• il y a 9 mois

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Transcription
00:00 De gagner la Coupe de France pour le club, pour cette équipe qui est jeune, qui est
00:20 en train de se construire, c'est grandiose.
00:23 De lever la coupe tous ensemble, d'avoir les bras levés au ciel et de gagner ce titre.
00:30 Quand on est joueur, on rêve tous de remporter des titres et pour moi c'était le premier
00:36 et c'était vraiment un super moment.
00:39 Franchement c'était magique parce que quand on a emmené la coupe au stade, franchement
00:50 jamais j'aurais cru qu'il y aurait autant de personnes.
00:53 Une petite ville de 6000 habitants, ils ont rempli le stade encore une fois, c'était
00:58 juste beau.
00:59 On l'a fait, c'était l'accomplissement d'un parcours en Coupe de France avec beaucoup
01:05 de matchs difficiles et puis surtout quand tu arrives en finale, il faut réussir ta
01:11 finale sinon tu vis avec pour toujours.
01:16 Non mais la Coupe de France, en général on dit que la Coupe de France elle est pour
01:30 les joueurs, elle est pour nous et essayer de la jouer à fond pour se faire plaisir.
01:36 Moi j'y ai cru vraiment avant la demi-finale, avant Diamond-Aquos j'y croyais et la preuve
01:48 on l'a remporté et je pense que l'équipe n'a pas douté.
01:52 On sait qu'on peut faire de très gros matchs contre de grosses équipes, on l'a toujours
01:56 démontré.
01:57 Je pense que tous les joueurs ont cru à cette victoire et on est parti la chercher.
02:08 C'est parti pour la fin de la Coupe de France.
02:34 Je suis en Paname mon gars, Stade de France au calme.
02:48 Welcome to the Stade de France.
03:01 C'est parti pour la Coupe de France.
03:08 C'est bizarre mais j'ai l'impression que les déplacements comme ça sont tous les
03:35 mêmes donc que ce soit une finale ou un match de championnat ça reste une routine qu'on
03:41 a un petit peu tous.
03:42 Je ne peux pas parler à la place des autres joueurs mais ça reste comme ça.
03:45 Ce qui est un peu différent c'est la conférence de presse, l'entraînement de la veille au
03:51 Stade de France qui met tout de suite un petit peu de piment.
03:53 Je crois qu'on a la chance en étant dans ce club de préparer comme un match normal
04:02 et ça fait une grande différence.
04:03 Je vais te dire que si il perd il ne te demande pas de finir.
04:33 Normalement c'est gagné.
04:34 Mais bon ce n'est pas une surprise.
04:35 C'est la Chine.
04:36 C'est rigolo.
04:37 Le match de la Coupe de France c'est un match qui est un peu différent.
04:38 C'est la finale.
05:07 Il y a eu beaucoup de sérénité.
05:24 Il y a juste eu un peu de tension de la part du groupe à Paris le vendredi midi la veille
05:31 parce qu'on rentre déjà sur Paris.
05:34 Je sens les joueurs un peu tendus à table.
05:37 Ça ne parlait pas beaucoup, ce qui n'est pas habituel chez eux.
05:40 Des visages un peu fermés.
05:42 C'est très calme parce qu'on sait qu'on va découvrir le Stade de France en fin de
05:49 journée.
05:50 C'est un moment important parce qu'on va prendre ses marques et puis ça y est on est
05:53 déjà dans la finale.
05:54 Donc les joueurs ont besoin d'avoir leur repère et ont besoin de se mettre déjà
05:58 dans leur bulle.
05:59 Il y a un petit peu de tension.
06:02 C'est impressionnant le Stade de France.
06:04 Il y a un protocole à respecter et un entraînement de veille de match.
06:08 Je pense aussi que les joueurs ont un peu d'inquiétude parce qu'il ne faut pas se
06:15 blesser.
06:16 Une veille de match ça peut toujours arriver.
06:17 On peut passer à côté.
06:18 On est 20.
