À l'approche des JO de Paris, et des 6 matchs qui se disputeront dans le Chaudron, les équipes d'ENEDIS vont rattacher le stade au réseau d'électricité. Un pas de plus vers le sport bas-carbone.
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00:00 L'avenir plus vert de Geoffroy Guichard se joue à environ 200 mètres du stade.
00:05 Dans cette trappe où s'activent deux agents d'Enedis, leur rôle, relier le stade au réseau principal.
00:11 Là on va attaquer la jonction.
00:14 On va travailler ce qu'on appelle les têtes de câbles, en fait, pour les faire rentrer dans le poste et les connecter les câbles à ce poste.
00:22 De ce poste repartir à un autre câble pour alimenter précisément le stade.
00:27 C'est une opération qui est délicate parce que là on a du 20 000 volts, qui arrive d'un poste source.
00:34 Car jusqu'en juin prochain, pour chaque match, c'est grâce à cet énorme groupe électrogène que sont produits les 2 à 3 mégawatts
00:41 nécessaires à l'éclairage et la sonorisation du stade, avec sa consommation de 1500 litres de fioul.
00:47 Par rencontre, une norme qui était jusqu'ici imposée par la ligue de football professionnelle.
00:51 Le groupe là, si vous touchez le groupe, il est brûlant. Parce que le groupe, il peut redémarrer à n'importe quel moment.
00:58 Demain, on aura deux réseaux d'Enedis qui viendront à secours l'un et l'autre, et le groupe restera en ultime secours.
01:05 Car avec son ambition d'être des jeux bas carbone, le comité d'organisation des JO a imposé ses travaux d'alimentation électrique au stade.
01:12 L'impact carbone sur un événement international, c'est un tiers les infrastructures, un tiers la mobilité des gens,
01:22 donc les gens qui se déplacent jusqu'à l'événement, et un tiers de reste. Et ce reste là, dans ce tiers là, il y a le volet énergie
01:29 et finalement la production de carbone à cause des groupes électrogènes qui fonctionnent.
01:35 L'énergie de tous les sites de compétition sera de l'énergie à 100% renouvelable avec une garantie d'origine.
01:40 C'est à dire que l'énergie qui a été consommée à Saint-Etienne, elle aura été produite sur un champ de panneaux photovoltaïques en Bretagne
01:48 ou un champ éolien partout en France.
01:50 Ce sont donc au moins deux grandes bandes électriques qui vont être installées dans les recoins du stade.
01:55 Des travaux estimés à 1 400 000 euros pour Saint-Etienne métropole. Le prix à payer pour avoir un stade aux dernières normes environnementales.
02:02 C'est un équipement qui aujourd'hui en France est presque un modèle,
02:07 puisqu'il n'y a que quelques équipements sportifs de cette dimension qui peuvent prétendre avoir ce label développement durable.
02:15 C'est ce qui permet aussi à cet équipement d'être retenu à chaque fois qu'il y a des grands événements sportifs en France.
02:21 Je crois qu'on est passé à côté d'aucune grande compétition. On a eu l'Euro, la coupe du monde de rugby l'année dernière
02:27 et puis aujourd'hui les JO de Paris qui se déroulent aussi à Saint-Etienne.
02:30 Et en plus de l'alimentation électrique, le chaudron a réduit les horaires d'allumage et passé à l'éclairage LED.
02:35 Il récupère aussi les eaux de pluie pour l'arrosage, recycle les déchets alimentaires,
02:40 envoie la tonte de la pelouse au lycée de Montravelle et envisage de poser de nouveaux panneaux photovoltaïques sur les toits pour être toujours plus vert.
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