Ça me regarde Saison 10, Épisode 26

  • il y a 7 mois
vf émission télé Ah, je vois ! "Ça me regarde" pourrait être le nom d'une émission de télévision, de radio ou même de podcast. Cependant, sans plus de contexte, je ne suis pas en mesure de fournir des informations spécifiques sur une émission portant ce nom. Si vous avez des détails supplémentaires ou si vous souhaitez discuter d'un autre sujet, n'hésitez pas à me le faire savoir







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Transcription
00:00 Aujourd'hui, on découvre l'organisme autisme sans limite.
00:05 On parle aussi du comité des usagers de l'INLB,
00:08 l'Institut Nazareth et Louis Braille.
00:10 Et on aura la présentation d'un livre
00:12 que je cours m'acheter directement après cette émission.
00:15 Je m'appelle Camille Chay.
00:17 Bienvenue à « Ça me regarde ».
00:19 ♪ ♪ ♪
00:30 Mes premières invitées aujourd'hui
00:32 sont Céline Ayeri et Madeleine.
00:35 Bonjour à vous deux.
00:36 - Bonjour. - Bonjour.
00:38 - Vous êtes ici pour nous parler de l'organisme autisme sans limite.
00:42 Est-ce que vous pouvez me dire en fait quel est votre lien
00:44 ou votre rôle avec cet organisme? Céline?
00:48 - Alors moi, je suis responsable du volet employabilité et des studios,
00:52 qui est notre programme d'employabilité au sein d'Autisme sans limite.
00:55 - Super. Et Madeleine?
00:57 - Moi, je suis participante avec Autisme sans limite.
01:00 - Très bien. Donc en fait, quelle est la mission d'Autisme sans limite?
01:05 - Autisme sans limite, c'est un organisme à but non lucratif
01:09 qui finalement offre des services aux personnes,
01:12 des jeunes adultes de 18-35 ans avec autisme.
01:17 Et on se spécialise vraiment auprès des personnes
01:21 qui ont un haut niveau de fonctionnement social et cognitif.
01:26 Alors l'idée, c'est vraiment d'offrir une panoplie de services.
01:31 Pour nous, l'idée, c'est vraiment d'offrir un écosystème
01:34 où le jeune va pouvoir s'épanouir, développer son autonomie,
01:38 apprendre à se connaître et évoluer dans toutes sortes de services,
01:43 notamment en employabilité.
01:46 - Parce que c'est pas facile.
01:48 Ça reste un enjeu pour un jeune qui vit avec l'autisme
01:54 de trouver un emploi.
01:57 - Oui, tout à fait.
01:59 On sait qu'il y a quand même un haut taux de chômage
02:02 auprès des personnes autistes.
02:03 Et même si, disons, le marché de l'emploi est quand même favorable
02:08 à intégrer des personnes autistes,
02:11 souvent, les personnes autistes vont occuper des emplois
02:14 où peut-être ils vont avoir de la difficulté à maintenir un emploi
02:20 ou des fois, ils vont vraiment avoir de la difficulté à obtenir un emploi
02:24 au niveau de leurs compétences.
02:26 Alors nous, on tente vraiment de les aider à cheminer à ce niveau-là.
02:30 - Est-ce que c'est justement ce que vous tentez de faire à travers...
02:34 Je sais que vous avez un volet qui s'appelle « Studio ».
02:38 - Oui.
02:39 Pour nous, l'idée des studios, c'est vraiment d'offrir la chance
02:43 aux jeunes d'explorer le marché du travail
02:46 parce qu'une personne autiste, encore plus,
02:49 je pense que tout le monde devrait avoir accès à ce genre d'expérience-là,
02:53 mais une personne autiste a vraiment besoin, souvent,
02:56 de vivre des expériences de travail pour mieux comprendre ses besoins,
03:01 comprendre ce qu'il aime comme environnement,
03:04 ce qu'il aime comme tâche valider,
03:06 aussi valider ses forces, ses défis, ses limites.
03:10 Alors pour nous, c'est vraiment d'accompagner les jeunes
03:13 dans cette exploration-là pour améliorer leur connaissance d'eux-mêmes
03:17 et éventuellement les amener à identifier des secteurs
03:20 ou même un emploi, même obtenir un emploi
03:24 dans lequel ils vont être heureux et qu'ils vont pouvoir s'épanouir.
03:28 - C'est important.
03:30 Justement, Madeleine, comment toi, tu as entendu parler d'autisme sans limite
03:35 et du volet « Studio »?
