Michel Onfray sur la dette de la France : «Macron s'en fout de la dette pour une raison bien simple, elle est l'assurance-vie de la destruction de la France et de sa pérennité dans l'Europe».
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00:00 D'abord parce que la politique qu'il défend, et qu'il défend toujours, et que ses amis défendent toujours, en produit ça.
00:06 D'abord l'anaphore, je pense, avant François Hollande.
00:10 Ah bien sûr !
00:11 Et donc d'une part, et puis d'autre part, je comprends que Nicolas Sarkozy ait pu ne pas être content.
00:16 "Je suis à la tête d'un État, je suis à la tête d'un État."
00:18 Non, il était Premier ministre d'un certain Nicolas Sarkozy qui, lui, était à la tête de l'État.
00:23 Donc c'était assez peu gaulliste de dire une chose pareille.
00:25 Je comprends que Nicolas Sarkozy ait pu s'énerver à l'époque.
00:27 À l'époque.
00:28 Je crois que ce qu'on voit là, c'est que ce sont des gens qui ont rendu possible cette dette,
00:33 et qui disent "Ah mais enfin, c'est tout de même pas possible cette dette, etc."
00:36 Je rappelle que les gens ne voient pas que le projet de Macron, mais des Maastrichtiens,
00:41 c'est-à-dire de Mitterrand depuis 1983, c'est la disparition de la France dans une Europe qui serait souveraine.
00:47 Et tout ça y contribue.
00:49 C'est-à-dire que plus on augmente la dette, plus on est redevable d'une Europe qui, elle, rend possible cette dette.
00:54 Donc elle a intérêt à la dette.
00:56 On ne peut pas nous faire croire qu'on ne veut pas de l'immigration.
00:58 On veut de l'immigration.
01:00 L'Europe veut l'immigration. Elle dit en avoir besoin.
01:02 L'Europe veut la dette.
01:04 Donc nous, on fait semblant de se dire "on ne veut pas, c'est quand même problématique, etc."
01:07 Quand il y a eu le Covid, on a contracté un emprunt formidable.
01:10 C'était une façon de dire "on reverrouille, vous ne pourrez pas sortir de l'Europe."
01:14 Les logiques de créance et de débit, etc., font qu'on est pieds et poings liés à l'Europe dans cette aventure.
01:21 J'ai lu, je ne sais plus où, que quelqu'un a dit au nouveau ministre du Budget
01:25 "de toute façon, la dette, il s'en fout, Macron."
01:27 Je pense que oui, il s'en fout.
01:29 Pour une raison bien simple, c'est qu'elle est l'assurance-vie de la destruction de la France et de sa pérennité dans l'Europe.
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