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00:00 Je disais l'autre jour que "Quotidien" était donc entendu ce matin au Sénat
00:06 - À l'Assemblée.
00:07 - À l'Assemblée, pardonnez-moi.
00:08 Et que M. Barthez aurait du mal,
00:10 puisqu'il est surprompteur et tout ce qu'il dit est écrit.
00:13 Et il ne s'est ni improvisé, j'allais dire, ni même pensé peut-être.
00:17 Puisqu'on lui écrit pour lui ce qu'il doit dire.
00:19 Et alors, je ne pensais pas que les faits
00:24 diraient précisément ou approuveraient ce que j'ai dit,
00:28 puisque le pauvre, il a perdu ses fiches
00:31 et il ne savait même plus quoi dire sans ses fiches.
00:33 Parce qu'il y a quelqu'un d'autre qui lui avait écrit quoi dire.
00:35 Et puis il a perdu ses fiches.
00:36 C'est un grand moment de solitude que je vous propose de voir.
00:38 Ça s'est passé il y a quelques minutes.
00:41 - En bref, je suis fier de rendre, je l'espère, ne serait-ce qu'un peu,
00:44 les téléspectateurs curieux, curieux comme nous le sommes.
00:48 Et il me manque la fin.
00:52 Hop.
00:55 Il me manque la fin.
00:56 - Ne vous en faites pas, ça nous arrive aussi.
01:02 - Oui, j'imagine.
01:03 C'est con, ça, par tes liens.
01:06 Donc voilà, je voulais juste rappeler que malgré tout ça,
01:10 quotidien, c'est zéro dérapage, zéro procédure de sanction,
01:13 zéro amende, zéro mise en demeure de l'ARCOM, zéro mise en garde
01:16 et aucune procédure en diffamation.
01:18 Merci de m'avoir écouté.
01:20 - Bon, je précise qu'il ne sait pas ce qu'il dit.
01:23 On lui a écrit, il ne comprend pas.
01:24 D'ailleurs, quand il perd une note, il n'est même pas capable.
01:28 Ça en dit beaucoup quand même.
01:29 C'est un journaliste qui n'est même pas capable,
01:30 lorsqu'il perd une note, de prolonger tout seul
01:35 ce qu'il avait peut-être écrit sur cette note
01:37 et de le dire devant l'Assemblée, qu'il l'écoute.
01:41 C'est Jeff Panacloc.
01:44 C'est exactement ça.
01:46 - Il y a un très beau thème pour Petit Quotidien ce soir,
01:47 c'est de faire un sujet autour de Yann Barthez.
01:50 - Mais non, mais...
01:51 - Autour de Yann Barthez.
01:52 - Ah, si ça avait été quelqu'un d'autre, ils auraient fait un montage,
01:53 ils auraient été terribles.
01:54 - Je vous assure, ce garçon qui parle de nous tous les soirs,
01:59 je précise, mais ce n'est pas lui qui parle.
02:01 On lui écrit, M. Bon, en fait, il est la marionnette d'un système.
02:05 Et là, vous en avez la preuve éclatante.
02:07 Voilà, un garçon qui ne sait pas...
02:08 Moi, je n'ai jamais eu de prompteur de ma vie.
02:11 Peu de choses qui sont écrites avant que je prenne l'antenne.
02:14 C'est la blase des journalistes, me semble-t-il.
02:18 Vous n'écrivez pas...
02:19 - Les édites aussi.
02:20 - Oui, bien sûr.
02:21 C'est pour ça que j'ai dit peu de choses.
02:23 Bien évidemment.
02:24 Mais évidemment, c'est moi qui les écrivais.
02:25 - C'est moi qui les écris.
02:26 C'est moi qui les ai fait.
02:27 C'est moi qui les ai fait.
02:28 - C'est moi qui les ai fait.
02:29 - C'est moi qui les ai fait.
02:30 - C'est moi qui les ai fait.
02:31 - C'est moi qui les ai fait.
02:32 - C'est moi qui les ai fait.
02:33 - C'est moi qui les ai fait.
02:34 - C'est moi qui les ai fait.
