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00:00 [Générique]
00:10 Bonjour et bienvenue à vous dans ce Grand Oral, l'émission politique de TV Tour Val-de-Loire,
00:15 en partenariat avec la Nouvelle République, une émission que j'ai le plaisir d'animer avec Luc Bourriane.
00:20 Luc Bourriane, rédacteur en chef de la Nouvelle République.
00:22 Bonjour Luc.
00:23 Bonjour Michael.
00:24 Bienvenue à vous.
00:25 Nous accueillons sur ce plateau Emmanuel Denis, maire écologiste de Tour.
00:29 Bonjour Emmanuel Denis.
00:30 Bonjour.
00:31 Bienvenue à vous.
00:32 Nous parlerons avec vous des mobilités, nous parlerons de la sécurité,
00:35 vous répondrez aussi aux questions des tours en jour sur le commerce, le sport ou encore la végétalisation.
00:41 Mais on ne crampont pas, on va commencer tout de suite par des questions d'actualité.
00:45 L'actualité c'est tout d'abord le milieu du gai dans lequel vous vous trouvez.
00:57 Vous venez de dépasser un peu plus de la moitié de votre mandat.
01:01 Ce que l'on peut retenir des premières années passées à la tête de l'exécutif de Tour,
01:06 on le découvre dans ce reportage de Romain Delville.
01:10 Élu en juin 2020, Emmanuel Denis place son premier été de maire sous le signe du vélo.
01:16 En août 2020, le pont Wilson est interdit aux voitures, une expérimentation d'abord, pérennisée ensuite.
01:23 Ça permet à des gens de circuler et de voir, de regarder la loi.
01:28 On n'a rien changé je pense au niveau du passage à vélo.
01:32 Les mobilités douces sont promues, les pistes cyclables, sécurisées ou non, fleurissent dans la ville.
01:38 Des vélos rues apparaissent, non sans créer quelques remous parmi les riverains.
01:42 Notre rue à nous se retrouve être un itinéraire de délestage de la rue d'Entraigues.
01:48 Au-delà des choix politiques qui impliquent l'exercice du pouvoir,
01:51 l'une des promesses du candidat Denis, c'était la co-construction, la démocratie participative,
01:56 pour maintenir l'esprit des cogitations citoyennes.
02:00 Figure de proue de la méthode, les plantations citoyennes, les casernes Beaumont,
02:04 ou encore le projet du haut de la tranchée.
02:07 Je me dis que si on ouvre le mur qui se trouve là,
02:11 ça ouvre plein de possibilités sur l'utilisation de l'espace.
02:15 Devenu homme politique de premier plan municipal,
02:17 Emmanuel Denis doit maintenant faire face à une opposition.
02:21 De moi c'est des femmes, c'est pas consocial, il faut le dire.
02:24 Voir des colissiers rejoindre l'opposition, comme Bertrand Rousier ou Afioua Métro.
02:29 Et puis, il y a eu la saga politique des vice-présidences métropolitaines.
02:33 Laissées vacantes, perdues, puis retrouvées.
02:36 La démocratie c'est lorsqu'on accepte un vote,
02:38 et de dire simplement quand je gagne ça va et quand je gagne ça va pas, c'est pas possible.
02:42 Politique toujours, le maire de Tours doit faire des choix pour la ville.
02:45 Et choisir c'est parfois dire non.
02:47 Le projet D.A. l'est renvoyé au calende grec,
02:50 de même pour la rénovation du centre municipal des sports.
02:53 Le TVB n'a pas le droit d'adosser son nom à un vendeur de hamburgers.
02:58 En revanche, le plan École de la Ville est ambitieux,
03:01 avec des rénovations, reconstruction, isolation,
03:04 végétalisation d'une vingtaine d'écoles d'ici 2032.
03:08 Alors Emmanuel Denis, on va revenir sur certains de ces thèmes qui ont été abordés,
03:11 mais une première réaction peut-être à cette vision
03:15 de votre première partie de mandat par Romain Delville.
