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Du lundi au vendredi, Julien Pichené fait le point sur l'actualité des médias. Aujourd'hui, Zorro sera bientôt de retour sur Paramount+, ALP va bientôt proposer un nouveau jeu de survie, les téléspectateurs de « plus belle la vie » vont enfin avoir une explication concernant l’absence du personnage d’Abdel et les salariés du magazine « 60 millions de consommateurs » appellent à sauver leur titre.

Retrouvez "Le journal des médias" sur : http://www.europe1.fr/emissions/thomas-joubert

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Transcription
00:00 Et c'est l'heure du journal des médias de Julien Pichenay.
00:02 Et on commence bien sûr avec les audiences d'hier.
00:04 Quels sont les chiffres marquants, Julien ?
00:06 Alors c'est "Tout le monde ment" sur France 2 qui est arrivé en tête avec 3 200 000 téléspectateurs.
00:11 Bon score du top chef pour le deuxième numéro qui a attiré 2 400 000 gourmands sur M6
00:16 et qui finit en deuxième position à 300 000 devant TF1.
00:20 Et les premiers épisodes de la série italienne "Doc",
00:23 le premier épisode n'a été suivi que par 2 100 000 téléspectateurs.
00:26 Après 22h, le deuxième épisode de "Doc" était derrière "Secret d'Histoire" sur France 3.
00:31 On était à 1 500 000 vers 22h30 sur TF1.
00:34 Europain, le journal des médias.
00:36 Un cavalier qui surgit de la nuit...
00:39 - On va y aller. - Merci.
00:41 Zorro sera bientôt sur nos écrans et ce sera d'abord sur Paramount+.
00:48 Oui, alors je ne vous parle pas ici de cette version espagnole de Zorro
00:50 qui sera bientôt disponible pour les abonnés français de Prime Vidéo.
00:54 Non, je vous parle de cette version française.
00:56 On va manger du Zorro en 2024, il y en aura plein partout.
00:59 Cette version française avec Jean Dujardin dans le rôle du héros masqué.
01:02 On n'en sait plus effectivement depuis hier.
01:03 Cette mini-série sera d'abord diffusée sur Paramount+
01:06 avant de se retrouver ensuite sur France 2.
01:10 On attend maintenant la date.
01:11 On attend aussi la bande-annonce qui ne devrait pas tarder.
01:13 En attendant, je peux vous rappeler le casting.
01:14 Jean Dujardin en Don Diego de la Vega.
01:16 On aura autour de lui Audrey Dana, André Dussolier, Eric El Mostino
01:20 ou encore Grégory Gadebois.
01:21 On a hâte de voir ça.
01:22 Et puis ALP, la société de production à qui l'on doit Koh-Lanta et Fort Boyard notamment
01:27 va bientôt proposer un nouveau jeu de survie.
01:29 Ce sera sur Netflix à partir du 17 avril.
01:32 Nom du programme, Mauvais Joueur.
01:34 Bon, ça promet. Un jeu de stratégie qui n'a rien à voir avec Koh-Lanta, prévient la production.
01:37 Jeu qui verra s'affronter 13 candidats qui auront pour but,
01:40 alors je cite le communiqué, de décrocher leur place dans une villa
01:44 et accessoirement de remporter les 150 000 euros qui sont en jeu.
01:47 On en saura plus là aussi dans les jours qui viennent.
01:48 Rien à filtrer pour l'instant concernant le casting ni concernant le nombre d'épisodes.
01:52 Il y a souvent des influenceurs dans ce type de programme.
01:54 Est-ce que les influenceurs, ça fait partie des gens qui ont leur place dans Gala, Mathias Gurtlaff ?
01:58 On en fait assez peu.
01:59 En revanche, on les retrouve sur les réseaux sociaux de Gala.
02:02 Mais il se passait un truc assez drôle.
02:04 C'est que pendant un moment,
02:06 quand on voulait être certifié sur les comptes des réseaux sociaux,
02:09 dans Instagram,
02:11 Meta demandait comme gage de notoriété des articles parus dans la presse.
02:16 C'est-à-dire que c'était intéressant de constater que la presse,
02:21 c'est quand même un label qui fait plus foi
02:24 quand on veut avoir sa petite certification sur les réseaux.
02:27 Et puis les téléspectateurs de Plus Belle la Vie
02:29 vont enfin avoir une explication concernant l'absence du personnage d'Abdel.
02:33 Oui, Abdel était incarné par Marwan Bereni,
02:35 disparu dans des conditions tragiques l'été dernier.
02:37 Alors qu'il devait tourner dans cette nouvelle saison de la série
02:40 proposée depuis le 8 janvier par TF1,
02:42 son personnage avait été très brièvement évoqué
02:44 lors de la reprise de Plus Belle la Vie,
02:46 encore plus belle sur la première chaîne.