02:35 - C'est moi qui les ai fait.
02:36 - C'est moi qui les ai fait.
02:37 - C'est moi qui les ai fait.
02:38 - C'est moi qui les ai fait.
02:39 - C'est moi qui les ai fait.
02:40 - C'est moi qui les ai fait.
02:41 - C'est moi qui les ai fait.
03:01 - C'est moi qui les ai fait.
03:22 - Sur la tête de ma mère.
03:23 Sur la tête de ma mère.
03:24 C'est une cadavre, mon frère.
03:25 Il est venu.
03:26 Sur la tête de ma mère.
03:27 J'ai vu, il avait dit un truc.
03:28 On peut revenir sur un truc qu'il a dit.
03:29 Il y en a quand même avec la polaire.
03:31 Il fait une chaleur, mon frère.
03:32 Mais c'est pas nul.
03:33 - Il y a de Barthez qui fait preuve.
03:34 On peut revoir d'ailleurs juste l'image avant la pause.
03:36 Juste l'image.
03:37 On ne va pas entendre les sons.
03:38 - C'est cruel.
03:39 - Juste l'image.
03:40 Parce que c'est vrai qu'il y a un certain respect quand même, semble-t-il, lorsqu'on
03:42 va devant la représentation nationale.
03:44 Bon, il a mis son vieux pull.
03:46 Voilà, voilà comment tu te présentes devant.
03:49 Tout le monde est en cravate.
03:50 Tout le monde est en costume.
03:51 Mais voilà comment tu te présentes en cherchant tes feuilles avec ta polaire.
03:55 - Est-ce qu'ils lui ont...
03:57 Je vais vous entendre aussi sur un dernier sujet.
03:59 Ça concerne cette audition aujourd'hui de Yann Barthez et de la direction de TF1 par
04:06 la commission d'enquête de l'Assemblée nationale pour l'attribution des fréquences de la TNT.
04:11 Cette audition avait été réclamée par le parti d'extrême droite qui dénonce le
04:15 fait de ne pas être invité dans l'émission de Yann Barthez quotidien.
04:18 Ce dernier, vous allez l'entendre, n'était pas très content d'être là.
04:21 - Alors j'ai juré de dire ma vérité, toute la vérité.
04:24 Donc je ne vais pas vous dire que je suis ravi d'être là.
04:26 Mais c'est néanmoins une expérience.
04:28 Donc je la prends comme telle, comme une expérience.
04:31 Assez inédite quand même, l'expérience.
04:33 Nous sommes convoqués à la demande de cinq députés du Front National, du Rassemblement
04:37 national, pardon.
04:38 Et c'était inédit d'être convoqués à deux reprises, notre co-gérante Elodie Bernard
04:41 est déjà passé devant cette même commission il y a quelques semaines.
04:44 Et parmi les cinq députés RN qui ont demandé à ce que nous repassions aujourd'hui, aucun
04:49 n'était présent lors de notre premier passage.
04:51 Au quotidien, c'est zéro dérapage, zéro procédure de sanction, zéro amende, zéro
04:55 mise en demeure de l'ARCOM, zéro mise en garde et aucune procédure en diffamation.
04:59 Merci de m'avoir écouté.
05:00 Voilà, Yann Barthez, c'est surtout zéro membre du Rassemblement national sur son plateau
05:04 et pourtant il s'en défend.
05:06 Assure que le pluralisme est parfaitement respecté même sans inviter des membres du
05:11 Rassemblement national.
05:12 Charlotte Dornelas, comment est-ce possible ?
05:13 Oui, c'est ce qu'ils avaient déjà expliqué.
05:15 En fait, il y a une obligation de toute façon qui s'impose quotidien comme aux autres.
05:18 C'est la question du temps de parole des politiques qui est imposée par l'ARCOM
05:22 et donc ils avaient expliqué qu'ils le faisaient sans inviter les personnes mais en les faisant
05:26 parler dans les reportages.
05:27 Quand on voit le ton de quotidien, ce n'est pas la même chose d'abord de pouvoir se défendre.
