Retrouvez Cartman sur Fun radio, avec Marion, Gueguette et Florent, tous les soirs de 19h à 22h et tout le temps sur l'application Fun Radio et le site funradio.fr !
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00:00 On va changer d'ambiance, on va parler de Xavier Dupont de Ligonnès, ce bouquin qui s'appelle "Mon frère présumé innocent".
00:04 L'avant-propos de ce livre, écrit par Stéphane Goldenstein, qui est dans ce studio, commence par ces mots.
00:19 Xavier Dupont de Ligonnès est-il vivant ou mort ? Quel aurait pu être le mobile du quintuple assassinat familial qui a reproché à Xavier Dupont de Ligonnès ?
00:24 Ces deux questions tournent en boucle et demeurent sans réponse. Après, vous expliquez quelle a été la démarche de Christine Dupont de Ligonnès pour écrire ce livre.
00:34 C'est vrai que ce sont des questions qu'on entend tourner en boucle depuis des dizaines d'années.
00:38 Qu'est-ce qui s'est passé ?
00:39 Des dizaines d'années ? Mais 13, oui.
00:41 Une dizaine d'années, pardon.
00:42 Mais 13, oui, tout à fait.
00:43 C'est vrai, parce que c'était à 13 ans. C'est vrai que ce sont des questions qui ont tourné dans tous les sens, mais on s'est un peu arrêté là.
00:49 L'objet de ce livre, c'est toutes les zones d'ombre de l'enquête. Évidemment, c'est vu par le prisme de la sœur de Xavier Dupont de Ligonnès, qui elle-même a une théorie, une thèse, une conviction.
01:02 Elle partage ses convictions. Si on met ça de côté et qu'on se concentre sur le contenu du livre, on apprend plein de choses à l'intérieur.
01:10 Est-ce que c'est difficile de venir nous parler de ce livre ? Parce que là, on est un peu dans le cœur du réacteur en ce moment.
01:19 Après le McDonald's, le Burger King, c'est un peu compliqué.
01:22 C'est vrai, on aime les transitions douces.
01:25 Je reconnais que c'est compliqué, qu'on ne peut pas sourire de tout, qu'on ne peut pas rire de tout, mais qu'on peut s'expliquer et on peut essayer de comprendre.
01:37 La position de Christine Dupont de Ligonnès, c'est que dès le début, elle a reçu une lettre de son frère, avec un certain nombre d'autres personnes,
01:46 qui peut apparaître farfelue, mais qui est pour elle la réalité.
01:51 Son frère lui a dit, son frère dit la vérité, donc tout ce qu'on lui apprend dans la presse, ce n'est pas la vérité.
01:57 Et comme, par mon intermédiaire, elle se constitue partie civile et que j'ai accédé à l'intégralité de la procédure, on a examiné les éléments à charge,
02:07 et il y en a énormément, très clairement, sauf qu'on ne parle que des éléments à charge, depuis le début.
02:13 Alors, depuis le début, moi en tant qu'avocat, j'interviens régulièrement dans la presse pour dire, attention, vous partez dans une seule direction.
02:21 Je n'ai rarement été écouté, voire même jamais été écouté. Quand je dis, mais attention, il y a des éléments dans le dossier qui permettent de penser que
02:29 on s'est focalisé sur Xavier Dupont de Ligonnès, tout le monde me rionnait en disant, bah ça suffit.
02:34 Nous, on a juste deux questions, il est mort ou... - Les questions que vous posez au début.
02:39 - Oui, mais c'est surtout, il est mort ou il est vivant ? - Oui.
02:43 - Voilà, on se focalise là-dessus, et même les enquêteurs, ceux qui pensent qu'il est mort, ils disent, bon, nous on n'a plus envie de travailler parce qu'il est mort,
02:49 donc le dossier est bouclé, et ceux qui pensent qu'il est vivant, ils aimeraient bien le retrouver pour lui poser des questions, et moi aussi.
02:56 - Il y a une théorie qui dit qu'il se serait suicidé du côté de Rock Brune sur Argent, qui est une des théories, parce que c'est un endroit où il serait difficile de retrouver son corps.
03:03 Bref, on s'est un peu arrêté là, en fait. - On s'est arrêté à des théories, et en fait, ce qui s'est passé, c'est qu'en 2011-2012, Christine et son époux,
03:12 j'ai rarement vu ça en tant qu'avocat, un examen par les parties civiles du dossier, mais dans ses moindres détails, et ils ont acquis la conviction que
03:22 Xavier Dupont-de-Ligonès n'était pas l'auteur de ce quintuple assassinat, voire même pire. Christine était persuadée que, finalement, il était agent,
03:37 ou je ne sais quoi, et qu'il y a eu une exfiltration. - Ce qui est dit dans sa lettre. Elle croit à la thèse qui est dit dans la lettre.