02:48 C'est pas évident comment expliquer la disparition d'un personnage
02:51 quand ce n'était pas du tout prévu.
02:52 La production vient de signaler qu'elle allait bientôt donner
02:55 plus de détails sur la disparition d'Abdel.
02:57 Ce sera dans les prochains épisodes.
02:58 On est resté très flou,
03:00 il y a une vraie attente du spectateur
03:01 de comprendre ce qui lui est arrivé,
03:03 expliquer la pollution.
03:04 Et puis dans le reste de l'actualité des médias,
03:06 les salariés du magazine 60 Millions de Consommateurs
03:09 appellent à sauver leur titre qui est selon eux en péril.
03:12 60 Millions de Consommateurs existe depuis 1970,
03:16 journal indépendant de service public, sans publicité,
03:19 édité par l'Institut National de la Consommation
03:22 qui n'a jamais consulté ce magazine
03:24 pour avoir un avis fiable et argumenté sur tel ou tel produit.
03:27 C'est eux qui en 1975 par exemple avaient donné l'alerte
03:29 sur la mauvaise qualité de la moitié des casques de moto
03:31 qui étaient mis en vente sur le marché.
03:32 Pareil avec les préservatifs en 1988.
03:35 Mais aujourd'hui s'ils sonnent l'alerte,
03:37 c'est pour avertir que les autorités
03:38 ne leur donnent plus le budget nécessaire pour survivre.
03:41 Bercy leur a proposé de vendre,
03:42 mais les salariés ne veulent pas.
03:43 Ils préfèrent par exemple multiplier les partenariats
03:45 ou étendre l'utilisation de la marque.
03:47 Lionel Mollet, un salarié de 60 millions de consommateurs,
03:50 en dit plus pour Europe.
03:51 - Ce qu'on nous a dit, c'est que c'est Bruno Le Maire,
03:55 Olivier Grégoire et Thomas Cazenaves,
03:57 donc les trois ministres de Bercy,
03:58 qui vont décider de notre sort.
03:59 Et ce qu'on aimerait, c'est être reçu par ces ministres
04:03 pour pouvoir défendre notre projet.
04:05 C'est un titre qui appartient à tout le monde,
04:07 pas simplement à ses salariés ni à ses lecteurs.
04:09 Et donc c'est un modèle qui doit continuer,
04:11 indépendant, expert.
04:13 Et c'est ce que recherche aujourd'hui le public
04:16 parmi de nombreuses publications en consommation
04:19 qui ne garantissent pas ces qualités
04:21 qu'on essaye de préserver.
04:23 - Romain Cauzer, notre réalisateur qui me glisse dans l'oreillette,
04:25 que lui regarde 60 millions de consommateurs pour les couches.
04:28 - Eh ben oui !
04:29 - Papa de retour !
04:31 - Les salariés de 60 millions de consommateurs
04:33 qui veulent donc rester indépendants,
04:34 on vient de l'entendre,
04:35 ils ont écarté la piste du rachat
04:36 par leur concurrent que choisir.
04:38 - C'est bien précisé en tout cas
04:39 que c'est parce qu'il va devenir papa, bien sûr.
04:41 - Il s'intéresse aux couches.
04:43 - Et puis toujours au rayon magazine,
04:45 plusieurs autres grands titres font peau neuve aujourd'hui.
04:48 - Alors c'est le cas de Gala,
04:49 on en parle depuis 20 minutes,
04:50 de Marianne qui change de formule et de maquette aujourd'hui
04:53 et du grand news magazine L'Obs
04:56 qui se rapproche de ses 60 ans
04:58 et s'offre un lifting hebdomadaire
05:00 qui se targete, le seul magazine progressiste
05:02 de la presse française,
05:03 va changer donc de maquette à partir d'aujourd'hui,
05:06 sera plus aéré le magazine
05:08 et le site internet va aussi se moderniser.
05:10 L'objectif c'est de gagner des lecteurs,
05:11 notamment sur le numérique.
05:13 Le magazine va aussi changer de nom.
05:14 Alors écoutez bien,
05:15 quand ce magazine est né en 1964,
05:16 il s'appelait Le Nouvel Observateur,
05:18 mais on le surnommait Le Nouvel Obs.
05:20 Puis il est devenu L'Obs en 2014,
05:22 le titre ne cessait de rétrécir,
05:24 mais à partir d'aujourd'hui,
05:25 ça devient Le Nouvel Obs.
05:26 En fait, on l'a toujours appelé comme ça,
05:28 mais c'est la première fois qu'il va officiellement
05:30 s'appeler Le Nouvel Obs,
05:31 qui a toujours été en fait son surnom.
05:33 Cécile Prieur, directrice de la rédaction.
05:35 - C'est aussi un peu un clin d'œil pour nous à notre histoire.