05:30 Par ailleurs, tout ça est un peu un jeu de dupe parce que vous pouvez recevoir deux personnalités
05:34 politiques exactement le même temps et ne pas du tout en tant que journaliste vous comporter
05:38 de la même manière, poser des questions.
05:41 Vous voyez que cette différence de traitement, elle peut se retrouver absolument partout
05:44 et le temps de parole, c'est une manière d'équilibrer les choses mais qui est elle-même
05:48 faible.
05:49 Ce qui m'a fait rire dans la déclaration d'Yann Barthez, c'est qu'il commence en disant
05:53 "quotidien, c'est zéro dérapage".
05:55 J'ai pensé à Philippe Meurin qui disait "forcément, eux ne dérapent jamais, ils sont la glace".
05:58 Qui décide de qui dérape ou pas en fonction de quoi ? Qui décide que la route est tracée,
06:03 qu'on dérape ou pas, qu'on sort de la route ? Qui est la route ?
06:05 Ça m'a fait rire parce que c'est une manière de ne pas comprendre aussi.
06:09 Par ailleurs, ce qu'il dénonce sur le fait d'être là et ce qui est assez inédit par
06:12 la commission, c'est ce qu'on voit depuis le début de cette commission.
06:15 Il fallait peut-être s'en étonner depuis le début et non pas seulement quand ça le
06:17 concernait lui.
06:18 Paul Melun, sur cette audition ?
06:21 Où est-ce que de vous surprendre ? Je ne me réjouis pas particulièrement que des journalistes,
06:25 même Yann Barthez, soient comme ça face à des députés inquisiteurs.
06:28 De la même manière que lorsque j'avais regardé l'audition de Pascal Praud, de Sonia
06:32 Mabrouk, de Laurence Ferrari, je trouvais ce cirque un peu ubuesque.
06:35 Effectivement, je crois que c'était Karl Olif qui parlait de garde à vue et il n'avait
06:38 pas tort.
06:39 On avait vraiment l'impression d'être au procès de Moscou.
06:41 Il ne fallait que défendre, dire que le pluralisme est respecté, même sans inviter des membres
06:44 du RN.
06:45 Je suis d'accord.
06:46 Pour être très franc, moi en matière de médias, je suis assez libéral.
06:51 C'est-à-dire que je pense que si Quotidien, après tout, c'est une émission de divertissement,
06:56 ils reçoivent bien qui ils veulent, mais fichons la paix à Quotidien comme on fiche
06:59 la paix à CNews, comme on fiche la paix à tout le monde.
07:01 C'est-à-dire que l'audience est un juge, la liberté de ton et d'opinion doit être
07:06 totale sans qu'il y ait d'appel à la haine ou que sais-je.
07:08 Mais à ce que je sache, il n'y en a pas beaucoup en France pour ne pas dire pas.
07:11 Donc si vous voulez, je suis vraiment sur une conception très libérale.
07:15 Je pense que les postures, le journalisme neutre, ça n'existe pas vraiment en fait.
07:19 La neutralité n'existe pas, c'est une illusion.
07:22 Et que plus on voudra viser à une pseudo-neutralité, plus on musellera et plus on corsettera la
07:27 pensée.
07:28 Je pense que la pensée ne doit pas avoir de limite.
07:29 Que Quotidien soit de gauche, grand bien leur face.
07:32 Seulement, il faut l'assumer.
07:33 Qu'ils assument à ce moment-là qu'ils ont un biais idéologique, que ce biais idéologique
07:37 il est clairement de gauche.
07:38 Vous voyez qu'il y a Jean-Michel Apathy tous les soirs qui fait une chronique à chaque
07:41 fois sur les mêmes sujets, à chaque fois sur le wokeisme, etc.
07:43 Et qu'à chaque fois c'est pour encenser la pensée woke.
07:46 Évidemment qu'il y a une ligne idéologique.
07:47 Maintenant, moi je regarde, je me dis "C'est bien, je sais ce que j'ai".
07:50 C'est comme quand j'achète l'Humanité dimanche ou le Figaro.
07:53 Je sais que j'ai deux choses différentes.