03:37 - Moi, j'ai entendu d'autisme sans limite à Côte-des-Namies il y a longtemps.
03:44 Puis après, j'ai décidé avec le temps, après avoir terminé différentes choses,
03:52 que je voulais faire le volet « Studio » aussi avec eux.
03:56 Et j'ai vraiment apprécié ça.
03:58 - Qu'est-ce que tu as aimé exactement?
04:00 - J'ai eu l'opportunité de travailler avec l'Agence des services frontaliers du Canada.
04:08 J'ai eu l'opportunité de faire un « Studio » là-bas, puis j'ai vraiment aimé ça.
04:14 - Hum! Et là, en ce moment, tu as un emploi pour le gouvernement?
04:19 - Oui, c'est ça. J'ai un emploi avec l'Agence des services frontaliers du Canada.
04:24 - OK. En ce moment. Puis qu'est-ce que tu aimes de ton travail?
04:27 - Les tâches, la flexibilité des heures, comme tu peux commencer dès 7h le matin et terminer jusqu'à 18h le soir.
04:40 Donc, il y a vraiment l'option des heures.
04:42 Ils sont vraiment gentils là-bas.
04:47 Et oui, comme les tâches, il y a vraiment de la variété.
04:53 Ils adaptent ça pour ce que tu aimes, puis tout. Donc, c'est vraiment bon.
04:58 - Toi, justement, tu me parles d'adaptation. De quelle adaptation est-ce que tu as eu besoin pour ton emploi?
05:05 - Moi, ils ont fait ça par exprès pour me donner moins de répétitions.
05:11 Donc, j'ai vraiment des tâches variables. Et j'aime ça, j'aime ça, la variété. J'aime vraiment ça, la variété au travail.
05:19 - Et j'imagine que tu prévois de travailler là-bas pour longtemps.
05:23 - Oui, je me vois travailler là-bas pour longtemps, c'est sûr.
05:27 Le personnel est gentil. La formation était... comme ils ont ralenti ça pour essayer d'aller comme ça, on comprend vraiment ce qu'on fait.
05:40 On était trois jeunes qui ont été choisis. C'était vraiment bon.
05:46 - T'as des beaux échanges avec les collègues.
05:48 - C'est ça, j'aime vraiment ça. J'aime ça être avec les gens.
05:52 Et en même temps, des fois, c'est bon d'être seule. Donc, je peux travailler librement. C'est vraiment cool, ça.
06:00 - J'imagine, Céline, que ça vous fait plaisir d'entendre ça. Parce que c'est les résultats recherchés.
06:06 - Exactement. L'idée pour nous, on travaille vraiment pour que les jeunes arrivent à s'épanouir dans des contextes de travail,
06:15 mais qu'ils arrivent aussi à faire connaître leurs compétences aux employeurs.
06:20 Parce que beaucoup d'employeurs passent à côté de bagages, de compétences de travail extraordinaires parce qu'ils ne connaissent pas suffisamment l'autisme.
06:30 Donc, je trouve vraiment qu'elle pratique avoir en termes de milieu de travail pour faciliter finalement l'intégration d'une personne et le maintien d'emploi.
06:39 Donc, pour nous, on travaille auprès des jeunes, comme ça. Donc, l'idée, c'est... mais on travaille beaucoup en aval avec l'employeur aussi.
06:47 - Voilà. Je pense que c'est la clé de votre succès. En fait, c'est... je ne sais pas si on peut dire ça, pas une histoire d'amour,
06:58 mais c'est un choix qui est mutuel entre l'employé et l'employeur.
07:02 - Exactement. Pour nous, c'est de... on fait beaucoup de travail, oui, auprès des jeunes, mais on fait beaucoup de travail auprès des employeurs.
07:11 Parce que si on ne travaillait qu'auprès des jeunes, ce ne serait pas suffisant.
07:13 - Effectivement.
07:14 - Alors, on identifie vraiment des employeurs qui sont ouverts à vivre cette expérience-là, qui sont sensibles.
07:22 Et on amène, on les forme. Donc, on va chercher les employeurs, on va rencontrer la direction, on va rencontrer les gens qui côtoieront aussi les jeunes.
07:33 Donc, sur le plancher, on va leur offrir des formations de sensibilisation à l'autisme pour dire qu'est-ce que c'est que l'autisme,
07:40 qu'ils comprennent les enjeux, qu'ils comprennent les forces que ça amène, mais aussi qu'est-ce que moi, comme collègue de travail,
07:49 je peux faire pour faciliter mon contact avec la personne autiste.
