Khalifa Ababacar Sall : « Nous ferons toutes les ruptures et les réformes nécessaires » - Vidéo Dailymotion

Khalifa Ababacar Sall : « Nous ferons toutes les ruptures et les réformes nécessaires »

Transcript

00:00 Le pouvoir là, c'est pas une fin en soi.

00:02 On a un métier, on est des gens qui ont un travail.

00:06 Dès que tu es élu, tu es un futur ex.

00:09 Tu peux avoir des problèmes, mais fais ce pour quoi tu es là.

00:13 Surtout moi, à mon niveau, à mon âge,

00:16 dis-moi, qu'est-ce que je dois faire pour que les gens aient un boulot ?

00:19 Faire toutes les ruptures et les réformes nécessaires

00:25 pour que l'État redevienne ce qu'il n'aurait jamais dû cesser d'être.

00:28 Pour que ce pays soit sur les rails.

00:30 Je vous en prie, pendant un de mes projets phares,

00:33 bien sûr il y a la question de l'hydraulique,

00:36 bien sûr il y a le développement du secteur primaire,

00:39 bien sûr il y a l'émergence du secteur secondaire,

00:43 mais on réhabilite le chemin de fer.

00:45 Tous les pays du monde qui se sont développés,

00:48 l'ont été par le chemin de fer.

00:49 Capsicurine, Tamba, Kédougou, Dakar.

00:54 Kédougou, Tamba, Dakar.

00:56 Matam, et ce ne sont pas trois pôles gratuits,

00:59 ce sont les trois pôles des régions les plus riches de ce pays.

01:02 Kédougou est un scandale géologique,

01:06 et pourtant ils sont pauvres bondons.

01:08 Ils ont tout pour être riches.

01:10 Parce qu'ils sont handicapés par le problème des communications.

01:14 Donc moi, je compte mettre 2000 kilomètres de chemin de fer.

01:19 On l'a déjà étudié, on a tout fait.

01:22 Parce que, yo yo, c'est-à-dire, je vais te dire c'est quoi ma mandatarité pour moi.

01:26 Je suis arrivé à un moment où,

01:28 j'ai vu ce qu'a fait le pouvoir socialiste à des vagues de contraintes.

01:34 J'étais dans le pochon depuis 24 ans.

01:37 J'ai compris comment les autres n'ont pas pu faire certains investissements.

01:41 Avant le deuxième mandat,

01:43 où de faire plaisir aux gens.

01:46 Quand tu es président, tu es là pour faire un travail pour l'autorité,

01:49 mais pas pour toi.

01:51 C'est-à-dire, il faut rendre irréversible

01:54 un certain nombre de choses dans ce pays.

01:57 Président, on doit le faire par force.

01:59 Si on démarre le chemin de fer de Cap-Sikirine,

02:02 si on démarre le chemin de Kédougou, si on démarre le chemin de Matam-Aksour,

02:05 il faut que 2000 kilomètres de voies ferrées

02:08 soient surpassées par le river Misote.