03:43 - Voilà, qui est dit dans la lettre, qu'il y a une exfiltration, et que dès lors, elle part du postulat que s'il y a une exfiltration, les corps qu'on a retrouvés sur la terrasse
03:49 ne sont pas les corps de la famille. J'ai beaucoup de mal à la suivre. - Bien sûr. - Et les gens qui nous écoutent ont tous du mal à la suivre.
03:55 - Pour que les choses soient claires pour les auditeurs de Fun Radio, vous ne défendez pas forcément la thèse qu'elle défend. - Non.
04:02 - Par contre, ce que vous défendez, c'est l'enquête qu'elle a faite. Elle a fait une enquête minutieuse, quand même. Évidemment, ça va dans un sens,
04:09 mais vous n'êtes pas forcément d'accord avec elle. Ça, c'est clair. - Oui, et non. En réalité, en tant qu'avocat, je dois indiquer à mes clients,
04:18 les faire revenir sur le droit chemin, je vais dire, et leur expliquer que dans le dossier, tout converge, et qu'on a la preuve absolue, irréfutable,
04:26 que les corps sous la terrasse sont ceux de sa famille. - D'accord. - J'ai l'ADN, et je dis à Christine qu'il y a de l'ADN, et que c'est la preuve parfaite.
04:33 - Oui. - C'est la preuve parfaite. Si demain, vous avez votre cigarette qui tombe à côté d'un braquage, vous serez coupable, monsieur.
04:39 Je suis désolé, mais ça va être comme ça. - J'ai de la chance de ne plus fumer. - Voilà. Je ne vais plus fumer, tant mieux.
04:44 - Sauf qu'elle a confronté cette preuve scientifique avec les constatations techniques réalisées, justement, sur ses corps.
04:55 Et je ne cesse de le dire, parce que Christine et son époux sont persuadés qu'il y a bien eu une substitution, parce qu'il y a des éléments qui dérangent.
05:04 Moi, je pense, en réalité, que ce n'est pas possible, parce que je ne vois pas où on aurait trouvé 5 corps de substitution pour remplacer cette famille.
05:12 Mais il n'en demeure pas moins qu'elle s'engouffre dans une brèche grande ouverte, je vais dire, avec des tailles, des poids qui ne correspondent pas.
05:21 Et ça, ça bloque. J'imagine que vous savez combien mesure votre sœur, votre mère, ce genre de choses.
05:29 Et le problème, c'est que par exemple, la mère de famille fait 82 kg et 1m72 à l'autopsie, alors qu'elle sait très bien qu'elle avait à peu près la même taille qu'elle,
05:38 qu'elle ne dépassait pas le 1m70, voire même qu'elle faisait 1m67, ce qui d'ailleurs ressort de la carte d'identité de cette mère de famille.
05:45 Alors, je ne sais pas vous, madame, mais généralement, les femmes ont tendance à se grandir sur des pièces d'identité.
05:49 Moi, c'est tout l'inverse.
05:52 Non, mais c'est-à-dire que quand vous sollicitez une pièce d'identité, une carte nationale d'identité, vous donnez votre taille.
05:57 Vous n'avez pas donné une plus petite taille.
05:59 Ou à 1 cm près.
06:01 Vous ne mettez pas la photo la plus moche de vous, en général, sur une pièce d'identité.
06:05 Non, mais ce que je veux dire par là, c'est qu'on a une pièce d'identité qui dit qu'elle fait 1m67, on a un corps à l'autopsie qui fait 1m72.
06:10 Alors, il y a plein de théories. Il faut dire, pour que les choses soient claires, il peut y avoir des erreurs de mesure.
06:14 Mais c'est ce que je pense.
06:17 Sauf que, pensée comme ma cliente, il n'y a pas d'erreur.
06:21 C'est la vérité judiciaire. Il y a des constatations. Il y a des poids, il y a des tailles.
06:25 Et bien, ce ne sont pas les poids et ce ne sont pas les tailles que nous connaissons.
06:29 Et à partir de là, maître, expliquez-moi cette contradiction entre l'ADN et les comptes à la base.
06:34 Et j'ai deux preuves scientifiques.
06:36 Et vous, en tant qu'avocat, vous vous retrouvez face à un dilemme.
06:39 Je ne vais pas lui dire qu'elle a tort. Mais je ne vais certainement pas lui dire qu'elle a raison.
06:43 Vous comprenez mon dilemme ?
06:45 Et ça, c'est l'essentiel, j'allais dire, qui intéresse la presse depuis 2-3 jours.
06:50 Elle est complètement folle d'aller soutenir que c'est des corps de substitution.
06:54 Ce n'est pas l'essentiel. C'est sa conclusion.
06:57 Pour se sentir mieux et pour être persuadé que finalement, son frère n'a rien fait.
07:01 C'est sa conclusion. Mais après, c'est le reste.
07:04 L'enquête qu'elle a menée, et on en reparlera dans deux minutes,
07:07 c'est une enquête minutieuse.
07:09 Oui, détail près.