06:19 Ils savent aussi qu'il y en a deux qui ne seront pas sur la feuille de match.
06:23 Donc il y a plein de petites choses comme ça qui font qu'on sent un petit peu de tension
06:28 sur l'avant-entraînement.
06:29 L'entraînement s'est très bien passé au Stade de France.
06:34 Avec Lionel on a fait le point presse et ça s'est très bien géré.
06:37 L'entraînement s'est très bien passé.
06:40 On a fait ce qu'on avait à faire sur une veille de match.
06:43 Les joueurs prennent leur marque.
06:44 On a senti le soir à l'hôtel beaucoup plus de relâchement.
06:51 On retrouve une ambiance très joyeuse à table.
06:54 Les joueurs ont à nouveau le sourire.
06:55 Les visages crispés ont disparu.
06:57 Je me dis que ça y est.
07:00 Maintenant on va être sur le match le lendemain et que le groupe répond.
07:05 Le groupe est là.
07:06 Bonne idée.
07:07 Si c'est clair, on va aller jouer à Cologne.
07:14 C'est parti.
07:16 C'est parti.
07:17 C'est parti.
07:18 C'est parti.
07:19 C'est parti.
07:20 C'est parti.
07:21 On sentait que les mecs étaient tous concernés.
07:49 On savait à peu près qui allait jouer.
07:54 On prenait les marques dans ce stade.
07:57 Au sujet du Stade de France, on était un peu déçus de la pelouse.
08:01 On chambre le roudourou, mais le Stade de France, ce n'est pas non plus une galette.
08:08 Autrement, on était vraiment prêts à faire ce match et à remporter cette Coupe.
08:16 Franchement, c'est assez impressionnant.
08:41 C'est assez beau.
08:44 Moi, j'ai le souvenir, comme tout le monde, de France 98.
08:49 Là, là, là, là, là.
08:51 C'est tout ça qui revient.
08:53 J'étais gamin et aujourd'hui, arriver à jouer dans ce stade-là, c'est tout simplement
09:00 merveilleux pour les joueurs comme nous.
09:01 Il ne faut pas oublier que l'année dernière, on était en Ligue 2.
09:05 Il y a eu des matchs où tu vas à Istres.
09:09 Ce sont des stades où il n'y a pas beaucoup de public.
09:13 C'est vraiment une atmosphère totalement différente.
09:17 Là, tu te retrouves au Stade de France.
09:19 C'est vraiment l'accomplissement d'une belle saison, la récompense de tout un travail.
09:26 Je suis vraiment très fier d'y avoir été.
09:29 A la toute fin d'entraînement de veille de match, sans trahir un secret qui appartient
09:36 au groupe, mais je crois que c'est un moment important, on peut en parler.
09:39 A la fin de l'entraînement, le Stade de France est vide, la veille du match, on finit l'entraînement,
09:44 je regroupe tout le monde dans le rond central.
09:46 Et puis, on voit derrière nous les marches qui conduisent à la remise de la Coupe.
09:53 Je leur montre les marches qui sont en bleu.
09:55 Je leur dis « voilà, demain on va se retrouver là ». Je vous le dis tout de suite, il est
10:00 hors de question qu'on soit demain en bas à regarder une équipe qui va aller chercher
10:04 la Coupe.
10:05 On doit monter en deuxième et on doit soulever la Coupe demain.
10:09 Il y aura ce parcours-là, vous visualisez ça en rentrant aux vestiaires.
10:13 Mettez-vous ça en tête, je vous le redis, il est hors de question qu'on regarde Rennes
10:19 demain monter les marches et lever le trophée.
10:22 C'est hors de question.
10:23 Après l'entraînement, c'est toujours agréable de s'entraîner au Stade de France.
10:27 On le découvre, on le redécouvre, on a l'impression que c'est toujours un petit peu nouveau.
10:32 C'est quelque chose d'excitant.