07:53 - Tout à fait.
07:54 - Alors, l'idée, c'est vraiment d'outiller le contact avec les personnes autistes de travail pour qu'ils se sentent compétents aussi dans le fait d'accueillir.
08:01 Parce que c'est souvent ça pour lesquels les raisons, pour lesquelles les milieux sont peut-être moins confortables, parce qu'ils sont un peu inquiets,
08:08 c'est parce que c'est juste qu'ils n'ont pas les outils.
08:11 - Exactement. Je pense que vous faites un très beau travail et vous pouvez être fiers de vous.
08:16 Bravo aussi à Madeleine. Merci à vous deux d'être venus nous parler aujourd'hui d'autisme sans limite.
08:21 - Merci à vous.
08:22 - C'est beau.
08:23 Et justement, le reportage qui suit, lui et lui aussi, un très bel exemple d'intégration de personnes différentes.
08:31 On part pour Rivière-du-Loup.
08:37 - Mon conjoint a dit parlant que j'aimerais donc bien, à un moment donné, qu'il y ait une entreprise qui accepte de prendre des personnes handicapées chez eux, dans leur entreprise,
08:53 sans que ce soit une entreprise adaptée, reconnue, que ce soit vraiment une entreprise régulière qui accepte d'adapter les tâches aux personnes qui vivent avec un handicap.
09:05 Puis c'est là que j'ai vu l'étincelle dans les yeux de notre jeune parce que Patrick travaille pour JSLVAC.
09:12 Je m'appelle Karine André-Béchard, je suis directrice à l'association Multi-défis pour l'intégration des personnes handicapées en société.
09:23 JSLVAC, c'est une entreprise locale à Rivière-du-Loup qui sont dans la réparation et la fabrication au niveau des génératrices et des moteurs.
09:35 Puis il y avait justement une opportunité, ils devaient faire comme une relance d'un local de vente de pièces en ligne.
09:50 Bienvenue dans l'atelier où travaillent Olivier et Anne-Gabrielle.
09:54 Donc voilà, ce sont des employés de chez JSLVAC maintenant.
09:59 Alors mon nom c'est Anjka Plante, je suis agent d'intégration à l'association Multi-défis.
10:07 Dans le fond, ce que je fais c'est que j'ai monté l'atelier ici, l'atelier IB pour des personnes qui ont des difficultés au niveau peut-être plus de l'apprentissage.
10:20 Anjka Plante a développé avec les participants, avec les travailleurs qui vivent avec un handicap, plein d'outils, mais qui partaient de leurs besoins à eux.
10:34 Des fiches descriptives, des fiches avec des étapes 1, 2, 3 pour qu'ils sachent exactement dans l'ordre quoi faire, des outils de mesure, des outils pour leur permettre de ne plus ressentir leur handicap, de sentir que tout simplement ils sont au travail.
10:59 Anne-Gabrielle c'est une jeune fille qui a beaucoup de talent, c'est une jeune fille super enjouée, sociable, attachante.
11:09 Moi je m'appelle Anne-Gabrielle, j'ai 24 ans, j'ai un trouble du pectum lotis, puis ça fait environ un an que je travaille ici.
11:18 Comment tu trouves ça?
11:20 Je trouve ça le fun, j'aime ça.
11:22 T'aimes ça?
11:23 Oui.
11:24 C'est cool de travailler ici.
11:26 Bien oui, je me sens en sécurité d'être accompagnée, d'avoir une intervenante avec moi qui m'aide si j'ai besoin d'aide, puis qui montre des choses si j'ai besoin d'apprendre des choses.
11:43 Olivier, c'est un jeune homme qui relève toujours ses défis avec le sourire, il abandonne jamais. C'est un jeune homme qui est déterminé, c'est un jeune homme qui aime réussir, puis qui est prêt à mettre tous ses efforts pour réussir. Il lâche jamais.
12:06 Donc Olivier, présente-toi à nous s'il te plaît.
12:09 Bonjour, je m'appelle Olivier Vervé, j'ai 28 ans.
12:14 C'est quoi tes limitations, Olivier?
12:17 C'est un homme de William.
12:19 Comment tu trouves ça travailler ici?
12:21 Le fun, les gens sont fins, puis très cool comme ambiance ici.
12:29 Comment tu te sens de pouvoir trouver un emploi?
12:32 Cool.