07:11 Est-ce qu'elle est plus minutieuse que l'on était...
07:14 Parce qu'on sait que cette enquête a été assez vite bouclée.
07:18 On a trouvé des corps, on a quelqu'un qui est en fuite,
07:22 encore aujourd'hui à l'arculer parce qu'on n'a pas retrouvé son corps.
07:24 Finalement, on laisse les choses se faire.
07:26 Non, ça ne s'est pas passé comme ça.
07:28 Enfin, un véritable travail d'investigation a posteriori.
07:31 C'est-à-dire qu'à partir du moment où on a découvert les corps,
07:34 il y a eu des services très spécialisés qui ont tout analysé.
07:37 Les relevés téléphoniques, les relevés bancaires, les localisations de téléphone.
07:42 Ils ont même, dans ce dossier, pu obtenir les brouillons du...
07:46 Je crois que c'était Free.
07:48 C'est-à-dire que quand vous faites un mail et que vous le laissez dans les brouillons,
07:51 Free a dit "mais nous, on peut vous donner les brouillons".
07:54 C'est-à-dire que vous, on n'a plus d'ordinateur dans ce dossier,
07:56 on a pu récupérer, exhumer les choses qu'on n'avait jamais faites dans une enquête criminelle.
08:00 Et on a trouvé des brouillons, et notamment des projets de lettres qu'il voulait envoyer à sa sœur,
08:05 dont la presse, d'ailleurs, s'est emparée et l'a publiée.
08:09 J'ai d'ailleurs même poursuivi un policier qui avait donné les documents à la presse,
08:12 parce que là, c'était quand même assez confidentiel.
08:14 C'était des lettres dont Christine n'avait même pas connaissance,
08:16 et qui se sont retrouvées dans le Parisien, qui se sont retrouvées un peu partout.
08:20 Donc, l'enquête avait été bien menée ?
08:23 Non, l'enquête a bien été menée a posteriori.
08:25 D'accord.
08:26 Mon gros problème, c'est qu'a priori, ça a été un peu bâclé,
08:29 parce que quand vous avez des lettres qui arrivent à l'école en disant "on part en Australie",
08:35 tout d'un coup, la famille part en Australie,
08:37 quand vous avez tout le monde qui s'absente, une famille entière qui disparaît,
08:42 et puis surtout, une lettre, vous l'avez lue, vous l'avez vue maintenant, tout le monde l'a lue cette lettre.
08:47 Moi, quand Christine Dupont de Légonnet s'est vue me trouver à mon cabinet,
08:50 et pour moi, c'était un dossier triste, mais classique,
08:54 elle a perdu ses neveux et nièce, elle vient me voir pour apprendre un avocat,
08:57 pour se constituer participe, et elle me donne la lettre.
09:00 Et là, je dis "c'est pas le même dossier, là".
09:02 C'est pas un simple dossier, malheureusement, d'infanticide, voilà.
09:06 Là, je me dis "c'est quoi cette lettre ?"
09:08 Et à partir de là, elle me dit "il est innocent, regardez cette lettre, il dit que..."
09:12 En revue, je dis "ouais, faut être sérieux".
09:15 Sauf que, après, quand on commence à regarder dans le détail,
09:19 je vais être terrible, mais quand on commence à creuser,
09:22 dans un dossier comme ça, c'est moyen,
09:24 mais quand on commence à creuser vraiment dans le fond du dossier,
09:29 on se dit "mais qu'est-ce qui s'est passé entre le 10 et le 15 ?"
09:34 On l'aurait attrapé, cet homme, et ça serait fini, on aurait les réponses.
09:38 - C'est là où l'enquête s'est jouée ? - C'est là.
09:41 - Mais dans ces 5 jours... - Vous savez, dans l'affaire Wilmain,
09:43 on n'a jamais fait l'autopsie du bébé,
09:45 et s'il n'avait pas de la voloïne dans le corps, c'est réglé.
09:48 - Eh bien oui, bien sûr. - Et ça n'a pas été fait.
09:50 - Parce que ça veut dire qu'il aurait été tué avant d'être noyé.
09:52 - Mais non, dans la maînoire, il serait tombé, et qu'on l'aurait réglé de la voloïne pour faire croire.
09:55 - En tout cas, ça éliminait déjà des thèses.
09:57 - Mais c'est souvent comme ça qu'une enquête criminelle démarre mal.
10:00 Et en fait, Xavier Dubro-Digones, le 10, il part de Nantes.
10:04 Les amis reçoivent la lettre, le 10, voire le 11.
10:08 Je sais que le 12, le parquet a la lettre.
10:12 Entre le 12 et le 15, on est sur juste une disparition inquiétante.
10:15 - Il ne se passe rien entre ces 3 jours.
10:17 - Vous comprenez ? Lisez la lettre, ou ceux qui vont lire la lettre dans le livre,
10:20 et ensuite se dire "mais il n'y a pas eu...", il prend le bal de combat.
