Vladimir Poutine a appelé les Russes à voter pour la présidentielle, à travers laquelle le président russe, qui dirige le pays depuis 24 ans, devrait être réélu sans peine, en l'absence de toute opposition . Le maître du Kremlin demande à son peuple de "ne pas se détourner du chemin" et d'aller voter pour exprimer "une position civile et patriotique"
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00:00 C'est simple, vous arrivez au bureau de vote, au moment de voter, vous voyez la menace nucléaire, présentée comme telle par le pouvoir.
00:09 Et donc la principale chaîne publique qui a coupé quelques morceaux savamment choisis, Emmanuel Macron, souvenez-vous, il a bien respecté son vocabulaire face aux relances de nos confrères et consoeurs,
00:23 en disant "non non, c'est pas un ennemi, ennemi ça voudrait dire guerre, c'est un adversaire" et il est vraiment resté là-dessus.
00:30 J'attends de voir très précisément si ça a été traduit comme tel par les Russes, a priori oui.
00:34 On est en train de traduire, on a le reportage, on est en train de traduire, c'est en cours.
00:37 Mais voilà, ça n'est absolument pas anodin, c'est pas le chef du bureau de vote dans lequel tout ça a été filmé qui a dit "tiens je vais mettre la télé, ça va passer le temps".
00:44 Non, en fait c'est quasiment une affiche électorale. Vous avez le visage d'Emmanuel Macron qui pour le coup lui est l'ennemi de la Russie, de Poutine.
00:53 Alors on me dit à l'instant que "adversaire" est bien dans le reportage visiblement.
00:56 Mais parce qu'ils maîtrisent aussi leur vocabulaire là-bas, malgré les menaces et les effets de manche.