• il y a 8 mois

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00:00 L'île Olympique de Marseille, on ne va pas faire l'avant-match, il y aura un tol que
00:10 jeudi évidemment, je vous rassure pour ça, mais déjà le match arrive très vite et
00:15 il va falloir un peu penser aux petites casse-têtes qui se profilent, pourquoi ? Parce que Chancel
00:21 Mbappé est sorti sur blessure, Leonardo Ballardier est sorti aussi sur des crampes.
00:27 Crampure, crampure, parce que c'est entre la blessure et la crampe.
00:30 Donc finalement le seul défenseur qui était à 100% c'est Quentin Marlin dont on vient
00:34 d'expliquer que sur les trois derniers matchs il est coupable à trois reprises.
00:38 Pas rassurant.
00:39 Donc on fait comment ? Est-ce qu'on zappe la défense ? Des fois il y a des équipes
00:42 comme Guardiola qui a fait des 4-6-0, des équipes où on joue sans attaquant.
00:46 Est-ce que nous on ferait un schéma sans défenseur ?
00:48 Gassé il ne fera jamais ça, c'est quelqu'un de classique et de cohérent.
00:51 C'est très innovant.
00:52 Oui là on est beaucoup dans l'innovation.
00:55 Surtout que l'île est en plein eau beau comme on disait.
00:57 Et puis l'île il y a des joueurs de qualité, il y a des buteurs qui marquent des buts.
01:00 Alors ils étaient très inquiets parce que j'étais avec un dirigeant de l'île, on
01:04 était un séminaire à Monaco et ils étaient très inquiets parce qu'ils disaient qu'ils
01:07 étaient Davids dépendants.
01:09 Mais là juste l'autre il a mis deux buts ce week-end et il fait une très bonne bande
01:13 j'ai l'air.
01:14 Mais c'est vrai que si il n'y a pas Mbemba et Ballerdi, gros casse-tête.
01:21 Tu vas faire décembre.
01:23 Ballerdi je pense que ça va le faire.
01:24 Après Mbemba on attend les stades de l'infirmerie mais vu comment il est sorti, il n'arrivait
01:28 même pas à marcher seul.
01:29 Il n'arrivait même pas à sauter.
01:30 C'est comme à l'équipe de France quand Klos sort, j'étais avec Jacques Bodevilla
01:34 ce fameux truc, il regardait son téléphone, les types ils disent "on va voir s'il veut
01:37 jouer contre Paris, il n'y en a pas un mois".
01:39 Le lendemain il dit "il n'y en a pas un mois".
01:41 Mbemba je ne vois pas comment il peut jouer.
01:43 Ça va être Gigo Ballerdi je pense, la charnière.
01:45 C'est vrai.
01:46 Comme Dambia s'il n'y a pas Ballerdi ?
01:48 Je mettrais plutôt Gueye.
01:51 Ah ouais moi aussi.
01:52 Justement, c'est une question que j'allais vous poser, quitte à faire descendre un milieu
01:58 de terrain, est-ce que vous préférez faire descendre Kondogbia ou Pape Gueye ?
02:01 Kondogbia.
02:02 Tu mets Gueye au mieux qu'il y a plus de présence.
02:05 Il met déjà les mêmes places.
02:06 Non parce que je n'avais pas pensé à Gueye mais je pense que Gueye est plus utile aujourd'hui
02:12 parce qu'il y a plus d'abattage que Kondogbia.
02:15 Et Kondogbia, l'expérience derrière, je pense que ça peut mieux le faire.
02:20 C'est mon avis.
02:21 Une nouvelle fois.
02:22 Après c'est vrai que ce que tu dis se tient mais bon moi je resterais quand même plutôt
02:27 sur Gueye.
02:28 Mais bon après je pense que Ballerdi va quand même serrer les dents et qu'il sera titulaire.
02:37 D'accord.
02:38 Toi de ton côté Greg, tu penses quoi ?
02:42 Entre Kondogbia et Gueye ?