10:35 On rentre tard de l'entraînement, on voit le coach de Danterre, on discute un petit
10:43 peu par rapport à notre finale, l'allure qui va se dérouler, leur parcours qu'ils
10:47 font en Coupe d'Europe et dans le championnat.
10:51 C'est un petit moment sympa et particulier.
10:54 Ce n'est pas la routine des soirées de Ligue 1, c'est un peu différent et ça met dans
11:00 l'ambiance d'un match un peu particulier.
11:02 On a préparé la vidéo du matin.
11:05 Elle est normale, on ne change pas nos habitudes.
11:08 On parle un peu de l'adversaire, les spécificités de son jeu, ce qu'on va retrouver le soir.
11:13 On remonte des images de Monaco, de faire cet exploit-là et se dire qu'on s'est
11:23 offert une finale, c'est maintenant que ça se joue, voilà de quoi vous êtes capable.
11:27 Il va falloir surfer là-dessus.
11:30 On fait une promenade qui est classique et puis après c'est repas, sieste, collation.
11:37 Et puis un dernier briefing très très court où on dit l'essentiel sur l'aspect motivationnel.
11:43 On fait deux ou trois rappels sur le plan football.
11:45 Mais c'est surtout maintenant qu'on y est.
11:49 Ne jouez pas le match avant, laissez faire les choses, allez prendre vos marques sur
11:54 le repérage.
11:55 Vous allez voir vos familles en tribune, c'est très bien.
12:00 Mais après, ce que je voulais vraiment c'est que les joueurs aient en tête qu'on jouait
12:05 un match.
12:06 On ne venait pas faire la fête, on ne venait pas participer à un événement hors normes,
12:10 ce qui était le cas.
12:11 Mais je voulais vraiment que les joueurs jouent un match de foot.
12:14 On a préparé un match de foot et on joue un match de foot.
12:17 On a un match de foot à gagner et il faut le gagner.
12:20 On tient ?
12:21 On n'a rien changé à nos habitudes.
12:46 On avait Doudou qui nous faisait notre petite coupe, Steven qui jouait au piano.
12:53 On a rigolé, on a passé un bon moment ensemble.
12:57 On a préparé le match comme d'habitude.
13:00 C'est sûrement ce qui a fait notre force, c'est qu'on a préparé ce match-là comme
13:08 tous les autres.
13:09 J'avais la sensation qu'on était sereins, sûrs de nous.
13:13 On semblait costauds.
13:17 Et puis Renne avait perdu cinq ans avant.
13:21 Donc ils pouvaient la reperdre.
13:24 Je pense que la pression était de leur côté.
13:26 Là, on est très concentrés.
13:39 Ça commence à être un moment où ça s'approche, on n'y est pas.
13:44 Mais là, on a envie que ça s'accélère un peu et presque de commencer le match.
13:49 C'est peut-être les moments un petit peu les plus longs.
13:52 On sait qu'on va découvrir cette ambiance.
13:57 Il y a la finale de la Gambardella avant où on va pouvoir commencer à se mettre sur le
14:01 côté, ressentir un petit peu l'atmosphère qu'il va y avoir.
14:04 C'est des bons moments.
14:09 On était prêts dès le lundi.
14:11 On était prêts dès le lundi.
14:12 Quand on a commencé la semaine, on n'avait que ça en vue.
14:15 On savait où on voulait aller.
14:16 On savait ce qu'on avait à faire.
14:17 Mais la pression a commencé à monter un petit peu, surtout le jour du match, un peu
14:23 plus que d'habitude.
14:24 On a toujours une petite pression avant les matchs.
14:25 Pour ma part, en tout cas, à l'hôtel, la journée, avant la sieste, on commence à
14:33 avoir une petite pression qui n'est pas désagréable, qui souvent transcende les joueurs.
14:39 La preuve, ça a été le cas.
14:41 On sentait un match à part, mais on était prêts à aller au combat.
14:48 C'est vrai que notre préparation a été plutôt cool, avec beaucoup de détente, du
14:58 relâchement, pour ne pas se mettre plus de pression que ça.