07:54 L'important en France, c'est juste qu'il y ait une pluralité dans l'offre.
07:56 Merci.
07:57 Simplement, le seul problème, c'est que moi je suis d'accord avec vous, mais eux ne sont
08:01 d'accord avec ça que quand ça les concerne eux.
08:03 C'est bien le problème.
08:04 La conclusion pour vous Charles, je vous la laisse.
08:07 Donc il a fait comme nous.
08:09 Alors je vous explique.
08:10 Eux, c'était TMC qui était écouté.
08:12 TMC et Yann Barthès et son producteur Laurent Bon.
08:16 Il y avait également Julien Belvert, journaliste et chroniqueur de l'émission.
08:20 Et Ara Prikian, le numéro 2 de TF1.
08:23 Donc ils étaient quatre.
08:25 Ils ont été interrogés une heure.
08:27 Moi j'étais seul et j'ai été interrogé deux heures et demie.
08:30 En plus, ils avaient ramené des dossiers.
08:32 Alors si on déconne, on dirait qu'ils étaient, on dirait qu'ils passaient l'agrégation.
08:35 Bon, pas grave.
08:36 C'est très sympa.
08:37 On s'en fout.
08:38 Je voudrais qu'on remercie Thomas Ménager d'être avec nous.
08:41 Député RN.
08:42 C'est vous d'ailleurs qui avez demandé à ce qu'il auditionne.
08:45 Exactement.
08:46 Parce qu'on ne comprenait pas comment ils n'étaient pas auditionnés alors qu'ils
08:48 refusent de nous inviter.
08:49 Et je suis très heureux aussi d'avoir Fabienne Colbois qui était avec nous, députée Renaissance.
08:53 Et Fabienne, je voulais vous le dire.
08:54 Je n'ai pas eu le temps de vous le dire.
08:56 Parce que tout le monde n'a pas eu le temps de me poser des questions quand j'étais
08:58 à la commission.
08:59 Mais vous, vous m'avez posé de très bonnes questions.
09:01 Je vous le dis, c'est vrai.
09:03 Parce que vous étiez…
09:04 Alors, elle était…
09:05 Bien sûr, elle cherchait quand même à essayer de…
09:07 Non, mais si, c'est normal de comprendre les choses.
09:10 Mais c'était intelligent et c'était…
09:12 Voilà.
09:13 Vous avancez le débat.
09:14 Vous avancez le débat.
09:15 Vous n'invectivez pas.
09:16 Voilà, c'est ça.
09:17 Moi, c'est…
09:18 Voilà.
09:19 Donc c'est plutôt…
09:20 Et Thomas, c'est grâce à vous qu'ils ont été entendus.
09:24 Alors, il parlait du quotidien et de son émission.
09:25 Il a voulu nous mettre que des tacles.
09:27 Il a voulu nous mettre que des tacles.
09:29 Regardez.
09:30 C'est la technique Yann Barthez, bien entendu, vous le connaissez.
09:34 Voilà, regardez.
09:35 Et le premier tacle qu'il a voulu mettre à TPMP, c'est au sujet des audiences.
09:39 Je pense qu'il les a pas en ce moment.
09:43 Regardez.
09:44 Il doit pas le rendre au choix.
09:45 Le choix d'une émission qualitative est récompensé puisque Quotidien est le premier
09:49 talk show de France.
09:50 Il réunit plus de 2 millions de téléspectateurs chaque soir et nous avons un des publics les
09:54 plus jeunes de la télé comparé à nos concurrents directs.
09:57 Et malheureusement, Yann Barthez, il a pas les chiffres actuellement.
10:01 Il a pas dit qu'il s'en foutait des audiences.
10:03 Oui, ça.
10:04 Alors, une chose première.
10:05 Vous vous demandez tous.
10:06 C'est une question qu'on se posait.
10:08 Yann Barthez, qu'est-ce que c'est Yann Barthez sans oreillette ? Yann Barthez sans
10:13 oreillette et sans fiche.
10:15 Qu'est-ce que ça donne Yann Barthez laissé à lui-même ? Il est arrivé, il était sûr
10:18 de lui.
