne savent peut-être pas, c'est que vous avez été reçu au barreau de New York,
01:28:39 au barreau de Los Angeles, vous étiez premier au concours à New York.
01:28:44 - Oui, j'ai travaillé pour une fois.
01:28:45 - Il est sympa, ce soir.
01:28:47 - Je fais son bain de génie.
01:28:49 - Vous le connaissez, Arnaud ?
01:28:51 - On fait du sport dans la même salle.
01:28:53 - D'accord, vous allez expliquer moi.
01:28:55 - On fait du sport, c'est-à-dire qu'il court comme un fou sur un tapis roulant,
01:28:59 et moi, je suis sur Instamaster avec Rockman sur les oreilles.
01:29:01 - Il court comme un fou sur un tapis roulant.
01:29:03 - Moi, je suis triathlon, c'est pour ça.
01:29:05 - Vous avez un côté quand même un peu fondu, en 87,
01:29:07 vous allez dans un meeting du Front National, ça fera plaisir à Dieu donner.
01:29:10 Vous mettez un tee-shirt avec marqué "Le Pen nazi",
01:29:13 - C'était après qu'il a dit que l'Holocauste était un point de détail de la Seconde Guerre mondiale.
01:29:17 - Non, mais tu ne te reproches pas de l'avoir fait.
01:29:19 - Non, mais j'explique à quel moment je l'ai fait.
01:29:21 - C'est comme aller à Barbès et crier "Sale nègre", le sketch des Inconnus.
01:29:24 On est sûr de se faire casser la gueule.
01:29:26 - Oui, c'était dans Die Hard numéro 3.
01:29:28 - Oui, ça y est aussi.
01:29:30 - Oui, mais ce n'est pas le tout de faire des manifestations devant des publics convaincus,
01:29:36 il faut aussi prendre des risques, c'est-à-dire s'engager, c'est prendre des risques,
01:29:40 et justement parler à la télévision et dire "Le Pen est méchant".
01:29:43 - Et ça a servi à quoi d'aller dans un meeting du Front National avec marqué "Le Pen nazi" ?
01:29:46 Comme "David, il a écrit Tokyo".
01:29:48 - Ça montre, un, qu'on n'a pas peur de l'ennemi,
01:29:52 deux, qu'on est prêt à s'engager pour une cause,
01:29:54 donc c'est important pour soi-même et pour se former.
01:29:56 Enfin, formé, j'étais formé, parce que les coups que j'ai pris...
01:29:59 - Tu as fait des coups ?
01:30:01 - Oui, j'étais passé à ta barre.
01:30:03 - Ah bon ? - Oui, quand même.
01:30:05 - Vous n'êtes pas parti en courant ?
01:30:08 - Non, ils m'ont repris derrière, ils m'ont tapé pendant 5 minutes, 10 minutes.
01:30:11 - Alors là où on a commencé à entendre beaucoup parler de vous,
01:30:13 c'est au procès, au moment du procès Touville en 1994, vous avez 27 ans,
01:30:17 donc ce n'est pas vieux.
01:30:19 - Oui, ce n'est pas tout jeune, ce n'est pas vieux.
01:30:21 - Alors déjà, vous êtes arrivé avec des centiagues au tribunal,
01:30:23 qu'est-ce qui se passe ?
01:30:25 - Je ne sais pas, il m'a fait un joli sourire, alors je...
01:30:27 - Non, il était en train de dire sa bande dessinée.
01:30:30 - J'étais là pour draguer les invités.
01:30:32 - Il était en train de dire sa bande dessinée, je ne drague pas, je constate.
01:30:36 - Dès qu'on ne parle pas de son spectacle, il s'en fout lui.
01:30:38 - Non, non, non, mais comme là vous passez sur des choses qui se sont déjà passées,
01:30:42 dès qu'on est arrivé dans l'actualité, je fais ce que je fais.
01:30:45 - Je fais mon travail, je fais mon travail, j'explique,
01:30:47 parce que les téléspectateurs...
01:30:49 - Je suis suspendu dans vos confessions.
01:30:51 - Les téléspectateurs voient toujours Arnaud Clarsfeld
01:30:53 arriver dans des procès sur des patins à roulettes
01:30:55 avec sa robe d'avocat dans son sac à dos,
01:30:57 et j'essayais d'expliquer aux gens que finalement,
01:31:00 c'est quelqu'un qui avait été, qui a travaillé, qui a...