12:33 Tu te sens cool?
12:35 Oui, c'est le fun, c'est le fun de travailler ici.
12:39 Parce qu'il y a une intervenante qui nous aide, on est bien accueillis ici, puis les gens sont fins que nous autres.
12:48 J'aime travailler ici, j'aimerais travailler plus longtemps ici, peut-être des années, peut-être.
12:56 Mais dans le fond, c'est jamais compliqué d'adapter un milieu pour une personne handicapée.
13:02 C'est nous qui se compliquons la vie, parce que ces gens-là, on a juste à les suivre, à les écouter,
13:08 à voir un petit peu, observer comment ils travaillent.
13:11 Puis les outils vont venir tout seuls, parce que c'est en les voyant faire qu'on peut veiller à améliorer les outils de travail,
13:21 améliorer le milieu pour que ce soit plus accessible.
13:25 On se complique souvent la vie pour rien.
13:29 C'est pour eux autres une chance, mais une joie aussi de le faire, parce qu'ils sont capables de le faire.
13:36 Oui, parce que quand il y a de l'inclusion sociale, qu'il y a de l'accessibilité, bien, l'handicap il disparaît.
13:44 C'est des barrières aux handicaps.
13:47 Puis là, si les barrières sont toutes ouvertes, bien, on peut vivre pleinement en ce temps-là.
13:53 Ah, quel beau sourire de deux jeunes qui assument leur différence.
13:58 D'ailleurs, sachez que JSL Évêque a comme objectif de continuer à intégrer dans leur équipe des personnes handicapées.
14:05 Alors nous, on se quitte pour une courte pause, mais au retour, on vous offre une librairie sonore avec une histoire d'amour particulière.
14:13 [Musique]
14:22 AmiTélé, la télé qui inclut tout le monde.
14:27 J'ai-tu bien compris, vous accueillez un ado semi-voyant?
14:30 Ouais!
14:31 C'est vrai que tu vois juste 6 degrés?
14:33 Ouais.
14:34 Léon Fauret, accepterais-tu que je devienne ton accompagnatrice officielle?
14:38 Ça va aller!
14:39 6 degrés, aujourd'hui, 10 heures, sur AmiTélé.
14:44 Hélène Kelleher vit dans un monde de silence et de noirceur.
14:49 Elle veut être comme vous et moi.
14:52 Juste celle, une aveugle pour en éduquer une autre.
14:55 Il faut que je t'éveille.
14:57 Miracle en Alabama, aujourd'hui, 13 heures, sur AmiTélé.
15:01 Priya n'aime pas faire de l'exercice, mais elle aime que ça lui fasse du bien.
15:09 Max n'aime pas cuisiner, mais il aime les repas en famille.
15:14 Paul n'aime pas faire ses impôts, mais il aime bénéficier des prestations et des crédits auxquels il a droit.
15:19 Apprenez plus sur les prestations et les crédits, comme le crédit pour la TPS-TVH et l'allocation canadienne pour les travailleurs, à Canada.ca/chacedollarcompte.
15:28 Un message du gouvernement du Canada.
15:30 On part faire du ski adapté dans la région de Québec et on parle de la nouvelle politique pour les maladies rares et le syndrome Délaire-Danlos.
15:40 Soyez là!
15:42 Ça me regarde, samedi 15h, sur AmiTélé.
15:46 Cette semaine, à reconstruire le corps, Marissa poursuit sa réadaptation sans avoir de congés scolaires.
15:54 Mathématiques, sciences.
15:57 Marc reçoit la version finale de sa prothèse faciale.
16:00 C'est de l'esthétique tellement importante que c'est la vie du patient. Je ne peux pas me résoudre à dire que c'est juste de l'esthétique.
16:06 Et le docteur Boulos doit retirer l'oeil de l'illette.
16:09 Ok, donc là on va aller sélectionner l'apex de l'orbite maintenant.
16:12 Encore une fois, c'est terminé.
16:14 Reconstruire le corps, ce soir 19h, sur AmiTélé.
16:19 Regardez votre client dans les yeux.
16:22 Souriez.
16:24 Si on touche un arbre, on devient un arbre.
16:29 Soyez fiers de vous et de votre banque.
16:32 L'histoire d'une rencontre entre deux êtres que tout semble opposer.
16:36 Georges?
16:38 Moi!
16:39 La situé a téléphoné, qu'est-ce qui s'est passé?
16:41 Il était perdu, je l'ai trouvé sur la route, je voulais ramener.
