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00:00 Monsieur Ménager, avant de répondre à votre question, je voudrais donner quelques éléments de contexte sur les propos que j'ai pu tenir.
00:07 J'ai tenu ces propos dans le cadre d'une émission de radio, c'était Sud Radio, et c'était le 21 mars 2023. C'est important la date.
00:14 J'étais invité pour la promotion d'un documentaire sur le mariage pour tous, donc rien à voir évidemment avec le sujet de la pluralité dans les médias.
00:22 J'ai juste répondu à la question qui m'était posée par le journaliste en studio.
00:26 C'était donc il y a un an, et ma réponse n'avait aucun lien, notamment avec la récente décision du Conseil d'État sur le pluralisme dans les médias,
00:35 puisqu'à l'époque, il n'était pas question de cette décision. Alors depuis, évidemment, ma réponse a été beaucoup commentée,
00:42 elle a été exhumée et totalement instrumentalisée, notamment sur les réseaux sociaux. Elle me vaut donc d'ailleurs cette convocation devant vous aujourd'hui,
00:50 puisque je suis simple chroniqueur dans l'émission de quotidien. Alors j'ai dit "on est une chaîne privée, on fait ce qu'on veut".
00:57 C'était mes propos. Est-ce que je regrette ces propos prononcés il y a un an ? La réponse est non. Pourquoi ?
01:05 En fait, je regrette une seule chose, peut-être c'est d'avoir été, M. Ménager, incomplet ce jour-là, puisque je n'ai pas eu de relance,
01:10 ce n'était pas le sujet de l'interview. J'aurais peut-être dû dire "on fait ce qu'on veut tant qu'on respecte les règles".
01:16 Donc les règles, encore une fois, on en parle depuis le début de cette commission, mais ce sont des règles qui sont très strictes,
01:20 ce sont les règles du pluralisme. Et les règles, on le répète depuis le début de cette commission, on les respecte à la lettre.
01:27 C'est comme ça, c'est la réalité, on les respecte à la lettre. C'est-à-dire que pas une seule fois, Quotidien n'a été condamné pour non-respect de ses règles de pluralisme,
01:37 pas une seule mise en demeure, pas une seule mise en garde.