01:31:03 - Oui, je suis un garçon sérieux.
01:31:05 - Voilà, vous êtes un garçon sérieux, voilà.
01:31:06 C'est vrai que les Top Modèles, ça n'a pas aidé votre réputation de garçon sérieux.
01:31:10 - Mais c'est sa vie les Top Modèles, pourquoi ?
01:31:12 - Mais ce n'est pas sa vie, à partir du moment où il fait un bouquin
01:31:14 qui raconte sa vie, qui s'appelle "Les dieux ne songent qu'à dormir"
01:31:18 et il raconte sa vie amoureuse, c'est plus sa vie privée.
01:31:21 - Non, je ne savais pas ça.
01:31:23 - Ça vous embête que je vous parle de vos relations avec Carla Bruni,
01:31:26 avec les Top Modèles ? Vous avez écrit un bouquin là-dessus, vous vous en foutez.
01:31:29 - C'est pas un bouquin là-dessus, d'ailleurs.
01:31:32 - Le héros, il a vos initiales, l'héroïne, elle a les siennes.
01:31:35 - Ouais, peut-être un peu.
01:31:38 - Vous ne pensez pas que ça peut desservir la cause que vous défendez ?
01:31:41 - Ça n'a pas desservi.
01:31:43 - Ça peut aider la cause que vous attaquez ?
01:31:45 - Ça n'a pas desservi, puisque le procès Papon, j'ai demandé 10 ans,
01:31:47 on a eu 10 ans, alors que tout le monde voulait ou la perpétuité ou l'acquittement.
01:31:50 - Oui, vous avez...
01:31:52 - Donc, ça n'a pas desservi quoi que ce soit.
01:31:54 Je n'arrivais pas au palais en roller, j'arrivais au café
01:31:56 qui était à 150 mètres du palais en roller.
01:31:59 - Moi, je trouve ça super rigolo, au contraire.
01:32:01 De casser les règles, moi, je trouve ça plutôt sympathique.
01:32:05 - Ça peut aller à l'encontre de ce qu'on a l'habitude de voir
01:32:10 et puis de ne pas s'attendre à quelque chose, je trouve ça plutôt sympa.
01:32:13 - Ça peut aider la cause adverse aussi,
01:32:15 parce que ça a permis quand même à beaucoup de gens qui étaient opposés
01:32:18 de vous dénigrer.
01:32:20 Vous pensez que vous êtes assez fort pour supporter ce genre de dénigrement ?
01:32:23 - Moi, je fais ce que j'ai envie de faire.
01:32:25 - Ça se voit, je trouve. Vous avez l'air de vous en foutre complètement.
01:32:28 - Il faut dire déjà...
01:32:29 - Je le fais sérieux, j'ai bossé avant, je faisais du roller à l'époque.
01:32:33 - C'est bien ce que je dis, c'est que les gens doivent...
01:32:37 - Surtout, ce que vous avez dit, Arnaud, c'est qu'après tout,
01:32:40 vous arriviez en roller, mais que Papon, lui, il arrivait en limousine
01:32:43 avec un chauffeur et des gardes du corps au frais du contribuable.
01:32:45 - Et personne n'en était choqué.
01:32:47 - C'est sûr, bravo, chapeau bas.
01:32:51 Ce combat, il est aussi pour toute une communauté de gens.
01:32:57 C'est vraiment une avancée, c'est quelque chose de très important
01:33:00 que cet homme puisse être puni aujourd'hui.
01:33:03 - Vous avez fait preuve de sagesse là-dessus ?
01:33:05 - Apparemment.
01:33:07 - C'est-à-dire, il faut résumer tout ce que vous voulez dire.
01:33:11 La condamnation de Papon était indispensable,
01:33:14 parce que si Papon n'était pas condamné, ça voulait dire que
01:33:17 ce qui s'est passé hier pouvait se reproduire demain.
01:33:20 Papon n'était pas un super méchant non plus dans l'échelle du crime,
01:33:24 il était secrétaire général de la procédure.
01:33:26 Ce n'était pas Klaus Barbie, il était en zone occupée.
01:33:29 Il y avait les Allemands quand même, tous les préfets ont été des Juifs.
01:33:32 Tous, sans exception.
01:33:34 Tous, tous, tous, tous.
