• il y a 7 mois
Dans notre récente édition du Club de L'Économiste, nous avons eu le plaisird'accueillir Youness Sekourri, Ministre de l'Inclusion économique, de la Petite entreprise, de l'Emploi et des Compétences.
Au cours de cette entrevue, nous avons abordé des sujets cruciaux tels que l'emploi, la réforme de l'Anapec, l'intégration verticale et la formation.
Découvrez les perspectives et les initiatives du ministère sur ces questions essentielles pour l'économie et la société.

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00:00:00 [Musique]
00:00:20 Le sujet est un sujet, la réforme de l'ANAPEC était importante.
00:00:24 Qu'est-ce que nous avons fait au niveau de l'ANAPEC ?
00:00:27 D'abord, nous avons regardé les chiffres. Que fait l'ANAPEC ?
00:00:30 L'ANAPEC avait un métier de base, c'est l'intermédiation.
00:00:34 C'est l'intermédiation, elle dit,
00:00:38 elle faisait un chiffre qui était autour de 100 000 par an.
00:00:42 Tout programme confondu.
00:00:44 Placement.
00:00:45 Placement, c'est de l'intégration, c'est de l'insertion.
00:00:52 Et les 100 000, bien sûr, avec une partie qui ne renouvelait pas leur contrat.
00:01:04 Ce sont des contrats de première insertion qui datent globalement de 20 ans.
00:01:09 Au moins de 20 ans.
00:01:13 C'est-à-dire que le monde du travail a changé, mais l'offre n'a pas vraiment évolué.
00:01:19 Et donc nous nous sommes dit d'abord, qu'est-ce qu'on pourrait faire pour augmenter le nombre de personnes
00:01:24 qui transitent à travers l'Agence Nationale de la Promotion d'Emploi et des Compétences ?
00:01:27 Et nous sommes arrivés au bout de deux ans à quelque chose comme 160 000.
00:01:32 Or, à Horach.
00:01:34 Donc nous sommes passés déjà de 110 000, 100 et quelques, à 160 000 pratiquement.
00:01:40 D'Afiz et d'Hidmach, principalement.
00:01:43 Ça, c'est le premier travail.
00:01:45 Mais il reste insuffisant.
00:01:46 Parce que sur les 588 000 dont je parle, ou sur les 313 000 de la CNSS,
00:01:52 vous avez pratiquement la moitié qui est assurée par l'Agence Nationale de la Promotion d'Emploi et des Compétences.
00:01:57 Il va falloir plus.
00:01:59 Et nous avons confié la gestion opérationnelle de Horach, y compris la première composante d'Horach, à l'ANAPEC.
00:02:06 -Totalement ? -Totalement.
00:02:08 Elle travaille avec les régions, avec les provinces et préfectures, etc.
00:02:11 Parce qu'ils font un travail vraiment de proximité.
00:02:14 Ne serait-ce que pour avoir une information utile sur ces personnes-là,
00:02:18 qui peuvent être réinsérées par la suite dans le cadre d'un certain nombre de projets.
00:02:21 Et nous avons commencé à en bénéficier cette deuxième année.
00:02:24 Quand nous avons lancé Horach 2, la composante travail longue durée,
00:02:28 ces personnes, les 50 000, elles viennent d'où ?
00:02:31 Nous avons signé avec 130 entreprises.
00:02:35 En juillet 2023.
00:02:37 C'est la première fois que nous ramenons des gens autour d'objectifs précis.
00:02:41 Ce ne sont pas des signatures protocolaires.
00:02:43 Nous avons recensé 130 entreprises avec l'ANAPEC.
00:02:47 Et nous avons dit, est-ce que vous pouvez vous engager sur 50 000 emplois ?
00:02:51 Toutes les entreprises étaient "in".
00:02:54 Et nous avons commencé à dérouler, et ce n'est pas par hasard,
00:02:57 que nous sommes déjà à la moitié de l'objectif, franchement, en quelques mois,
00:03:01 avec cette catégorie de la population dont je parle.
00:03:03 Donc ça, c'est l'intermédiation, augmentation du nombre.
00:03:08 Et il y a un travail qui est en train d'être fait avec le chef du gouvernement
00:03:12 dans le cadre des nouvelles mesures que nous allons lancer au gouvernement
00:03:15 en matière d'emplois, pour pouvoir repackager et revoir
00:03:19 les offres d'intermédiation dans notre pays.
00:03:21 Donc il y a un travail de fond aujourd'hui qui est en train d'être fait
00:03:24 par l'ANAPEC et le ministère, aux côtés des autres ministères productifs,
00:03:27 des secteurs productifs, pour pouvoir identifier des mesures plus impactantes,
00:03:31 parce que les mesures dont nous disposons aujourd'hui
00:03:33 sont des mesures qui sont arrivées à la fin du cycle, on va dire,
00:03:37 et elles ont besoin vraiment d'être renouvelées pour un meilleur ciblage
00:03:40 et un meilleur impact au niveau de l'entreprise,
00:03:43 et une meilleure segmentation en matière de taille d'entreprise
00:03:47 et en matière de secteur.
00:03:49 On n'accompagne pas l'industrie comme on accompagnerait le petit commerce,
00:03:53 les profils ne sont pas les mêmes.
00:03:54 Donc ça, c'est le premier sujet de la réforme de l'ANAPEC.
00:03:57 Deuxième sujet de la réforme de l'ANAPEC, c'était de pouvoir renforcer
00:04:01 une ligne de métier qui n'était pas existante auparavant,
00:04:04 qui est celle de l'entrepreneuriat.
00:04:07 Parce que l'ANAPEC a fait des programmes d'accompagnement,
00:04:10 des porteurs de projets, etc.
00:04:12 Il a toujours fait ce genre de choses.
00:04:13 Donc il y a une expérience terrain qui est là,
00:04:16 surtout pour les tout petits entrepreneurs.
00:04:19 Et là, nous avons aussi structuré cette ligne de métier,
00:04:22 nous avons mis en place un nouveau programme
00:04:24 qui démarre ces jours-ci,
00:04:26 peut-être que vous allez avoir la pub dans vos articles,
00:04:29 dans vos supports, peut-être début de semaine prochaine,
00:04:33 qu'on a appelé ANAMOKAWI.
00:04:35 C'est un programme qui est très différent de ce qu'on a vu jusque-là.
00:04:38 Parce qu'on n'a pas voulu rajouter un programme de plus
00:04:41 dans l'accompagnement des porteurs de projets, il y en a tellement.
00:04:44 Nous avons voulu focaliser sur ceux qui travaillaient en partie
00:04:48 ou totalement dans l'informel.
00:04:50 Les tout petits entrepreneurs,
00:04:52 les gens qui se définissent dans l'auto-emploi.
00:04:55 Et nous avons dit, nous allons leur donner pour la première fois
00:04:58 des prestations que l'État n'a jamais mises en place.
00:05:01 D'abord, chaque loyer.
00:05:05 Chaque loyer.
00:05:07 Pour que quelqu'un puisse travailler,
00:05:09 pour qu'il puisse sortir de l'informel,
00:05:11 s'il a un local, c'est un pas très important.
00:05:14 Bien sûr, un local en bonne et due forme.
00:05:17 Donc nous avons identifié le chèque loyer
00:05:19 qui peut aller jusqu'à 10 000 dirhams par an,
00:05:21 c'est pas négligeable,
00:05:23 pour les petites villes, pour le péri-urbain,
00:05:25 pour un certain nombre de...
00:05:27 pour les tout petits porteurs de projets,
00:05:29 mais nous n'avons pas exigé que ces personnes-là
00:05:32 soient de nouveaux,
00:05:34 ou de nouvelles personnes qui portent les projets.
00:05:37 C'est-à-dire des personnes qui peuvent être en exercice.
00:05:40 -C'est-à-dire combien de temps ?
00:05:41 -C'est-à-dire un an.
00:05:42 Une année.
00:05:43 Vous savez, c'est toujours comme ça.
00:05:45 Si vous voulez le parfait, vous ne démarrez jamais.
00:05:47 Vous connaissez le nocteur d'Yelcha,
00:05:49 qui voulait partir et puis à chaque fois,
00:05:51 il voulait sortir de chez lui.
00:05:53 Il a une mule dans la rue,
00:05:56 il lui dit qu'il va lui mettre un casque,
00:05:59 un truc, un cachet.
00:06:01 Et après, le petit, il dit "t'as hâte ?"
00:06:04 "Mais t'as l'âge, t'as l'âge !"
00:06:06 Donc à chaque fois, il oublie un truc,
00:06:07 il ramène une photo, il ramène un truc,
00:06:09 et le truc ne marche pas.
00:06:10 Il vaut mieux commencer avec quelque chose
00:06:12 qui se tient, avec un budget raisonnable,
00:06:14 tester la mécanique,
00:06:16 au lieu de vouloir tout faire,
00:06:17 et le truc ne démarrera jamais.
00:06:19 Parce que le facteur temps est important
00:06:20 dans l'action d'un gouvernement.
00:06:22 -Combien de passants ?
00:06:23 -100 000.
00:06:24 100 000 sur 3, sur 4 ans.
00:06:27 D'accord ?
00:06:28 Mais pour le faire, nous avons fait une analyse,
00:06:30 pour la première fois,
00:06:31 parce que vous ne pouvez pas faire ça directement.
00:06:33 Ce ne sont pas des fonctionnaires
00:06:34 qui vont accompagner les gens.
00:06:36 Pour le chèque de HED à Diel Kala,
00:06:40 pour un chèque formation qui va de 2 000 dirhams
00:06:44 pour les formations groupées
00:06:45 à 10 000 dirhams par individu,
00:06:46 pour la formation individuelle,
00:06:48 pour des chèques conseils
00:06:49 qui peuvent arriver jusqu'à 100 000 dirhams
00:06:51 par petite entreprise,
00:06:53 avec une moyenne qu'on a estimée à 20 000 dirhams,
00:06:55 et pour un chèque pour gérer la comptabilité,
00:06:58 structurer un minimum de compta, etc.,
00:07:00 par petite structure.
00:07:02 Donc vous avez ces quatre chèques-là, auxquels...
00:07:04 -C'est-à-dire un conseil comptabilité,
00:07:05 ce sont les autres qui vont accompagner
00:07:07 ces entrepreneurs, c'est ça ?
00:07:09 -Oui, sur le choix et celui de l'entrepreneur.
00:07:11 -C'est d'avoir, de pouvoir payer
00:07:13 un conseil en comptabilité ?
00:07:15 -En comptabilité, c'est carrément
00:07:16 la prise en charge de la comptabilité,
00:07:18 c'est-à-dire des frais de tenue de la comptabilité,
00:07:20 parce que même un épicier, s'il peut s'organiser,
00:07:22 il va voir, parce qu'on a fait une étude
00:07:24 sur l'entreprenariat avec le ministère des Finances
00:07:26 et la Banque africaine du développement.
00:07:28 Elle date de l'année dernière,
00:07:31 c'est l'étude la plus récente en la matière,
00:07:33 parce que le modèle de l'emploi dans le monde,
00:07:35 c'est de dire, on veut créer
00:07:38 ces emplois dans le pays.