10:19 Il est arrivé…
10:20 Bon, alors, il faut dire que c'est un homme qui est toujours très élégant à l'écran,
10:22 et pour témoigner de son respect pour les parlementaires aujourd'hui…
10:25 Je peux vous interrompre avant de commencer ?
10:26 Oui.
10:27 Il vous lâche tout le temps dans leur émission, donc faites attention, vous serez lâché.
10:30 Ah mais j'en ai aucun doute.
10:31 Mais pour me lâcher, il va avoir besoin de tous…
10:33 Ils sont juste en dessous de nous.
10:34 Mais je note une chose.
10:35 Pour me lâcher, il va avoir besoin de tous ceux qui écriront les petites blagues qu'il
10:38 utilisera pour nous lâcher parce que laissé à lui-même, il ne peut pas lâcher.
10:41 Il est muet.
10:42 Parce que revenons-y un instant.
10:44 Yann Barthez, donc, se présente normalement devant son émission, toujours très correctement
10:50 vêtu, et là, devant les parlementaires, devant l'Assemblée nationale, il se présente
10:55 habillé à la manière de SDF ou en tenue chalet pour nous montrer tout le respect qu'il
11:00 a pour l'institution.
11:01 Il arrive avec une déclaration, on est très sûr, il attaque, il multiplie les tirs, il
11:06 multiplie les petites saillies, il nous montre à quel point il est sûr de lui.
11:10 Yann Barthez, avec un texte, c'est du solide.
11:12 Et il manque soudainement, on l'a vu, une page.
11:16 Et là, soudainement, Yann Barthez est désorienté.
11:18 Yann Barthez, il ne sait plus quoi dire.
11:20 On voudrait bien lui dire « aller à l'oreillette », mais il n'y a pas d'oreillette.
11:23 On voudrait bien lui confier une fiche de plus, mais il a perdu ses fiches.
11:26 Donc, que se passe-t-il?
11:27 Yann Barthez est presque muet.
11:28 Les quelques dernières lignes qu'il pourrait prononcer, s'il les connaissait par cœur,
11:32 même pas s'il les savait de lui-même, il ne peut pas.
11:34 Donc, qu'est-ce qui se passe?
11:35 Il panique, il panique, il cherche ses fiches.
11:37 Et à ce moment, qu'est-ce qu'on voit?
11:39 Yann Barthez sans oreillette ni fiche.
11:41 Yann Barthez, c'est muet et soudainement, il y a un petit côté Calimero.
11:45 « J'y reviendrai. » « C'est vraiment trop injuste. » « Non, tu n'es pas méfie. »
11:48 Et là, qu'est-ce qu'on voit avec cette scène assez gênante chez lui?
11:51 C'est que l'essai lui-même, c'est une forme de marionnette.
11:53 C'est un pantin.
11:54 C'est quelqu'un qui parle lorsqu'on le fait parler, mais lorsqu'il parle par lui-même,
11:57 il ne dit pas grand-chose.
11:58 Premier élément qui me semble assez intéressant.
12:01 Donc, globalement, la bête défardée, l'homme sans ses beaux atours, était finalement une
12:06 bête assez peu terrifiante.
12:08 On aimerait l'éviter en débat.
12:09 Ce serait intéressant de voir dans quelle mesure il est capable de délire pendant plus
12:12 de 15 secondes sans une fiche ou sans quelqu'un pour lui chuchoter ce qu'il doit penser.
12:15 Je laisse ça de côté.
12:16 Je dis sans tout respect.
12:17 J'ai simplement décrit la scène qu'on a eue devant nous.
12:19 Ensuite, deuxième temps, et c'est assez intéressant, de cette séance à l'Assemblée.
12:25 Alors là, les patrons ont pris le relais.
12:27 Les patrons, en gros, ils ont dit « Bon, fini, arrête, c'est terminé, merci. »
12:30 Et là, je note, soit dit en passant, que lorsque Barthez voulait intervenir à nouveau,
12:34 il tendait le doigt comme ça « S'il vous plaît, monsieur, est-ce que je peux dire quelque
12:37 chose ? » Puis on voit à un moment donné le regard d'un de ses patrons qui le regarde
12:39 sur le mode « Non, non, il ne va pas encore parler, celui-là.