10:24 Il n'y a pas d'alerte enlèvement dans ce cas-là, parce que...
10:26 Et encore qu'on aurait presque pu le faire, bien sûr, parce qu'il y avait des enfants qui avaient disparu.
10:30 Mais rien.
10:32 Et puis le 15, on le sait, mais à postériori.
10:36 Parce qu'ils ont vérifié tous les mouvements, les déplacements, les retraits bancaires, les photos,
10:42 et j'en passe, c'est des meilleurs.
10:44 On connaît tout l'itinéraire de Xavier Dupont-Nicolas, à son départ de Nantes,
10:48 mais alors même trop, ce qui se fait dire à Christine que c'était volontaire.
10:52 - Qu'il a volontairement laissé des traces de son passage.
10:54 - Par exemple, quand il se fait flasher volontairement et qu'il se fouille sur la photo...
10:57 - On a l'impression que tout est fait exprès.
10:59 - On a l'impression qu'il se dit "regardez, je suis là", quand il drague la réceptionniste de l'hôtel 5 étoiles.
11:05 - Pour qu'elle se souvienne, on se dit "c'est volontaire, elle va comme ça me souvenir de lui".
11:08 - Et d'ailleurs, qu'est-ce qu'il va faire dans un hôtel 5 étoiles, alors qu'on le dit ruiné ?
11:12 - Oui, bien sûr.
11:13 - Parce que c'est aussi une des thèses qui est évoquée par une certaine presse
11:20 et par certains enquêteurs pour essayer de chercher un mobile.
11:23 Et le 15, il disparaît. Le problème est là.
11:26 - Et l'enquête démarre là ?
11:27 - Non, l'enquête continue, parce que les corps ne sont découverts que le 21 avril.
11:31 - Donc ça veut dire qu'il y a presque 10 jours, en fait.
11:33 - Il a 10 jours pour prendre la peau d'Escarpette.
11:37 - Et surtout, moi ce que je reproche, c'est que personne ne va voir sous la terrasse
11:41 alors que c'est marqué en plein milieu de la lettre.
11:43 - On reparle de tout ça dans deux minutes, parce qu'on va se faire une toute petite pause.
11:47 Nous, évidemment, on a des questions sur le contenu de la contre-enquête
11:51 et de savoir ce que ça change.
11:53 Parce que, est-ce que cette contre-enquête, elle peut changer quelque chose ?
11:56 Sur l'instruction ?
12:00 - Non, sur l'instruction non, mais vis-à-vis du public, oui, certainement.
12:03 - On en parle dans deux minutes. On se fait une pause, on s'écoute Mahmoud.
12:05 On se fait une pause sur Fun Radio et qu'Angèle, la cougez-pas, on revient.
12:07 - Stéphane Goldenstein est avec nous. Il est avocat au barreau de Paris.
12:19 C'est l'avocat de Christine Dupont de Ligonnès et Béthram de Verdun, son mari.
12:23 C'est les auteurs de ce livre.
12:25 Xavier, mon frère, présumé innocent aux éditions Harper Collins.
12:27 Vous en entendez parler depuis quelques jours, mais partout.
12:30 Ça veut dire que cette affaire, c'est l'affaire de tout le monde, finalement.
12:33 Tout le monde s'est approprié, tout le monde sait quelque chose.
12:36 Tout le monde a quelque chose à dire sur cette affaire.
12:38 Personne n'y est insensible.
12:40 Qu'est-ce qui fait que cette affaire a chamboulé la France autant ?
12:43 - Je ne sais pas, parce qu'en réalité, pour la plupart des gens,
12:48 cet homme a tué sa famille et il a disparu.
12:50 Je ne vois pas en réalité ce qui serait très intéressant.
12:52 - C'est déjà arrivé.
12:53 - Oui, c'est déjà arrivé. Bon, pas dans ces circonstances-là.
12:56 Mais sauf à considérer que les gens se disent "on nous cache quelque chose".
13:01 - Vous savez, il y a la fameuse théorie du complotiste qui dit
13:04 "on ne dit pas vraiment la vérité".
13:06 - Après, on aime aussi baigner dans le glauque et regarder le glauque des autres
13:09 en se disant "moi, j'ai une vie normale et je suis plutôt normale".
13:11 - C'est vrai, c'est la famille de tout le monde.
13:14 Enfin, c'est Monsieur Tout-le-Monde, c'est la famille avec leurs enfants
13:17 qui vivent tranquillement à Nantes.
13:21 - En plus, dans un quartier plutôt cossu, dans une belle maison,
13:24 il y a un peu tous les éléments de l'affaire mystérieuse.
13:28 Il y a une famille catholique pratiquante qui va à la messe,
13:31 dont la mère de famille va dans des groupes de prière.
13:35 Les gens s'assimilent à cette famille et veulent savoir ce qui s'est passé.
13:40 - C'est vrai que tout le monde a des questions.