02:43 Je ne sais pas.
02:44 Ça dépend sur un match.
02:46 En ce moment Gueye, la dernière fois que je l'ai vu titulaire, il ne m'a pas non plus
02:51 super rassuré.
02:52 Kondogbia, c'est peut-être plus d'expérience dans des matchs comme ça.
02:55 Moi je préférais rester sur une Kondogbia par rapport à l'expérience.
02:58 Mais tu mets Gueye au milieu quand même parce que si tu enlèves Kondogbia du milieu, il
03:03 va rester que Veretout au final.
03:04 Non non.
03:05 Après Veretout, il est inlevable.
03:07 Il faudra bien mettre quelqu'un à côté.
03:11 On parle de quoi ? D'effaciement là ?
03:13 Si Gigo et Balerdi sont là, on reste sur ça.
03:16 Si Balerdi ne peut pas jouer, que tu as que Gigo, tu l'étais à côté de Gigo.
03:18 Ah non, je mets Gueye.
03:19 Je mets Gueye et j'ai la seule Kondogbia au milieu complètement.
03:22 On verra.
03:23 C'est comme ça qu'on a fini le match de toute façon.
03:27 On a fini le match avec Gueye.
03:28 Au niveau de Shansal Mbemba tout court, hier je trouve qu'il fait encore un… jusqu'à
03:34 sa sortie, c'était un match…
03:35 Jusqu'à sa sortie, en fait, Gasset l'a dit mais franchement on ne peut que lui donner
03:38 raison.
03:39 Le premier tournant du match, c'était sa sortie.
03:40 Parce que franchement, il arrivait quand même à éteindre…
03:44 Non, Maxence, je te le dis, le tournant du match, c'est avant quand on ne pousse pas
03:47 suffisamment en premier étage, qu'on leur envoie un mauvais message.
03:50 Oui.
03:51 Le deuxième… Le deuxième si tu veux.
03:52 Mais à ce moment-là, tu peux même prendre… ça va être le troisième parce que moi,
03:55 j'ai envie de te dire qu'en deuxième étage, tu dois re-rentrer et tu dois être
03:58 pied au plancher pour le remarcher.
03:59 Voilà.
04:00 Deuxième étage, tu dois te dire bon, on savait qu'on n'aurait pas beaucoup de
04:03 chances.
04:04 Maintenant, on a fini.
04:05 On peut faire d'ailleurs une petite dédicace à notre ami entraîneur qui avait dit « moi,
04:10 je donnerai rendez-vous à mes joueurs à la mi-temps » au talk dernier, tu te rappelles.
04:14 Bernard qui m'a mis un message, Bernard Rodriguez, effectivement.
04:17 À la mi-temps ?
04:18 Il avait dit, il m'a mis un message, j'ai mis comme pronostic « 0-0 mi-temps ».
04:21 C'est ça.
04:22 Il avait dit « je donnerai rendez-vous à mes joueurs à la mi-temps et si on est match
04:26 nul, je lâche tout ». En fait, on était match nul, mais à 10 contre 11 et on n'a
04:32 rien lâché.
04:33 Et moi, je pense qu'on aurait dû effectivement aller les presser beaucoup, beaucoup plus
04:37 haut en deuxième mi-temps.
04:38 Tu les as laissés s'installer.
04:39 Eh oui.
04:40 Tu les as laissés reprendre confiance.
04:41 Est-ce que aussi, désolé, ça fait peut-être des aveux pour Samuel Gigo, mais est-ce que
04:45 les autres joueurs, à un moment donné, quand ils voient Mbemba sortir, ils savent que Gigo
04:49 rentre alors qu'il n'est pas encore totalement rétabli.
04:51 Il y a un peu de déconcentration aussi.
04:54 Non, je ne pense pas.
04:55 Franchement, quand tu es dans un match comme ça, avec tous ses supporters et tout, tu
04:58 ne te dis pas « oh non, Mbemba il sort, Gigo qui va rentrer ». Pour toi, c'est une collègue
05:02 à toi qui rentre, tu fais confiance.
