Les Ultras Boys 90 appellent à manifester contre les dirigeants du Racing, avant le match de Ligue 1 face à Rennes dimanche 31 mars. Ils sont opposés au projet de l'actionnaire BlueCo. Rudy Carlier, ancien attaquant du Racing, est l'invité de France Bleu Alsace ce jeudi 28 mars.
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00:00 - Et ça y est, la Ligue 1 reprend ses droits à partir de dimanche.
00:02 Les Ultra Boys, le groupe de supporters Ultra, vont manifester contre le principal actionnaire du club, Blouko,
00:09 et même, Théo, contre le président, Marc Keller.
00:11 - Oui, ils sont en désaccord avec le projet du club, avec ses résultats, et puis sa dynamique aussi depuis le début de la saison.
00:18 Bonjour, Udi Carlier. - Bonjour, bonjour.
00:20 - Notre consultant et ancien attaquant du racing, bien sûr.
00:22 Alors, je précise d'emblée que nous avons proposé aux UB90 de venir s'exprimer à ce micro, de faire cette interview.
00:29 Tout ça a été décliné sous ce format, mais on les a quand même entendus dans nos journaux.
00:33 On est quand même content de vous avoir, Udi, ce matin pour en parler.
00:36 Il y a eu les banderoles de plus en plus virulentes, il y a eu des supporters qui ont quitté les tribunes.
00:41 Elles sont quand même dans un état de tension qu'on n'a pas vu depuis plusieurs années.
00:45 Est-ce qu'on passe un cap avec cette manifestation ?
00:48 - Je ne sais pas si on passe un cap, tout va dépendre comment va se dérouler la manifestation.
00:52 La première chose, c'est que la manifestation se passe, pour l'instant, en dehors du stade.
00:57 Donc ça ne va pas impacter directement les joueurs, donc c'est plutôt une bonne chose.
01:00 Parce que les joueurs, au moment du match, seront dans leur match et les supporters ne s'interviendront pas à ce moment-là.
01:05 Maintenant, il va falloir voir comment se passe la manifestation.
01:08 Les revendications des UB, voir comment elles vont être dites,
01:12 s'il va y avoir des banderoles, ce qu'on va entendre dans cette manifestation.
01:15 Mais pour l'instant, ils ont le droit de manifester leur mécontentement.
01:19 Au moins que c'est fait de manière pacifique, il n'y aura pas de souci.
01:21 - Mais les revendications, là, elles prennent un nouveau tour.
01:23 C'est-à-dire que Blouko, les contestations, elles sont là depuis le début de la saison.
01:27 Là, on vise même directement Marc Keller, ça passe un stade quand même.
01:31 - Oui, ça passe un stade. C'est un peu dommage parce que ça prend des grandes proportions.
01:35 Blouko, aujourd'hui, a investi dans le club, ils ne vont pas partir.
01:39 Il ne faut pas partir. Les UB ont le droit, comme je l'ai dit, de dire qu'ils ne sont pas d'accord.
01:43 Mais ils peuvent faire ce qu'ils veulent. C'est un groupe d'investissement qui a investi beaucoup d'argent.
01:48 Ils ne vont pas partir parce que les supporters ne sont pas contents, malheureusement.
01:51 Il ne faut pas confondre Blouko et Marc Keller.
01:55 Je ne vais pas encore faire l'avocat, mais c'est quelqu'un qui doit avoir le respect de tout le monde.
02:01 Et le Racing Club de Strasbourg a toujours eu de grands résultats
02:04 quand il y a eu l'union sacrée entre les supporters, les joueurs et le club.
02:07 Et je pense qu'à un moment donné, Blouko est là, c'est acté.
02:10 Il faut retrouver cette union sacrée entre nos supporters, entre les joueurs, entre le club.
02:14 Parce que c'est ce qui nous permet aujourd'hui d'avoir ce grand nom dans le football français.
02:17 C'est parce qu'on est une équipe, pas comme les autres.
02:19 On est une équipe avec des supporters qui ont un rôle à jouer quand l'équipe est sur le terrain.
02:23 Et aujourd'hui, j'appelle vraiment à l'union sacrée entre les supporters et les joueurs.