13:43 - Le problème, c'est que moi qui suis dans le dossier, je ne sais pas ce qui s'est passé.
13:46 - Forcément.
13:47 - C'est d'ailleurs ma préface.
13:48 - C'est ce que je viens de dire.
13:49 - Je ne suis pas là à dire "je connais la vérité, Christine Dupont-de-Ligonnès a raison,
13:53 son frère a été exfiltré, les cadavres ont été interchangés".
13:56 Je ne suis pas là à dire ça du tout.
13:58 Je suis juste là à vous dire "je ne sais pas ce qui s'est passé".
14:00 Et je ne sais pas pourquoi un père de famille se serait mis à être un génie du crime,
14:05 un léon du crime, mais en étant tout aussi débutant avant et débutant après.
14:14 Vous comprenez ? C'est ça le paradoxe.
14:16 On ne sait pas comment ils ont été tués, on ne sait pas où ils ont été tués,
14:19 on n'a pas de traces de sang, on n'a rien.
14:22 - C'est donc professionnel.
14:24 - Ou alors il a mis des bâches partout dans la maison, il a jeté des bâches.
14:27 - Est-ce qu'on sait si c'est documenté ? Est-ce qu'on sait dans ses recherches internet
14:29 par exemple s'il a cherché des choses ?
14:31 - Non, pas de vérification là-dessus très claire.
14:34 On ne sait pas.
14:35 Non, non, on ne sait pas.
14:36 - On parlait hors antenne de la fameuse lettre qui a été envoyée,
14:39 où il explique, je vais résumer pour les auditeurs qui n'ont jamais entendu parler de cette affaire,
14:43 l'heure de soirée je reçois une lettre où il dit "on est partis en Australie,
14:46 on a été exfiltrés parce que je suis un agent de la DEA, je crois c'est ça,
14:50 et de la drung pour les Etats-Unis, un témoin infiltré.
14:56 Et on m'a exfiltré avec toute ma famille, je ne peux pas vous donner de nouvelles,
15:00 j'essaierai de vous en donner prochainement mais je ne sais pas si je vais y arriver.
15:03 Là l'école des enfants reçoit une lettre, bref tout le monde reçoit une lettre,
15:08 et la famille dont l'autrice de ce livre reçoit une lettre.
15:14 Et Anne-Sophie avait une question à ce sujet qui était hyper intéressante
15:17 et que je n'ai pas entendu moi beaucoup.
15:19 C'est ça qui me semble être le point de non compréhension de ma part de cette affaire,
15:26 c'est qu'est-ce qu'il serait pour que les Américains l'exfiltrent,
15:30 aidés par le gouvernement français ?
15:32 C'est ça qui me paraît un tout petit peu gros.
15:34 Qu'est-ce qu'il ferait qu'ils seraient exfiltrés ?
15:38 Je vais retourner à votre question.
15:40 En réalité je n'y crois pas du tout.
15:41 Je ne vois pas d'ailleurs pourquoi un Français serait témoin protégé
15:44 dans un dossier américain pour des criminels français qui seraient dans la drogue.
15:49 Il dit qu'il faut prendre la lettre différemment.
15:51 Dans la lettre notamment il dit "on a été grillé".
15:55 Là il faut qu'on parte parce qu'on a été repéré et donc dès demain on doit partir.
16:01 En fait ce que je reproche, et pourtant je n'avais pas cessé de le clamer haut et fort en 2011, 2012 même,
16:07 c'est de ne pas chercher dans une direction,
16:09 essayer de savoir si cette famille avait des ennemis,
16:12 essayer de savoir si quelqu'un leur en veut.
16:14 Parce que ces explications qu'ils donnent en disant "je dois partir",
16:17 s'il doit partir c'est qu'il y a une raison.
16:19 Et en fait ce que je voulais c'est qu'on recherche s'il pouvait y avoir des raisons plausibles
16:25 pour fermer une porte.
16:26 C'est ce que je voulais dire.
16:27 On marche par élimination plutôt.
16:28 Oui, pour fermer des portes.
16:30 Et le problème c'est que ça n'a jamais été fait.
16:32 Je me rappelle Geneviève Dupont de Légonès, la mère qui avait 80 ans à l'époque,
16:37 qui ne croit pas une seule seconde que son fils a pu tuer sa femme et ses enfants,
16:42 et donc ses petits-enfants.
16:44 Elle avait pris connaissance des éléments du dossier, troubles,
16:47 et notamment 2-3 éléments d'amis d'Agnès qui avaient été boignés en disant qu'Agnès avait peur
16:52 et qu'elle se retournait dans la rue.
16:54 Et là ça n'a pas été creusé.
16:57 On a dit "mais non, délire, les deux témoins, c'est pas vrai".
17:00 Attendez, je suis obligé de vous couper parce qu'on a la pub,
17:03 mais je veux absolument qu'on reprenne cette conversation,
17:05 on a 3 minutes de pause.