03:18 – Il y avait pas mal de choses, on avait fait trois promesses lorsqu'on a été élu,
03:24 c'était la promesse écologique, on a parlé de la révolution des mobilités
03:29 et puis de la végétalisation, la promesse démocratique,
03:32 on a parlé d'un certain nombre de chantiers qui ont été co-construits avec les habitants,
03:36 et puis il y avait la promesse sociale aussi, et je crois là-dessus
03:39 qu'on a aussi obtenu des bons résultats et fait bouger les choses sur cette ville de Tours
03:45 en essayant d'amplifier ce bouclier social sur la ville de Tours.
03:49 – Allez, les questions d'actualité, c'est notamment une question d'actualité,
03:51 brûlante pour le coup, c'est cette annulation d'une représentation de Verdi,
03:55 c'était vendredi dernier à l'Opéra de Tours, à l'occasion d'une grève des musiciens,
04:01 préavis, et ton cours est déposé pour le week-end prochain,
04:05 une grève deux jours après l'annonce d'un pacte pour l'Opéra de Tours
04:09 où vous annoncez une augmentation d'un budget de 12%,
04:12 les musiciens réclament des CDI, qu'en est-il des négociations ?
04:14 Allez-vous accéder à leur demande ?
04:16 – Écoutez, je regarde vos images et je vois ce mot "trahison"
04:20 et je pense que depuis quatre ans, parce que maintenant ça fait quatre ans
04:24 qu'on est en responsabilité, on a réalisé un travail énorme sur ce Grand Théâtre,
04:29 puisqu'on est arrivé, il y avait un conflit social déjà ouvert avec l'ancien directeur,
04:33 on a changé le directeur, on a changé un certain nombre de cadres aussi
04:37 pour stabiliser le fonctionnement de ce Grand Théâtre.
04:40 Il y a d'autres problématiques auxquelles on doit faire face,
04:45 en particulier ce statut des musiciens sur lequel on s'était engagé à travailler
04:49 et dans un contexte national très compliqué,
04:51 il y a des opéras comme Strasbourg qui baissent leur budget de 300 000 euros.
04:56 Nous avons fait le choix avec nos partenaires financiers, je les remercie,
05:00 mais nous avons fait ce travail d'aller chercher des nouveaux partenaires financiers
05:03 comme la Métropole qui s'est engagée sur les trois années à venir à rajouter 200 000 euros
05:07 et donc nous rajoutons cette année 12 % de budget, c'est 650 000 euros.
05:12 Donc on ne peut pas parler de trahison.
05:15 Il n'y a pas de solution miracle pour le statut des musiciens.
05:20 – Ils estiment que vous aviez promis des CDI.
05:23 – On a promis de travailler sur le changement du statut des musiciens qui pose un problème.
05:29 C'est un problème que l'on subit nous,
05:31 puisque c'est un problème qui date de nombreuses années maintenant.
05:35 Donc on a travaillé sur ce sujet-là.
05:37 – Vous étiez absolument…
05:39 – Par contre, on s'était engagé à proposer des solutions, c'est ce qu'on est en train de faire,
05:43 mais c'est illusoire de penser qu'on peut passer de la situation actuelle
05:47 à un orchestre de 55 musiciens CDifiés à plein temps.
05:53 Ça serait plus 3 millions de budget, plus 3 millions de budget.
05:56 Et aujourd'hui on fonctionne avec environ 150 musiciens
06:00 qui travaillent plus ou moins, certains 10 à 20 % de leur temps,
06:04 d'autres au maximum 40 % de leur temps.
06:06 Et on ne peut pas passer de cette situation-là à 55 CDifiés à temps plein.
06:11 Ça serait plus 3 millions.
06:12 Donc ça ce n'est pas possible.
06:13 Par contre, on va trouver des solutions pour sortir de cet écueil juridique.
06:18 Donc les négociations sont en cours, mais on a fait un vrai gros travail depuis.