01:33:36 Bon, alors si tous ont fait, ils ont tous répondu aux ordres du gouvernement.
01:33:40 Donc il faut quand même le juger dans le contexte de l'époque.
01:33:44 Et ne pas dire comme tout le monde, oui c'est un monstre horrible, terrible.
01:33:47 Non, c'est quelqu'un qui avait une bonne éducation,
01:33:50 qui était dans les plus grands lycées, dans les bonnes écoles,
01:33:54 et tout ça, qui avait une perception du bien et du mal,
01:33:56 et qui a consciemment choisi d'accomplir ce qu'il savait être le mal.
01:33:59 Et donc il devait être condamné parce que c'est une leçon politique,
01:34:03 une leçon de morale politique pour les générations à venir,
01:34:06 aussi de futurs haut fonctionnaires, pour ce qui s'est passé hier
01:34:08 ne se déroule pas demain,
01:34:10 ou pour que ça puisse peut-être empêcher que ça se repasse demain.
01:34:22 Bon j'accueille maintenant notre dernier invité, Audrey Marmé.
01:34:24 Bonsoir, vous êtes devenue une des top models les plus photographiées du moment.
01:34:36 Et pourtant que vous étiez adolescente, vous vous trouviez trop mince,
01:34:39 et vous disiez que vous détestiez vos tâches de rousseur.
01:34:41 Ben... oui.
01:34:43 Et pourquoi ?
01:34:45 Ben quand on est petit, de toute manière, on déteste toujours ce qu'on a,
01:34:48 ce qu'on veut toujours mieux,
01:34:51 et donc c'est pour ça que moi je détestais ça.
01:34:52 Et j'étais trop mec parce que j'ai des parents qui mesurent...
01:34:55 C'est vrai qu'on vous appelait la girafe ?
01:34:57 Ouais, grand cou et tâche de rousseur,
01:34:59 des petits surnoms sympathiques.
01:35:01 Alors vous avez commencé dans le métier de top model d'une façon complètement incroyable,
01:35:05 vous avez poussé la porte d'une agence de mannequins et vous êtes rentrée.
01:35:08 Oui. Ben un jour je suis montée à Paris pour aller voir mon père,
01:35:11 puisque j'habitais à la campagne chez mes parents.
01:35:14 Et je suis montée et j'ai fait "Bonjour, vous croyez que je pourrais faire des photos ?"
01:35:20 Et on m'a dit "Non, vous êtes trop petite, trop de tâches de rousseur,
01:35:22 repassez quand vous serez plus grande."
01:35:24 Et je suis allée dans une autre agence qui s'appelle Viva,
01:35:27 et ils m'ont dit "Bon ben on va essayer" et voilà.
01:35:30 Et voilà, ça a marché.
01:35:32 Vous avez commencé en 95, donc le jour de vos 15 ans.
01:35:36 Vous avez défilé pour Yoji Yamamoto.
01:35:38 Exactement.
01:35:39 Après vous êtes revenue, vous avez travaillé pour Alexander McQueen.
01:35:41 Oui, pour son premier défilé couture de Givenchy.
01:35:43 Vous connaissez ?
01:35:44 Non, on ne se connait pas.
01:35:45 Vous ne connaissez pas tous les top models finalement ?
01:35:47 Non, ben vous voyez comme quoi.
01:35:49 Vous voyez comme quoi votre réputation est presque usurpée d'une certaine façon.
01:35:52 Et en 98, vous avez élu meilleure top model de l'année au Trophée de la Mode.
01:35:56 Exactement.
01:35:57 On va regarder Magnéto Serge.
01:35:59 La vainqueuse est...
01:36:01 Mademoiselle Audrey Marley !
01:36:10 Oui !
01:36:11 Bonjour Audrey !
01:36:34 Alors, très très très heureuse.
01:36:39 Je tiens à remercier tout le monde, tous ceux qui m'ont aidée.
01:36:41 Mon agence Viva et Saïf Mombouker.
01:36:43 Et tous les gens qui m'ont soutenue depuis le début.
01:36:45 Merci à tous !
01:36:47 Je vous invite ce soir parce qu'on va parler d'un sujet qui va sûrement révolter Dieu donné.
01:37:08 La reproduction assistée maintenant n'est plus seulement réservée aux couples infertiles,
01:37:12 mais aux gens qui veulent absolument avoir des enfants, même s'ils peuvent en avoir.
