• il y a 8 mois
La juriste et essayiste Rachel Khan réagit au discours de Gabriel Attal sur les récents événements à Sciences-Po Paris: «C'est une idéologie au fond décolonial, wokiste et qui tend la main aux Frères musulmans. Ce qui me fait mal par rapport à cette situation d'antisémitisme, c'est qu'une bonne partie des associations dites antiracistes ne bouge pas et ça c'est intolérable».

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Transcription
00:00 -Oui, c'est classique, surtout dans la négation
00:03 et dans la révision de l'histoire,
00:06 mais aussi par rapport à l'idéologie woke et wokiste.
00:10 Nous, on partait de René Descartes,
00:12 "Je pense, donc je suis".
00:14 Le wokisme, c'est pas ça, c'est "je suis ce que je dis".
00:19 Donc, en fait, on peut dire tout et n'importe quoi.
00:22 Lorsque Médine fait la une de l'humanité
00:24 en disant "je combats l'antisémitisme",
00:26 il faudrait le prendre comme l'effet.
00:28 Donc, déjà, ça, c'est le premier point.
00:30 Après, pour revenir sur ce que disait Gabriel Attal,
00:33 c'est un processus idéologique qui s'est mis en place
00:36 depuis très longtemps à Sciences Po,
00:38 mais dans d'autres universités.
00:40 Cette idéologie, au fond, décoloniale,
00:43 wokiste, et donc qui tient la main aussi aux frères musulmans,
00:48 et qui tue tout ce qui concerne
00:52 l'universalisme, l'humanisme et la connaissance.
00:55 Et moi, ce qui me fait mal aujourd'hui
00:58 par rapport à cette situation d'antisémitisme,
01:01 c'est qu'il y a une bonne partie
01:03 des associations dites antiracistes...
01:06 -Qui ne bougent pas. -Qui ne bougent pas.
01:08 C'est intolérable.
01:10 SOUS-TITRAGE : RED BEE MEDIA
01:13 Sous-titres réalisés para la communauté d'Amara.org

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