00:07:40 Quelle ratio entre l'emploi salarié
00:07:42 et l'auto-emploi ?
00:07:44 C'est comme ça qu'on doit décider,
00:07:46 pour avancer.
00:07:47 Et donc la question des chiffres, des scales,
00:07:49 des échelles, est fondamentale.
00:07:51 Donc si vous voulez créer de l'emploi
00:07:53 par l'auto-emploi,
00:07:55 il va falloir que vous regardez de plus près
00:07:57 ce qui se passe dans ce sujet.
00:07:59 La moitié des gens
00:08:01 qui se disent entrepreneurs
00:08:04 le sent par nécessité.
00:08:06 C'est parce qu'ils n'ont pas trouvé de travail salarié.
00:08:09 Donc n'imaginez pas...
00:08:11 Pas par vocation.
00:08:13 Donc n'imaginez pas que ces entreprises-là
00:08:15 puissent se développer, etc.
00:08:17 L'un des grands freins à l'entreprenariat
00:08:19 dans le pays, c'est le niveau d'éducation
00:08:21 des entrepreneurs.
00:08:23 Contrairement à ce qu'on pense.
00:08:25 Les chiffres, on les voit tout le temps,
00:08:27 mais il faut voir quelle est la vraie taille
00:08:29 de notre tissu entrepreneurial résilient.
00:08:31 Vous avez les chiffres,
00:08:33 on les partagera avec vous
00:08:35 dans le détail,
00:08:37 mais vous avez une partie,
00:08:39 vous avez un chiffre qui va vous donner le tournis
00:08:41 de personnes qui n'ont pas le niveau scolaire.
00:08:43 Donc vous ne pouvez pas faire des business plan,
00:08:45 vous ne pouvez pas être dans le e-commerce,
00:08:47 vous ne pouvez pas vous former.
00:08:49 - Et les faillites, d'ailleurs, parce que c'est des chiffres
00:08:51 qu'on a retrouvés aussi dans les défaillances...
00:08:53 - Dans les défaillances d'entreprises par la suite.
00:08:55 Même si l'emploi se porte plutôt bien
00:08:57 chez ce secteur-là, même avec ces faillites-là.
00:08:59 Mais les faillites peuvent être expliquées aussi par...
00:09:01 - Non, mais je parlais du fait du niveau de...
00:09:03 - Oui.
00:09:05 - C'était ça, ma réflexion.
00:09:07 - C'est parmi les causes.
00:09:09 Et donc, si vous voulez pousser
00:09:11 le tissu entrepreneurial
00:09:13 un peu plus, eh bien, il va falloir
00:09:15 traiter ces questions-là ou revoir
00:09:17 les chiffres que vous avez
00:09:19 pour dire "non, je ne table pas sur ceci,
00:09:21 je table sur cela".
00:09:23 Et donc, ce programme a été pensé
00:09:25 en tenant compte de cette étude-là
00:09:27 pour être le plus pertinent possible
00:09:29 dans le cadre du dispositif actuel
00:09:31 avec des budgets raisonnables.
00:09:33 Donc c'est un programme qui coûte
00:09:35 600 millions de dirhams.
00:09:37 Il mérite un bel encadré chez vous, si vous voulez.
00:09:39 Et c'est un programme qu'on a monté
00:09:41 suite à deux tournées régionales,
00:09:43 de 12 régions, parce qu'il a fallu
00:09:45 rencontrer du ventre.
00:09:47 C'est comme ça qu'on opère.
00:09:49 Qu'est-ce qui s'est passé
00:09:51 quand on a fait le diagnostic?
00:09:53 On a trouvé effectivement que la question
00:09:55 de l'échelle n'était pas adressée.
00:09:57 Il y avait des champions,
00:09:59 des associations par-ci, par-là,
00:10:01 parfois des associations qui avaient
00:10:03 d'une envergure ou une portée régionale,
00:10:05 qui travaillaient avec différents instruments,
00:10:07 notamment ce type de chèque.
00:10:09 En plus, ils avaient des fonds d'amortissement
00:10:11 etc.
00:10:13 Donc nous sommes dit, le travail structurant
00:10:15 que va faire un amour-cahouille, c'est de pouvoir
00:10:17 prendre en considération l'ensemble des acteurs
00:10:19 et les aider à se structurer
00:10:21 et à gagner en niveau
00:10:23 et sur l'échelle.
00:10:25 Donc nous avons fait un appel d'offres
00:10:27 très ambitieux
00:10:29 pour sélectionner les gens
00:10:31 dans les 12 régions
00:10:33 pour pouvoir se déployer
00:10:35 et déployer cette offre-là
00:10:37 avec les quatre chèques,
00:10:39 ce qu'il y a derrière naturellement.
00:10:41 Et pour nous, l'objectif n'est pas seulement
00:10:43 de répondre à l'offre de services
00:10:45 d'aujourd'hui d'un amour-cahouille,
00:10:47 mais pour nous, l'objectif,
00:10:49 c'est de répondre aussi à la problématique
00:10:51 structurelle
00:10:53 du manque de structure,
00:10:55 des opérateurs d'accompagnement
00:10:57 qui restent des opérateurs
00:10:59 je ne veux pas utiliser le terme
00:11:03 qui travaillent de façon alimentaire,
00:11:05 mais vous voyez ce que je veux dire.
00:11:07 Parce que les outils, les moyens sont...
00:11:09 Alors quand vous donnez de la visibilité,
00:11:11 quand vous faites des appels d'offres sur trois années,
00:11:13 quand vous donnez des lots,
00:11:15 on a fait un amortissement en 60 lots pratiquement,
00:11:17 et donc nous nous sommes dit,
00:11:19 on va pouvoir répartir pour qu'il n'y ait pas des géants
00:11:21 qui prennent le tout, parce que c'est un travail de proximité,
00:11:23 et en même temps, on donne la possibilité
00:11:25 à ceux qui travaillent,
00:11:27 qui ont la compétence, mais qui ont un problème de fonds de roulement,
00:11:29 qui ont des accompagnateurs, etc.
00:11:31 Et après, tout un travail va se décliner
00:11:33 en matière de l'habilisation de l'offre.
00:11:35 Et c'est pas suffisant.
00:11:37 Ce programme va permettre de se connecter
00:11:39 à la réalité de l'informel
00:11:41 du petit entrepreneur,
00:11:43 de ceux qui bataillent chaque jour,
00:11:45 en les connaissant,
00:11:47 en leur adressant une première génération d'offres.
00:11:49 Par la suite viendra l'article 19
00:11:51 du code de la charte de l'investissement,
00:11:53 qui prévoit des aides au TPME.
00:11:55 Donc c'est quelque chose
00:11:57 sur laquelle nous sommes assez avancés,
00:11:59 entre nous, le ministère de l'Investissement
00:12:01 et le ministère de l'Industrie,
00:12:03 pour pouvoir apporter,
00:12:05 en complément aux offres existantes,
00:12:07 notamment aux offres de financement,
00:12:09 une offre en matière d'investissement
00:12:11 qui ait du sens pour les toutes petites entreprises.
00:12:13 Si les moyennes et les grandes investissent
00:12:15 dans le foncier, dans le matériel,
00:12:17 les toutes petites,
00:12:19 l'objet est naturellement
00:12:21 un objet de matière grise
00:12:23 ou de commercialisation, etc.
00:12:25 Donc nous avons fait un pas.
00:12:27 C'est vrai qu'il nous reste encore des choses à faire,
00:12:29 mais en tout cas nous avons structuré
00:12:31 cette deuxième ligne de métier
00:12:33 et derrière ce que nous avons surtout fait,
00:12:35 ce sont des programmes très sexy pour l'information.
00:12:37 C'est-à-dire que quand vous les présentez
00:12:39 à la coopération internationale,
00:12:41 vous avez un argent fou.
00:12:43 Et nous avons changé de méthode par rapport à ça.
00:12:45 Parce que dans le passé, c'était les organismes
00:12:47 de coopération internationale
00:12:49 qui vous proposaient des trucs
00:12:51 et en restaient sur des pilotes
00:12:53 sur tout le pays, un Amiens, un Amiens,
00:12:55 et vous n'avez jamais...
00:12:57 Enfin, un projet qui réussit à l'échelle d'une centaine de personnes
00:12:59 de dix mille, et on a exigé
00:13:01 vraiment dans notre façon de faire,
00:13:03 quand on parle, on parle 20 000, 30 000, 100 000 personnes.
00:13:05 On ne parle plus 100, 200, 300, 400.
00:13:07 L'État doit agir au bon niveau.
00:13:09 Troisième ligne de métier.
00:13:11 - Où est le pilote ?
00:13:13 - L'ANAPEC.
00:13:15 - Dans chaque région, ça va être l'ANAPEC ?
00:13:17 - Ça va être l'ANAPEC.
00:13:19 C'est des programmes entre la direction générale.
00:13:21 C'est des contrats.
00:13:23 On a contractualisé entre
00:13:25 l'ANAPEC centrale et les régionales.
00:13:27 Mais nous avons un système de gouvernance, par contre.
00:13:29 Si c'est ça votre question.
00:13:31 - Qui c'est qui va gérer les chèques, etc. ?
00:13:33 - Ah non, ça c'est l'ANAPEC, direct.
00:13:35 L'argent, il est chez l'ANAPEC.
00:13:37 - Le bénéficiaire de la paie d'offres ?
00:13:39 - Oui.
00:13:41 Le bénéficiaire de la paie d'offres, il va accompagner
00:13:43 un certain nombre de personnes.
00:13:45 Il va être payé sur la prestation qu'il a faite.
00:13:47 - Donc l'ANAPEC va lui dire, tu fais la prestation ici,
00:13:49 tu accompagnes...
00:13:51 - En fait, le système de gouvernance,
00:13:53 l'ANAPEC ne peut pas à elle seule
00:13:55 gérer un programme qui dépend
00:13:57 de l'activité économique de la région.
00:13:59 Donc nous avons impliqué les centres régionaux d'investissement
00:14:01 qui sont signataires de conventions,
00:14:03 les CGM régionales,
00:14:05 et un certain nombre d'acteurs.
00:14:07 Nous avons fait un roadshow dans toutes les régions
00:14:09 où toutes ces conventions
00:14:11 permettent d'installer un comité
00:14:13 qui va choisir
00:14:15 les bénéficiaires, etc.
00:14:17 Et il y aura aussi beaucoup de digital
00:14:19 pour pouvoir
00:14:21 faire la sélection,
00:14:23 parce qu'on voudrait que ça soit ouvert.
00:14:25 Donc c'est un premier niveau.
00:14:27 C'est toujours difficile quand vous lancez
00:14:29 un programme territorial axé
00:14:31 à la population. Vous connaissez ces histoires,
00:14:33 ce n'est ni le premier ni le dernier programme.
