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  • 18/03/2024
Koovea est une entreprise montpelliéraine, spécialisée dans la chaîne du froid.
Elle propose une technologie de surveillance de température.

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Transcription
00:00 - Libérolthèse, les bonnes idées, les entreprises de notre département,
00:03 avec des gens qui se bougent et qui font bouger l'économie, ça c'est bien.
00:06 Bonjour Adrien Contant. - Et bonjour.
00:08 - Comment ça va ? - Très très bien.
00:09 - Le week-end se termine, la semaine commence et paf !
00:14 Vous commencez par un petit passage radio-télé, ça c'est bien.
00:17 - La semaine qui démarre bien. - La semaine qui démarre bien.
00:19 Enfin, on en reparlera dans 5 minutes, tout aussi bien vous allez nous détester.
00:22 Alors apparemment vous allez faire baisser la température.
00:25 22-24 degrés c'est terminé.
00:28 - J'espère pas vu la saison, j'espère plutôt qu'elle va remonter,
00:30 mais on participe à indiquer quelle température il fait.
00:34 - Alors Guillaume, on parle ce matin de Kouvea.
00:37 - Kouvea est une entreprise que vous avez co-fondée en 2018, Adrien Contant.
00:41 - C'est ça.
00:42 - Au début vous étiez au BIC de Montpellier, l'incubateur de Montpellier,
00:45 puis c'est l'entreprise qui est en train de prendre de l'importance.
00:47 Alors pourquoi vous faites baisser la température ? Expliquez-nous.
00:50 - On essaye de la maintenir.
00:53 Kouvea c'est une jeune start-up, on commercialise
00:56 et on conçoit des enregistreurs de température connectés.
00:59 Donc on va pouvoir placer nos enregistreurs sur une utilisation
01:02 plutôt en santé, en alimentaire, et on va tout simplement sécuriser la chaîne du froid.
01:06 Nos capteurs vont remonter la température à distance
01:09 et on va permettre de sécuriser sur du stockage, comme dans les hôpitaux,
01:12 des grosses biobanques où on va avoir des grosses valeurs de produits thermosensibles,
01:16 ou toute la partie logistique alimentaire.
01:18 On va s'assurer qu'un produit fabriqué quelque part en Europe,
01:21 qui arrive chez nous en France à Montpellier,
01:23 est bien respecté à la chaîne du froid et ne soit pas dangereux pour nous.
01:25 - Donc ce sont des thermomètres connectés qui fonctionnent avec des capteurs.
01:29 Alors j'en ai un dans la main, c'est tout petit,
01:32 on dirait la moitié d'une carte de crédit,
01:35 qu'on peut mettre absolument partout et qui sont reliés à distance
01:39 à des thermomètres qui permettent de maintenir la température souhaitée.
01:43 - C'est ça.
01:44 - Et ça peut descendre très très bas.
01:46 - On a des capteurs qui vont très très bas,
01:49 dans les hôpitaux on a des biobanques où ça va jusqu'à -150, -180°C.
01:54 Et on a aussi des capteurs, c'est plus minoritaire,
01:57 qui permettent de mesurer les études jusqu'à 100, 150 ou plusieurs centaines de degrés.
02:02 - Positif vous voulez dire ?
02:04 - Oui.
02:05 - On fait du très froid et des fois du très chaud.
02:07 - Ça résiste au très froid mais ça résiste aussi au très chaud.
02:11 - C'est ça.
02:12 Vu qu'on travaille avec les hôpitaux, ils ont des enceintes aussi pour stériliser.
02:15 Alors c'est une petite activité, le gros de notre activité c'est la chaîne du froid.
02:19 Tout ce qui va être congelé ou tout ce qui va être à température frigo.
02:22 Et de la fabrication jusqu'à l'utilisation.
02:25 Les capteurs étant très simple d'utilisation,
02:27 on va pouvoir les placer en quelques secondes sur des véhicules de transport,
02:32 des caisses isothermes ou dans des chambres froides, frigos.
02:35 - Et après ça marche comment ? C'est relié à un thermomètre, un logiciel ?
02:40 - Vous tenez le thermomètre entre les mains.
02:41 - Ah on a un thermomètre entre les mains ?
02:43 - C'est le capteur qui est intelligent, qui vient communiquer à distance.
02:46 Donc c'est ce petit boîtier qu'on place dans le contenant, directement.
02:49 - Vous travaillez que pour les entreprises
02:51 ou ça peut aussi éventuellement intéresser des particuliers ?
02:53 - On travaille qu'avec les entreprises,
02:55 mais c'est vrai qu'on a des besoins de plus en plus avec des particuliers,
02:58 comme des gens qui transportent avec eux de l'insuline.
03:01 Je pense à mon associé par exemple, qui l'utilise à titre personnel.
03:07 Mais notre marché aujourd'hui c'est quand même les entreprises.
03:09 On réfléchit à ce type de produit peut-être pour la suite.
03:12 - Vous lancez l'entreprise en 2018, au BIC, on le disait tout à l'heure,
03:16 et puis paf, un an, un an et demi après, il y a le Covid qui débarque.
03:19 Alors c'est à la fois une bonne et une mauvaise chose.
03:21 Enfin, une mauvaise chose...
03:22 - Sur l'Oman, je pense qu'on a tous été assez inquiets.
03:25 Et nous on touchait beaucoup à la logistique des vaccins.
03:28 Et pendant cette période, ça a été un peu,
03:33 si je puis dire, dans cette phase très compliquée pour nous, la cerise sur le gâteau,
03:36 puisque notre innovation a permis d'oeuvrer à la bonne logistique de ces vaccins.
03:41 Parce que ces vaccins, on en parlait, il fallait les conserver à -80,
03:44 il fallait ensuite les conserver à -5,
03:45 il fallait d'un coup organiser une logistique très rapide.