16:44 Vous n'allez pas nous le laisser?
16:45 Avec Daniel Auteuil et Pascal Duquenne, gagnants ex-équo du prix d'interprétation masculine à Cannes.
16:53 Ta maman m'a dit que tu avais un nouvel amant, mon copain Harry.
16:57 Harry n'est pas encore prêt. Il faut regarder la réalité en face, mon petit Georges.
17:02 Essayez pas de ramener les autres.
17:04 Oui, c'est vrai, t'es mieux que les autres.
17:06 Le huitième jour, samedi 20 octobre, sur Ami-Télé.
17:11 Télévision, ordinateur, tablette, téléphone intelligent.
17:18 La présence des écrans a transformé radicalement notre quotidien.
17:22 Un enfant passe entre 4 et 6 heures par jour devant un écran, quel qu'il soit.
17:27 Les écrans sont-ils inoffensifs? Quelle est la durée à ne pas dépasser pour mon enfant?
17:30 Maintenant, la question des... savoir à quel point l'usage du téléphone perturbe les relations avec nos proches.
17:37 Le documentaire Génération Écran, Génération Malade, dimanche 18h sur Ami-Télé.
17:44 Je fais partie de l'équipe de natation pour personnes handicapées, là, avec les deux petites affaires, là.
17:50 Ben, les... en picareau, aussi.
17:51 Moi, j'ai... rien de particulier.
17:54 T'as quand même une petite affaire, là, hein?
17:56 Une fois, j'ai oublié où j'ai stationné ma voiture.
17:58 T'as surtout oublié que t'avais une voiture.
18:00 Une fois, j'ai oublié que j'avais une voiture.
18:02 Picareau, t'as pas de chance.
18:03 Vestiaire, bientôt sur Ami-Télé.
18:06 Advil+ Acétaminophen combat la douleur de deux façons, en combinant deux...
18:11 ...analgésiques fiables dans un seul comprimé.
18:13 L'ibuprofène cible la douleur. L'acétaminophen...
18:17 ...bloque les signaux de la douleur.
18:19 Advil+ Acétaminophen combat la douleur jusqu'à 8 heures du rang.
18:23 ♪ ♪ ♪
18:29 J'ai de la chance parce que je suis en compagnie de M. Cousineau.
18:34 Bonjour, M. Cousineau.
18:35 Bonjour, Camille.
18:36 Comment allez-vous?
18:37 Ah bien, je vais fort bien, fort bien, fort bien.
18:39 Très bien.
18:40 Merci.
18:41 Vous nous gâtez aujourd'hui avec votre sélection d'olives
18:45 et sans vouloir voler de punch.
18:48 J'ai juste envie de vous dire que je suis une grande amoureuse des animaux.
18:52 J'ai à la maison un chat et deux chiens.
18:54 Mais je vous laisse nous parler de votre premier livre.
18:58 J'en suis ravi.
18:59 Alors, le premier livre, c'est d'un auteur que je ne connaissais pas,
19:03 Cédric Sapin de Fourre, un nom qui ne passe pas inaperçu.
19:08 Alors, ce monsieur est écrivain et alpiniste.
19:11 C'est important de le dire parce qu'à 8 ans, on l'a amené à Chamonix,
19:15 donc devant le Mont Blanc, et là, il a eu la piture de la montagne.
19:19 Il vit en montagne en France.
19:22 Et son livre, son auteur, Après la pluie, ça raconte quoi, grosso modo?
19:26 C'est qu'il a eu un chien, un bouvier bernois, qu'il a gardé pendant 13 ans.
19:32 Le livre raconte ce compagnonnage de 13 ans.
19:35 Donc, cet homme, l'auteur Cédric, avec le chien qui s'appelle Hubak.
19:41 Alors, il raconte comment il l'a trouvé, comment il l'a acheté,
19:44 comment il l'a amené chez lui, comment Hubak a découvert son nouveau logis,
19:47 comment le narrateur a rencontré Mathilde, avec qui il a formé un couple.
19:53 Alors, il raconte le quotidien de sa vie avec son chien,
19:57 mais ça devient carrément une sorte d'essai philosophique, ce livre,
20:02 parce que le chien, mille de rien, va devenir une partie importante de la vie du narrateur,
20:09 mais il va lui donner des leçons, finalement.
20:12 Il va lui apprendre à tenir compte de l'instant, à vivre dans l'instant.
20:16 Parce qu'un chien, ça fait pas de projet.