05:03 Donc non, je ne pense pas que ce soit ça.
05:04 Ça, c'est une fausse excuse.
05:06 Non, je pense que c'est juste qu'on n'a pas su montrer les dents, on a manqué d'agressivité
05:11 et surtout, ce qui nous a le plus fait mal, c'est l'efficacité.
05:14 On s'est montré très très jeune.
05:16 Comme je dis, ce matin, j'ai repris la phrase de « La vérité, si je mange », on s'est
05:19 fait baiser comme des bleus.
05:20 C'est exactement ce qu'il y a eu.
05:21 Il fallait faire attention au contre, il fallait être efficace.
05:23 On n'y fait pas attention au contre et on n'a pas été efficaces.
05:26 C'est surtout ça.
05:27 Après, Mbemba, si c'est à cause d'un joueur qui sort, ça te remet le match en question,
05:30 ça ne va pas.
05:31 C'est pas Zizou qui sort.
05:32 C'est un beau billet quand même.
05:33 C'est un beau billet, mais ce n'est pas un match où tu ne fais que subir défensivement.
05:37 Non, non, non.
05:38 Tu ne le fais pas en cata.
05:39 Et puis Mbemba, il y en a qui jouent et qui ne seraient pas autant montés.
05:40 Ça fait partie quand même des joueurs qui, souvent, prennent la balle et à la limite,
05:44 c'est peut-être offensivement qu'il t'a manqué.
05:45 Parce que des fois, offensivement, lui, quand il joue bas comme ça, ils sont resserrés
05:49 les autres.
05:50 Il écarte la mer.
05:51 Il écarte la mer, il fait un décalage ou il fait une frappe.
05:53 C'est peut-être là qu'il t'a manqué.
05:54 Il a toujours ce petit crochet là où il fait toujours la même paix.
05:57 Il accélère.
05:58 Il passe tout le temps.
05:59 Il fait des décalages.
06:00 La justice des dieux, comme on dit dans le jargon.
06:02 Là, je mets l'accent.
06:03 Je n'ai pas peur.
06:04 Gigo n'est jamais en défense quand on se fait contrer.
06:07 C'est Sergeant de Pepper qui nous dit ça sur le tchat.
06:09 Là, vous me dites tous, on part avec une défense balerdi-gigo.
06:12 Est-ce que là, le bon balerdi, on l'a…
06:15 Enfin voilà, est-ce que cette association, au final, ce n'est pas une question d'association
06:18 aussi ?
06:19 Que vous êtes rassurés ?
06:21 Parce que même quand on a eu balerdi-gigo, mais on avait Mbeppa côté droit.
06:25 Après, balerdi, franchement, on peut dire plein de choses sur lui, mais il a fait sa
06:30 saison.
06:31 Sa meilleure saison.
06:32 Sa meilleure saison.
06:33 Sa meilleure de loi.
06:34 Après, là, maintenant, on va lui demander, parce qu'on a tous compris que même si
06:38 Gassé a dit l'inverse en conférence de presse, on a tous compris que les joueurs
06:41 qui étaient sur le terrain, ils n'étaient pas tous à 100%.
06:44 La preuve, au fur et à mesure, ils sortent du terrain en disant « je ne peux plus, je
06:48 ne peux plus ».
06:49 Balerdi, là, si on lui demande de continuer à jouer, il va continuer à jouer parce
06:53 que lui, je pense que ce n'est pas le joueur qui va se cacher, mais il sera diminué.
06:57 Alors, on pourra interpréter le fait « il n'y a pas chance à les même bas à côté
07:00 de lui, donc il est moins bon », mais on pourra aussi dire « peut-être que comme
07:03 il est diminué, il est moins bon aussi ».
07:05 Donc, effectivement, ça va être plus compliqué.
07:07 Vous n'avez pas eu peur sur son retour défensif, là, à un moment donné, qu'il y a un gros
07:13
07:14 Qu'il glisse.