12:42 » Quoi qu'il en soit, j'y reviens, les patrons, sur l'essentiel, ont un discours,
12:45 eux, beaucoup plus sobre.
12:47 D'ailleurs, il y a une petite phrase de Harald Prékion qui m'a beaucoup plu.
12:50 Je vais vous la montrer en fin de séquence au cours de l'émission.
12:52 Alors, beaucoup plus sobre, beaucoup plus calme.
12:55 Ils disent qu'ils respectent les obligations.
12:57 Enfin, ils nous disent finalement « Nous ne savons pas pourquoi nous sommes là.
13:00 » Ils le défient à quelques reprises, soit dit en passant, les parlementaires, en disant
13:03 « Nous sommes ici parce que le RNFN nous a invités.
13:06 Et c'est le président de la séance qui est obligé de les rappeler à l'ordre en
13:10 disant « Non, non, non, c'est l'Assemblée qui vous invite.
13:12 Vous n'êtes pas ici pour régler vos comptes avec des parlementaires que vous rencontrez
13:15 pour la première fois parce que vous ne les invitez jamais.
13:17 Et vous n'êtes pas ici pour régler vos comptes personnellement.
13:20 Répondez s'il vous plaît aux parlementaires.
13:22 » Et là, on voit qu'ils sont un peu dérangés quand même dans cette équipe de fine lame.
13:26 J'ajoute une chose qui est intéressante, c'est le débat sur l'invitation au nom
13:31 du RN.
13:32 Et là, soyons honnêtes, on est passé à côté de l'événement.
13:35 C'est-à-dire les questions qui auraient dû être posées sur pourquoi refusez-vous
13:38 systématiquement d'inviter les représentants d'un parti qui fait 42 % de la présidentielle,
13:44 qui a plusieurs dizaines de députés.
13:45 Pourquoi refusez-vous d'inviter?
13:46 Et là, il n'y a pas de réponse parce qu'il n'y a pas de question.
13:49 Parce que la question n'est pas posée même par les gens du RN qui étaient un peu absents
13:53 du rendez-vous.
13:54 Ce qui est toujours un problème puisqu'ils étaient à l'origine du rendez-vous.
13:57 Donc là, ces gens-là, les gens du RN, n'ont pas posé des questions.
14:00 Donc, on s'est blindés chez les gens de Quotidien sur le mode « Vous savez, on
14:04 respecte les obligations, l'obligation légale, stricte, nous nous y tenons, elle
14:08 ne nous oblige pas à recevoir des parlementaires.
14:11 Donc nous, c'est la loi, strictement la loi, seulement la loi.
14:14 » Ce à quoi on pourrait répondre que c'est news, on respecte strictement la loi.
14:17 Et en plus, nous, on invite tout le monde et on a les exigences du pluralisme, mais
14:21 quand vient le temps de réécrire la loi, ce n'est pas par Quotidien qu'on passe.
14:24 C'est étrange, peut-être est-ce qu'il y a un biais quelque part dans la société.
14:27 Ils ont expliqué que c'est par des magnétos, effectivement, qu'il montait le RN, pas
14:33 le RN-Habiton.
14:34 Et ils précisent, ils tiennent à dire qu'ils n'ont pas d'hostilité particulière
14:37 envers quelque courant politique que ce soit.
14:39 C'est assez intéressant.
14:40 Ça nous avait un peu échappé quand même.
14:42 Cela dit, il y a quelque chose, il y a le grand basculement, parce que finalement,
14:46 il y a eu des reproches inattendus qui ont été faits à Quotidien dans le cadre de
14:49 cette séance, lorsque finalement, on a cru comprendre que Quotidien, le vrai problème,
14:53 en fait, c'est que c'était une émission qui basculait à l'extrême droite.
14:56 C'est une émission qui est coupable de vrais tares idéologiques.
15:00 C'est une émission qui embrasse la bête réactionnaire sur la bouche.