17:06 Je laisse tout le monde à la maison là-dessus.
17:08 On se retrouve juste après, on a encore quelques questions et on va parler de ce livre évidemment.
17:11 Xavier, mon frère présumé innocent, aux éditions Harper Collins.
17:14 Bougez pas, on revient.
17:15 Xavier, mon frère présumé innocent, c'est le livre-événement de Christine Dupont de Légonès
17:32 et Bétram de Verdun, ça paraît chez Harper Collins.
17:35 Vous en avez entendu parler partout, puisque c'est le livre en ce moment dont tout le monde parle.
17:40 C'est préfacé par Stéphane Goldenstein, qui est avocat au barreau de Paris,
17:43 qui est l'avocat de Christine Dupont de Légonès,
17:45 il est avec nous dans ce studio.
17:46 Alors, on a posé beaucoup, beaucoup, beaucoup de questions.
17:49 La question qui brûle les lèvres de tout le monde ici, c'est de savoir
17:52 est-ce qu'on apprend des choses dans ce livre
17:55 que les policiers n'avaient pas découvert lors de leur enquête ?
17:59 Non.
18:00 Ce que vous allez apprendre dans ce livre, c'est tout le résultat de l'enquête.
18:04 Et pas des morceaux choisis en faveur de la culpabilité de Xavier Dupont de Légonès.
18:09 C'est tout.
18:10 Les éléments à charge, il y en a énormément,
18:12 et même certains que vous ne connaissez pas.
18:14 Qui sont donnés dans ce livre ?
18:16 On aurait pu les enlever.
18:17 Au contraire, elle donne tout.
18:19 Elle donne tout et elle donne des éléments à décharge.
18:22 Et après, c'est thèse-antithèse, vous voyez ?
18:24 Et après, elle fait sa synthèse.
18:26 C'est ce que vous dites, vous, dans la préface.
18:28 Vous dites "moi, je ne peux pas vous dire ce qui s'est passé,
18:32 ce que je peux vous dire, c'est que les éléments qui sont dans ce livre
18:35 vont vous permettre de vous faire votre idée sur l'affaire."
18:37 En gros, c'est ça, tout à fait.
18:38 En réalité, elle a repris le dossier pénal.
18:40 Ce qui est intéressant, c'est qu'elle a repris aussi le travail des journalistes.
18:43 Parce que les journalistes à côté des services de presse ont travaillé.
18:46 Il y a plein d'articles, plein de notes de bas de page
18:48 que vous pouvez aller consulter pour voir qui pensait quoi du sujet.
18:53 Par exemple, une chose très intéressante pour l'avocat que je suis,
18:56 c'est qu'ils ont fait un comparatif des différents articles des psychiatres
19:01 qui avaient leurs mots à dire sur ce dossier
19:03 pour expliquer pourquoi il y avait eu le passage à l'acte.
19:05 Ce qui est intéressant, c'est que vous vous rendez compte
19:07 qu'aucun psychiatre n'est d'accord avec l'autre.
19:09 Ce qui est assez passionnant, alors que ce sont des experts judiciaires
19:11 et que chacun a son petit avis sur la question,
19:13 même des psychiatres qui sont très compétents.
19:15 C'est vous dire, l'intérêt de ce dossier,
19:18 c'est qu'on ne sait pas ce qui s'est passé,
19:20 on ne sait pas pourquoi ça s'est passé,
19:23 on ne sait pas comment ça s'est passé,
19:25 on a juste un résultat à la fin,
19:27 c'est des cadavres et un père de famille qui a disparu.
19:29 C'est l'action de départ,
19:32 et à partir de là, elle a remonté la chronologie avec son mari
19:38 pour essayer d'expliquer à tout le monde
19:41 "Regardez tout et ne vous contentez pas des bonnes feuilles de society"
19:44 qui a enlevé...
19:46 Ils ont résumé l'affaire.
19:48 Ils n'ont pas résumé, ils ont fait un copier-coller.
19:50 D'ailleurs, si j'étais policier, je serais un petit peu énervé
19:52 parce qu'ils n'ont pas vraiment fait un travail d'investigation,
19:54 ils ont fait un travail de copiage.
19:56 Ils ont pris les PV, et de temps en temps,
19:58 ils ont pris le rapport relatif aux dérives sectaires
20:00 qui avaient été évoquées dès 2011
20:02 et pour lequel le Parquet avait dit qu'il n'y en avait pas.
20:04 Là, ils l'ont pris, ils ont fait passer la mer pour une folle furieuse.
20:07 Je ne pense pas qu'ils ont parlé d'une partouze en 1995
20:11 avec une trentaine d'hommes qui se jettent sur cette femme.
20:14 C'est ronteux.
20:15 Ça, c'est faux. Ça n'a jamais existé.
20:17 Je ne pense pas. 30, c'est beaucoup.
20:19 Puisque ça a été évoqué...