00:14:35 Mais ce programme a l'ambition
00:14:37 d'asseoir une gouvernance unique
00:14:39 dans la mesure où, même si c'est l'ANAPEC qui gère,
00:14:41 elle ne prend pas le lead de façon structurelle
00:14:43 pour permettre aux autres acteurs
00:14:45 d'apporter leur lot. Parce que qu'est-ce qui se passe
00:14:47 au niveau d'un entrepreneur ? Ce n'est pas la formation
00:14:49 que vous allez lui donner qui va lui changer la vie.
00:14:51 C'est quoi ?
00:14:53 C'est en partie l'argent, mais c'est surtout
00:14:55 l'accès qu'il peut avoir au marché,
00:14:57 à la commande,
00:14:59 à l'activité.
00:15:01 Et c'est aussi, et il ne faut pas
00:15:03 le négliger,
00:15:05 beaucoup d'autorisations.
00:15:07 Quand quelqu'un veut faire un petit snack,
00:15:09 s'il a un crédit qui arrive
00:15:11 à l'instant T, et que l'autorisation
00:15:13 pour aménager le local,
00:15:15 il ne l'a pas à l'instant T,
00:15:17 son fonds de roulement est parti.
00:15:19 Et c'est le fait
00:15:21 de la gouvernance, elle sert à ça. Quand on a mis
00:15:23 les séries, quand on a mis les territoires
00:15:25 autour du... On aurait pu le gérer
00:15:27 directement et dire "on a des chèques,
00:15:29 on distribue, les gens vont former,
00:15:31 on va venir vous dire "le programme a atteint
00:15:33 ses objectifs", mais ça ne serait pas vrai.
00:15:35 Donc quand on a regardé de plus près...
00:15:37 Tous les maillons de la chaîne doivent fonctionner.
00:15:39 C'est ça. C'est vraiment le...
00:15:41 Ce n'est pas facile,
00:15:43 mais l'idée est de...
00:15:45 Alors, pour pouvoir le faire, les champions
00:15:47 que nous avons formés,
00:15:49 les "change makers"
00:15:51 que nous avons formés,
00:15:53 ils ont formé 250 personnes
00:15:55 au niveau de l'ANAPEC, pour qu'elles puissent
00:15:57 prendre en charge
00:15:59 ces dispositifs-là, et ne soyez
00:16:01 pas surpris si vous en trouvez
00:16:03 plusieurs demain, dans des
00:16:05 voyages d'études à l'international, pour voir
00:16:07 des expériences, parce que c'est une question de mindset.
00:16:09 Un fonctionnaire ne peut jamais
00:16:11 se mettre à la place d'un
00:16:13 d'un entrepreneur.
00:16:15 Même s'il peut avoir
00:16:17 la plus grande compétence en la matière,
00:16:19 il faut vivre
00:16:21 l'expérience
00:16:23 de ne pas avoir le salaire à la fin du mois
00:16:25 pour comprendre ce que ça veut dire. Je l'ai vécu,
00:16:27 pour info.
00:16:29 Je l'ai vécu. J'ai vécu aussi
00:16:31 présenter un dossier
00:16:33 à la banque
00:16:35 pendant la Covid, qui n'a pas été
00:16:37 accepté, et mon dossier
00:16:39 à moi, je n'étais pas ministre,
00:16:41 et je l'ai vécu dans la petite entreprise. Donc je sais de quoi je parle.
00:16:43 Je sais de quoi je parle.
00:16:45 - Vous connaissez les souffrances des entrepreneurs ?
00:16:47 - J'en ai fait partie.
00:16:49 - Vous avez fait un lien
00:16:51 - Troisième.
00:16:53 Troisième, qui
00:16:55 rejoint le sujet.
00:16:57 La troisième idée,
00:16:59 le troisième grand sujet qui représente
00:17:01 une vraie
00:17:03 possibilité pour notre pays
00:17:05 est celui de la
00:17:07 mobilité internationale.
00:17:09 Aujourd'hui, après la Covid-19,
00:17:11 après aussi la guerre
00:17:13 entre l'Ukraine et la Russie,
00:17:17 et...
00:17:19 - Oui, parce qu'elle continue.
00:17:21 - Oui, effectivement. Après le déclenchement, je veux dire, de la guerre.
00:17:23 Vous avez raison.
00:17:25 Nous assistons
00:17:27 effectivement à une transformation
00:17:29 sans précédent
00:17:31 dans la mécanique
00:17:33 et la dynamique de la mobilité
00:17:35 à l'échelle internationale.
00:17:37 Les années 90, les années 2000,
00:17:39 tous les économistes, tous les observateurs
00:17:41 taxaient les pays développés
00:17:43 d'être un peu...
00:17:45 Je ne veux pas utiliser de mots durs,
00:17:49 mais d'être...
00:17:51 de sélectionner un peu
00:17:53 leur politique
00:17:55 et de permettre
00:17:57 au capitaux
00:17:59 de voyager, mais pas
00:18:01 aux êtres humains.
00:18:03 Aujourd'hui, ces données ont vraiment changé.
00:18:05 Alors, on l'observe à travers deux
00:18:07 informations importantes, ou deux tendances,
00:18:09 ou deux sources de dynamique importantes.
00:18:11 À première, ce sont
00:18:13 les annonces que font les gouvernements
00:18:15 en matière de pénurie de l'indemne.
00:18:17 Aujourd'hui, vous partez dans des pays riches,
00:18:19 vous avez des services dans des hôtels
00:18:21 que vous ne pouvez avoir qu'un jour sur deux.
00:18:23 Vous avez des...
00:18:25 - La santé. - Aussi la santé.
00:18:27 Beaucoup de secteurs.
00:18:29 - Et surtout, pour l'espoir des pays.
00:18:31 - Par exemple. C'est un sujet pour l'Europe,
00:18:33 en général. C'est un vrai sujet.
00:18:35 L'aide à la personne.
00:18:37 Mais aussi dans l'industrie,
00:18:39 dans les services, dans tout sujet confondu.
00:18:41 Et deuxièmement,
00:18:43 vous voyez ça de façon concrète,
00:18:45 à travers
00:18:47 les changements
00:18:49 en matière de réglementation
00:18:51 dans ces pays-là.
00:18:53 Avec un courage
00:18:55 que nous n'aurions pas imaginé avant.
00:18:57 Un pays comme l'Allemagne,
00:18:59 aujourd'hui,
00:19:01 a changé de fond en camp
00:19:03 sa législation.
00:19:05 Pour pouvoir permettre à des personnes
00:19:07 de partir, de passer 12 mois sur place
00:19:09 sans contrat de travail.
00:19:11 - Qu'est-ce qu'il en a, en fait?
00:19:13 Qu'est-ce qu'il en a? Bon, l'Allemagne.
00:19:15 Je prends l'exemple...
00:19:17 - Alors, l'Allemagne, nous sommes...
00:19:19 J'ai reçu la ministre de l'Intérieur allemande.
00:19:21 J'ai reçu la ministre de la coopération internationale
00:19:23 de l'Allemagne. J'ai eu une invitation.
00:19:25 Je vais partir, incha'Allah, en mai.
00:19:27 Pour pouvoir parachever notre vision.
00:19:29 Notre discours est très clair
00:19:31 vis-à-vis de ses partenaires.
00:19:33 - C'est 1 million de personnes?
00:19:35 - C'est 1 million de personnes
00:19:37 déclarées par des autorités
00:19:39 gouvernementales.
00:19:41 Je ne parle pas...
00:19:43 C'est le besoin sur des délais
00:19:45 qui sont très courts.
00:19:47 Et vous imaginez, intégrer 1 million de personnes
00:19:49 dans un pays, n'est pas simple.
00:19:51 Parce que les gens viennent avec leur culture,
00:19:53 etc. Une partie est en immigration,
00:19:55 on va dire, permanente.
00:19:57 Une partie en immigration circulaire.
00:19:59 Donc ils partent et ils reviennent,
00:20:01 comme ce que nous faisons avec l'Espagne.
00:20:03 Demain ou l'après-demain? Vendredi?
00:20:05 Vendredi, je vais partir à Tanger
00:20:07 pour pouvoir voir de plus près
00:20:09 les derniers groupes
00:20:11 qui partent à Huelva, en Espagne,
00:20:13 avec lesquels nous avons aussi des discussions
00:20:15 pour pouvoir monter en gamme sur le sujet.
00:20:17 Alors, qu'est-ce que nous avons fait sur ce sujet-là?
00:20:19 1. Nous avons monté une stratégie
00:20:21 qu'on a appelée la stratégie nationale
00:20:23 de la mobilité internationale des Marocains.
00:20:25 Nous n'avons pas voulu appeler ça migration,
00:20:27 mais c'est de la mobilité,
00:20:29 c'est dans l'air du temps, un jeune a la possibilité d'aller, etc.
00:20:31 Et nous avons identifié un certain nombre de piliers,
00:20:33 ça aussi c'est la première fois qu'on en parle.
00:20:35 La nouveauté, il y a deux nouveautés
00:20:37 qu'on vous ai dit.
00:20:39 D'abord il y a une demande.
00:20:41 Donc soit on va se positionner
00:20:43 en tant que gouvernement
00:20:45 pour pouvoir faire partie
00:20:47 de ceux qui vont être actifs.
00:20:49 Surtout que nous avons un certain nombre
00:20:51 de, je dirais,
00:20:53 de jeunes qui vont être
00:20:55 dans un cadre, je dirais,
00:20:57 d'avantages.
00:20:59 L'avantage compétitif du Maroc
00:21:01 est important sur tous les plans.
00:21:03 Même sur le plan,
00:21:05 le mindset du Marocain,
00:21:07 le travail, le sérieux,
00:21:09 les valeurs,
00:21:11 ce sont des choses qui sont très valorisées.
00:21:13 Ce n'est pas moi qui le dis,
00:21:15 c'est les futurs pays autres qui en parlent.
00:21:17 - Excusez-moi, juste après,
00:21:19 je vous laisse...
00:21:21 La fuite des cerveaux, donc.
00:21:23 - Je trouve que c'est quand même
00:21:25 un gros problème que nous avons
00:21:27 au Maroc.
00:21:29 - Nous avons été très clairs avec nos partenaires.
00:21:31 Nous leur avons dit, nous sommes prêts
00:21:33 à collaborer avec vous.
00:21:35 Nous avons 1,5 million de chambeurs.
00:21:37 Personne de chambreur.
00:21:39 Nous avons des NIT.
00:21:41 Beaucoup de ces NIT-là ont déjà
00:21:43 pratiquement le niveau BAC.
00:21:45 Ils ne sont pas loin pour pouvoir avoir des compétences.
00:21:47 Le marché local va intégrer ce qu'il pourra intégrer.
00:21:49 Mais le marché international peut intégrer énormément.
00:21:51 Donc nous n'avons pas de problème,
00:21:53 nous n'avons pas de complexe en tant que pays
00:21:55 à travailler sur la mobilité à l'international.
00:21:57 Par contre, nous avons des secteurs
00:21:59 nécessaires à notre propre développement.
00:22:01 Donc la santé, on était catégorique.
00:22:03 Et nous l'avons fait.
