• il y a 8 mois
#LaFilleAuTop

@Anoukleterrier c'est une femme qui en a dans le ventre ! Bien que rien ne la prédestinait à se lancer dans l'aventure de l'entrepreneuriat, c'est suite à un problème de santé, qu'elle décide de fonder @dijo la toute première entreprise spécialisée dans le bien-être et la santé du ventre. Un parcours inspirant qu'elle nous raconte. ✨

#bibamagazine #parcoursinspirant #femmesdexception #womeninbusiness #dijo #bienetre #motivation #girlboss
Transcription
00:00 On ne voulait pas que les gens se disent "j'attends d'être malade pour prendre Dijo".
00:02 On voulait vraiment que ça devienne un rituel du quotidien.
00:05 Bonjour, je m'appelle Anouk, j'ai 30 ans et je suis la cofondatrice de Dijo,
00:09 la première solution dédiée à la santé du ventre.
00:11 Alors j'ai fait une école de commerce, un parcours tout ce qu'il y a de plus classique,
00:14 sauf qu'à la fin de mes études, je suis tombée malade.
00:16 On m'a diagnostiqué une maladie auto-immune de la thyroïde, la thyroïde d'Hashimoto.
00:20 Et là a commencé mon parcours du combattant pour justement trouver des alternatives
00:24 à un traitement hormonal que je supportais très mal.
00:27 Et c'est comme ça qu'est arrivée la passion pour les probiotiques et le bien-être du ventre
00:31 qui m'ont vraiment aidée à aller mieux et à mieux vivre au quotidien
00:33 avec cette pathologie que j'aurais toute ma vie.
00:35 J'ai passé vraiment un an à me renseigner, à rencontrer plein d'experts santé,
00:39 naturopathes, ostéopathes, essayer de trouver comment retrouver de l'énergie.
00:43 Et du coup, c'est vrai que ça arrivait assez naturellement avec Lisa,
00:46 qui est mon amie d'enfance et qui m'a pas mal soutenue dans cette période.
00:49 On s'est dit "c'est fou comme le ventre, personne ne sait comment en prendre soin".
00:51 Alors que moi, j'étais vraiment convaincue.
00:53 En fait, je venais de passer une année où ça avait changé ma vie.
00:55 J'avais vraiment des gros soucis de santé.
00:57 La seule perspective qu'on m'offrait dans une approche curative,
00:59 c'était de prendre un traitement hormonal à vie de l'hémotyroxe,
01:02 qui ne me convenait pas du tout.
01:03 Je cherchais vraiment à trouver une manière de mieux vivre avec ce traitement qui était assez lourd.
01:07 Et du coup, Dijo est apparu vraiment comme une alternative aussi parce que
01:11 j'avais 25 ans, mon énergie et la santé limitées.
01:14 Là, je me suis dit "j'ai vraiment envie de faire un job qui a du sens pour moi".
01:16 Et c'est là où du coup, j'ai créé mon job.
01:18 Nous, ça a commencé vraiment par se dire
01:20 "comment on développe une cure de probiotiques quand on n'est pas médecin".
01:22 Là, on est allé dans plein de pharmacies un peu à l'aveugle.
01:25 On leur demandait quelle cure de probiotiques,
01:27 quels étaient les critères de qualité, comment les choisir.
01:29 En plus de regarder un peu de documentation scientifique vulgarisée
01:33 pour mieux comprendre nous comment faire.
01:35 Et c'est là où on a commencé à chercher des laboratoires justement
01:37 pour faire la cure de la meilleure qualité possible.
01:39 On voulait que tout soit fait en France parce qu'en fait,
01:41 les probiotiques, c'est des micro-organismes vivants qui sont fragiles.
01:44 Et du coup, il vaut mieux les consommer rapidement après la production.
01:46 Nous, on voulait absolument casser un petit peu les codes
01:49 en sortant les probiotiques de la pharmacie,
01:51 alors que c'est le canal de distribution classique.
01:53 On ne voulait pas que les gens se disent
01:54 "j'attends d'être malade pour prendre Dijon".
01:56 On voulait vraiment que ça devienne un rituel du quotidien,
01:58 vraiment dans une démarche de bien-être préventif.
02:01 Pour se lancer, on a fait une campagne de crowdfunding
02:04 où on a expliqué le projet, ce qu'on voulait faire.
02:06 Et ensuite, ça nous a permis de récolter 12 000 euros
02:09 pour lancer la première production et ensuite lancer le site Internet
02:12 avec les moyens du bord sur le plateau de "Qui veut être mon associé".
02:14 Au moment où on postule, on se dit quand même qu'on arrive à un stade
02:17 où on a envie d'accompagnement, d'expertise pour accélérer le projet.
02:21 On ne veut plus être deux petites nanas
02:23 qui font les probiotiques dans le salon de leur maman.
02:25 Et très rapidement, on est rappelé par la prod' 5 jours après.
02:27 On ne pensait pas qu'on s'embarquait dans un truc aussi intense et stressant.
02:31 Mais effectivement, ça a été un tremplin de dingue.
02:33 Tout explose, le site a craché.
02:34 On a été en rupture de stock pendant 3 mois.
02:36 Et là, Dijon a changé de dimension.
02:39 Les plus grandes difficultés, les conseils non sollicités,
02:42 c'est vraiment dur de faire la part des choses, de faire le tri.
02:44 Surtout dans les moments où ça ne va pas,
02:46 où on n'avait pas les ventes escomptées.
02:47 On ne s'est jamais dit qu'on arrête.
02:48 Mais effectivement, parfois, on se dit qu'il faut tout recommencer à zéro.
02:52 Il faut complètement arrêter de vendre sur Instagram.
02:54 Ce que les gens te disent de ta caisse, de ta crédibilité, de ta santé.
02:57 Le conseil, je pense, qui nous a vraiment aidé à être sereines
02:59 la première année qui est la plus dure pour moi,
03:01 c'est d'avoir un temps limité.
03:03 On s'est dit vraiment pendant un an, on se donne à fond sur le projet.
03:05 Toutes les deux, on est à plein temps dessus.
03:07 Et on pourra se dire qu'on a vécu le truc à fond
03:09 et qu'on en a tout fait pour y arriver.
03:11 C'est hyper rassurant parce qu'en fait, le contrat avec toi-même, il est clair.
03:14 Avec ton associé, il est clair.
03:15 Tu restes concentré sur l'essentiel de ton projet, c'est-à-dire te lancer.
03:18 Plutôt qu'à six mois de l'échéance, commencer à dire
03:21 "Bon là, je ne me paye toujours pas".
03:23 D'être deux dans ce projet, ça a été vraiment la force qui permet de se dire
03:26 "Bon, on reste aligné avec notre vision, notre valeur".
03:28 Et on s'est toujours dit, si ça ne marche pas,
03:29 au moins on l'aura fait comme on souhaitait
03:31 et en s'entendant bien dans ce projet.
03:33 C'était hyper important pour nous.
03:34 Moi, c'est un peu quand même une thérapie ce projet
03:36 par rapport à ma pathologie et ce que j'ai vécu,
03:38 donc ça nous a quand même bien ancré dans ce qu'on voulait faire.

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