20:21 Justement, vous qui êtes avocat, vous qui avez de l'expérience,
20:23 vous qui avez déjà côtoyé des gens
20:27 qui sont à la recherche de la vérité,
20:29 est-ce que vous pensez qu'un jour,
20:31 on aura la vérité sur ce qui s'est passé ?
20:33 Est-ce qu'on saura ce qui s'est passé dans cette maison ?
20:36 Est-ce qu'on saura qui...
20:38 Où est Xavier Dubon ?
20:39 En tout cas, moi, je ne l'ai pas. C'est ça, mon problème.
20:40 C'est pour ça que ce dossier, cette affaire m'agace.
20:42 C'est que j'ai plein de vérités.
20:44 On me demande ce que j'en pense.
20:46 Un jour, je pense une chose,
20:47 mais le lendemain, je peux vous dire l'inverse,
20:49 en me disant "Si tu me donnes cet argument, pourquoi pas ?"
20:52 Et c'est ce qui s'est passé.
20:54 J'en parle avec vous.
20:55 Vous êtes capable de changer la vie ?
20:57 En sortant là, en disant "Je ne sais plus quoi penser."
20:59 Et en fait, c'est ça, toute la difficulté de cette affaire.
21:02 C'est que je ne connais pas la vérité.
21:05 Donc les pires affaires, c'est celles où il y a des trous à combler,
21:08 et où chacun les comble avec...
21:10 Du coup, c'est de l'émotionnel qui fait un comblé, tout ça.
21:12 Oui, c'est ça.
21:14 C'est pour ça que je fais référence au juré de la Cour d'Assise,
21:16 dans ma préface.
21:18 Je dis au lecteur "Soyez juré."
21:20 "Allez le condamner."
21:22 "Ne vous contentez pas de ce qu'on dit dans la presse."
21:24 "Vous êtes juré, là, ça y est, c'est sérieux."
21:26 "Il faut aller le déclarer coupable."
21:28 Et là, il n'est pas là.
21:31 En plus, quand les absents ont souvent tort,
21:34 mais dans son cas, il peut peut-être avoir raison.
21:36 C'est ça, toute la difficulté.
21:38 Et voilà, c'est tout ce qu'on défend.
21:41 Moi, j'ai une position un peu ambivalente par rapport à ma cliente.
21:44 On sent que vous n'êtes pas...
21:46 Je veux être honnête avec vous, on sent dès le début que vous n'êtes pas d'accord avec elle,
21:48 sur ce qu'elle dit.
21:49 Non, je ne suis pas d'accord avec la conclusion.
21:51 Voilà, sur la conclusion.
21:52 Mais par contre, ce que vous dites, et je le dis depuis le début...
21:54 Elle le sait.
21:55 Voilà, c'est ça.
21:56 Il y a de l'honnêteté dans ce que vous dites.
21:57 Moi, j'ai lu, il y a des éléments qui me semblent troublants.
22:00 Lisez-les, faites-vous votre idée, digérez tout ça,
22:03 et vous verrez que peut-être vous aussi, vous aurez une conviction à un moment donné,
22:05 ou peut-être que vous ne l'aurez pas.
22:06 Grosso modo, c'est ça.
22:07 Oui, grosso modo, ma cliente...
22:11 Je ne peux pas dire à ma cliente qu'elle a tort,
22:13 car je ne connais pas la vérité.
22:15 C'est très simple.
22:17 À tous mes clients que je défends,
22:19 quand ils sont confrontés à une vérité authentique,
22:22 je leur dis "arrêtez de dire n'importe quoi,
22:25 parce que je ne vous défends pas devant le juge".
22:27 Avec ça.
22:29 Vous vous êtes pris la main dans le sac,
22:31 arrêtez de dire que c'est un complot de la police.
22:33 On va terminer avec une question de la meilleure enquêteuse de cette équipe,
22:36 qui a vraiment, je pense, enquêtrice...
22:38 Non, enquêtrice.
22:39 Enquêtrice, c'est mieux.
22:40 Moi, je vais aller prendre des cours de français,
22:43 et pendant ce temps-là, je vais laisser la parole à Anso,
22:45 qui a plein de questions.
22:46 Vraiment, j'avais vraiment une question d'avoir votre œil d'avocat.
22:50 En fait, je me suis amusée à regarder,
22:52 parce que moi, je m'éclate dans la vie.
22:54 Surtout, j'ai vu qu'elle était passée sur plusieurs médias,
22:57 et j'ai regardé un peu les commentaires des gens.
22:59 C'est terrible.
23:00 C'est terrible, et en même temps, je ne vous cache pas
23:02 que je ne peux pas m'empêcher de les partager, quand même,
23:04 le côté "elle est tarée, qu'est-ce qu'elle nous sort".
23:07 Et en même temps, je vous écoute,
23:09 et comme vous êtes avocat et que vous maniez très bien les mots,
23:11 vous pouvez me retourner le cerveau en 4 secondes.