06:22 Et moi je remercie tous ceux qui ont travaillé sur ce sujet-là.
06:25 L'État nous aide un peu plus, la Métropole est rentrée dans le partenaire…
06:29 – Ce qui est une nouveauté d'ailleurs pour le coup, pour la Métropole c'est une nouveauté.
06:32 – C'est une nouveauté, et c'est le travail qui a été fait par le directeur, par l'adjoint.
06:37 Et nous avons la région aussi qui met plus de 150 000 euros dans un contexte très compliqué.
06:41 Donc on ne peut pas parler de trahison, on continue à discuter,
06:44 on trouvera des solutions pour améliorer la situation et la précarité des musiciens.
06:49 – L'actualité est aussi politique.
06:51 Christophe Boucher, que vous connaissez bien, l'ancien maire de Tours,
06:53 auquel vous avez succédé, s'est déclaré il y a quelques semaines
06:56 candidat pour les municipales en 2026.
06:58 Serez-vous vous-même candidat ?
07:00 – Ce n'est pas franchement la question du moment pour moi.
07:05 Concernant Christophe Boucher, moi je ne suis pas là pour faire la chronique
07:09 du Landerneau politique local.
07:11 Moi ma priorité, et puis en même temps, voilà, il s'organise pour les élections,
07:16 je dirais que c'est dans la normalité, ils sont dans leur rôle de s'organiser.
07:22 Moi, mon sujet, je suis en responsabilité, contrairement à l'opposition,
07:26 et donc ma responsabilité c'est de travailler au grand projet de transformation
07:31 de la ville de Tours, la transformation écologique, la transformation sociale,
07:34 la transformation démocratique avec les chantiers qu'on a déjà un peu évoqués.
07:39 – Et qu'on va évoquer tout à l'heure.
07:41 – On va en revenir dans le détail, mais bon voilà, pour moi le sujet aujourd'hui,
07:45 c'est de faire aboutir les projets, et il y en a un certain nombre.
07:48 – Certes, mais si l'opposition s'organise, peut-être qu'à un moment
07:50 il faudrait que la majorité s'organise, donc dans cette optique-là,
07:52 est-ce que vous voulez reproduire ce qui avait porté votre candidature en 2020
07:56 via un collectif, via des télécogitations citoyennes,
07:59 est-ce que c'est le même schéma que vous reproduiriez si vous étiez candidat ?
08:03 – Alors ce qui est important de dire, en tous les cas,
08:05 et là-dessus je crois que ça a été la surprise de nombreux observateurs,
08:09 c'est qu'on a une majorité qui est diverse, une majorité de gauche, écologiste et citoyenne,
08:18 et vraiment ce creuset citoyen, les cogitations, a été un des ferments de notre victoire,
08:24 et bien sûr, je pense que ça sera un élément important
08:28 si dans quelques mois on décide d'y retourner, là, ce n'est pas encore le moment,
08:35 mais par contre, ce qui est sûr, c'est que le fait d'avoir cette majorité
08:40 toujours très cohérente, toujours très soudée, c'est un élément extrêmement important
08:45 pour la réussite de nos projets aujourd'hui, et peut-être de nos projets demain.
08:48 – Un maire sortant peut se soumettre à des primaires internes, à gauche ?
08:51 – On n'en est pas là, franchement, encore une fois, je suis concentré sur les projets,
08:56 il y a de nombreux projets, il y a beaucoup de travail sur la planche,
09:00 et c'est ça vraiment la priorité, je pense que les Tourangels et les Tourangeaux
09:04 verraient d'un mauvais œil que je commence à parler des primaires ou quoi que ce soit.
09:08 – Votre calendrier, ça sera le caleb, à peu près ?
09:10 – Écoutez, on a au moins un an et demi de travail, avec de nombreuses inaugurations,
09:16 de nombreux chantiers comme celui du tramway qui devrait démarrer en juillet 2025,
09:21 c'est ça la priorité, puis après, on prendra le temps, bien sûr, il y aura la campagne,
09:26 je donnerai ma décision à ce moment-là.