00:22:05 Si vous retrouvez la vidéo,
00:22:07 je peux vous la...
00:22:09 Noor, tu pourras aussi la communiquer
00:22:11 dans ma conférence de presse avec la ministre allemande.
00:22:13 C'était très clair.
00:22:15 Et c'est elle-même qui l'a annoncé.
00:22:17 Nous ne prendrons pas des médecins au Maroc.
00:22:19 Et nous avons été très clairs.
00:22:21 De toute façon, bien sûr,
00:22:23 vous ne pouvez jamais arrêter des gens qui veulent partir.
00:22:25 Mais nous ne mettrons quand même pas
00:22:27 de dispositifs pour pouvoir
00:22:29 encourager ce genre de choses.
00:22:31 Maintenant,
00:22:33 il faut être intelligent et faire en sorte
00:22:35 que le système fonctionne sans être
00:22:37 dans les politiques
00:22:39 à l'ancienne.
00:22:41 Mais l'idée
00:22:43 est que nous avons d'abord
00:22:45 un discours clair avec ces pays-là.
00:22:47 Et avec ces pays, si vous voulez qu'on travaille ensemble,
00:22:49 il va falloir que vous fassiez un effort politique
00:22:51 pour pouvoir annoncer
00:22:55 vos besoins.
00:22:57 Parce que vous imaginez que c'est un acte,
00:22:59 ce n'est pas un acte technique de recensement
00:23:01 des besoins des secteurs,
00:23:03 c'est un acte politique
00:23:05 qui engage les gouvernements
00:23:07 par rapport à leurs opinions publiques
00:23:09 et qui engage dans quelques pays
00:23:11 pas seulement les gouvernements fédéraux
00:23:13 mais également les régions
00:23:15 et généralement ces compétences
00:23:17 en matière d'emploi, de facilitation
00:23:19 qui travaillent directement avec les secteurs
00:23:21 industriels et productifs.
00:23:23 Pour cela, le voyage en Allemagne, par exemple,
00:23:25 a pour objectif de rencontrer
00:23:27 toutes les strates de la décision
00:23:29 pour pouvoir être sûr que notre langage
00:23:31 est compris et que nous sommes alignés
00:23:33 sur les objectifs.
00:23:35 - Le travail est avancé à ce niveau-là ?
00:23:37 - Assez avancé.
00:23:39 D'abord, on a posé les principes.
00:23:41 Dans les principes, il y a d'abord cette nécessité
00:23:43 de disposer d'une information
00:23:45 sur la distribution géographique,
00:23:47 sur les types de profils.
00:23:49 Pourquoi ? Parce que vous avez deux façons
00:23:51 de répondre à cette question.
00:23:53 Soit vous allez répondre
00:23:55 comme ce qu'on fait aujourd'hui, par exemple,
00:23:57 dans le cas avec l'Espagne.
00:23:59 Vous venez à la dernière minute où vous voulez des gens,
00:24:01 on fait un travail,
00:24:03 il faut être performant sur le plan de la logistique,
00:24:05 sur le plan des visas, sur le plan d'après-sélection,
00:24:07 etc. Je vous passe les détails. C'est lourd, hein ?
00:24:09 Mais vous finissez à un certain moment
00:24:11 par réussir l'opération
00:24:13 sur la base juste d'une adéquation rapide
00:24:15 entre ce qui est demandé
00:24:17 et ce qu'il y a sur le marché.
00:24:19 Mais c'est dommage pour tout le monde.
00:24:21 Nous avons inventé un concept,
00:24:23 et c'est vraiment important ce que je vous dis,
00:24:25 pour nous, si vous permettez,
00:24:27 et c'est un concept qui mérite d'être encouragé,
00:24:29 qu'on a appelé l'intégration verticale.
00:24:31 Quand je parle aux ministres,
00:24:33 je parle d'abord de l'intégration verticale,
00:24:35 et quand ils sortent,
00:24:37 ils parlent eux aussi de cette intégration verticale,
00:24:39 qui est le fait que
00:24:41 si j'ai les chiffres,
00:24:43 on peut organiser avec vous
00:24:45 une intégration verticale,
00:24:47 c'est-à-dire que vous allez sourcer à la source
00:24:49 dans le monde de la formation,
00:24:51 et pas dans la rue,
00:24:53 sur le marché du travail,
00:24:55 donc,
00:24:57 identifiant 50, vous savez,
00:24:59 on a 2000 instituts de formation professionnelle,
00:25:01 400 au niveau de l'OFPPT
00:25:03 et des secteurs publics,
00:25:05 je vous donnerai aussi les chiffres de la formation professionnelle,
00:25:07 c'est-à-dire qu'il y a 1600 pratiques,
00:25:09 1600 madame, 1300,
00:25:11 donc 600,
00:25:13 200,
00:25:15 donc 400, 200, 1400 pratiques.
00:25:17 Les Cainin, le secteur privé,
00:25:19 elles les instituts,
00:25:21 l'idée c'est d'identifier les instituts,
00:25:23 et ils ont déjà des filières,
00:25:25 donc si vous nous donnez les besoins,
00:25:27 on va faire le matching rapide,
00:25:29 et on pourrait rajouter
00:25:31 un trimestre ou un semestre de langues,
00:25:33 c'est ça l'intégration verticale,
00:25:35 mais vous cofinancez avec nous,
00:25:37 ça c'est important,
00:25:39 parce que vous cofinancez le dispositif,
00:25:41 un truc avec une certaine fairness,
00:25:43 il faut que ça soit juste,
00:25:45 et donc c'est comme ça qu'on pourrait arriver
00:25:47 à des échelles
00:25:49 importantes
00:25:51 et rendre ce sujet tout à fait normal
00:25:53 à travers un investissement dans la formation professionnelle
00:25:55 où l'essentiel des deniers publics
00:25:57 sont orientés
00:25:59 vers les instituts
00:26:01 qui sont les plus importants,
00:26:03 vers les instituts
00:26:05 qui produisent
00:26:07 ou qui forment pour notre pays,
00:26:09 et naturellement le reste, il doit y avoir
00:26:11 un schéma financier qui permet de le faire,
00:26:13 comme ça c'est juste pour tout le monde.
00:26:15 Et donc cette intégration
00:26:17 verticale est importante,
00:26:19 et c'est un game changer
00:26:21 pour ces pays-là,
00:26:23 parce que tout le monde en bénéficie,
00:26:25 en matière de temps que vous passez
00:26:27 à étudier une langue, la culture du pays,
00:26:29 on a même proposé pour quelques pays
00:26:31 de pouvoir envoyer des gens en stage,
00:26:33 entre-temps des ambassadeurs,
00:26:35 parce que c'est énormément de choses.
00:26:37 L'idée a séduit beaucoup de monde,
00:26:39 j'en ai parlé avec les ministres,
00:26:41 j'en ai parlé avec la commissaire européenne
00:26:43 aux affaires intérieures, Johansson,
00:26:45 j'en ai parlé au commissaire
00:26:47 de social aussi, Schmitt,
00:26:49 de l'emploi et du social
00:26:53 Nicolas Schmitt,
00:26:55 et nous travaillons effectivement
00:26:57 pour pouvoir donner à ce que je suis en train de raconter
00:26:59 une forme programmatique
00:27:01 autour de quatre sujets.
00:27:03 Un, un vis-à-vis,
00:27:05 c'est-à-dire votre pays, votre région, ce que vous voulez,
00:27:07 aura un seul vis-à-vis au Maroc,
00:27:09 c'est l'Agence nationale de la promotion de l'emploi et des compétences,
00:27:11 qui a de grandes capacités
00:27:13 en la matière,
00:27:15 et on a fait la preuve avec l'Espagne,
00:27:17 pour tout ce qui est des ouvrières qui vont,
00:27:19 et c'est un travail qui n'est pas
00:27:21 facile,
00:27:23 il est plus compliqué,
00:27:25 parce qu'ils n'ont pas forcément de qualifications,
00:27:27 ils n'ont pas des conditions, etc.
00:27:29 Donc, quand vous avez un vis-à-vis,
00:27:31 donc là c'est le premier point,
00:27:33 qui permet, en cas de problème,
00:27:35 d'avoir des traces.
00:27:37 S'il y a un secteur privé qui doit se développer,
00:27:39 nous ne sommes pas contre, mais
00:27:41 derrière l'offre publique.
00:27:43 Deuxième chose importante,
00:27:45 le côté juridique,
00:27:49 protection des droits.
00:27:51 Il est indispensable,
00:27:53 et c'est non négociable,
00:27:55 avec ces pays-là, que les droits des Marocains
00:27:57 qui partent là-bas soient au moins,
00:27:59 d'abord égales à ce que la législation marocaine
00:28:01 permet, peu importe si c'est appliqué ou pas.
00:28:03 Et deuxièmement,
00:28:05 à ce que leur législation offre
00:28:07 aux travailleurs dans leur pays.
00:28:09 C'est quelque chose de fondamental,
00:28:11 en matière de salaire, en matière de protection sociale,
00:28:13 notamment, et en matière
00:28:15 de conditions de travail, dans le cadre des codes
00:28:17 de travail qu'ils ont là-bas.
00:28:19 Et naturellement, quand vous avez un cadre
00:28:21 de partenariat, d'ailleurs je pars en Espagne,
00:28:23 en avril, pour ça.
00:28:25 Faire le tour de Huelva, rencontrer les gens,
00:28:27 rencontrer les acteurs,
00:28:29 comme élément d'accompagnement
00:28:31 de ces politiques-là.
00:28:33 Troisièmement, la question de l'intégration
00:28:35 verticale et de la formation,
00:28:37 comme élément différenciateur,
00:28:39 ça, la nouveauté,
00:28:41 différenciateur, parce que si nous voulons
00:28:43 monter en gamme,
00:28:45 ça doit se faire à ce niveau-là.
00:28:47 Mais ce niveau-là a un coût.
00:28:49 Donc, intégration verticale,
00:28:51 qui veut dire former les gens.
00:28:53 Alors, former, ça ne veut pas dire forcément faire des techniciens spécialisés.
00:28:56 Du bac +2, avec une bonne moyenne au bac.
00:28:58 Non, ça peut être des gens qui ont
00:29:00 décroché,
00:29:02 et qui font une formation de 6 mois,
00:29:04 de 9 mois, d'un an, ce qu'on appelle
00:29:06 la formation qualifiante,
00:29:08 pour laquelle les chiffres marècles ne sont pas encore bons.
00:29:11 Je peux en parler si je parle
00:29:13 de la formation professionnelle.
00:29:15 Donc, ça, c'est le
00:29:17 troisième sujet
00:29:19 qui est fondamental.
00:29:21 C'est celui de pouvoir investir dans cette
00:29:23 intégration verticale, via
00:29:25 le levier de la formation professionnelle,
00:29:27 y compris la formation professionnelle
00:29:29 courte durée, avec des compléments
00:29:31 et des programmes agiles qui doivent
00:29:33 s'insérer dans ce que font
00:29:35 les autres pays.