02:27 Parce que c'est ça le plus important, c'est le carré vert.
02:29 - Mais s'ils s'en prennent, s'ils visent, on va dire s'ils prennent à partie Marc Keller,
02:33 c'est peut-être aussi parce que c'est le seul dont ils ont l'oreille,
02:36 contrairement à Blouko qui n'a jamais rencontré les UB.
02:40 Est-ce que ce ne serait pas ça la solution ?
02:42 Juste que Blouko fasse un geste comme ça envers les supporters ?
02:44 - Oui, c'est possible que ce soit la solution.
02:46 Après, moi, je ne suis pas en contact direct avec Blouko.
02:48 Mais effectivement, peut-être que ça pourrait être la solution.
02:50 Après, j'entends beaucoup de choses.
02:53 J'entends dire notamment des supporters qu'ils auraient aimé que le club reste alsacien.
02:57 Il faut savoir que Marc Keller, quand il a expliqué qu'il allait revendre le club,
03:02 il n'y a pas d'Alsacien malheureusement qui s'est manifesté pour reprendre le club.
03:06 Il n'y a pas d'Alsacien qui a pu reprendre le club.
03:08 Et à un moment donné, comme une entreprise,
03:10 Marc Keller était obligé de faire un choix pour faire grandir le club.
03:13 Il faut comprendre qu'il y a un nouveau stade qui arrive,
03:15 il y a un nouveau centre d'entraînement qui arrive.
03:17 Tout ça, ça vaut son pesant.
03:20 Du coup, il fallait un groupe d'investisseurs qui vienne et il a fait ce choix.
03:23 Et ce choix ne plaît pas de toute évidence à tout le monde,
03:26 notamment aux UB90 qui, on le rappelle, se mobilisent dimanche avant le match face à Rennes.
03:31 Votre point de vue, vous, supporter du Racing Club de Strasbourg,
03:33 0-3-88-25-15-15, est-ce que Blouko doit partir ?
03:37 Maxime, bonjour.
03:39 Oui, bonjour Hubert.
03:40 Et bienvenue sur France Bleu Alsace, ravi de vous accueillir Maxime.
03:43 Dites-nous, c'est quoi votre ressenti, vous en tant que supporter du Racing,
03:46 au sujet de Blouko ?
03:48 Un ressenti assez mitigé.
03:51 Je voulais justement mettre en avant qu'il y ait des rencontres avec les supporters,
03:55 et vous l'avez évoqué à l'instant à l'antenne.
03:58 Pour moi, ce serait déjà un symbole, et un symbole qui serait positif.
04:02 Le fait de vouloir rencontrer les gens, si on le fait, c'est qu'on est quand même intéressé.
04:06 Et justement, qu'on essaye de participer au mieux à la vie locale,
04:11 essayer de comprendre un peu ces supporters.
04:13 Si on veut garder un peu cet intérêt, cet engouement,
04:17 je pense que ce serait une bonne chose que les actionnaires
04:21 se prendraient un minimum de temps pour rencontrer les supporters.
04:24 La demande a été faite, donc je trouve ça effectivement dommage.
04:28 Ça vous vexe, vous Maxime, que Blouko ne fasse pas l'effort
04:31 de venir véritablement au contact de...
04:33 De s'intéresser à ce public.
04:35 Alors vexé, c'est peut-être un grand mot,
04:37 mais pour moi, je suis assez sensible à ce genre de gestes et d'actions.
04:40 Et je trouve que ça résume un petit peu l'intenté.
04:44 On ne va pas faire un jugement définitif,
04:47 mais sur le coup, c'est effectivement un peu blessant par rapport à ça.
04:51 Maintenant, ce qui en vexe plutôt les supporters, ou plutôt inquiète,
04:56 c'est ce projet en recrutant que des jeunes de moins de 23 ans.
05:00 On peut le faire, mais il faut que ça reste encadré.
05:02 Et c'est pour ça que je trouve bien que les supporters manifestent leur mécontentement.
05:08 C'est effectivement un peu véhément.
05:10 La banderole contre Marskeller, c'est ce qui a un peu chagriné beaucoup de monde.