09:29 – Autre question d'actualité, la métropole de Tours qui connaît un nouvel épisode judiciaire
09:32 avec son président, Frédéric Ogiste, qui comparaissait le 7 mars dernier
09:36 dans l'affaire de l'insulte raciste à l'encontre de Cédric Deolivera.
09:40 Frédéric Ogiste a eu 12 000 euros de requis, en fait, contrôlés par le procureur,
09:46 le délibéré interviendra en avril, en cas de condamnation,
09:49 Frédéric Ogiste devra-t-il démissionner ?
09:52 – Écoutez, moi j'ai condamné tout de suite ce qui s'est passé
09:57 entre Frédéric Ogiste et Cédric Deolivera,
10:00 aujourd'hui la justice s'est saisie du sujet, le procès est en cours,
10:05 attendons le verdict pour en dire plus.
10:09 Ce que je veux dire c'est que moi, ma responsabilité aujourd'hui,
10:12 ce n'est pas d'être le juge de cette affaire-là,
10:15 c'est de continuer à faire avancer les projets, les projets pour la métropole,
10:19 je continue à travailler pleinement avec Cédric Deolivera à COM,
10:23 avec Frédéric Ogiste, et voilà, et c'est aujourd'hui, moi,
10:27 les perspectives que je me donne, continuer à travailler pour l'intérêt général,
10:31 la justice s'est saisie, les faits sont graves, on les a condamnés,
10:34 la justice s'en est saisie, on verra le verdict,
10:37 et puis dans tous les cas, il faudra continuer à travailler pour l'intérêt général,
10:42 et c'est ça qui est le plus important je pense dans cette affaire.
10:44 – Vous dites que vous les avez condamnés, vous aviez surtout appelé à l'apaisement,
10:47 et donc on pourrait qualifier un peu votre réaction sur le sujet relativement discrète,
10:51 et faudrait-il en déduire, et encore les mots que vous avez aujourd'hui avec nous,
10:55 que vous estimez que les propos pour lesquels Frédéric Ogiste comparaissait
10:58 il y a deux semaines devant le tribunal correctionnel de Tours,
11:00 finalement ne méritaient pas toute l'agitation qui a été faite,
11:03 et donc en creux, est-ce que vous n'estimez pas que SOS Racisme et la LICRA,
11:07 qui ont été plus loin puisqu'ils se sont constitués parti civil,
11:10 en ont trop fait dans cette affaire, c'est ça qu'il faut qu'ils entendent ?
11:12 – Pas du tout, je pense qu'ils ont toute légitimité,
11:15 j'ai condamné fortement ces propos, il ne faut pas se méprendre sur ce que j'ai dit,
11:19 moi ce qui m'apporte c'est que la métropole a été dans des difficultés
11:25 pendant un an et demi, deux ans,
11:27 qui l'a rendu totalement inopérationnel sur certains projets,
11:31 et c'est ça que je ne voulais pas reproduire,
11:33 sur les propos je les ai condamnés,
11:35 et les associations sont tout à fait illégitimes dans ce qu'elles font.
11:40 – Parce qu'on a vu qu'au sein même de votre majorité,
11:42 il y avait pu y avoir quelques débats là-dessus, sur la réaction apportée,
11:44 donc vous, vous n'avez pas d'inquiétude de perdre le contact
11:46 avec ces mouvements, ces mouvances de gauche,
11:48 qui étaient clairement avec vous en 2020, sur ce sujet-là ?
11:51 – Ecoutez, ma position elle a été claire,
11:55 j'étais le premier dans les premiers à réagir pour condamner ces propos,
11:58 encore une fois je pense qu'il ne faut pas mélanger les choses,
12:01 il y a les propos inqualifiables, il y a la justice qui s'hésite de ça,
12:04 qui s'est saisie de ce sujet, il y aura ensuite le verdict,
12:09 et puis voilà, on prendra acte de cela,
12:12 mais ce qui est aussi important, on est élu, on est en responsabilité,
12:17 il y a des projets, il y a des sujets très compliqués sur cette métropole,
12:21 donc il faut aussi rester concentré,
12:23 parce que c'est ça aussi, avant tout, qu'attendent nos électeurs,
12:26 c'est ça avant tout, ce qu'attendent les Tourangeais et les Tourangeaux.