00:29:37 Vous pouvez imaginer
00:29:39 une partie qui se fait ici, une partie qui se fait là-bas,
00:29:41 donc pas forcément les gens qui sont formés ici.
00:29:43 Il y a des fonds européens importants sur ce sujet,
00:29:45 et les pays sont très actifs dans ce sens.
00:29:47 Mais aussi pour le Canada,
00:29:49 pas que pour nous.
00:29:51 Et dernièrement, effectivement, il faut un système de pilotage,
00:29:53 vous imaginez,
00:29:55 parce que pour nous, c'est important de comprendre
00:29:57 la demande,
00:29:59 et la dynamique
00:30:01 et la mécanique, y compris
00:30:03 par rapport à notre marché de travail.
00:30:05 Et là, je vous donne un troisième scoop, éventuellement,
00:30:07 vraiment de taille.
00:30:09 Nous lançons
00:30:11 d'ici avril,
00:30:15 le premier observatoire
00:30:17 basé sur l'intelligence artificielle
00:30:19 dans le marché de l'emploi.
00:30:21 Nous avons développé pendant
00:30:23 deux ans, avec l'université Mohamed VI Polytechnique,
00:30:25 dans le cadre du programme MCA,
00:30:27 un observatoire du marché de l'emploi
00:30:31 basé sur l'intelligence
00:30:33 artificielle,
00:30:35 dans lequel il y a cinq coachs
00:30:37 digitaux,
00:30:39 qui permettent aux chercheurs d'emploi
00:30:41 de se rapprocher des offres d'emploi.
00:30:43 Nous avons alimenté cet observatoire
00:30:45 en référentiel, parce que c'est un grand sujet,
00:30:47 type de
00:30:49 les REC, les REM, etc.
00:30:51 Et nous allons le mettre en production,
00:30:53 et nous pensons que ça va être
00:30:55 un outil important
00:30:57 qui va être complété
00:30:59 par un autre dispositif, qui est dans les urgences
00:31:01 du département de la formation professionnelle
00:31:03 sous l'égide du ministère, toujours,
00:31:05 qui est le cadre national de certification.
00:31:07 Je vais m'arrêter sur ce point une minute.
00:31:11 Pour que les gens puissent s'intégrer
00:31:13 dans le marché du travail,
00:31:15 national ou international,
00:31:17 il y a quelque chose de fondamental
00:31:19 qu'on doit changer.
00:31:21 C'est reconnaître les compétences
00:31:23 au lieu du seul diplôme.
00:31:25 Si on change cette donne,
00:31:29 tout va changer.
00:31:31 Et ça, c'est un changement sociétal.
00:31:33 Ce n'est pas du...
00:31:35 Entre autres, effectivement,
00:31:39 la reconnaissance des compétences.
00:31:41 Et l'un des points d'entrée sur le sujet,
00:31:43 c'est un cadre national de certification
00:31:45 qui permet de reconnaître des niveaux de compétences
00:31:47 et de faire le matching
00:31:49 des niveaux de compétences
00:31:51 et de faire le matching
00:31:53 avec les compétences qui sont acquises
00:31:55 et avec ce que demande le marché de l'emploi.
00:31:57 Il est destiné au marché de l'emploi local,
00:31:59 c'est-à-dire national, domestique,
00:32:01 avec ce que veulent les entreprises.
00:32:03 Il est destiné également
00:32:05 au marché international,
00:32:07 quand vous avez un plan biais
00:32:09 qui a fait 160 heures
00:32:11 et qui a fait 10 heures en pratique
00:32:13 et 80 heures en...
00:32:15 Enfin, 10 heures en théorie
00:32:17 et 80 heures en pratique, etc.,
00:32:19 ces équations-là, il faut qu'elles soient prises en compte
00:32:21 pour avoir un matching relativement rapide.
00:32:23 Donc ça, c'est un projet de taille
00:32:25 que nous avons parachevé.
00:32:27 Il y a un décret qui va sortir sur ce sujet
00:32:29 avec derrière une organisation importante
00:32:31 pour commencer le changement du game dans l'affaire.
00:32:33 Donc qu'est-ce que nous sommes en train de faire
00:32:35 pour conclure sur ce sujet ?
00:32:37 Nous sommes en train de tester des programmes
00:32:39 grandeur nature en matière d'emploi pour les non-diplômés
00:32:41 avec toutes les qualifications qu'il y a derrière,
00:32:43 les formations demandées par les entreprises,
00:32:45 l'interaction avec le monde de l'entreprise
00:32:47 du type AORH2, etc.
00:32:49 Donc il y a une moulinette qui fonctionne,
00:32:51 mais c'est du 50 000, c'est pas du 300 ou 400.
00:32:53 Nous sommes en train de travailler
00:32:55 avec l'international pour avoir une demande
00:32:57 parce que quand vous avez une demande,
00:32:59 c'est plus motivant que lorsque vous vous réfléchissez
00:33:01 tout seul dans votre coin de façon théorique
00:33:03 à ce que veut le marché de l'emploi
00:33:05 et à faire des études qualitatives et quantitatives.
00:33:07 Mais là, vous avez une demande, c'est réel.
00:33:09 Dernière demande, nous avons reçu une demande
00:33:11 d'une entreprise allemande qui a gagné
00:33:13 le marché de tous les opérateurs télécom
00:33:15 en Allemagne pour faire
00:33:17 d'un opérateur télécom en Allemagne
00:33:19 pour faire de la fibre optique.
00:33:21 Donc ils demandent 10 000 personnes
00:33:23 "Mellemredi"
00:33:25 pas pour être des techniciens de télécommunication
00:33:27 parce qu'on en a besoin,
00:33:29 mais pour faire du génie civil dans les télécommunications.
00:33:31 Génie civil, c'est beaucoup plus simple.
00:33:33 C'est des travaux de première main
00:33:35 en Allemagne.
00:33:37 Donc c'est une offre que l'ANAPEC
00:33:39 est en train de traiter
00:33:41 et le moment venu, on vous donnera
00:33:43 et avec mon montage d'un centre de formation
00:33:45 Ah oui, c'est déjà en cours ça.
00:33:47 Nous avons déjà signé.
00:33:49 Nous n'en parlons pas beaucoup
00:33:51 parce que nous sécurisons
00:33:53 tous les aspects, toutes les phases.
00:33:55 Donc c'est "Zamachola Sattelkron"
00:33:57 c'est un projet qui est en cours
00:33:59 et "Zamachola Sattelkron"
00:34:01 c'est réel.
00:34:03 Ce n'est pas une tendance économique, statistique.
00:34:07 C'est réel et il faut qu'on se bouge en suite.
00:34:09 Donc qu'est-ce qu'on a fait dans la réforme de l'ANAPEC ?
00:34:11 On a créé ces trois directions
00:34:13 qui n'existaient pas.
00:34:15 On a choisi les profils pour
00:34:17 une qui est chargée de l'entrepreneuriat,
00:34:19 une qui est chargée de placement à l'international
00:34:21 et l'autre classique qui est chargée de l'intermédiation
00:34:23 et nous avons accompagné par énormément de contacts
00:34:25 parce que c'est un club.
00:34:27 Ces ministres, ces décideurs, en fin de compte,
00:34:29 c'est un club de décideurs.
00:34:31 Donc j'ai fait énormément de déplacements
00:34:33 et en coordination avec le chef du gouvernement
00:34:35 parce que c'est un sujet sur lequel
00:34:37 on lui accorde beaucoup d'importance
00:34:39 pour rencontrer ces gens-là, pour qu'on se connaisse,
00:34:41 pour qu'ils connaissent mieux les potentialités
00:34:43 de notre pays.
00:34:45 Donc voilà, il y avait les trois sujets sur la migration.
00:34:47 Il y avait l'information, les forecasts.
00:34:53 Il y avait l'ANAPEC comme Smitho,
00:34:55 vis-à-vis.
00:34:57 Il y avait l'intégration verticale.
00:34:59 Et trois et quatre,
00:35:01 il y a cette question du pilotage,
00:35:03 le suivi, les compétences,
00:35:05 la dynamique du marché.
00:35:07 Parce qu'il faut suivre tout cela
00:35:09 parce que nous sommes aussi victimes,
00:35:11 je dirais, des mêmes phénomènes
00:35:13 à des échelles peut-être différentes.
00:35:15 C'est très simple.
00:35:17 Que peut faire un gouvernement,
00:35:19 une autorité, je veux dire,
00:35:21 une gouvernementale en la matière ?
00:35:23 On ne veut pas s'accrocher à une doctrine particulière.
00:35:29 Parce que le marché de l'emploi,
00:35:31 les opportunités, c'est aussi du dynamique.
00:35:33 Donc on garde naturellement le processus standard,
00:35:35 qui est celui d'intermédiation,
00:35:37 c'est-à-dire rapprochement entre une offre et une demande
00:35:39 en fonction de ce qui existe.
00:35:41 Mais tout le monde est perdant.
00:35:43 C'est-à-dire nous militons avec ces pays-là
00:35:45 pour avoir une compréhension commune
00:35:47 qu'il faut construire un processus.
00:35:49 Et nous commencerons bientôt
00:35:51 à le faire.
00:35:53 Parce que nous sommes vraiment très avancés
00:35:55 en matière de discussion avec ces pays-là.
00:35:57 Et ça nécessite énormément de...
00:35:59 Vous savez, j'avais rencontré
00:36:01 un grand entrepreneur à l'échelle mondiale
00:36:05 qui avait démarré un supermarché en Lille,
00:36:09 dans une grande ville chinoise,
00:36:12 qui à elle seule faisait déjà la population du Maroc.
00:36:16 Et on était en discussion,
00:36:18 c'est dans un voyage d'études, formation, etc.
00:36:20 Je lui ai dit "mais c'était quoi la difficulté pour vous ?"
00:36:22 Il a quitté un grand poste,
00:36:24 il s'est lancé dans l'entreprenariat.
00:36:26 Il m'a dit "imagine une demi-ligne,
00:36:30 une semi-ligne,
00:36:32 qu'elle date de zéro ou peut-être comme une plus l'infini.
00:36:34 Le plus difficile c'est entre zéro et un.
00:36:36 Vous savez, entre un et plus l'infini,
00:36:38 vous ramenez des gens compétents,
00:36:39 ils vous gèrent tout ce que vous voulez.
00:36:41 Mais c'est le parcours du combattant
00:36:42 que vous avez dans la phase initiatique du sujet
00:36:45 qui est problématique.
00:36:46 Nous sommes ici dans une phase initiatique.
00:36:48 Ça prend un peu de temps,
00:36:50 mais nous avons construit déjà un discours commun,
00:36:52 une compréhension commune.
00:36:54 Tous les partenaires sont conscients
00:36:56 de la nécessité de monter un dispositif
00:36:59 qui par la suite sera en mesure de capter
00:37:02 le côté dynamique de ces offres-là.
00:37:08 Parce que de toute façon,
00:37:09 les filières n'auront pas changé
00:37:12 sur les 3, 4, 5 ans,
00:37:13 n'auront pas changé de façon dramatique.
00:37:15 Vous voyez ce que je veux dire ?