15:01 C'est vrai que le public était nombreux avant la finale.
15:07 Ça faisait super plaisir.
15:09 On sentait l'engouement.
15:10 Personnellement, j'ai très bien vécu.
15:18 Même la veille, avant le match, on était à l'hôtel, où ça se passait très bien.
15:24 L'ambiance était bien, on était détendu.
15:27 Ça rigolait, ça se chariait comme d'habitude.
15:31 L'atmosphère était bonne.
15:33 Je pense que ça nous a aidés pour le match, pour ne pas se mettre vraiment une grosse
15:40 pression et bien aborder ce match.
15:45 On a beau garçon, on a beau garçon, on a beau garçon.
16:02 On a beau garçon.
16:06 C'est fantastique.
16:13 C'est vraiment super.
16:20 C'est fantastique, non ?
16:39 C'est vraiment super.
16:58 C'est vraiment super.
17:01 C'est vraiment super.
17:16 Arrivés au stade, on commence à voir les gens un peu partout.
17:32 Même si dans notre bus, on ne voit pas très bien, parce qu'ils ont mis des autocollants.
17:36 On a senti qu'il se passait quelque chose.
17:40 C'est à ce moment-là qu'on se dit aussi qu'on ne pouvait pas la lâcher, parce qu'elle
17:46 était pour nous.
17:47 On n'avait pas fait tout ce chemin pour rien.
17:50 On était prêts à aller chercher le titre.
17:53 20h05, tout le monde ici.
17:57 On sort à 20h08.
17:59 Ok ?
18:00 C'est à vous maintenant.
18:07 Il me semble que j'ai pris la même place que celle en 2009.
18:11 Il me semble que c'était ça.
18:13 Je ne suis pas tout à fait sûr, mais quasiment.
18:16 Par contre, après, pour les autres, je ne me souviens plus.
18:21 Je crois qu'à chaque fois, j'ai été dans ce vestiaire-là, parce qu'il y a le vestiaire
18:24 de l'équipe de France et puis des visiteurs.
18:28 Il me semble que j'ai toujours été dans celui des visiteurs.
18:31 20h05, le match de la fin de la saison.
18:35 Oui, je pense qu'on est serein.
18:53 On est très concentré.
18:55 On sent qu'on va tout donner.
18:57 Franchement, on est au taquet.
19:01 On est très concentré.
19:03 On sent qu'on est bien.
19:07 Le stade qui se remplit, le virage Rennais, le virage Guingampès, c'est tout rouge et noir.
19:12 C'est magnifique.
19:14 Il y a beaucoup d'effervescence sur un match comme ça.
19:17 Il faut réussir à se maîtriser et à rester dans son échauffement.
19:21 On a préparé des choses.
19:24 Il fallait impérativement que les joueurs aient en mémoire le plan de jeu.
19:28 Ne sortent pas de ça.
19:30 Ce n'est pas facile.
19:31 Tout de suite agréable de rentrer sur le terrain et de ressentir cette ambiance.
19:51 On sait qu'ils attendent ça depuis la demi-finale contre Monaco.
19:56 On sait que notre public est extra et qu'ils vont nous pousser tout le match.
20:01 C'est un super moment de rentrer sur le terrain avec cette ambiance.
20:05 On va être porté tout le match.
20:08 C'est beaucoup de fierté.
20:10 De la fierté de rentrer sur ce terrain, de voir le stade rouge, de voir le stade noir.
20:18 C'est vraiment un moment de fierté.
20:20 C'est un moment de fierté.
20:22 C'est un moment de fierté.
20:24 C'est un moment de fierté.
20:26 C'est un moment de fierté.
20:28 C'est un moment de fierté.
20:30 C'est un moment de fierté.
20:32 C'est un moment de fierté.
20:34 C'est un moment de fierté.
20:36 De voir le stade rouge, noir, les supporters qui chantaient déjà à l'échauffement.
20:43 La petite musique bretonne qui va bien, que j'apprécie.
20:48 Je trouvais ça beau.