12:29 – L'actualité c'est aussi le budget de la ville, voté en février,
12:33 des niveaux d'investissement rarement atteints,
12:35 et sans recourir à l'impôt, ni à de nouveaux emprunts,
12:40 ce qui a fait dire à l'un de vos opposants,
12:42 lors du dernier conseil municipal, que la présentation du budget
12:45 tient de l'illusionniste ou du magicien,
12:48 ça veut dire pas de nouveaux emprunts, pas de hausse fiscale, cette année,
12:51 mais pour les années jusqu'à la fin du mandat ?
12:54 – Il n'y aura pas de hausse fiscale d'ici la fin du mandat,
12:57 après, les propos qui sont tenus,
13:00 on est un peu des fois dans un cadre de comédie à Del Arte,
13:04 ce qu'il faut regarder c'est les résultats,
13:06 on va avoir des résultats 2023 comme jamais on n'a eu,
13:10 c'est-à-dire que la gestion de la ville est sous contrôle,
13:12 on a une augmentation de l'épargne,
13:15 ce qui nous permet d'arriver à 6 années de temps de remboursement de la dette,
13:21 juste 6 ans.
13:22 – La dette, on vient de le voir, c'est 31 millions d'euros de remboursement cette année.
13:25 – En plus, parallèlement à cela, on a une épargne forte
13:30 qui nous permet d'avoir un remboursement rapide,
13:32 on est en train de gérer le sujet du mur de la dette,
13:35 puisqu'il y a des empreintes finies qui sont remboursées à la fin,
13:38 comme l'on en indique, et c'est tombé sur nous,
13:41 on a 3 ou 4 années très compliquées avec des niveaux de remboursement,
13:45 cette année c'est 30 millions,
13:46 donc c'est un record de remboursement d'investissement,
13:50 et parallèlement à cela, on fait un record d'investissement,
13:54 de travaux réalisés par la ville de Tours,
13:57 puisqu'on est à 42 millions cette année, on fera 45 millions,
13:59 et c'était notre engagement,
14:00 notre engagement ce n'est pas juste de réduire la dette,
14:03 parce que la ville de Tours a une dette financière importante,
14:06 qui est maintenant sous contrôle et qu'on a restructurée,
14:09 avec moins de charges financières,
14:10 mais surtout elle a une dette, ce qu'on appelle la dette grise,
14:13 c'est-à-dire la dette bâtimentaire,
14:15 on a des écoles qui sont en très mauvais état,
14:17 on a des gymnases qui sont en très mauvais état,
14:18 et il était temps d'inverser cette spirale de sous-investissement,
14:22 qu'il y a eu sur les dix dernières années,
14:24 et on est en train de rêver sur ce pari,
14:26 c'est-à-dire qu'on va passer de 120 millions d'investissement
14:29 sur le dernier mandat, à 240 millions,
14:31 on multiplie par deux, on va multiplier par deux,
14:34 c'est déjà presque fait,
14:36 puisque tous les projets sont engagés d'ici la fin du mandat,
14:40 et donc on aura multiplié par deux les investissements,
14:43 et ça concrètement, ça veut dire quoi ?
14:45 Sur l'ancien mandat, il y a eu une école neuve,
14:47 une école en cours de rénovation, l'école Michelet,
14:49 sur ce mandat, on va avoir deux écoles reconstruites,
14:52 plus cinq écoles rénovées, plus des gymnases,
14:55 plus la rénovation du musée de Beaux-Arts,
14:58 et on avait besoin de ça parce que la ville était en train,
15:01 par Saint-Aquoté, d'avoir des grosses difficultés bâtimentaires,
15:06 et le service public, derrière, allait s'en ressentir.