00:37:16 L'idée d'identifier des filières,
00:37:17 de démarrer des formations
00:37:19 et d'avoir des chiffres importants,
00:37:20 de toute façon, le Maroc a tout à gagner
00:37:23 parce que nous n'avons rien sur ce sujet-là.
00:37:25 C'est aussi simple que cela.
00:37:26 Soit vous avez des gens qui viennent,
00:37:27 qui vous piquent vos compétences et partent,
00:37:30 ils ne vous consultent même pas,
00:37:32 d'accord ?
00:37:33 Parce que vous n'avez rien mis.
00:37:35 Soit vous avez des gens qui viennent,
00:37:37 qui vous demandent des compétences,
00:37:40 je dirais, qui ne sont pas formées,
00:37:43 ils paient vraiment le salaire minimum possible.
00:37:46 C'est vrai que les personnes qui partent en Espagne,
00:37:49 par exemple,
00:37:50 elles génèrent quelque chose comme 50 millions d'euros.
00:37:52 En retour, le bassin, c'est vrai.
00:37:56 Mais franchement, on peut faire mieux,
00:37:58 on peut aller mieux
00:37:59 et on peut surtout offrir des opportunités
00:38:01 à nos jeunes,
00:38:02 pas seulement d'aller s'installer là-bas,
00:38:03 mais de revenir.
00:38:04 Pour moi, un jeune qui va,
00:38:05 qui passe une année,
00:38:07 qui apprend un métier,
00:38:08 il revient, c'est un autre esprit,
00:38:09 c'est une autre dynamique.
00:38:11 Et si le marché local permet d'offrir des jobs,
00:38:13 il va être inséré plus facilement.
00:38:15 Tout ça pour vous dire,
00:38:16 il n'y a pas de dogme.
00:38:17 Et le normal, il fonctionne de toute façon,
00:38:20 mais l'idée, c'est de construire quand même
00:38:22 quelque chose de structurel.
00:38:23 Et la bonne nouvelle,
00:38:24 c'est que les partenaires sont d'accord,
00:38:27 voire séduits par ce que nous avons.
00:38:29 Maintenant, nous identifions les instituts
00:38:32 et nous mettons en place des objectifs.
00:38:33 C'est l'objet du travail qui nous attend
00:38:35 à partir du mois de mercredi.
00:38:38 Un ministre vous dira,
00:38:41 ma responsable gouvernementale
00:38:43 peut venir argumenter,
00:38:44 donner des chiffres, etc.
00:38:46 Je ne veux pas être sur ce registre.
00:38:48 - Sur l'outil.
00:38:49 - Là, déjà, l'outil,
00:38:52 c'est-à-dire que tu as bien diagnostiqué le problème.
00:38:56 C'est ça le problème.
00:38:58 C'est le syndrome de la bonne réponse.
00:39:02 Or, c'est quoi la question dans ce que tu viens de dire, Sihad ?
00:39:07 C'est quoi la question derrière ?
00:39:09 Quoi la question derrière ?
00:39:12 Chauffe.
00:39:13 Dans le passé,
00:39:14 et j'espère qu'on sera en mesure de changer
00:39:17 une partie de ce sujet-là
00:39:18 parce qu'il est compliqué,
00:39:20 tous les acteurs s'activent dans le monde des chiffres.
00:39:25 Parce que la demande est importante.
00:39:28 Et donc, forcément, la qualité, on souffre.
00:39:33 Nous avons fait une expérience
00:39:34 au niveau de l'Office de la formation professionnelle,
00:39:36 par exemple,
00:39:37 pour les gens qui rentrent
00:39:38 dans un processus de formation professionnelle
00:39:41 en rajoutant un trimestre puis un semestre
00:39:44 dans lequel il y a ces compétences à la langue.
00:39:48 Quand Sa Majesté a lancé
00:39:49 la feuille de roue de la formation professionnelle,
00:39:51 ça me permettra aussi d'aborder ce sujet.
00:39:53 Il y a une feuille de roue de la formation professionnelle
00:39:55 dont elle, le sujet, est un axe parmi les cinq.
00:39:59 - L'adéquation.
00:40:00 - Là, l'axe, les langues et les sortes.
00:40:02 En particulier,
00:40:03 l'adéquation, c'est la résultante de tout.
00:40:07 C'est l'exemple qui fait la différence.
00:40:10 Parce que beaucoup de gens arrivent à obtenir
00:40:13 ou à maîtriser des compétences techniques
00:40:17 sur le tas ou la part de la formation,
00:40:19 mais ils arrivent beaucoup plus difficilement
00:40:21 à avoir des compétences en matière de communication
00:40:24 dans les soft skills
00:40:25 qui sont indispensables pour pouvoir délivrer
00:40:28 un certain nombre de services
00:40:31 ou de prestations ou de tâches.
00:40:34 Donc, l'un des axes, c'était effectivement cet axe-là.
00:40:37 Il y avait l'axe des instituts de formation
00:40:41 et être sur des instituts de formation
00:40:44 de nouvelle génération,
00:40:46 donc la modernisation des instituts.
00:40:48 C'est lui qui a donné vie au projet
00:40:50 des douze cités des métiers et des compétences.
00:40:53 Vous avez vu celle que Sa Majesté a inaugurée
00:40:56 l'année dernière,
00:40:57 et nous en avons déjà celle de Gadir,
00:41:00 celle de Temsna,
00:41:01 celle de Nador et celle de Leyoun
00:41:04 qui fonctionnent.
00:41:05 Aujourd'hui, les formations sont là.
00:41:07 Arriveront rapidement celles de Tanger,
00:41:09 celles de Kaza et celles de...
00:41:13 Ça fonctionne bien ?
00:41:14 C'est la rose de la formation professionnelle.
00:41:17 Ce que nous avons au sein de ces cités
00:41:19 des métiers de compétences,
00:41:20 ce sont des villages de formation.
00:41:22 Quand vous rentrez dans une cité du type,
00:41:24 une cité typiquement, c'est du 4 000, 5 000,
00:41:26 3 000 personnes d'objectifs.
00:41:28 Le total, c'est du 35 000 pratiquement,
00:41:31 sur le total des douze.
00:41:33 Donc quand vous rentrez, vous avez des villages.
00:41:35 Vous avez un village de tourisme
00:41:36 dans lequel vous avez un hôtel quatre étoiles sur place
00:41:39 avec la cuisine, avec la chambre, avec l'accueil.
00:41:43 Donc quand les apprenants viennent,
00:41:47 ils se forment en théorie, ils ont les classes
00:41:50 et ils font des soft skills, ils ont des langues, etc.
00:41:53 Ils vont là-bas et ils délivrent, etc.
00:41:55 Donc ça, c'est...
00:41:56 Quand vous allez dans le domaine des services à la personne,
00:41:59 vous avez une crèche ou une garderie
00:42:02 et vous avez tout ce qu'il faut là-bas, sur place,
00:42:05 avec tout le circuit.
00:42:06 Quand vous partez voir le village de la santé,
00:42:14 vous avez la même chose.
00:42:16 Quand vous voyez celui de l'industrie,
00:42:18 vous allez trouver la même chose,
00:42:20 avec vraiment...
00:42:21 Et avec des bancs d'essais,
00:42:23 c'est-à-dire que vous allez trouver
00:42:25 les bancs d'essais avec des imprimants 3D,
00:42:28 avec les voitures qu'il faut
00:42:31 et avec les tests qu'il faut, sur place.
00:42:33 Et c'est le fruit d'un partenariat important.
00:42:35 Parce que ça, c'est des choses qui coûtent très cher.
00:42:37 Donc nous avons quand même cette génération d'instituts
00:42:41 qui visent à augmenter les chances des personnes
00:42:43 pour l'insertion, d'ailleurs pour la formation.
00:42:45 - C'est le projet qui existe à l'université ?
00:42:47 - Alors, à ma connaissance,
00:42:48 les cités des métiers de compétences
00:42:50 telles que nous les avons au Maroc, non.
00:42:52 Mais il y a des modèles qui se rapprochent
00:42:54 dans un certain nombre de pays.
00:42:55 Mais avoir un modèle basé
00:42:57 sur un partenariat territorial avec les régions...
00:43:00 Parce que vous allez trouver dans la cité
00:43:01 des métiers de compétences de Benimbile
00:43:04 des filières que vous n'allez pas trouver
00:43:06 dans la cité des métiers de compétences de Tangier.
00:43:09 Mais comment c'est venu ?
00:43:11 C'est venu suite à la consultation de cette région
00:43:13 qui est actionnaire de la société de gestion,
00:43:17 parce qu'il y en a 12,
00:43:18 de la cité des métiers de compétences.
00:43:21 Maintenant, on a quand même des challenges.
00:43:23 Le taux d'insertion globalement
00:43:26 de la formation professionnelle,
00:43:28 il atteint les 80 %,
00:43:30 ce qui est un taux très élevé,
00:43:32 parce que contrairement au système d'éducation ouvert,
00:43:37 quand vous récupérez quelqu'un
00:43:39 en première année de la formation professionnelle,
00:43:41 vous ne le perdez pas sur les deux ans.
00:43:43 C'est-à-dire que quand vous calculez
00:43:46 le taux d'insertion,
00:43:47 vous le calculez par rapport aux personnes
00:43:49 que vous avez récupérées au début.
00:43:50 Nous avons 660 000 personnes
00:43:52 dans le dispositif de la formation professionnelle.
00:43:55 D'accord ?
00:43:56 Donc vous avez un taux d'insertion
00:43:58 qui est quand même très très important,
00:44:00 et vous avez des phénomènes incroyables.
00:44:02 Vous avez des gens qui ont fait la licence,
00:44:03 qui ont fait le master,
00:44:04 et qui reviennent faire la formation professionnelle.
00:44:07 J'étais à l'ITNIA,
00:44:08 qui est l'autre génération d'instituts
00:44:10 de la formation professionnelle.
00:44:12 Ce sont ce qu'on appelle les instituts à gestion déléguée,
00:44:14 comme l'IMA,
00:44:15 l'Institut des métiers de l'aéronautique
00:44:17 qui est au niveau de Noissart,
00:44:18 et qui est sous notre tutelle,
00:44:20 que nous finançons avec les opérateurs.
00:44:22 Et l'IFMIA,
00:44:23 qui est gérée aussi par le secteur automobile.
00:44:26 L'IMA est gérée par le secteur de l'aéronautique.
00:44:28 Nous avons Casamoda,
00:44:29 qui est le fruit d'un partenariat.
00:44:31 Vous avez vu les prix qu'ils ont reportés
00:44:33 de Balmain, etc.
00:44:34 Vous avez un certain nombre de...
00:44:36 On a sur le métier des BTP
00:44:38 un centre aussi qu'on démarre à Fès,
00:44:42 à Adelheim, incha'Allah,
00:44:45 pour accompagner les besoins importants sur le sujet.
00:44:49 Nous avons les instituts de formation en flux public,
00:44:52 l'OFPPT,
00:44:53 nous avons les instituts de formation dans le privé,
00:44:55 nous avons les instituts qui obéissent à la gestion déléguée,
00:44:58 qui se font avec les opérateurs.