20:51 Je trouvais ça aussi assez... comment dire...
20:59 D'avoir toutes ces personnes rassemblées pour notre équipe.
21:04 Je trouve ça magique.
21:06 On était encore une fois surpris, même si on savait que les gagnants pèseraient là.
21:12 Mais surpris de l'engouement que ça peut engendrer de telles rencontres.
21:18 [Bruit de la foule]
21:34 Je suis resté au vestiaire.
21:36 Je lis un peu, je réfléchis encore un peu plus.
21:41 Je me concentre sur les deux ou trois mots que je vais avoir à dire
21:45 après leur retour d'échauffement, avant qu'ils ressortent.
21:49 C'est un moment de calme pour moi.
21:52 À ce moment-là, je sais que j'ai fait tout ce que j'avais à faire.
21:58 Et puis, je sais que j'aurai deux ou trois mots à dire.
22:02 C'est un moment de calme aussi pour me préparer au coaching en cours de match.
22:06 [Bruit de la foule]
22:18 Ça reste un derby. C'est à la fois un derby, une finale.
22:22 Mais c'était un match très important à ne pas perdre.
22:26 On l'a très bien fait.
22:29 Même si on a joué Monaco avant et on a remporté ce match.
22:34 Je pense que ce sont deux matchs différents.
22:38 Ce sont deux équipes différentes, qui n'ont pas le même style de jeu.
22:42 Ils n'ont pas les mêmes qualités de jeu aussi.
22:45 Les mêmes qualités individuelles.
22:48 Du coup, il faut s'adapter à tous les matchs.
22:53 Je pense que le plus important, c'est de se concentrer sur nous-mêmes
22:57 et ne pas regarder les équipes.
22:59 C'est au coach de nous en parler.
23:03 Je pense que dans l'ensemble, on l'a très bien fait,
23:05 vu qu'on a remporté ces deux matchs.
23:07 [Bruits de la foule]
23:19 [Bruits de la foule]
23:36 [Musique]
23:50 [Cris de l'oncle]
24:18 [Cris de l'oncle]
24:45 [Musique]
24:55 [Cris de l'oncle]
25:24 [Musique]
25:50 [Cris de l'oncle]
26:03 Nous, on s'était dit, je crois que c'est Eric, Blake,
26:06 qui nous avait dit "admirez-la, regardez-la".
26:11 Et moi, je ne l'ai pas admiré, je l'ai dévoré les yeux.
26:15 Je lui avais dit "elle ne peut pas partir ailleurs qu'à Guingamp,
26:18 elle devait venir chez nous".
26:21 C'était un moment particulier, parce que tu rentres dans ce stade
26:26 avec un joli Tifo sur notre droite pour Guingamp,
26:31 la petite fumée qui va bien, c'était un moment intense.
26:38 On a beaucoup apprécié.
26:41 On était tous prêts à remporter la coupe,
26:44 parce qu'on l'a tous fixé, on l'a tous regardé,
26:47 on lui a mis des yeux.
26:51 Les Rennais l'ont pris un peu plus à la légère,
26:56 l'ont touché, c'est des choses qu'on dit qu'il ne faut pas faire.
27:02 Nous, on a préparé cette finale à ce moment-là,
27:07 on était déjà déterminés.
27:10 Déjà, la veille, on s'est entraîné dessus,
27:14 c'est impressionnant, le stade est immense,
27:18 je crois que c'est 80 000 personnes, c'est ça ?
27:21 Ils prennent, c'est beau.
27:24 Mais ce qui est plus impressionnant, c'est l'ambiance avec nos supporters,
27:29 parce qu'il n'y a pas beaucoup de clubs en France
27:33 qui ont des supporters qui sont là à crier.
27:38 Il faut 150 minutes, ils seront là à crier.
27:44 L'engouement qu'il y avait, avant d'entrer sur le terrain,
27:48 franchement, c'est des frissons.
27:51 Encore plus, là, il y avait ma famille, mes amis.