01:37:16 Simplement, ils veulent pouvoir choisir leurs enfants.
01:37:18 Ils veulent choisir quel type d'enfant ils vont avoir.
01:37:20 Vous êtes au courant de ce qui se passe ?
01:37:22 J'ai lu sur Internet qu'il y avait Ron Ayers.
01:37:26 Ça, ça me traumatise.
01:37:28 Et c'était assez incroyable, puisqu'on tapait pour acheter des ovules de mannequins.
01:37:34 Et on voyait des photos qui n'étaient pas vraiment géniales.
01:37:37 Ah bon, les mannequins n'étaient pas bien ?
01:37:38 Non, et j'en connaissais aucune.
01:37:40 On vend des ovocytes de mannequins sur Internet.
01:37:43 Donc avant, il y avait des donneurs de sperme.
01:37:46 Maintenant, il y a des donneuses d'ovocytes.
01:37:48 Évidemment, les gens, ce qu'ils veulent faire, c'est avoir le cocktail.
01:37:51 Mais c'est pour des personnes qui ne peuvent pas avoir d'enfants ?
01:37:53 Non, non, non, c'est pour tout le monde.
01:37:55 Maintenant, c'est, voilà, vous voulez...
01:37:57 Alors chacun fait son cocktail, évidemment.
01:37:59 Vous prenez un prix Nobel, un top model, et puis vous avez un enfant soi-disant parfait.
01:38:03 C'est vachement grave, ça, non ?
01:38:06 Il y a beaucoup d'enfants de génie qui sont complètement débiles.
01:38:08 Oui, c'est pas ce que dit le marchand.
01:38:10 C'est Bernard Shaw qui disait, une jeune femme lui disait...
01:38:12 Pour avoir un enfant ensemble, imaginez-vous qu'il aime à beauté votre intelligence.
01:38:16 Il a répondu "Imaginez-vous que ce soit le contraire."
01:38:18 Alors, ça peut être dramatique.
01:38:20 Donc vous êtes au courant de ça ?
01:38:22 Oui, parce que je surfe beaucoup sur Internet.
01:38:24 Mais je trouve ça un peu débile, puisqu'ils montrent des photos.
01:38:28 Et la fille, elle peut être sous régime depuis 15 ans.
01:38:31 Elle est super mince.
01:38:33 Et alors, ils achètent l'ovule et la...
01:38:35 Vous êtes au courant de ça ?
01:38:36 Si, j'avais lu ça, parce que c'était bien repris.
01:38:39 C'est dans l'ordre logique des choses.
01:38:41 Vous trouvez que c'est dans l'ordre logique des choses ?
01:38:43 Oui, il n'y a pas de législation qui l'empêche.
01:38:47 Ça va se faire, on a fait la même chose avec les chevaux.
01:38:50 Je ne crois pas que c'est bien.
01:38:52 Je n'ai pas dit que c'était bien, je n'ai pas dit que c'était mal.
01:38:54 C'est de le génie.
01:38:56 C'est quand même à nous, là.
01:38:58 Non mais c'est pas légalisé, c'est un truc qui va être...
01:39:01 Non mais attendez, il n'y a pas de légalisé ou pas de légalisé, Internet...
01:39:04 Ça va se savoir et puis ça va être interdit, c'est pas possible.
01:39:06 Comment vous voulez interdire ?
01:39:08 Bah, cliniquement.
01:39:11 Ça se passe comment, on fait 36.15 ovules ?
01:39:14 Vous n'étiez pas intéressés ?
01:39:16 Ça a changé.
01:39:18 Vous faites ovule.com, les photos qui arrivent.
01:39:20 Ah, tiens, pas mal, vachin, on commande un ovule, on reçoit l'ovule.
01:39:25 On fait une petite boute.
01:39:27 Non, il y a pire que ça, je vais vous le dire.
01:39:29 Ça, c'était la semaine dernière.
01:39:31 Là, il y a un nouveau truc maintenant, c'est qu'on n'achète plus d'un côté le sperme
01:39:33 et qu'avec l'ovule, on peut acheter des embryons.
01:39:34 À tout fait ?
01:39:36 Un embryon de pépère avec...
01:39:38 Alors, attendez, excusez-moi, c'est quoi le résultat, ça ?
01:39:42 Des enfants, ça fait des enfants.