05:14 Mais c'est bien de montrer que les supporters soient derrière
05:17 et que le club est quand même suivi.
05:20 Et on espère que tout se passe au mieux.
05:22 - Merci Maxime, à moins que Théo vous souhaitiez ajouter quelque chose.
05:24 - Non, merci beaucoup Maxime, en effet.
05:26 Vous avez pu balayer pas mal de choses qu'on a abordées et qu'on va aborder.
05:30 Rudy Carlier, il y a le projet Blouko qui ne convient pas aux ultras
05:34 et qui ne convient pas même à d'autres supporters.
05:36 Le choix de laisser partir les plus anciens, le choix de faire venir des jeunes.
05:41 Il y a quand même, quand on regarde les faits, l'impression de perdre une identité du club.
05:45 - Oui, on a peut-être cette impression, mais parce que c'est une nouvelle ère.
05:49 - C'est faux de penser ça ?
05:51 - Oui, c'est faux, parce que je pense que le Racing Club de Strasbourg aura toujours son identité.
05:55 Aujourd'hui, c'est juste qu'on est passé dans une nouvelle ère
05:57 et dans une nouvelle politique dans le club.
06:00 C'est qu'on a décidé de rajeunir l'effectif.
06:03 Il faut savoir que l'effectif de Racing Club de Strasbourg, depuis 5 ans,
06:05 tous les ans, il est plus jeune que les années précédentes.
06:08 Donc ça ne date pas seulement d'aujourd'hui où on rajeunit.
06:11 Effectivement, ça a été marquant parce qu'on a de très jeunes joueurs qui apprennent la Liga.
06:15 Mais c'est un projet du club et comme l'avait dit notre président,
06:18 c'est un projet sur 3-4 ans à venir.
06:20 Il y a eu un problème, je pense peut-être, de communication
06:23 quand les gens ont entendu Blouko arriver, ont entendu Chelsea.
06:25 Ils se sont peut-être dit inconsciemment,
06:27 on va avoir des grands joueurs, il va y avoir beaucoup d'argent
06:29 et on va jouer les trois premières places la première saison.
06:32 Non, cette année-là de transition est tout à fait logique qu'elle soit difficile.
06:35 L'année prochaine le sera peut-être aussi encore un petit peu
06:37 et dans 2, 3, voire 4 ans,
06:39 on verra comment on commencera à voir les résultats de cette nouvelle politique.
06:42 Mais si dans 3-4 ans même, ça se trouve, avant, ces joueurs-là peut-être qu'ils partiront.
06:47 On voit déjà que des joueurs qui commencent à jouer qu'on n'a pas vu,
06:49 ils ont pris énormément une cote incroyable sur les marchés et les transferts.
06:55 Il y a un risque de les voir partir peut-être dans un an ou deux
06:57 et de ne pas avoir le temps de construire ce projet ?
06:58 Oui, bien sûr, il y aura toujours un risque.
06:59 Le football a évolué, on sait que l'économie du football est très importante
07:04 et aujourd'hui un joueur qui va faire 6 bons mois,
07:06 il va tout de suite prendre une valeur en flèche et effectivement avoir beaucoup de demandes.
07:10 Mais il faut faire confiance à ce projet.
07:15 Je pense qu'on ne va pas vendre 10 joueurs toutes les saisons.
07:17 Il y a des joueurs qui vont rester, qui vont prendre de l'expérience,
07:19 qui vont progresser, qui vont faire...
07:20 On va en retenir aussi ?
07:22 Bien sûr qu'on va en retenir.
07:23 Et puis voilà, les supporters, on se rend la joue aussi.
07:25 Quand vous êtes joueur et que vous rentrez dans un stade avec des supporters comme on a,
07:28 on a envie de rester dans ce club-là.
07:29 Donc voilà, qu'ils continuent à faire le boulot.
07:31 Les supporters, on leur tend le micro ce matin sur France Bleu Alsace.
07:34 On accueille Arthur depuis Bigeville.
07:36 Arthur, bonjour.
07:37 Oui, bonjour Hubert.
07:38 Bonjour Arthur.
07:39 Soyez bienvenu Arthur.
