Le commissaire général Yannick Salabert, directeur interdépartemental de la police nationale de la Haute-Vienne, fait le point sur la lutte contre le trafic de drogue à Limoges.
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00:00 En stup, on a des interpellations, j'ai fait la moyenne avant de venir, on en a tous les deux jours, oui, effectivement.
00:05 Donc une interpellation liée au stupéfiant à Limoges tous les deux jours ?
00:08 Oui, effectivement, oui.
00:10 Alors quand on dit stupéfiant, c'est au sens large, c'est-à-dire que vous avez les vendeurs de rue, vous avez les consommateurs,
00:17 mais vous avez aussi tout ce qui entoure les stupéfiants, c'est-à-dire notamment tout ce qui est squat,
00:23 pour loger, entre guillemets, les petites mains du trafic de stupéfiants sur Limoges,
00:28 vous avez donc toute une gamme d'infractions qui sont commises au soutien du trafic de stupéfiants.
00:33 Est-ce que c'est plus important qu'il y a quelques années ?
00:35 C'est l'impression qu'on a, ou est-ce que finalement c'est plus visible vu l'intervention de la police là-dessus ?
00:41 Non, je ne pense pas que ce soit plus important que quelques années,
00:44 je pense qu'il y a plus de gens qui sont impliqués dans le trafic de stup,
00:48 pour la même quantité, grosso modo, et le même nombre de clients,
00:52 mais les modes de vente ont changé, on a désormais une diversification au-delà des points de vente fixes,
00:58 les points de deal qui sont principalement à Limoges, dans les cités relevant de la politique de la ville,
01:04 vous avez aussi désormais, les trafiquants s'adaptent aussi au monde moderne,
01:08 et donc vous avez des livreurs de stupéfiants, qui livrent les clients à domicile,
01:13 donc c'est plus le client qui vient chercher la drogue sur les points de deal,
01:17 c'est le vendeur qui va chez le client.
01:20 Donc, tous ces moyens de communication et de livraison ont fait évoluer le trafic,
01:25 avec effectivement une plus grande visibilité.