27:55 C'était un moment que j'ai partagé avec eux,
27:59 quand j'ai fêté mon but aussi.
28:01 C'est impressionnant et c'est magnifique,
28:04 franchement, c'est extraordinaire.
28:07 Mesdames, Messieurs, merci de me lever pour le match de France 5.
28:10 Je ne l'ai pas chanté, je la connais par cœur pourtant,
28:26 je la chante parfois avec mes enfants, avec mes filles.
28:30 Je ne l'ai pas chanté parce que j'étais dans le match.
28:34 J'étais déjà dans le match, c'était un moment fort
28:39 et je ne voulais pas non plus sortir du match et chanter,
28:43 sortir la tête de ce match.
28:46 Je voulais rester dans le contrôle émotionnel
28:50 parce que le coach est aussi dans sa routine d'avant-match
28:58 et je ne voulais pas sortir de ça.
29:00 Les joueurs ont leur routine d'avant-match,
29:02 les arbitres aussi ont leur routine d'avant-match,
29:04 mais les coachs ont leur routine d'avant-match.
29:06 C'est un moment important, je voulais vraiment garder ça en tête.
29:09 Je ne suis pas rentré dans l'hymne,
29:12 je l'ai entendu avec beaucoup de fierté
29:16 parce que c'est un moment important.
29:17 J'avais déjà ressenti ça quand je jouais en sélection nationale en tant que joueur.
29:21 C'est un moment fort.
29:23 Et puis quand la Marseillaise s'arrête, ça y est, c'est le début.
29:31 Comment ne pas profiter ?
29:33 Tu profites tout simplement.
29:35 La Marseillaise, c'est des moments exceptionnels.
29:43 On a tout simplement profité, on est resté concentré,
29:47 parce que c'est long et il ne faut pas se disperser à droite, à gauche.
29:51 On a simplement profité tous ensemble, avec tout le groupe,
29:57 surtout le groupe qui est rentré sur la pelouse.
30:00 On a profité vraiment de ce beau moment.
30:02 Je ne suis pas du bon côté du protocole,
30:18 parce que je suis en bout de fil à côté de Rachid.
30:25 Le président des plats a déjà présenté nos joueurs au président Legret.
30:32 Je le vois s'en aller vers Lionel Matisse, puis les Arbides, puis les Rennes.
30:37 Je me dis que je ne peux pas ne pas le saluer, je ne peux pas ne pas le voir.
30:40 Le protocole se réalise.
30:43 Je suis là, je suis à côté de Rachid.
30:45 Je lui dis « Rachid, tu étais où en 2009 ? Tu étais à La Rochelle ? »
30:49 Il me dit « Oui, j'étais à La Rochelle, tu as regardé ? »
30:51 Il a souri.
30:53 J'ai vu le président Legret finir son protocole.
30:56 Je me suis dépêché pour, juste devant le banc des délégués, lui serrer la main.
31:03 Le président tourne la tête et me dit « Vous étiez où ? Vous vous cachiez où ? »
31:07 Je ne me cachais pas, simplement je vous ai manqué.
31:09 Je lui ai dit « Bon match, bonne soirée, bon match à vous. »
31:14 C'était parti. J'étais très heureux de lui serrer la main.
31:20 Allez, allez, allez !
31:26 Sur le terrain, avant le coup d'envoi, on se réunit toujours un petit peu.
31:46 J'avais dit ce que je t'ai dit juste avant, que le match n'allait pas se faire tout seul.
31:50 Ce n'est pas parce qu'il y avait 80 000 personnes, que c'était une finale de Coupe de France,
31:54 et que d'un seul coup, on allait tous bien jouer.
31:58 Pour bien jouer, il fallait se donner les moyens, beaucoup courir, faire les efforts,
32:03 et que ça n'allait pas venir tout seul.
32:05 Par contre, si on les faisait avec notre public, on allait être portés par le public.
32:10 C'est ces mots-là que j'avais eus. Après, dans le vestiaire, je ne sais plus exactement.

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