07:40 Alors dites-nous, vous, quel est votre ressenti sur Blouko ?
07:43 Est-ce que vous soutenez aussi la manifestation des ultras
07:46 et leurs revendications qui réclament donc le départ de Blouko ?
07:48 Bon, moi, je...
07:52 Bon, après moi, au niveau de la manifestation,
07:54 je pense que c'est une bonne idée.
07:56 C'est une bonne idée ?
07:57 Oui, la manifestation, c'est une bonne idée ?
07:59 Oui, je pense que Blouko,
08:03 je pense que c'est nouveau.
08:05 Ils ne savent pas trop si ça doit rester
08:08 ou si ça doit partir.
08:12 D'accord.
08:13 Vous, Arthur, vous êtes pour que Blouko reste
08:16 ou pour que Blouko parte ?
08:19 Moi, je pense que ça peut rester
08:20 parce que depuis, je pense que les résultats,
08:22 ce n'est pas trop mauvais ça.
08:24 D'accord, donc il faut laisser sa chance au produit.
08:26 On dira ça comme ça, Arthur.
08:28 On vous remercie.
08:28 Merci de votre témoignage ce matin sur France Bleu Alsace.
08:31 On va écouter Patricia aussi très...
08:33 Oui, parce qu'elle a quelque chose à dire sur les résultats.
08:34 Exactement.
08:35 Patricia, bonjour depuis Strasbourg.
08:37 Oui, bonjour.
08:38 Bienvenue.
08:38 Patricia, dites-nous.
08:40 Moi, je dis que depuis saison,
08:43 on nous a vendu du rêve
08:45 et les résultats ne sont pas là,
08:47 ils sont mis toujours.
08:49 Et quand on lit les magazines de foot et tout,
08:55 on entend que Chelsea a des dettes
08:57 et puis que l'excuse, c'est à cause de Strasbourg.
09:01 Je trouve que c'est quand même pas mal engagé là-dessus,
09:06 qu'on a des craintes.
09:08 Vous redoutez que...
09:10 On sent que supporter,
09:11 on ne s'en prend pas aux joueurs
09:13 parce que les joueurs, ils n'en peuvent rien.
09:17 Ils sont venus faire leur boulot,
09:20 même si parfois les matchs sont ennuyeux,
09:23 qu'il n'y a pas de résultats.
09:25 C'est la gestion du club, Patricia, qui vous inquiète.
09:27 On l'entend.
09:28 Vous parlez de Chelsea, on l'a mentionné, Chelsea,
09:29 parce qu'on rappelle que Bluco est aussi propriétaire
09:32 du club anglais de Chelsea.
09:33 Patricia, on vous remercie parce que c'est une excellente journée.
09:35 Merci de nous avoir appelés depuis Strasbourg.
09:38 Au revoir et à les racing malgré tout.
09:40 - Di Carli, vous réagissiez par rapport à Chelsea,
09:42 ce que disait Patricia ?
09:43 - Oui, parce que je pense qu'il ne faut pas tout mélanger.
09:46 Il ne faut pas tout mélanger.
09:47 Le club de Strasbourg n'est pas en danger par rapport à ça.
09:51 - Il dit Chelsea, c'est Chelsea, Strasbourg, c'est Strasbourg.
09:53 - Oui, c'est des choses différentes.
09:54 Marc Keller, il ne s'est pas engagé dans cette situation
09:58 pour qu'il y ait des problèmes derrière.
09:59 Il a bien réfléchi.
10:00 C'est quelqu'un qui a l'habitude de ça,
10:02 donc ce n'est pas un problème.
10:04 Et pour revenir juste sur ce que Patricia disait,
10:07 elle disait qu'on nous a vendu du rêve.
10:08 Moi, je n'ai pas l'impression qu'on nous a vendu du rêve.
10:10 Marc Keller a dit que tout ne va pas être facile.
10:12 C'est une année de transition.
10:13 On va passer dans une nouvelle ère.
10:15 On va apprendre, on va progresser ensemble.
10:17 Mais moi, je n'ai pas eu cette sensation,
10:18 en tout cas qu'en début de saison, on nous avait vendu du rêve.