01:39:44 Non, non, mais Thierry, qu'est-ce qui utilise ça, vraiment ? Est-ce qu'on sait, ça ?
01:39:47 Des gens qui sont riches, parce qu'ils peuvent être riches.
01:39:49 Non, mais est-ce qu'on sait ?
01:39:51 Parce que moi, je pense qu'il y a peu de gens qui feront ça.
01:39:53 Si, en Etats-Unis, il y en a 5000 par an, déjà.
01:39:55 Bah, c'est...
01:39:57 C'est pas rien.
01:39:59 Non, mais c'est pas possible que ça...
01:40:02 C'est un groupe qui est avocat.
01:40:03 Non, mais il n'y a pas de législation, mais c'est-à-dire que si les gens veulent obtenir quelque chose, ils l'obtiennent.
01:40:07 Bon, on peut commander un embryon.
01:40:09 C'est clair, on commande un embryon.
01:40:11 Il faut le...
01:40:13 Je trouve qu'il vaut mieux adopter...
01:40:15 Voilà, exactement, vous avez l'adoption.
01:40:17 Les gens qui font ça, justement, s'ils adoptent un enfant, ça ne sera pas le fils d'un Nobel et d'un top modèle.
01:40:23 Oui, mais bon, s'ils veulent des enfants...
01:40:25 C'est ce que dit le type qui fait ça, l'ancien photographe.
01:40:28 L'ancien photographe de Playboy, qui s'appelle Ron Harris et qui fait des photos.
01:40:31 Il s'appelle Ron Harris et qui fait ça sur Internet, donc, et qui vend des ovules de top aux enchères.
01:40:35 Il dit "Il y a à travers le monde des gens qui ont l'argent et la réussite, mais à qui il manque cruellement la beauté. Je leur offre une chance."
01:40:42 Non, parce que c'est pas bien, ça ne pousse pas le genre humain vers quelque chose de positif, quoi.
01:40:46 Mais l'autre problème, c'est que ça existe.
01:40:48 Donc, comment l'empêcher ? Voilà, c'est là où se résout le nœud du problème, quoi. C'est ça ?
01:40:53 On fait la sélection des genres humains, quoi.
01:40:57 Ça se passe dans le monde occidental, dans un monde occidental qui n'a pas connu la guerre depuis 50 ans.
01:41:01 C'est-à-dire que maintenant, bon, les gens sont habitués, dans un sens, dans le monde occidental blanc, à bien vivre.
01:41:08 Plus tôt, en 1930, quand il y avait la crise, ils crevaient de faim.
01:41:11 Maintenant, ils ne crèvent plus de faim, dans le monde occidental blanc, toujours.
01:41:14 Alors qu'il y a des milliards, deux milliards de gens qui, eux, crèvent de faim.
01:41:18 Donc, dans ce monde occidental, eh bien, les gens cherchent à avoir des enfants parfaits, plus beaux, plus grands, plus balèzes, plus...
01:41:26 Bon, alors, c'est une période de paix. Voilà, une période de guerre, il n'y aura pas les problèmes d'embryons.
01:41:31 Bien. Bon, on va pouvoir terminer l'émission avec un blind test.
01:41:34 Donc là, tout le monde peut jouer, même vous, Michel, je sais que vous êtes forts en musique.
01:41:38 Ouais, je vais essayer.
01:41:40 Là, ça va nous mettre tous d'accord.
01:41:42 Là, ça va nous mettre tous d'accord parce que c'est celui qui va trouver qui aura gagné.
01:41:45 Donc, c'est que des chansons avec Johnny dans le titre. C'est normal.
01:41:47 [Musique]
01:41:54 La première chanson dont tout le monde peut répondre, il faut reconnaître la chanson, dès les premières mesures.
01:41:58 - Ça a commencé ? - Non, ça va commencer.
01:42:01 Je croyais que c'était ça aussi.
01:42:03 Ça, c'était dur, ça.
01:42:05 Bien, Didier, premier morceau.
01:42:07 [Musique]
01:42:12 Qui chante ?
01:42:14 [Applaudissements]
01:42:17 Facile. Deuxième chanson.
01:42:20 [Musique]
01:42:23 C'est un reprenant.
01:42:25 [Musique]
01:42:30 Au titre de la chanson, il y a Johnny dans le titre.
01:42:32 [Musique]
01:42:35 Johnny s'en va, non ?