00:45:00 Ça mérite aussi d'avoir un petit zoom sur ce sujet-là,
00:45:03 parce qu'il y en a 10 000,
00:45:04 qui sont 10 000 personnes.
00:45:05 Vous avez la boulangerie, je crois.
00:45:07 On a la boulangerie.
00:45:08 On en en sait pas mal.
00:45:10 Et l'idée, c'est d'arriver rapidement
00:45:13 à des points d'équilibre financier de ces instituts-là.
00:45:16 Mais le plus important et le plus intéressant,
00:45:18 c'est qu'ils sont en train de délivrer des formations
00:45:20 en accord avec les acteurs.
00:45:22 Et c'est quoi la différence
00:45:23 par rapport à l'adéquation profil/compétences ?
00:45:27 C'est, par exemple, pour le cas de l'IMA.
00:45:30 Vous avez un certain nombre de métiers
00:45:32 qui sont délivrés par l'IMA.
00:45:34 Il y a l'IMA et l'ISMALA,
00:45:35 qui est l'autre institut qu'on vient de donner au secteur.
00:45:41 C'est un institut qui dépendait de l'OFPPT.
00:45:44 Regardez, par exemple, la RAM,
00:45:47 qui a un plan de développement très important,
00:45:50 avec l'acquisition d'une flotte importante.
00:45:55 Vous avez tous les acteurs de l'aéronautique
00:45:57 qui sont au niveau de Noissace.
00:45:59 Et il y a des changements importants
00:46:01 sur un certain nombre de métiers,
00:46:03 de services, dans l'aéronautique, par exemple,
00:46:07 qui sont en train de voir le jour.
00:46:10 Si on voulait faire l'ingénierie pédagogique,
00:46:14 chercher les formateurs, etc.,
00:46:17 dans un cadre purement étatique,
00:46:19 ça prendrait trois fois le temps.
00:46:21 D'abord, détecter les niches
00:46:23 sur lesquelles se positionne le secteur
00:46:26 et qui permettent aux entreprises qui investissent
00:46:28 d'avoir ces compétences là-bas,
00:46:30 c'est l'affaire des professionnels.
00:46:32 Donc, quand nous les encourageons,
00:46:33 nous en récoltons les fruits.
00:46:35 C'est le cas de Renault, avec le projet Renault.
00:46:38 C'est le cas d'Elif Mian à Alphace, en Jura.
00:46:43 Par exemple, j'ai rendu visite dernièrement
00:46:45 à la zone industrielle à TAC,
00:46:47 The Automotive City, Fletma.
00:46:52 Et puis, il y a un besoin immédiat.
00:46:54 Il y a d'abord le pool,
00:46:56 le bassin d'emploi dans la région,
00:46:58 il est de 100 000 personnes.
00:46:59 Et ils ont besoin de 10 000 immédiatement.
00:47:01 Ils veulent des accompagnements précis.
00:47:03 Nous allons partir là-bas,
00:47:05 pour pouvoir leur donner un centre de formation
00:47:06 intra-entreprise dans la zone.
00:47:08 J'ai visité celui de Renault, avec Elif Mian.
00:47:10 Et il faut voir le nombre de personnes repêchées
00:47:13 des régions sans diplôme, forcément,
00:47:16 qui viennent pour un certain nombre de formations
00:47:18 pour être insérées.
00:47:21 - Ils sont formés automatiquement au programme ?
00:47:24 - Oui, oui.
00:47:25 - Et puis après, c'est...
00:47:26 - Les secteurs, ces secteurs-là forment,
00:47:29 ils emploient.
00:47:32 Bien sûr, il y a...
00:47:33 - C'est pas du tout l'intergence,
00:47:36 mais après, c'est la...
00:47:38 - Merci pour cette question, parce que...
00:47:41 - Pour résumer, à l'élection,
00:47:42 il faut prendre l'adéquation.
00:47:43 - Pour résumer l'adéquation,
00:47:44 les éléments d'adéquation, où, Hélène ?
00:47:47 Pour résumer, pour l'adéquation, d'abord,
00:47:50 c'est quel mode de formation nous avons introduit.
00:47:53 Donc, quand vous impliquez les professionnels
00:47:55 dans l'ingénierie de la formation,
00:47:57 vous gagnez plus, et je vous ai donné
00:47:59 les 15 instituts de gestion déléguée
00:48:01 dont on dispose.
00:48:02 Un, deux, quand vous investissez
00:48:06 dans les soft skills, mais cela a un coût
00:48:09 en matière de temps qui n'est pas toujours
00:48:11 supportable par les apprenants.
00:48:13 Je vous donne un exemple concret.
00:48:15 Quelqu'un qui est supposé avoir une formation
00:48:17 en deux ans, technicien spécialisé,
00:48:19 si vous lui rajoutez un autre semestre,
00:48:21 c'est un retard qu'il a pour pouvoir gagner de l'argent,
00:48:24 sachant que ce sont des gens
00:48:25 qui ne sont pas toujours,
00:48:26 qui ne vivent pas toujours dans des conditions aisées.
00:48:29 Et pas tous des boursiers.
00:48:31 Sur les 660 000, c'est un autre sujet,
00:48:33 nous avons 30 000 boursiers.
00:48:37 Vous voyez ce que je veux dire ?
00:48:39 Et tous ceux qui n'ont pas le bac,
00:48:40 n'ont pas droit à la bourse.
00:48:41 C'est quelque chose que nous sommes en train d'examiner.
00:48:44 Oui, ça a toujours été comme ça malheureusement,
00:48:47 mais c'est quelque chose que nous sommes en train d'examiner.
00:48:50 Donc si vous rajoutez un semestre,
00:48:51 ça veut dire que les gens doivent se réveiller le matin,
00:48:53 prendre le bus, etc.
00:48:55 Mais c'est important dans un secteur comme le tourisme,
00:48:57 par exemple.
00:48:58 C'est important dans un secteur comme la santé,
00:49:00 dans un certain nombre de services.
00:49:02 Donc ça c'est le deuxième axe
00:49:04 sur lequel il y a un investissement important.
00:49:06 Mais nous sommes en train d'examiner
00:49:08 est-ce qu'on ne pourrait pas revoir des aspects,
00:49:12 revoir le cursus,
00:49:14 en fait au lieu de parler de formation professionnelle,
00:49:17 parler d'enseignement professionnel.
00:49:19 On aura peut-être le temps une autre fois
00:49:21 de revenir sur les détails
00:49:22 parce qu'il y a énormément de choses à faire.
00:49:24 Et quand vous complétez le dispositif
00:49:26 avec la dernière question,
00:49:27 l'éthirachie dit elle,
00:49:29 puisque c'est un sujet sur lequel je voudrais parler,
00:49:31 dit elle, l'alternance et surtout l'apprentissage.
00:49:34 L'un des points importants dans la feuille de route royale,
00:49:44 c'est l'orientation.
00:49:46 Alors soit vous allez être orienté
00:49:49 quand vous débarquez à la dernière minute
00:49:53 pour choisir une filière, c'est déjà trop tard.
00:49:56 Soit quand vous êtes déjà petit,
00:49:58 vous avez pu avoir une entreprise,
00:49:59 vous avez pu avoir un métier,
00:50:00 vous avez pu découvrir un métier.
00:50:01 Ce n'est pas de l'orientation,
00:50:02 c'est la découverte de métier, etc.
00:50:04 Donc ce que nous sommes en train de dire sur ce sujet-là,
00:50:06 c'est que l'apprentissage qui est régi par une loi
00:50:09 et qui permet aux gens de gérer 20% de leur temps
00:50:12 dans le cadre de formation théorique
00:50:13 et 80% dans le cadre de formation pratique,
00:50:16 enfin de pratique au sein de l'entreprise
00:50:18 ou de la coopérative.
00:50:22 Parce qu'on a un niveau rural aussi sur ce sujet.
00:50:26 Donc sur ces sujets-là,
00:50:27 effectivement nous avons des chiffres
00:50:30 qui sont appelés à la hausse
00:50:32 et nous allons lancer une initiative
00:50:34 pendant le mois de Ramadan, Inch'Allah,
00:50:35 pour doubler les effectifs en matière,
00:50:37 c'est un autre scoop,
00:50:38 doubler les effectifs en matière d'apprentissage.
00:50:40 L'apprentissage, nous en sommes à quelque chose
00:50:42 comme peut-être 20 000, peut-être 25 000
00:50:46 et nous allons les porter à 50 000
00:50:47 pendant le mois de Ramadan
00:50:50 parce que nous avons trouvé
00:50:51 que beaucoup d'entreprises gagnaient énormément
00:50:54 en utilisant le dispositif d'apprentissage.
00:50:57 C'est un dispositif qui est subventionné par l'État.
00:51:00 L'employeur touche 4 000 dirhams par personne
00:51:04 sur la durée d'y a de l'apprentissage.
00:51:07 Mais pour augmenter les chances
00:51:08 de tous ceux qui ne finissent pas l'école,
00:51:11 il va falloir qu'on soit là.
00:51:13 Alors quand je vois ce que font les instituts de formation,
00:51:16 ce n'est pas énorme.
00:51:17 Dans l'apprentissage, je vous ai dit 25 000,
00:51:19 alors que vous avez 1,4 million de personnes,
00:51:21 au moins 700 000 en besoin de...
00:51:23 peuvent faire de l'apprentissage.
00:51:25 Sur les 1,4 million de chômeurs que vous avez,
00:51:27 au moins 700 000.
00:51:28 Regardez le dispositif que nous avons.
00:51:30 Au niveau de l'OFPPT, j'ai challengé l'OFPPT
00:51:33 en tant que président du conseil d'administration,
00:51:36 l'organisme sous-tutel du ministère,
00:51:38 et nous avons déjà fait des choses intéressantes.
00:51:39 Nous sommes passés de 50 000 à 80 000 post-pédagogiques,
00:51:43 de 50 000 à 80 000
00:51:44 dans ce qu'on appelle la formation qualifiante.
00:51:48 Et on est en train d'attaquer aussi la qualification.
00:51:51 C'est-à-dire que vous avez une formation courte,
00:51:55 qui peut être de 3 mois, de 6 mois, de 9 mois,
00:51:57 ou la qualification d'ouvrier jusqu'à 1 ou même 2 années,
00:52:01 et vous pouvez effectivement, suite à cela,
00:52:03 acquérir une compétence qui vous permet
00:52:05 d'aller plus vite sur le marché du travail.
00:52:07 On a remarqué que les personnes de ce niveau-là,
00:52:11 elles n'avaient pas de quoi prendre le bus.
00:52:14 Donc le gars ne peut pas rester 3 mois en formation.
00:52:18 Dès qu'il apprend un petit peu le métier, il part.
00:52:22 Les secteurs traditionnels que nous avons dans l'apprentissage,
00:52:25 c'est l'artisanat, la pêche, etc.
00:52:27 Là, nous voulons élargir à du digital,
00:52:30 l'équivalent du 1337, etc. c'est là.