07:15 Qu'il glisse.
07:16 Et il glisse sur la fin.
07:17 Je ne sais pas si c'est Mbappé.
07:18 C'est peut-être Mbappé, oui, qui lui passe devant.
07:20 Je ne crois pas que c'est Mbappé, non.
07:21 Mais il lui passe devant, il fait cette glissade-là.
07:22 On s'assure bien qu'elle sort d'un corner.
07:23 Oui.
07:24 À l'arrivée, parce que ça peut te coûter un but facilement.
07:27 D'ailleurs, hier, je ne sais pas, il n'y avait que nous qui glissaient.
07:29 Il n'y avait que les Marseillais qui glissaient hier.
07:30 On n'avait pas les crampons longs.
07:31 On n'a pas l'habitude de la pluie.
07:32 C'est comme dans les collègues.
07:33 On n'avait pas les crampons longs, nous.
07:34 Il fallait faire un arrêt au stand, chausser les pneus de pluie.
07:38 Il n'avait pas ce problème à l'époque Moser.
07:40 Le Timbaland.
07:41 Il avait fait 7 cuvettes de crampons.
07:42 Ça, c'est sûr que ça devait aider.
07:45 Mais c'est vrai que j'avais un ami qui me glissait, que ce n'était pas plus mal.
07:49 Au final, que l'équipe de France joue au stade Vélodrome quelques jours avant,
07:52 histoire de massacrer la pelouse, elle est plus désavantagée Paris que l'OM.
07:56 Et au final, c'est vrai qu'on a vu plus les joueurs de l'OM glisser que les joueurs de Paris.
08:00 Et puis, on a tendance à dire aussi que souvent, on mouille les pelouses,
08:04 pour que ça aille plus vite et que ça favorise les équipes.
08:07 Oui, mais tu ne les mouilles pas en profondeur comme ça.
08:08 Tu les mets à la surface.
08:09 Non, mais les équipes techniques,
08:11 elles ont moins de difficultés, je vais dire, sur une pelouse mouillée.
08:17 D'ailleurs, on a vu, eux, ils ont fait quelques pertes de balles au milieu,
08:21 mais ce n'était pas des erreurs techniques.
08:22 C'est plus défacément qu'ils ont perdu les ballons en relance.
08:25 Mais à Manon, on s'est dit, en deuxième mi-temps, au plan de 10 minutes,
08:28 on n'arrivait pas à récupérer les ballons.
08:29 Chez nous, en plus, il a gardé chez nous la balle à l'un de moins.
08:32 C'était incroyable.
08:33 Mais chez Mediha, il y a eu des personnes qui sont perdues.
08:35 C'est surtout Danilo Beraldo, je caricature.
08:38 Par contre, dès que ça a passé par le milieu, et ce milieu-là,
08:40 c'est-à-dire Zahir Emri, encore le match qu'il fait, Zahir Emri, 17 ans.
08:47 Déjà, le match à Lille, il nous avait fait très, très mal.
08:49 Et les deux autres, Vitinha, c'est très corso.
08:52 Après, je pense qu'on a aussi beaucoup donné,
08:54 parce que je me suis fait cette analyse en deuxième mi-temps,
08:56 je me suis dit, pourquoi on n'arrive pas à aller faire leur coureur derrière,
08:59 essayer de… Je pense qu'on a…
09:00 Ça va trop vite.
09:01 Oui, mais on a beaucoup donné en première mi-temps.
09:03 Oui, aussi.
09:04 Je pense qu'en deuxième mi-temps, le fait qu'on soit 10 contre 11,
09:08 nous on attendait à ce qu'ils…
09:09 Comme je dis depuis tout à l'heure, "Allez, retournez-y, retournez-y."
09:11 Mais eux, je pense qu'en fait, ils en avaient…
09:13 Et puis les changements qu'ils font, on n'a pas le même banc.