15:03 Ça, je ne l'avais pas vu venir.
15:04 Ça, c'est son problème.
15:06 Mais qui ne vienne pas tacler les autres ? Et puis, Yann Barthez, bien sûr qu'il
15:09 a une horrière parce qu'on l'a vu à cette commission.
15:12 Après, c'est mon avis, Sabine et Thomas, je ne vous mets pas du tout dans l'histoire,
15:15 mais on a vu que ce n'était rien.
15:16 C'était la marionnette de Laurent Bon, son producteur, et que seul, même Valérie
15:22 Benahim, qui est assez… Elle me l'a dit tout à l'heure, elle m'a dit que c'est
15:24 un truc de fou.
15:25 Oui, j'ai été étonnée d'ailleurs de voir que parfois, vous posiez des questions
15:29 à Yann Barthez et que Laurent Bon répondait.
15:31 Moi, je voulais entendre Yann Barthez.
15:33 Yann Barthez, c'est un geek qui va manger du quinoa le soir et qui va être… Non,
15:39 mais c'est vrai.
15:40 Excusez-moi, je connais Yann Barthez.
15:41 Yann Barthez, c'est zéro, c'est rien.
15:43 Oui.
15:44 Non, mais clairement, on n'avait pas de réponse et c'est vrai qu'il se passait
15:49 la parole.
15:50 C'est vrai qu'à un moment, je ne sais pas si vous l'avez, mais il s'est…
15:51 Il n'y a pas grand-chose à dire.
15:53 Simplement ça.
15:54 Moi, je n'ai jamais attaqué Quotidien.
15:57 On ne m'a fait que répondre.
15:59 C'est une émission qui utilise des montages, qui est une émission qui parfois fait dire
16:05 aux gens l'exact contraire de ce qu'ils ont dit.
16:08 Ça nous est arrivé de nombreuses fois et qui tourne en dérision en permanence avec
16:13 des montages.
16:14 C'est pour ça d'ailleurs qu'ils ne veulent pas recevoir le Rassemblement National
16:16 en direct parce que les gens pourraient parler en direct et s'expliquer en direct.
16:20 Donc, comme tout est coupé, enregistré, etc., ça donne cette émission qui est une
16:25 émission factice.
16:26 Dans ce que je trouve terrifiant, il y a le fond de ce que vous dites.
16:33 Désolé, je vais m'attarder sur la forme.
16:35 C'est qu'il ne sait plus ce qu'il doit dire, mais pour dire des banalités absolues.
16:39 Merci de m'avoir écouté.
16:41 C'est un petit peu gênant.
16:44 Et après, sur le fond, comme si on va quand même un peu parler du fond, moi, ce que je
16:47 trouve terrible, ce que je trouve terrible dans cette émission, c'est que souvent,
16:53 ils prennent des petits Français qui n'ont rien demandé à personne et des gens souvent
16:58 de conditions modestes, et ils les montrent du doigt et ils rigolent.
17:02 Et je trouve ça d'une méchanceté, d'une férocité terrible.
17:05 Vous avez raison.
17:06 Dans le même genre, il y a Guillaume Meurice qui faisait ça sur France Inter.
17:08 On prend un micro-trottoir et puis on tourne en dérision des personnes qui répondent
17:12 en tronquant leurs propos, en prenant qu'un morceau.
17:14 Moi, je n'aime pas ça du tout.
17:15 Je pense toujours à mes amis, mes voisins, ma famille.
17:18 Quand je vois ça, je me dis qu'on n'a pas envie, quand on n'est pas rompu au Média,
17:20 d'être tourné en dérision par des marquis de la télévision.
17:23 C'est assez désobligeant.
17:24 Écoutez, je vous dis, il n'y a pas grand chose à dire sur cette émission, sur cette
17:28 audition.
17:29 Lisez votre papier, Pascal.
17:30 Oui, mais c'est le problème des gens qui ne savent pas parler sans prompteur.
17:34 Il y en a dans ce métier.
17:35 Ils ne savent pas.
17:36 Et c'est pour ça qu'ils ne donnent jamais d'interviews ni quoi que ce soit.