20:19 Un chien ne pense pas à demain. Il est là maintenant.
20:23 Donc, il pense pas à demain, il pense pas à l'année prochaine.
20:26 Il ne pense pas qu'un jour, il va mourir.
20:28 Est-ce qu'un chien sait qu'il est mortel?
20:31 Grave question, qui est posée dans le livre.
20:34 Donc, il raconte ce compagnonnage-là,
20:36 il raconte à quel point ce chien l'a forcé à être attentif à tout.
20:43 Aux petites choses du quotidien.
20:46 Il lui a fait redécouvrir la routine.
20:49 Pour un chien, la routine, c'est rien du tout.
20:52 C'est même un gage de sûreté, finalement.
20:54 Les animaux aiment la routine.
20:57 Alors que pour nous, parfois, c'est fastidieux de devoir refaire les mêmes choses.
21:01 Eh bien, non.
21:02 Hubak va apprendre au narrateur à redécouvrir la routine
21:07 et à l'exploiter dans le bon sens du terme.
21:10 Donc, plein de petites choses comme ça.
21:12 Et on dit, mais c'est un livre d'une intelligence rare.
21:15 Et je dirais aussi d'une poésie rare.
21:17 Parce que cet écrivain, d'abord, il écrit très bien.
21:20 Mais c'est un humaniste.
21:22 Alors, et j'aime bien aussi, il va défaire cette idée préconçue
21:27 comme quoi des gens qui ont des chiens,
21:28 c'est souvent des gens qui n'aiment pas les gens, justement.
21:31 Donc, il préfère les animaux.
21:33 C'est vrai pour certaines personnes, on en connaît tous.
21:36 Mais c'est pas vrai, c'est pas une règle générale.
21:38 Donc, Hubak n'est pas là parce que le narrateur a une carence affective.
21:42 Pas du tout.
21:43 La preuve, c'est qu'il vit avec Mathilde et ça va très bien.
21:46 Non, mais vraiment, ce chien-là a marqué sa vie.
21:51 Et c'est ça qu'il a raconté jour après jour, jusqu'à la toute fin.
21:54 Et là, il a de très belles phrases.
21:56 Par exemple, il va dire, ce chien-là, une fois disparu,
22:00 il va le chercher partout.
22:02 Parce que ce chien-là, avec ses yeux, le cherchait partout, lui.
22:05 C'est maintenant, une fois le chien mort, mais c'est lui qui va se mettre à la chambre.
22:09 Il va le chercher partout.
22:10 Et qu'est-ce qui va lui manquer?
22:12 Les pattes du chien sur le plancher, les griffes du chien sur le plancher.
22:16 Et, évidemment, son odeur après la pluie.
22:20 Parce que vous savez qu'un chien mouillé, ça sent pas très bon.
22:23 C'est particulier comme odeur.
22:25 Mais même cette odeur-là, ça va lui manquer.
22:28 Oui.
22:29 Oui, parce qu'effectivement, il a connu ça pendant 13 ans.
22:31 Alors, d'où le titre, son odeur après la pluie.
22:33 C'est ça qui va lui rester, mais vraiment un très mouillé.
22:37 Si vous avez un chien, vous serez ravis.
22:39 Si vous n'en avez pas, vous aurez le goût d'en avoir un.
22:41 C'est pas compliqué.
22:42 C'est merveilleux.
22:43 Ça me donne le goût d'en avoir un.
22:45 Et rapidement, M. Cousineau, vous venez aussi nous parler d'un deuxième livre.
22:51 Est-ce qu'on peut faire un lien avec le chien qui nous ramène dans le moment présent
22:55 et le livre dont vous allez nous parler, qui parle des petits et grands mystères de notre existence?
23:01 C'est Dominique Fortine, québécoise qu'on connaît davantage maintenant,
23:04 parce qu'elle a fait publier en 2018, je crois, « Les villes de papier »,
23:09 un livre qu'il a beaucoup fait connaître.
23:11 Et il a été suivi des « Ombres blanches »,
23:13 deux livres qu'elle a consacré à la poétesse américaine Emily Dickinson.
23:17 Dans ce livre, qui est tout petit, c'est un livre d'à peine 100 pages,
23:21 « Quand l'aube reviendra l'aube », c'est une sorte de complément aux « Ombres blanches ».
23:25 Il y a encore question un petit peu d'Emily Dickinson, mais surtout question de son père.
23:30 Encore là, il y a un deuil. Dans le livre de Cédric, c'est le chien qui meurt à la fin.