09:15 Chaque fois, ils changent les deux joueurs, trois joueurs,
09:16 ils te faisaient rentrer des mecs,
09:17 il te fait rentrer Ramos, il te fait rentrer Lille,
09:19 c'est sûr que c'est compliqué.
09:21 Ils se permettent de faire sortir Mbappé, Dembélé.
09:24 En même temps.
09:25 Et derrière, ils gagnent 2-0 alors que c'est un de moins.
09:27 Ils font rentrer Marco Asensio, qui est quand même un joueur du Real Madrid.
09:31 Gonzalo Ramos a acheté 80 millions.
09:33 Oui, Asensio, qui a fait un gros gâté à Paul Lopez à la fin du match.
09:35 Ces images qui me plaisent, ça aussi de voir.
09:37 Je t'invite à regarder…
09:40 Ne m'invite pas, je n'invite pas.
09:42 "Virage Marseille" avec Jean-Kérin Viricot.
09:43 C'est insupportable, c'est insupportable.
09:44 Mais qui m'a parlé de ça et qui était aussi assez insupporté.
09:47 Non, mais en fait, pour moi, c'est un manque de respect envers tous les gens.
09:50 Déjà, moi je ne comprends pas.
09:52 Moi, je suis un mauvais perdant.
09:53 Et moi, je perds un foot loisir le lundi soir.
09:55 Je rentre chez moi, je fais la gueule à ma femme.
09:57 Là, tu rentres…
09:59 On la salue parce que tu as quand même fait des bises en lundi.
10:02 Ça ne m'arrive pas souvent le lundi, il y a des gags.
10:04 Mais c'est vrai qu'honnêtement, là, tu perds un match.
10:07 Tu arrives à la mi-temps, tu es un de plus.
10:10 C'est Paris en face, tu es chez toi.
10:12 Ils gagnent 2-0 l'autre, ils te font le fou, les oreilles, le pistolet.
10:16 Et toi, à la fin du match, tu vas au vestiaire comme un fou.
10:19 Moi, je vais au vestiaire, je suis dégoûté.
10:20 J'ai les nerfs, on s'est fait refuser un but.
10:22 Les mecs, ils sont là, ils font des gâtés.
10:23 Si tu remets ton collègue, on verrait tout.
10:25 Lucas Sanandez, ils rigolent ensemble devant les supporters.
10:27 À la nuit, il fait le ronfle.
10:29 Il y a des gens qui viennent te voir, ils font des kilomètres.
10:31 Moi, je connais des collègues de Breton, les Bretons de partout.
10:33 Quand je vais souvent dans les salles de spectacle, ils me disent « on va venir pour le Classico ».
10:36 Je pense à tous ces gens qui font la route.
10:37 Il pleut, tu paies une blinde la place, tu perds le match.
10:40 Tu ne mets même pas un but.
10:41 Tu ne vois pas le début du match parce qu'il y a un tifo devant toi.
10:44 Et après, il y a un bout de tifo, il y a marqué « Inch'Allah, vous ne la gagnez pas ».
10:49 On est en train de monter en grade en tifo.
10:51 Celui-là, il était pas mal celui-là.
10:53 C'était un peu dur.
10:55 Est-ce que vous savez quand même qu'il y a beaucoup de gens qui ne sont pas arrivés au début du match
10:57 parce que les gens avaient imprimé les tickets, qu'avec la pluie, les lecteurs ne le lisaient plus ?
11:01 Moi, j'ai des potes qui sont arrivés 20 minutes en retard.
11:03 T'imagines l'angoisse.
11:04 Il y avait une queue parce que les mecs n'arrivaient plus à lire.
11:06 20 minutes en remise commerciale vu le prix du ticket, c'est pas mal.
11:10 On peut prendre un petit…
11:11 Tout ça à l'arrivée, quand tu arrives à la fin du match, tu es avec tes enfants,
11:14 tu te regardes avec tes collègues, tu es dégoûté.
11:16 Tu te dis « Il faut me dire encore une fois ».
11:18 Et les mecs qui sont sous la pelouse, ils se font des gâtés, ils rigolent.