01:42:37 Johnny revient ?
01:42:39 Non, pas lui, c'est un anglais.
01:42:41 [Musique]
01:42:43 Adieu Johnny, c'est en anglais, ça.
01:42:45 [Musique]
01:42:49 C'est un reprenant, il y a Johnny and...
01:42:50 Johnny et Marie.
01:42:52 Bravo, Clémentine, c'est l'arrière, Johnny et Marie.
01:42:54 [Applaudissements]
01:42:56 Troisième chanson, Didier, s'il vous plaît.
01:42:58 Oui, Johnny, fais-moi mal.
01:43:00 - Par qui ? - Magali Noël.
01:43:02 Bravo !
01:43:04 [Applaudissements]
01:43:06 Très bien, peu connue, ça.
01:43:08 En fait, pendant toute l'émission, elle s'est préparée à ce moment-là.
01:43:11 Bien sûr, elle savait qu'elle avait blind test.
01:43:13 Quatrième chanson, Didier.
01:43:15 [Musique]
01:43:18 - Par qui ? - Marie.
01:43:19 Par qui ?
01:43:21 On connaissait classique.
01:43:23 On connaissait classique, David.
01:43:25 Cinquième chanson.
01:43:27 [Musique]
01:43:29 Johnny, fais-moi peur.
01:43:31 On souffle pas.
01:43:33 Jeanne Mas.
01:43:35 Oui, oui, oui, oui, oui.
01:43:37 Johnny, fais-moi mal.
01:43:39 Vous avez dit...
01:43:41 Jeanne Mas, mais Johnny, fais-moi...
01:43:43 Non.
01:43:45 Johnny, Johnny, Johnny.
01:43:47 Jeanne Mas.
01:43:48 Sixième chanson.
01:43:50 [Musique]
01:43:52 Ça, c'est dur.
01:43:54 [Musique]
01:43:56 Ah !
01:44:04 [Musique]
01:44:06 C'est un blague.
01:44:11 C'est un...
01:44:13 C'est pas Johnny.
01:44:16 C'est pas les Fan Young Cannibals.
01:44:17 Oui, bravo !
01:44:19 Ah, là, vous me sketchez, là.
01:44:21 Je faisais Radio 7, à ce moment-là.
01:44:23 Ah bon, dis donc, Fan Young Cannibals.
01:44:25 Bravo, Clémentine.
01:44:27 Chanson numéro 7.
01:44:29 [Musique]
01:44:31 Lulu, en dessétoiles...
01:44:40 Oui, je connais ça, mais la chanson, je sais pas.
01:44:42 Il n'y a pas Johnny.
01:44:45 [Musique]
01:44:46 La bande à Jojo.
01:44:48 Bravo, la bande à Jojo.
01:44:50 [Applaudissements]
01:44:52 Bon, la dernière.
01:44:54 [Musique]
01:44:56 Bravo.
01:45:01 [Musique]
01:45:14 [Musique]
01:45:15 Le nom du groupe, je veux.
01:45:25 Le nom du groupe.
01:45:27 Oui, j'ai entendu, là.
01:45:30 Bravo, Vagas Condios.
01:45:32 Bravo.
01:45:34 On peut rallumer la lumière, bravo, Clémentine.
01:45:37 Je crois que...
01:45:39 Parfait.
01:45:41 Un bruiton.
01:45:43 [Applaudissements]
01:45:44 [Musique]
01:45:46 Oui.
01:45:53 Comme ça.
01:45:55 Bien, alors maintenant, on va...
01:45:57 Vous avez pas entendu, ça ?
01:45:59 [Musique]
01:46:01 Je suis ravi.
01:46:07 Est-ce qu'il a remarqué que la base rythmique était extraordinaire, quand même ?
01:46:09 [Musique]
01:46:11 [Applaudissements]
01:46:12 Faut faire une reprise, de ça.
01:46:17 Oui, oui.
01:46:19 Bien, alors après, il y a eu ça.
01:46:21 [Musique]
01:46:23 J'adore cette chanson, vraiment.
01:46:31 Et maintenant, il va y avoir ça.
01:46:33 [Musique]
01:46:35 On y va ?
01:46:37 Bon, on y va.