23:13 Mais moi, j'aimerais savoir...
23:14 On dit la même chose de moi.
23:16 J'arrête de regarder Twitter, parce que je se lâche grave.
23:19 Oui, mais là, je ne peux pas dire ça de vous,
23:20 car vous êtes des savants-fesses de moi.
23:22 Et que vous me faites peur.
23:23 En vrai, je vous le redis,
23:25 ce que vous défendez, ce n'est pas la thèse qu'elle défend.
23:28 Je le dis pour que les choses soient bien claires.
23:30 Mais du coup, ce que je voulais savoir,
23:31 c'est quelle est votre réponse à ces gens qui la traitent de tarée, de folle.
23:37 Mais ça fait depuis 2011 qu'ils la prennent pour une folle.
23:39 À la tête d'une église de Philadelphie
23:41 qui a existé dans l'imaginaire de je ne sais qui.
23:44 Donc, depuis 2011, elle sait tout ça.
23:47 Elle s'en fout, en fait.
23:48 Elle s'en fout.
23:49 Heureusement qu'elle n'est pas touchée par tout ça.
23:52 Parce qu'elle sait que c'est faux.
23:54 Vous voyez tout cet environnement sectaire
23:56 qu'on a décrit et que certains ont exploité.
23:58 Et parfois, juste titre, pour lutter contre les sectes,
24:01 les vrais sectes,
24:02 quand vous avez la MidiLude qui se sert de cette affaire
24:04 parce qu'elle est médiatique,
24:05 et donc les journalistes comme vous rebondissent en disant
24:07 "Ah, il y a une secte, machin".
24:08 Il faut lutter contre les sectes.
24:09 Mais en fait, il n'y a pas de secte.
24:10 On utilise cette fausse secte pour lutter contre les vrais sectes.
24:15 Mais le problème, c'est qu'au milieu,
24:16 vous avez des gens qui sont détruits.
24:18 Je me rappelle Geneviève Dupont-Négonès,
24:21 il y a deux ou trois ans de ça,
24:22 quand on avait parlé des sectes.
24:23 Geneviève, c'est la mère.
24:24 La mère.
24:25 Elle était à l'hôpital, elle devait se faire opérer.
24:26 Le chef de service lui a dit
24:27 "Si il y en a qui veulent invoquer leur clause de conscience,
24:29 il n'y a pas de difficulté.
24:30 Vous vous rendez compte, l'horreur."
24:31 Après, ce qu'on oublie, c'est que cette femme est désespérée.
24:36 Elle est désespérée, il faut le dire.
24:37 Désespérée de savoir la vérité, de savoir ce qui s'est passé.
24:40 Peut-être qu'elle a mis des œillères sur certains trucs,
24:42 mais on peut lui enlever quelques choses.
24:44 C'est qu'elle est sincère.
24:45 Ce qu'elle fait dans ce bouquin, c'est une vraie enquête.
24:47 Encore une fois, on le dit.
24:48 Faites-vous votre propre avis sur ce qui est dit là-dedans.
24:51 Ne prenez pas tout pour un argent content.
24:53 Parce que, évidemment, c'est la voix de Christine Dupont-Négonès.
24:57 C'est une voix de quelqu'un qui souffre.
24:59 Il faut prendre pour argent content tous les arguments factuels.
25:01 Exactement.
25:02 Mais je veux dire, c'est quelqu'un qui a besoin d'avoir une vérité
25:06 qu'elle n'aura sûrement jamais.
25:08 Elle a sa vérité.
25:11 Vous avez bien compris.
25:12 La vérité avec un L majuscule serait un peu plus rare.
25:15 La vérité originelle, je la cherche.
25:17 Je la cherche souvent dans beaucoup de dossiers.
25:19 Je vous remercie vraiment d'être passé nous voir
25:21 et d'être venu sur Fun Radio ici.
25:23 On avait vraiment envie de vous recevoir.
25:25 On ne savait pas si vous alliez accepter.
25:27 Vous l'avez fait sérieusement.
25:28 On a été vraiment contents.
25:31 On n'a pas l'habitude d'aborder ce genre de sujet de façon aussi longue.
25:35 Franchement, c'était un moment absolument génial.
25:38 Merci de votre disponibilité.
25:39 Je vous en prie, monsieur.
25:41 Le livre s'appelle "Xavier, mon frère présume innocent".
25:43 Harper Collins, c'est l'éditeur qu'on aime bien en plus.
25:46 On leur fait un petit coucou.
25:48 Procurez-vous ça, lisez-le et vous verrez que peut-être
25:50 vous allez changer d'avis sur cette affaire.
25:53 David Guetta.
25:55 Ça aurait été fou qu'il sorte un disque.
25:58 C'est pas même.
26:00 David Guetta, Kim Petras sur Fun Radio.
26:01 "When We Were Young", 20h38. Bienvenue.
26:03 [Musique]