L'ÉDITO - Transition écologique : vers de nouveaux imaginaires
70 % des Français se disent suffisamment informés concernant la transition écologique. Mais l’information est-elle facilement compréhensible ?
Face à la complexité des enjeux et de la réglementation qui nous accompagne, les médias doivent faire preuve de pédagogie.
Dans son ÉDITO, Aurélie Planeix appelle à ce que l’on crée de nouveaux imaginaires.
Face à la complexité des enjeux et de la réglementation qui nous accompagne, les médias doivent faire preuve de pédagogie.
Dans son ÉDITO, Aurélie Planeix appelle à ce que l’on crée de nouveaux imaginaires.
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00:00 Cette semaine, on m'a gentiment invitée à prendre la parole dans un panel de médias
00:04 à l'occasion d'un grand événement autour du rôle clé des communicants dans la transformation
00:09 positive des entreprises.
00:10 En point d'orque, cette question qui vous intéressera sans doute, comment les médias
00:14 participent-ils aujourd'hui à la transition écologique ?
00:17 En clair, est-ce que nous, journalistes, on en fait assez pour informer autour de la transition ?
00:22 A priori oui, parce que 70% des Français interrogés dans une récente étude Ava
00:26 se disent aujourd'hui suffisamment informés.
00:29 Les Français donc ont accès à l'information, mais la comprennent-ils vraiment ?
00:33 Les enjeux de la transition écologique, la réglementation, allez on va dire mouvante,
00:38 qui les accompagne, sont complexes et nécessitent une pédagogie, c'est essentiel.
00:42 Et c'est bien là l'un des rôles clés que les médias sont appelés à jouer aujourd'hui.
00:46 La compréhension pour moi c'est la base de l'acceptabilité.
00:50 Différentes études le montrent, nous ne sommes absolument pas prêts collectivement
00:54 à changer nos comportements.
00:55 Souvent parce que ça nécessite un effort trop important, qu'il soit financier ou culturel.
01:01 Et donc pour rendre la transition acceptable, il faut avant tout la rendre désirable.
01:06 C'est en donnant de la visibilité aux bonnes pratiques, aux innovations qui demain
01:10 faciliteront le changement, que nous, médias, on peut aider au déploiement de cette transition.
01:15 Alors alerter sur les conséquences, agiter comme ça le chiffon rouge de la catastrophe,
01:20 ça a parfois du bon, c'est parfois nécessaire.
01:23 Mais ça a aussi parfois pour conséquence de renforcer le sentiment d'écho, d'anxiété
01:29 et surtout d'impuissance.
01:30 Si c'est trop tard, à quoi bon faire des efforts ?
01:33 Alors à nous, médias, de donner enfin envie de faire plus d'efforts.
01:37 Des efforts qui sont plus qu'urgents et nécessaires.
01:39 Laissons collectivement une plus large place aux solutions dans nos médias.
01:43 Créons ensemble de nouveaux imaginaires parce que j'en suis convaincue,
01:48 il n'y a pas de grande révolution qui ne se fasse sans communication.
01:51 [Musique]