15:09 – Alors, vous me parliez de cette dette,
15:11 malgré tout, elle est présente,
15:12 ça vous empêche, pour le coup, d'avoir des grands projets,
15:15 des grands investissements, vous avez parlé de ces sommes,
15:18 mais qui concernent la remise à niveau, j'allais dire légitime,
15:21 des écoles qui avaient été laissées à l'abandon, si je peux dire,
15:24 pendant des années et des années.
15:26 Malgré tout, ces grands projets,
15:28 vous ne pouvez pas les réserver pour la fin du mandat,
15:31 ça sera pour un prochain mandat ?
15:32 Quand est-ce qu'on les verra arriver ?
15:34 – La priorité, c'est d'abord de remettre en état,
15:38 on a un plan pluriannuel d'investissement sur dix ans,
15:42 dans lequel on a le plan école, on a la rénovation des gymnases,
15:48 il y a des grands projets avec la rénovation,
15:51 on nous parle souvent d'une nouvelle salle des sports,
15:54 nous on va rénover le CMS, le Centre Municipal des Sports,
15:58 puisque c'est une salle omnisport qui est magnifique.
16:01 – Ce sera l'objet d'une question un peu plus tard.
16:03 – Ce sera 30 millions d'investissements, et on le fera,
16:05 on aura le Grand Théâtre, on a parlé du travail sur le Grand Théâtre,
16:09 qui est devenu aussi un bâtiment classé Monument Historique,
16:13 qui nous permettra aussi d'avoir des subsides de l'État pour le rénover.
16:16 Voilà les grands projets, c'est de remettre à niveau l'ensemble de cette ville,
16:21 et de faire en sorte que tous nos bâtiments publics soient de grande qualité.
16:26 – Allez, une dernière question pour cette partie, Lucien.
16:28 – Pour prolonger, voilà, juste quand même la question de Mickaël
16:31 sur ces grands projets structurants, ce discours réaliste,
16:35 il s'entend évidemment en tenant compte des contraintes budgétaires,
16:37 tout le monde le conçoit, mais est-ce que vous craignez pas qu'au final,
16:40 votre mandat, donc dépourvu de grands projets, de fait, creuse encore plus le retard
16:44 pris par tour vis-à-vis de ses concurrentes régionales que sont Orléans
16:48 ou de voisines comme Angers ?
16:51 – Non, je ne pense pas, parce qu'au contraire, on est en train de rattraper
16:54 le retard aussi sur le cadre de vie des Tours Angelles et des Tours Angeaux.
16:58 Le travail qu'on fait dans l'espace public, la révolution des mobilités,
17:01 les pistes cyclables, la piétonnisation comme la place du grand marché,
17:06 la place du monstre, tout ça, c'est aussi le rayonnement de la ville,
17:10 c'est ça qui crée l'attractivité d'une ville, quand elle a des beaux réseaux
17:15 de transports en commun, quand on revégétalise et qu'on magnifie des places
17:19 comme on est en train de le faire, la place Pieds-Lorget à Tournor,
17:23 et bien ça, ça permet d'augmenter la qualité de vie, le cadre de vie…
17:26 – Orléans et Angers l'ont fait aussi, ils ont ce cadre de vie.
17:29 – Et bien on est en train de rattraper le retard qu'on avait
17:32 en multipliant par deux nos investissements, c'est déjà un gros effort
17:37 par rapport à ce qui a été fait sur les mandats précédents, on pourra comparer.
17:41 Donc on essaye rapidement de rattraper ce retard et de maintenir
17:48 cette belle image d'attractivité dans notre capitale.
17:51 – Allez, restez avec nous, on se retrouve tout de suite
17:54 dans un instant pour la suite du Grand Oral.
17:57 On évoquera deux autres sujets, celui des mobilités et celui de la sécurité.
18:01 - Merci.

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