05:37 Et là, pendant 10 ans, on s'est appelé L'Obs
05:39 et on a cherché à faire une nouvelle étape de L'Obs.
05:42 Donc voilà pourquoi on s'appelle Le Nouvel Obs,
05:44 qui est aussi la manière dont certains de nos lecteurs
05:47 continuent à nous appeler.
05:48 Voilà, donc c'est aussi une manière de renouer
05:50 aussi avec notre identité historique
05:52 et de la prolonger, vraiment.
05:54 C'est un peu un...
05:55 Le Nouvel Obs, pour nous, c'est un peu un pont
05:57 entre notre passé et notre avenir.
05:59 Voilà pourquoi aussi on fait un sujet sur la jeunesse
06:01 pour notre premier numéro.
06:03 - Le Nouvel Obs, qu'on peut vraiment maintenant appeler
06:05 Le Nouvel Obs,
06:06 parce qu'il s'appelle enfin Le Nouvel Obs.
06:07 Et en effet, c'est l'ancien président François Hollande
06:09 et la jeune journaliste Salomé Sake
06:11 qui sont en couverture du Nouvel Obs,
06:13 Nouvelle Formule, aujourd'hui.
06:14 - On dit parfois, Mathias Goergler,
06:16 qu'une nouvelle maquette n'apporte pas de nouveaux lecteurs.
06:20 Est-ce que vous confirmez ça ?
06:21 - Oui, c'est pour ça que moi je ne parle pas de Nouvelle Formule,
06:23 mais plutôt de Nouveau Gala,
06:24 parce que c'est une vraie approche différente.
06:27 On a décidé d'investir sur notamment plus d'images
06:30 et un contrat vraiment revisité.
06:33 Une Nouvelle Formule, non,
06:35 n'apporte pas forcément de lecteurs.
06:37 En revanche, elle "rassure" nos lecteurs déjà bien présents.
06:42 On fait en sorte qu'ils continuent à aimer acheter ce journal.
06:46 Et puis, tout ce qu'on développe sur les réseaux sociaux et le digital
06:50 diffuse, comme je disais tout à l'heure, la modernité de la marque.
06:52 Et je pense que c'est important.
06:54 Une Nouvelle Formule sans une politique et une stratégie digitale,
06:56 aujourd'hui, ça ne suffit pas.
06:58 - Et puis, on a appris hier une triste nouvelle,
07:01 la disparition de la journaliste Laetitia Krupa.
07:04 - Elle avait été journaliste pendant plus de 20 ans
07:06 à la radio et à la télévision, spécialiste en communication,
07:09 grande observatrice de la vie politique.
07:11 Elle avait collaboré avec Canal+, avec Europe 1 aussi.
07:15 Elle avait été l'une des grandes voix du week-end.
07:16 Elle avait également été chroniqueuse dans l'émission Village Média,
07:20 l'émission qui a précédé Culture Média.
07:22 Laetitia Krupa avait également travaillé au côté de Thomas Hug,
07:24 d'abord sur France 5, dans Média Le Mag,
07:26 et sur Public Sénat, dans l'émission Sens Public,
07:28 où elle était encore à l'antenne en janvier,
07:29 après une pause forcée en 2023 pour des raisons de santé.
07:32 Thomas Hug lui a d'ailleurs rendu hommage hier soir à l'antenne.
07:35 - Pour terminer, je voudrais dédier cette émission à Laetitia Krupa.
07:38 Laetitia, elle est morte ce matin à l'âge de 48 ans.
07:41 C'est dur de dire ça.
07:44 Elle laisse un vide immense.
07:45 C'était une belle personne.
07:47 Elle croquait la vie.
07:48 C'était une journaliste de talent.
07:50 Elle était 100% journaliste.
07:52 Laetitia, indépendante, curieuse, incisive, audacieuse,
07:57 sans idées préconçues.
07:58 - Thomas Hug, très ému hier soir, bien sûr.
08:00 - C'est vrai ce que dit Thomas Hug.
08:01 Moi aussi, j'ai eu le bonheur de travailler quelques années
08:03 dans cette équipe de Medial Magazine,
08:05 aux côtés de Laetitia Krupa.
08:06 Et on se revoit régulièrement depuis, tous les deux,
08:09 ou avec l'équipe.
08:10 Et on est bien sûr tous choqués par cette nouvelle
08:14 parce que Laetitia Krupa, c'était la vie, l'enthousiasme, le culot.
08:18 Parfois aussi, elle avait une authentique passion
08:21 pour ce métier de journaliste.
08:22 Et elle va nous manquer beaucoup.
08:24 Mais pas autant qu'à sa fille Rose
08:26 et à toute sa famille à laquelle on pense très fort aujourd'hui.
08:30 Merci beaucoup, Julien, pour ce journal des médias.
08:33 et merci Mathias Gürtler.

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