23:35 Dans le livre de Dominique Fortine, c'est le père qui, dès le début, meurt.
23:40 Donc, l'autrice, Dominique Fortine, va raconter ce deuil.
23:44 Elle va « s'exiler » au bord de la mer.
23:48 Il est beaucoup, beaucoup question de mer, de vagues, de plages, de vent, d'orages, de tempêtes.
23:55 J'allais demander, est-ce que c'est un livre qu'on peut lire pour se reposer,
23:58 mais là, après, vous parlez de tempêtes.
24:00 Oui, tout à fait, parce qu'il y a encore là une sorte d'humanité qui sort de tout ça.
24:04 D'abord, c'est très bien écrit. Dominique Fortine, très belle plume.
24:07 Je dirais que c'est le quotidien et surtout la nuit, d'où le titre « Quand reviendra l'aube ».
24:11 Parce que c'est la nuit, surtout, qu'elle va se mettre à écrire.
24:14 Et là, elle va parler encore une fois de la mer, du deuil, bien sûr, du deuil de son père.
24:19 Elle va parler de la création et surtout de la place, de la nature,
24:24 parce que c'est la nature qui lui donne justement cette faculté de créer, d'écrire.
24:29 Donc, on revient toujours à la nature et Dieu sait que la nature est omniprésente dans ce livre,
24:33 qui est très beau, encore une fois, très court, très beau.
24:36 C'est comme un petit essai, oui, un petit essai philosophique.
24:39 Et je dirais que l'important là-dedans, parce qu'elle dit une phrase comme
24:45 « échafauder la vie après la mort », c'est ce qui nous arrive tous les jours,
24:50 mais l'important, c'est de continuer à vivre.
24:52 Alors, s'il y a une leçon qu'on peut tirer de ces deux livres-là, d'ailleurs,
24:56 c'est qu'il faut continuer à vivre malgré le deuil, malgré ceci, malgré cela.
25:02 La vie l'emporte quand même.
25:04 Sur ces belles paroles, merci beaucoup, M. Cousineau.
25:07 C'est un plaisir, Camille.
25:08 Et nous, on se prépare à recevoir Mario Boulet de l'Institut Nazareth et Louis Braille.
25:20 J'ai maintenant le plaisir d'accueillir M. Mario Boulet de l'Institut Nazareth et Louis Braille.
25:26 Bonjour, M. Boulet.
25:29 Bonjour, Camille. Bonjour, tout le monde.
25:31 M. Boulet, vous êtes vice-président du comité des usagers de l'INLB,
25:37 et vous venez de nous parler d'une campagne de sensibilisation
25:41 qui a été lancée récemment dans la grande région de Montréal.
25:45 Est-ce que vous pouvez nous dire quel est le but visé par cette campagne de sensibilisation?
25:50 En fait, c'est pour faire connaître le comité des usagers.
25:55 On est un comité des usagers qui est rattaché au centre de réadaptation,
26:00 et on fait la défense des droits des personnes handicapées visuelles.
26:07 Et le but de notre campagne, c'est de se faire connaître sur un grand territoire
26:12 de la Val-Montréal et la Montérégie.
26:15 Et on sort de nos bureaux avec de la publicité visuelle,
26:21 également gros caractères et embrayes dans des places publiques,
26:26 donc pour se faire connaître.
26:29 Et le comité des usagers, c'est quoi exactement?
26:34 Ça touche qui?
26:36 En fait, le comité des usagers a débuté en 1981.
26:41 C'était pour la défense des droits et la promotion des droits des personnes handicapées visuelles.
26:51 Et en 1991, il y a eu la loi sur la santé et les services sociaux
27:01 qui ont développé des droits, à faire connaître les droits et les 12 droits.
27:08 Et on en fait partie comme comité des usagers.
27:13 Je sais qu'il y a souvent, malheureusement, beaucoup de délais, beaucoup d'attentes.
27:19 Ça, ça peut mener même des plaintes.
27:21 Est-ce que c'est ça aussi que vous offrez comme service d'accompagnement?
27:27 Effectivement. Lorsqu'un usager ou une usagère est insatisfait suite à un service reçu
27:37 ou qu'ils vont obtenir, à la suite d'une inscription au centre de réadaptation, par exemple,
27:45 ils sont insatisfaits de la manière que ça s'est déroulé.
27:51 L'usager ou l'usagère peut formuler une plainte directement à nous, au comité des usagers.