11:20 Tu as envie de tout casser.
11:22 Je te donne raison, mais alors à 100 %.
11:24 Déjà, il me revient tout le temps cette image.
11:27 Le Romain va se rappeler de Wilson Roumain qui rigolait alors qu'on avait perdu la finale.
11:34 Quand j'ai vu Paul Lopez, en plus, le dernier temps j'avais envie de me dire
11:38 « Ouais, allez, tu vois, il essaie d'un peu s'imposer et tout ça ».
11:42 Quand j'ai vu cette image, je me suis dit « Bon, je ne veux plus le voir l'année prochaine
11:46 aux Olympiques de Marseille.
11:47 Je ne peux pas supporter ça ».
11:48 Je pense que c'est mal barré.
11:49 Je ne peux pas.
11:50 Déjà, son style de jeu, il me faut un gardien qui en impose beaucoup plus que lui.
11:55 Bien sûr.
11:56 Et après, quand je vois des trucs pareils, toi tu es déprimé, tu es là, tu es affiché,
12:00 tu regardes la télé et là tu es en train de rigoler.
12:03 Même plus, c'est un régal.
12:04 Il faut négocier.
12:05 Moi, c'est ça.
12:06 C'est une plus de vie.
12:07 Qu'ils aillent se consoler, qu'ils se connaissent et tout.
12:09 Par contre, que le joueur qui a perdu rigole, c'est insupportable.
12:11 Mais même, tu le fais hors, par respect pour les gens.
12:13 Tu sais qu'il y a les caméras et tout.
12:14 Par respect, les gars, allez, venez, on va dedans, on rigole dedans.
12:17 Faites ce que vous voulez, mais pas devant nous.
12:18 Franchement, c'est frustrant.
12:19 J'ai l'impression qu'en plus, c'est là où le fossé se creuse entre les attentes
12:25 des joueurs et des supporters.
12:26 Il y a 10 ans, je me souviens de Caboret qui avait fait ça avec un joueur burkinabé,
12:31 Bakikone, pas celui de chez nous, mais celui de Lyon.
12:34 Ils avaient rigolé.
12:35 Ça avait été une horreur.
12:36 Les groupes de supporters avaient dit, il faut qu'on parle aux joueurs,
12:38 il faut que ça ne se produise plus.
12:40 C'était en 2012.
12:41 Thauvin avec Mbappé, vous vous en souvenez, qui demandait des maillots à Mbappé,
12:45 il y a 5-6 ans de ça.
12:46 Ça avait été profondément choquant aussi pour beaucoup de personnes.
12:50 Ça avait été mal vécu.
12:51 Et puis là, 5-6 années après, c'est vrai que là, c'est ce que tu dis.
12:55 C'était sur plusieurs foyers du terrain.
12:57 Tu ne savais plus où donner de la tête.
12:59 C'était un match amical international.
13:01 Nous, on se prend la tête en signant des messages, en insultant, en menaçant par message.
13:05 Ce n'est pas bien, il ne faut pas le faire.
13:07 Mais on fait ça toute la semaine pour qu'ils fassent des bisous.
13:10 Si tu poses la question, on va dire que le mec qui sort, il passe dans le zone mixte,
13:14 il dit, j'aurais juste à savoir là, pourquoi tu rigolais à la fin du match
13:18 alors qu'il y a 60 000 personnes ou 65 000 personnes qui sont dégoûtées.
13:23 Il va te dire quoi ? Ah les gars, ce n'est qu'un match de foot.
13:26 Il ne faut pas se prendre la tête, ce n'est qu'un match de foot.
13:28 Alors, fais le tarif de Wemmes si c'est un match de foot.
13:31 À un moment donné, si tu n'as pas cette envie-là, pour moi, ça part de là.
13:36 Après, il y a des mecs qui m'ont dit, ouais, mais c'est le fair play et tout.
13:38 Les gars, pas là le fair play.
13:40 Le fair play de la célébration de Ramos, moi, c'est ça qui m'a fait serrer.