03:47 - Et c'est à ce moment-là qu'on commence à parler de vous de plus en plus, du courrier.
03:50 - Et on a fait le buzz parce que nous, on n'a pas réinventé la roue,
03:53 les ajustements de température existent depuis très très longtemps,
03:57 des solutions connectées aussi, mais nous on l'a démocratisé.
04:00 On l'a rendu accessible à tous, et il a fallu équiper très rapidement toute une logistique.
04:04 Et grâce à ces capteurs sans fil très intuitifs,
04:06 on a équipé des véhicules presque du jour pour le lendemain.
04:10 Et ce qui a permis d'en garantir le bon respect de la chaîne du froid
04:13 pour des millions de vaccins en Europe.
04:15 - Et là, grâce ou à cause du Covid,
04:17 l'activité démarre vraiment.
04:19 Aujourd'hui, vous avez 30 salariés, ce qui est pas mal quand même,
04:22 au bout de 5-6 ans d'activité.
04:24 Vous avez à peu près un demi-millier de clients un peu partout sur la planète.
04:29 J'ai vu ça, c'est-à-dire ? Expliquez-nous.
04:31 - 70%, 80% de notre activité est en France.
04:34 On ne veut pas aller chercher au dollar, on ne veut pas brûler les étapes,
04:36 mais par opportunisme, beaucoup de gens sont venus nous chercher.
04:39 On travaille avec une grosse ONG sur l'Afrique,
04:42 pour le transport de vaccins contre Ebola et d'autres campagnes de vaccination.
04:46 On travaille sur le Mexique, on travaille sur les États-Unis,
04:49 mais ce sont à chaque fois des gens qui sont venus nous chercher.
04:51 Et la solution, en utilisant une connectivité qui peut être utilisée dans le monde entier,
04:55 on y est allé avec grand plaisir, et ça nous permet de mettre un pied pour préparer la suite.
04:59 Puisque pour l'instant, c'est le marché français,
05:01 on a commencé à bien attaquer,
05:04 et donc dans les années à venir, oui, j'espère beaucoup de croissance en Europe et au-delà.
05:09 - Et vous êtes très ambitieux, parce que vous dites que vous voulez doubler ce chiffre de clients
05:13 rien que cette année, en 2024.
05:15 - Oui.
05:16 - En un an, vous pensez que...
05:17 - Quand on est entrepreneur et qu'on n'a pas d'ambition, je dirais qu'il manque quelque chose.
05:20 - C'est bien, c'est très bien.
05:21 - Non, non, oui, on est vraiment dans une phase,
05:24 comme on dit, le plus difficile, c'est le premier million de chiffre d'affaires,
05:28 c'est atteindre le cap des trois ans.
05:30 - Vous l'avez atteint celui-là, déjà.
05:31 - On a atteint les deux.
05:32 Maintenant, on s'est bien structuré pour vraiment avoir une assise
05:37 et toute une armée pour aller attaquer ces marchés-là.
05:39 Donc oui, on pense que c'est faisable.
05:41 - Pourquoi ça s'appelle Couvéa ?
05:43 Parce que ça a un rapport avec Couvé, non ?
05:45 - On y a pensé à un moment, mais non.
05:47 - J'ai cherché le nom du cofondateur, mais il ne s'appelle pas Couvéa, donc c'est pas ça.
05:51 - On nous pose souvent la question.
05:52 Non, il n'y a aucun lien.
05:53 Cette société, elle a été créée un peu sur un coup de tête à 2-3 heures du matin,
05:58 parce que j'avais envie de me lancer dans l'entreprenariat,
06:00 et que j'avais ce projet dans un coin de la tête.
06:02 - Oulah, 2-3 heures du matin ?
06:03 - Et ce n'était pas un samedi, c'était en pleine semaine.
06:06 - C'est-à-dire qu'à 2-3 heures du matin, quand vous n'êtes pas frais,
06:09 vous vous dites "Tiens, on va monter une boîte avec des thermomètres pour les..."
06:11 Non, mais non.
06:12 - Non, non, non.
06:13 - C'est beaucoup plus simple.
06:14 - C'était quelque chose qui cogitait dans ma tête depuis longtemps,
06:16 et la nuit, n'étant pas tranquille, je me suis dit "Eh ben allez, pourquoi pas ?
06:19 On se lance."
06:20 Et quelques semaines après, un même soir, il fallait présenter le projet,
06:23 il n'avait pas de nom.
06:24 Et moi, il me fallait un nom unique.
06:26 Et donc, en dérivant de nom, etc., on a fini sur Couvéa, qui sonnait bien.
06:30 Mais non, absolument aucun lien avec un nom des fondateurs ou de la société.
06:34 - J'ai bien souhaité vous poser la question, parce que je cherchais sur le site et je ne trouvais pas.
06:36 Donc au moins, j'ai la réponse.
06:37 - On a la réponse.
06:38 - Merci.
06:39 - Eh bien merci Adrien, en tout cas, d'être venu nous en parler ce matin.
06:42 Et bonne continuation à vous et à Couvéa.
06:43 - C'est beaucoup avec plaisir.
06:44 - Merci.
06:45 - Et vous retrouvez toutes les infos en allant sur notre site francebleu.fr.
06:48 Les codes ici, c'est chaque matin, sur le coup de 7h10 dans le 6/9 de France Bleu Héro.
06:53 Francis Cabral, questions d'équilibre.
06:55 Et alors, juste après, nous partons à la SPA Montpellier Méditerranée Métropole.
06:59 C'est à Villeneuve-les-Magalones avec Virginie Vives.
07:02 Comment ça se passe pour de vrai dans la SPA ?
07:04 C'est dans quelques minutes toutes les réponses dans le système.

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