00:52:33 Et nous voulons élargir un certain nombre de secteurs
00:52:35 dans les services, etc.
00:52:36 Donc ce sont des formations beaucoup plus agiles
00:52:38 qui ont fait leur preuve dans le monde entier
00:52:40 et qui fonctionnent très très bien
00:52:41 et qui sont très demandées par les entreprises.
00:52:43 Pour résumer, il s'agit de prendre en charge
00:52:46 le parcours de la personne et en parallèle de voir,
00:52:49 parce que ce parcours a un coût pour l'entreprise,
00:52:52 il a un coût pour la personne.
00:52:54 Donc pour voir comment on peut répartir ces coûts-là
00:52:57 pour pouvoir donner à l'entreprise la possibilité
00:53:00 d'héberger des gens dans une phase critique de leur vie
00:53:03 où ils n'ont pas encore acquis toute la compétence.
00:53:06 Donc le dispositif d'apprentissage,
00:53:08 le dispositif d'alternance, les stages,
00:53:11 les mesures incitatives de l'emploi type Aurach.
00:53:15 Donc nous sommes en train de mettre de la cohérence
00:53:17 sur tout cela et tout cela fera l'objet
00:53:20 de la nouvelle génération d'offres
00:53:21 que nous sommes en train de préparer pour bientôt
00:53:23 avec le chef du gouvernement, avec le gouvernement,
00:53:25 en relation aussi avec les métiers qui sont posés.
00:53:28 Et le dernier mot c'est l'échelle.
00:53:31 Parce que tout ce que je vous dis peut être séduisant,
00:53:34 il réussit pour 500 personnes.
00:53:37 Quand vous êtes à 150 000, c'est un autre sujet.
00:53:40 - Si vous me permettez, en tant que dirigeant,
00:53:45 on aimerait avoir votre avis par rapport
00:53:48 à la nouvelle direction du parti.
00:53:50 Beaucoup de gens n'arrivent toujours pas
00:53:52 à comprendre la pertinence du choix
00:53:54 de cette direction à trois têtes.
00:53:57 On aimerait avoir votre avis par rapport à ça.
00:53:59 - Là je dirais volontiers.
00:54:00 Mais j'ai absolument besoin de dire quelque chose
00:54:02 pour Sabah parce qu'ils ont publié
00:54:04 un truc à la une et je voudrais rebondir sur le sujet
00:54:07 si ça ne vous dérange pas, si ce n'est pas trop tard,
00:54:09 si c'est trop tard.
00:54:11 Parce que sur la dynamique,
00:54:14 pour que ça ne soit pas corrigé ou la rectifier,
00:54:17 regarde comment vous enregistrez.
00:54:19 Voilà, l'échelle.
00:54:23 C'est un sujet que vous avez sorti,
00:54:25 moi j'ai respecté,
00:54:27 mais je voudrais quand même apporter des clarifications
00:54:29 sur ce sujet-là.
00:54:30 Écoutez, sur le plan politique,
00:54:32 le PAM est un parti jeune,
00:54:33 c'est le plus jeune des partis qui existent aujourd'hui.
00:54:36 Même si on commence à prendre un peu aussi de...
00:54:39 Voilà.
00:54:41 C'est un parti qui a toujours fait preuve
00:54:43 d'un certain dynamisme sur le plan organisationnel.
00:54:46 C'est un parti qui a pu construire ou bâtir
00:54:52 et former, je dirais, des citoyens marocains
00:54:57 pour prendre la responsabilité.
00:54:59 La preuve en est, la quasi-majorité des ministres
00:55:02 que vous avez aujourd'hui dans le gouvernement,
00:55:04 sont des enfants du parti.
00:55:06 C'est pas facile.
00:55:08 Former un responsable gouvernemental
00:55:11 exclusivement au sein d'une formation politique,
00:55:15 quelqu'un qui n'a pas fait de transhumance, etc.,
00:55:17 ce n'est pas simple.
00:55:18 Donc je pense que c'est un parti qui a beaucoup de mérite
00:55:22 dans la scène nationale,
00:55:24 aux côtés des autres partis.
00:55:26 Vous ne me verrez jamais dire quelque chose de mauvais
00:55:29 sur les autres partis parce que...
00:55:31 C'est une très bonne chose.
00:55:34 ...et tout récemment d'ailleurs, avec l'affaire Esclaves.
00:55:38 Oui. Écoutez, un parti qui ne se renouvelle pas
00:55:42 est un parti mort.
00:55:44 Un parti qui ne se remet pas en cause
00:55:47 est un parti qui n'est pas destiné à piloter, je dirais,
00:55:51 une partie de la sphère publique.
00:55:55 Nous sommes un parti qui, comme tous les autres,
00:55:57 a connu des moments difficiles, des moments de gloire,
00:56:00 mais je pense que c'est un parti qui a bien travaillé.
00:56:03 Il a eu, je dirais, il s'est amélioré.
00:56:07 C'est un parti qui a pu construire, c'est fondamental,
00:56:10 une élite interne.
00:56:12 C'est un parti aux mouvances.
00:56:14 Aujourd'hui, toutes les personnes que nous avons
00:56:16 à la tête du parti, que ce soit direction collégiale,
00:56:19 bureau politique, sont des enfants du parti.
00:56:24 Moi, je m'arrête là.
00:56:26 Vous savez, le reste, il importe très, très peu.
00:56:29 Maintenant, comme tout parti, naturellement...
00:56:32 -Ce qui n'a jamais été ailleurs.
00:56:34 -Bien sûr, vous n'avez jamais été dans d'autres partis.
00:56:36 Ils ont commencé leur vie politique au sein...
00:56:39 Vous savez ce que ça veut dire ?
00:56:41 C'est...
00:56:43 -On est en forme, c'est ça ?
00:56:45 -Oui, oui, oui, mais je veux dire, ce sont des gens
00:56:49 qui ont été à l'origine de tout ce qui s'est passé.
00:56:53 Donc pour moi, c'est un élément important.
00:56:56 Maintenant...
00:56:57 -C'est juste l'idée d'un parti à trois têtes.
00:57:00 On parle de Mme Fethel Zalansor
00:57:02 en tant que coordinatrice nationale.
00:57:04 Certains disent que si c'est elle
00:57:06 la véritable patronne du parti,
00:57:08 qu'on a nos secrétaires généraux,
00:57:10 on va avoir besoin de...
00:57:12 -Vous savez, c'est un mode de gestion
00:57:14 qui, contrairement à d'autres expériences dans le monde,
00:57:17 a vu le jour suite à une crise.
00:57:19 Le PAM n'a pas de crise particulière.
00:57:21 Nous n'avons pas de problème de leadership au PAM.
00:57:24 Nous sommes nombreux à pouvoir être là.
00:57:27 Maintenant, le fait qu'il y ait un choix
00:57:30 d'avoir plusieurs personnes au sein d'une direction du parti,
00:57:35 d'abord, il répond à deux contraintes,
00:57:41 aux deux impératifs, voilà, deux impératifs.
00:57:45 Le premier sujet, c'est l'énormité des tâches à faire.
00:57:52 Vous savez, quand vous dirigez le gouvernement,
00:57:55 rien que pour faire le travail proprement,
00:57:58 à l'échelle du gouvernement,
00:58:00 dans des secteurs stratégiques,
00:58:02 regardez combien nous avons pris de temps à parler.
00:58:05 Vous pensez que j'avais ce discours il y a deux ans ?
00:58:08 C'est le fruit du travail, ça.
00:58:10 Et ce n'est pas des lectures que j'ai faites,
00:58:12 ce n'est pas des slides que j'ai appris,
00:58:14 ils avaient envie de venir vous voir.
00:58:16 C'est du travail, des gens, des difficultés.
00:58:18 J'ai essayé d'exprimer les difficultés que j'avais
00:58:21 et la facilité peut-être à faire d'autres, et les défis.
00:58:23 J'espère que le message est passé.
00:58:26 Il n'y a pas de problème.
00:58:28 Le directeur de l'Observatoire du marché de l'emploi,
00:58:31 c'est une dame qui vient d'un secteur de production,
00:58:34 il n'y a pas besoin d'un seul,
00:58:36 qui comprend comment faire la tâche.
00:58:38 Une dame qui a un MBA, un doctorat,
00:58:40 qui a été directrice numérique,
00:58:42 qui a été directrice dans le secteur du tourisme.
00:58:45 Cette dame a aidé, c'est une femme.
00:58:48 Elle est la directrice de la communication et des partenariats.
00:58:51 Tout le monde est son directeur.
00:58:53 C'est un homme qui travaille, tout le monde.
00:58:55 Elle a aidé, c'est une dame,
00:58:57 elle est la directrice des partenariats.
00:58:59 Pourquoi ? Parce qu'on a des relations avec l'environnement.
00:59:02 C'est très dur à gérer.
00:59:04 Elle parle cinq langues.
00:59:06 C'est une dame qui parle cinq langues.
00:59:08 Elle ne peut pas aller à Genève,
00:59:10 elle a des problèmes avec les...
00:59:12 Elle parle l'italien, l'espagnol, le français, l'arabe et l'anglais.
00:59:16 Donc, je suis la dame.
00:59:18 (Rires)
00:59:20 Comment tu as fait ?
00:59:22 Comment tu as réussi à venir en Allemagne ?
00:59:24 (Rires)
00:59:26 Donc, il y a les réunions,
00:59:28 il a vraiment dit, dans le partenariat, par exemple.
00:59:31 On a trouvé dans l'analyse,
00:59:33 c'est un critère pour moi qui était indiscutable,
00:59:35 on a trouvé des centaines de millions de dollars.
00:59:41 Je ne veux pas dire une bêtise.
00:59:43 Des centaines de millions de dollars ou d'euros
00:59:46 sous forme de coopérations internationales
00:59:48 qui ont été faites sur différents projets.
00:59:50 C'est une millionnaire, c'est une millionnaire.
00:59:53 Entre l'ANAPEC, l'Office de la formation professionnelle,
00:59:55 le département de la formation professionnelle,
00:59:57 entre autres.
00:59:59 Il y a eu une dame qui a fait un comité de pilotage.
01:00:01 Une dame de l'usine à gaz,
01:00:03 avec des résultats...
01:00:05 Oui, on a inséré trois personnes,
01:00:07 oui, on a fait une enquête autour de 20 femmes,
01:00:09 oui, on a fait... Mais ce n'est pas possible.
01:00:11 Donc j'ai voulu organiser la coopération
01:00:15 pour avoir un effet de...
01:00:18 pour qu'on puisse utiliser ces mises à nettoyer
01:00:21 pour pouvoir en profiter et les aider.
01:00:24 On a trouvé que l'une des parties a trois programmes
01:00:27 avec des partenaires et autres,
01:00:30 et l'autre partie n'a pas de programme.
01:00:32 Il y a l'économie, la montagne, tout.
01:00:34 Donc les responsables,
01:00:36 les gens qui peuvent travailler avec ces responsables,
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01:06:33 [Musique]

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