17:39 Ils ne savent pas quoi dire.
17:40 Oui, mais Pascal, ce que je trouve intéressant, justement, c'est ce qu'ils ne disent pas.
17:44 Moi, je l'hyperzoome.
17:45 Regardez, voilà.
17:46 Voilà votre prompteur.
17:47 Il est beau, le prompteur.
17:48 C'est beau.
17:49 C'est tout.
17:51 Dans la vie, tu n'as pas de prompteur.
17:54 Tu ne vas pas écrire tes réparties, ce que tu vas dire.
17:57 Tu te fais confiance à ce que tu as à dire.
17:59 Pascal, on est d'accord.
18:00 C'est invraisemblable d'être un journaliste avec un prompteur.
18:01 Il n'a pas tout le temps un prompteur dans son émission.
18:02 Comment ?
18:03 Il y a tout le temps.
18:04 Et oreillettes.
18:05 Tout le temps, prompteur et oreillettes.
18:06 C'est des gens qui sont incapables de faire autrement.
18:09 Excusez-moi, Véronique.
18:10 Oui, pardon.
18:11 Non, ce qui est intéressant, moi, je trouve, c'est ce qu'il ne dit pas.
18:13 C'est la fébrilité qu'il dégueule avec ses feuilles comme ça.
18:17 Alors que ça montre qu'il est incapable de gérer la situation.
18:20 Et secondo, quand même, on a l'impression qu'il déboule du pôle Nord avec sa polaire.
18:24 Il sort du fond des bois alors que c'est un homme de télé, c'est un homme de média.
18:27 Donc, on sent qu'il y a quelque chose de pas maîtrisé, de contenu.
18:29 Il y a une forme d'irrespect aussi, Voltaire.
18:31 Il y a une forme d'irrespect.
18:32 Bien entendu.
18:33 En fait, c'est un irrespect mise en scène.
18:36 Oui.
18:37 C'est pour ça qu'en fait, moi, je les connais tous.
18:38 Tout est faux.
18:39 Voilà.
18:40 Non, mais c'est…
18:41 Ils ont fait ce qu'ils pensent et leur fausse naïveté et leur fausse gentillesse et leur
18:48 fausse…
18:49 Tout est faux.
18:50 Voilà.
18:51 Ce n'est pas votre métier.
18:52 Je suis désolé.
18:53 Moi, qu'un animateur arrive comme ça, ce n'est pas un animateur pour moi.
18:56 Excusez-moi, je vous dis la vérité.
18:58 Ce n'est pas une métier.
18:59 C'est catastrophique.
19:00 Vous, ce n'est pas votre métier.
19:01 Et je le comprends tout à fait.
19:02 Vous avez des notes, vous avez travaillé.
19:03 Là, c'est…
19:04 Ça veut tout dire.
19:05 Ce n'est pas son métier.
19:06 C'est…
19:07 Voilà.
19:08 Même quand tu te trompes d'amendement, tu arrives à rebondir avec ton métier.
19:09 Exactement.
19:10 Je ne sais pas.
19:11 Elle a improvisé deux phrases.
19:12 Moi, c'est ce que j'allais dire.
19:13 Je vais dire si tu cherches, tu cherches.
19:14 Mais si c'est pour sortir un truc vraiment fort, là, il a cherché pour sortir ce qu'il
19:15 a sorti.
19:16 Ça n'a rien de cherché, en fait.
19:17 Tu n'as pas besoin de chercher pour dire ça.
19:18 Parce que je ne sais pas si on l'a, ce qui veut dire…
19:19 Tu n'as pas besoin de chercher.
19:20 C'est rien.
19:21 Vous allez aller chez Barthez ?
19:22 Ah, si vous voulez faire un débat.
19:23 On peut vous en disorganiser ça.
19:24 Ce serait pas mal.
19:25 Alors, en direct, je vais chez qui vous voulez ?
19:26 En direct.
19:27 Mais je ne vais pas vous dire.
19:28 Je crois que c'est une sache de la culture.
19:43 Parce que je les connais.
19:45 Voilà.
19:46 Je les connais.