01:46:40 [Applaudissements]
01:46:41 [Musique]
01:46:45 [Applaudissements]
01:46:46 [Musique]
01:46:49 [Musique]
01:46:51 [Musique]
01:46:53 [Musique]
01:46:54 [Musique]
01:46:56 [Musique]
01:46:58 [Musique]
01:47:00 [Musique]
01:47:02 [Musique]
01:47:04 [Musique]
01:47:06 [Musique]
01:47:08 [Musique]
01:47:10 [Musique]
01:47:12 [Musique]
01:47:14 [Musique]
01:47:16 [Musique]
01:47:18 [Musique]
01:47:21 Ce que je cache au fond de moi Je pourrais faire disparaître les fantômes d'autrefois qui tournent autour de toi
01:47:50 Pour toi, toi que j'ai dans les ailes Pour toi, qui es partout dans moi Pour toi, pour que tu te souviennes Pour toi
01:48:19 J'ai arraché un bout de rêve Qui dépassait un peu de toi Je l'ai gardé comme une fièvre
01:48:36 Je l'ai attaché à moi En souvenir de toi Je l'ai attaché à moi En souvenir de toi
01:48:51 Pour toi, qui coulent dans mes ailes Pour toi, qui es partout dans moi Pour toi, pour que tu te souviennes Pour toi
01:49:17 Pour toi
01:49:29 J'ai ramassé dans tes rêves Un petit mot juste pour moi Je l'ai volé dans ton sommeil Quand tu murmurais tout bas "Reste près de moi"
01:49:56 Pour toi, qui coulent dans mes ailes Pour toi, qui es partout dans moi Pour toi, pour que tu te souviennes Pour toi
01:50:22 Pour toi
01:50:45 David Lalidé, pour toi ! J'ai donné à partir de lui, 17 novembre 1999, au Théâtre de la Main d'Or.
01:50:55 Est-ce que je peux dire un truc sur... C'est un peu cul-cul après la ligne, mais tant pis. Moi j'ai découvert David Lalidé.
01:51:01 Moi aussi, oui. Non mais pas ce qu'il fait, évidemment, en musique, mais j'aimais bien ce qu'il faisait avant en anglais, il y avait des titres que je trouvais chouettes.
01:51:08 Mais parce que, je sais pas, je trouve qu'il a l'air très sincère, enfin comment dire, vrai, et je trouve ça très chouette, et je voulais te le dire, voilà.
01:51:16 Mais non, mais parce que c'est pas... Je pense qu'il a dû en chier...
01:51:20 Je crois que c'est exactement ce que j'ai envie de dire.
01:51:22 Est-ce que c'est le plus agréable de le rencontrer ?
01:51:24 C'est la première fois que je vous reçois dans une émission, je suis très content.
01:51:28 Moi aussi, j'ai beaucoup appris ce soir.
01:51:30 Il a appris tout ce que sa mère disait au moment de sa naissance, pourquoi il s'appelle David, etc. Evidemment, il savait pas vraiment.
01:51:37 J'étais venue pour odieux données, en fait, et j'ai découvert David.
01:51:40 Et je repars avec David, voilà.
01:51:42 Merci, donc Clémentine, merci d'être venue.
01:51:45 Pas de rien.
01:51:46 Michel Bulté, alors, les amitiés à Gentilberry.
01:51:49 [Musique]
01:51:52 Et on lui apportera des oranges.
01:51:54 [Musique]
01:51:59 Bien, Audrey, à bientôt.
01:52:01 À bientôt.
01:52:02 Vous êtes arrivée dans un débat un petit peu houleux, mais enfin vous êtes tellement charmante.
01:52:06 Et Arnaud Clarsfeld, alors, donc, il y a un bouquin qui est sorti il y a quand même un an, au moins.
01:52:09 Ouais, c'est pas moi qui l'ai demandé de l'emmener.
01:52:11 Non, non, mais attendez, je peux avoir envie de vous faire plaisir aussi.
01:52:14 Il est très étonné parce que j'ai posé des questions sympas.
01:52:17 Non, non, ça va.
01:52:19 La cour, les nains et le bouffon.
01:52:21 Arnaud Clarsfeld, voilà.
01:52:22 Merci à tous, c'était tout de ma part.
01:52:24 [Applaudissements]
01:52:27 À la semaine prochaine.
01:52:28 [Musique]
01:52:38 [Musique]
01:53:01 Et pour être sûr de ne rien rater de Lina Larditube, abonnez-vous et mettez un pouce bleu.
01:53:06 !