10:21 Donc voilà, peut-être que je vous dis,
10:23 le fait d'avoir entendu Chelsea, Bluco, groupe d'investisseurs,
10:26 peut-être qu'inconsciemment, les gens se sont dit
10:28 on va avoir des grands joueurs et on va jouer les premières places.
10:30 Il y a eu une impatience quand même.
10:31 Quand on a un nouvel investisseur qui arrive comme ça,
10:34 on se dit que ça va relancer quelque chose.
10:36 Et pour l'instant, les résultats, ils ne sont quand même pas vraiment là.
10:38 Mais évidemment, moi, je comprends aussi les supporters.
10:41 Mais en fait, on a la vision des supporters, que je suis aussi.
10:44 Et il faut aussi avoir la vision d'un président d'un club.
10:47 C'est-à-dire que la vision du supporter comme moi, je suis.
10:50 Chaque match, on veut gagner.
10:51 Et on a une vision à court terme, à deux, trois matchs.
10:53 Il faut qu'on gagne les trois matchs.
10:55 Et à côté de ça, on a un président qui a une vision
10:57 sur deux, trois, quatre, cinq, six, voire dix ans.
11:00 Donc en fait, les deux visions sont difficilement compréhensibles
11:03 quand on est d'un camp ou dans l'autre.
11:05 Donc voilà, il y a deux visions différentes.
11:06 Il faut faire confiance au président et au club.
11:09 Et puis, il faut aussi entendre les supporters.
11:12 Ils font une marche, ils ont le droit.
11:13 C'est leur droit le plus précieux, qu'ils le fassent bien.
11:16 Mais le plus important, comme je l'ai dit,
11:18 c'est qu'une fois dans le stade, qu'ils supportent
11:20 et qu'on fasse une union sacrée.
11:21 - Et pour vous, il n'y a pas de risque que la colère
11:23 se détourne après sur le coach ou sur les joueurs ?
11:27 - Non, je ne pense pas, parce que ça serait se tromper de combat.
11:31 Les joueurs sont là pour faire leur travail.
11:32 Le coach est là pour faire le travail.
11:34 Sans investisseurs Blouco, il y aurait pu avoir ces résultats-là aussi.
11:37 Donc voilà, il faut aussi qu'on ait un public formidable.
11:41 On a des supporters formidables qui sont reconnus dans la France entière.
11:44 C'est ce que je disais.
11:44 Et il ne faudrait pas qu'ils viennent de manière trop véhémente
11:48 un peu gâcher leur image.
11:50 Pour moi, on a les meilleurs supporters de France.
11:53 Il faut qu'ils continuent à soutenir notre équipe.
11:55 Alors, ils ont le droit de faire la broncaille.
11:57 Ils ont quitté le stade une fois.
11:58 Ils se sont fait entendre.
11:59 Ce n'est pas un problème.
12:00 Ils ont le droit.
12:01 - S'ils n'obtiennent pas de résultats aussi, le risque...
12:03 - Non, mais c'est normal.
12:04 Quand on est joueur de foot, on s'expose à ça aussi.
12:06 Mais que ça aille plus loin, je ne pense pas.
12:08 J'ai confiance en nos supporters
12:09 et je pense qu'on va retrouver de belles fêtes à la Mainau.
12:12 - Et donc, il y a le match, évidemment, dimanche contre Rennes.
12:15 Vous le voyez comment ce match ?
12:16 Un petit pronostic peut-être même ?
12:17 - Moi, je suis très, très mauvais en pronostic.
12:19 J'espère bien sûr une victoire du racing
12:21 parce que c'est ce que je souhaite toujours.
12:23 Mais j'aimerais bien une victoire à zéro,
12:25 deux zéros, peu importe.
12:26 Mais on a un stade qui soulève ensemble les joueurs et les supporters.
12:29 - Parce qu'on rappelle, le dernier match, c'était quand même une victoire face à Nantes.
12:31 - Exactement.
12:32 - Une très belle victoire qui a été très importante pour la suite.
12:35 Donc, voilà.
12:36 - Merci.
12:37 Merci beaucoup, Rudi Carlier, d'avoir été avec nous ce matin.
12:39 Puis merci aussi aux auditeurs.