13:42 La célébration de Ramos, à la fin, tu rigoles, tu ne peux pas rigoler.
13:45 Je préfère à l'époque où Jimmy Coost mettait froc contre froc contre Fournier.
13:48 C'est ça, c'est un peu cet esprit classique où dans les couloirs,
13:51 ils se regardaient de travers et tout, même avant.
13:53 Avant le couloir, ils sont là, ils se parlent.
13:54 Ils sont tous allés voir Mbappé, ils lui ont fait le bisou.
13:56 On aurait dit que c'était le pape.
13:57 Voilà, moi, j'allais te dire, Ramos, à la limite,
13:59 qu'il se fasse siffler tout le match quand il marque, il exulte.
14:02 J'ai envie de dire, moi, c'est limite un de mes rêves.
14:05 Rêve de lui faire un moulin, surtout.
14:07 À un moment où il le fait, je rêve de lui faire une grosse hachette.
14:09 J'aurais aimé me réécarner en lama.
14:11 Ça fait partie du jeu.
14:14 Effectivement, tu le sais très bien.
14:16 On est les premiers à faire la clipe.
14:17 Voilà, on est les premiers à le faire.
14:18 Donc, ça, à la limite, et d'ailleurs, il l'a dit à la fin du match.
14:21 Si Mbappé avait marqué, je ne sais pas ce qu'il aurait fait.
14:24 Mais là, on reprend, il ne sera jamais incité sur la haine.
14:27 On ne peut pas lui mettre un petit carton comme ça.
14:29 Parce que c'est marqué dans le règlement aussi.
14:31 Oui, je trouve que...
14:33 Il n'a pas non plus été...
14:35 Il n'a pas fait la bien, il n'a pas fait trois tours.
14:37 Peut-être ça grattait là.
14:39 Je rigole, je m'en fous de Gonzalo Ramos.
14:41 C'est ça, à la limite.
14:42 Lui, j'ai envie de dire, je m'en fous.
14:43 C'est les joueurs olympiens.
14:44 C'est justement le mec qui fait ça.
14:46 Derrière, normalement, il y a le coup d'envoi.
14:47 Et le premier ballon qu'il touche, il y a un truc.
14:50 Mais même pendant qu'il célèbre.
14:51 Tu vas le voir, tu dis vas-y, il va célébrer là-bas.
14:52 Reste tranquille, tu es chez toi.
14:53 Tu es au Velodrome.
14:55 Impose-toi un minimum.
14:56 Ça manque un peu de haine.
14:57 En fait, ça manque l'agressivité qui faisait tant avant.
15:01 C'était des classicaux et tout.
15:03 Malheureusement, on l'a perdu.
15:04 Malheureusement, on dira ce qu'on veut.
15:05 Mais ça fait quelques années que Paris tue la Ligue 1.
15:07 Il n'y a plus de suspense.
15:08 Regarde les points qu'ils ont.
15:09 Ils y en auront à Mars.
15:10 Le championnat, déjà, c'est fini.
15:11 Il n'y a plus d'un jeu.
15:12 Il n'y a plus rien.
15:13 Ça a été un match de gentil en plus.
15:14 Mais en plus, il n'est pas beau le match.
15:15 En fait, ils sont meilleurs que toi techniquement.
15:16 Essaye d'aller sur un autre terrain.
15:17 Je ne dis pas être violent.
15:18 Non, mais le pied, le coup de genou.
15:19 C'est du foot aussi.
15:20 Du coup de pression.
15:21 Le souffle dans la nuque.
15:22 Tout repose désormais sur Francky De Jong.
15:23 Et si ça ne repose pas sur Francky De Jong, on misera sur Diego Simeone et l'Atlético.
15:35 Vous m'avez compris.
15:36 Et auquel cas, il y aura encore une séance de rattrapage derrière.
15:40 Mais ça serait bien que ça soit réglé assez rapidement.
15:42 Allez, nous, on va passer à la partie des questions réponses.

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