27:57 Un insatisfaction également, ou on peut l'accompagner à la commissaire des plaintes et à la qualité des services.
28:07 Est-ce que vous avez des commentaires de personnes que vous accompagnez,
28:11 ou vous venez de le dire, qui ont déposé une plainte?
28:15 Est-ce que ça fait une différence pour ces personnes-là?
28:18 Oui, d'être accompagné, c'est peut-être un stress de moins, et on connaît le chemin à parcourir en les accompagnant.
28:28 Et à qui s'adresser? Si c'est une plainte, par exemple, on peut intervenir auprès d'un intervenant,
28:35 auprès des gestionnaires, et quand on sort de l'établissement, c'est la commissaire aux plaintes,
28:44 et on peut l'accompagner aussi là.
28:46 Est-ce que vous avez des exemples à nous donner de situations précises de personnes qui déposent des plaintes?
28:53 Par exemple, on va formuler une plainte parce qu'il y a des délais à la base de vision,
28:58 pour avoir des services d'optométrie, c'est très long.
29:02 À ce moment-là, la personne va dire que c'est inconcevable d'attendre,
29:07 et que je dépose une plainte au comité.
29:11 Donc, ils vont communiquer avec nous au bureau, on a un petit bureau,
29:17 et puis là, on va s'acquérir de la plainte.
29:21 On va également la comptabiliser parce qu'on émet un rapport d'activité à chaque année,
29:28 et on va comptabiliser les insatisfactions et les plaintes.
29:32 Ça peut être une insatisfaction parce qu'ils attendent des lunettes, des verres, des filtres visuels,
29:39 qu'ils n'ont pas reçus. Donc, c'est des exemples tout simples.
29:45 Tout simples, mais ça reste quelque chose de très nécessaire et même de vital.
29:50 Oui, tout à fait. Si on veut avoir une qualité de vie, je pense qu'on a droit à ces aides,
29:57 et qu'elles doivent être données dans un délai rapidement.
30:02 Oui, totalement. Puis vous, vous vivez avec un handicap visuel, donc vous savez très bien de quoi vous parlez.
30:09 Oui, donc j'ai un handicap visuel qui remonte à la France,
30:14 et depuis j'ai obtenu les services de la réadaptation, je dirais depuis 1978,
30:20 donc à ses débuts au programme des aides optiques et électroniques.
30:27 Et depuis ces aides, j'ai toujours comme cheminée à ce moment-là.
30:32 J'ai eu ces aides, ne serait-ce que pour être au travail, pour avoir étudié,
30:38 ce support à l'informatique qui est très fort aujourd'hui, avec l'avancement de la technologie.
30:48 Tout à fait.
30:49 Aussi pour me permettre d'avancer, puis d'être capable de réaliser des travaux,
30:54 réaliser, assister à des cours, s'informer.
30:58 Bravo. Merci. Merci Alain-Sue Nazareth et Louis Braille.
31:03 J'imagine que vous en êtes très reconnaissant.
31:05 Oui, je suis bien reconnaissant pour le support qu'ils m'apportent, et qui est humain dans le futur.
31:11 Également, ils sont là aussi parce que quand on perd la vue,
31:15 il faut se réadapter à son milieu, à son environnement.
31:22 Ils vont par exemple venir pour adapter mon fourmicronde, pour la cuisinière, pour ne pas qu'on se brûle.
31:28 Et puis il y a des techniques. Ça change tout.
31:31 En perdant la vue, il faut se réhabiliter, puis il faut changer même ses habitudes.
31:37 C'est une aide qui est très, très précieuse.
31:40 Ça a été un plaisir, Mario Boulet, d'avoir parlé avec vous aujourd'hui.
31:45 Merci Camille.
31:47 Et c'est déjà tout pour aujourd'hui.
31:49 Merci aussi à vous à la maison. Merci à toute l'équipe.
31:52 On se retrouve la semaine prochaine.
31:54 D'ici là, je vous invite à aller écouter le balado Je sais pas comment tu fais,
31:58 qui est animé par Audrey Metcalf.
32:00 Sa prochaine invitée sera moi-même.
32:03 Oui, parce que je me suis prêtée au jeu et j'ai beaucoup aimé partager ce moment avec Audrey.
32:09 C'est un balado que vous pourrez aller écouter sur la chaîne YouTube d'AmieTélé,
32:13 sur Amie+.ca et sur toutes les autres plateformes de balado.
32:18 Alors je vous dis à la semaine prochaine.
32:20 Communiquez avec nous par courriel.

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