• il y a 9 mois
Charline consacre son billet aux récentes affirmations d'Emmanuel Macron sur la potentialité d'envoyer les troupes françaises en Ukraine. Décidément, le chef de l'État cherche les embrouilles ! Mais qu'on se rassure : pour esquiver toute escalade avec Moscou, on peut compter sur la diplomatie.

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😹
Amusant
Transcription
00:00 Bonsoir la France Inter !
00:02 [Applaudissements]
00:04 [Applaudissements]
00:06 Et profitons bien de cette soirée
00:08 avant que la France n'entre en guerre
00:10 contre la Russie.
00:12 Vous riez vous.
00:14 Le président a dit qu'il n'excluait pas
00:16 l'envoi de troupes au sol en Ukraine.
00:18 Après il avait aussi dit que
00:20 plus personne ne dormirait dans la rue et qu'il ferait barrage au R.N.
00:22 Toutefois,
00:24 si vous inscrivez votre enfant
00:26 au SNU,
00:28 vérifiez bien la destination du stage quand même.
00:30 [Rires]
00:32 Si c'est clairement faire en Oukief, c'est pas pareil.
00:34 Alors on n'en est pas là, bien sûr,
00:36 mais si ça arrive, les hommes
00:38 en âge de combattre vont être appelés.
00:40 [Rires]
00:42 Et là vous riez aussi ?
00:44 Vraiment ? Vraiment ?
00:46 Alors nous on peut fournir Guillaume Meurice et Emerick Lomprey.
00:48 [Rires]
00:50 [Applaudissements]
00:52 Eh ben vous comprenez
00:54 pourquoi on cherche à tout prix à éviter un conflit.
00:56 Moi je miserais
00:58 plutôt sur Walidia.
01:00 [Rires]
01:02 Parce qu'il a un débit de mitraillette,
01:04 ça peut aider.
01:06 Alors tous les pays d'Europe s'opposent à l'envoi de troupes au sol en Ukraine,
01:08 mais Macron, il devait en avoir marre
01:10 de s'embrouiller avec les Français.
01:12 Il s'est dit "Tiens, et si je m'embrouillais aussi
01:14 avec tous les Européens ?"
01:16 Dans cette perspective, le Président a consulté
01:18 beaucoup de gens, on va peut-être se retrouver
01:20 en guerre contre la Russie, et Macron
01:22 a consulté François Hollande.
01:24 [Rires]
01:26 Qui prépare la guerre, prépare aussi la défaite.
01:28 [Rires]
01:30 Quand Poutine a su ça, il s'est dit "Merde,
01:32 Hollande, le mec qui disait
01:34 "Mon ennemi c'est la finance, c'est ça ?"
01:36 Oh putain, on est foutus.
01:38 Ensuite Macron a convoqué
01:40 tous les chefs de parti pour évoquer
01:42 la stratégie de l'aide à l'Ukraine.
01:44 Donc visiblement sur ce dossier,
01:46 les conseillers McKinsey ne suffisent plus.
01:48 Et donc il a consulté
01:50 Éric Ciotti.
01:52 Tellement fort en stratégie de guerre
01:54 qu'il avait réussi à se faire exenter
01:56 de service militaire.
01:58 Fabien Roussel, lui, a déclaré
02:00 qu'il était très inquiet.
02:02 Bon, après Fabien Roussel, il flippe
02:04 déjà devant un tweet de Sandrine Rousseau.
02:06 Et puis mardi,
02:08 il y aura un vote symbolique à l'Assemblée nationale
02:10 sur un accord de sécurité entre la France
02:12 et l'Ukraine. La Ciotti a déclaré
02:14 qu'il voterait pour,
02:16 Roussel qu'il voterait contre,
02:18 et le PS hésite.
02:20 Le PS,
02:22 ils hésitent juste parce qu'ils ont plus l'habitude
02:24 qu'on leur demande leur avis.
02:26 Jordan Bardella, lui, s'est plaint d'être
02:28 ostracisé parce que Gabriel Attal a
02:30 assimilé le RN aux troupes de Poutine.
02:32 N'importe quoi.
02:34 Le RN, c'est pas du tout
02:36 les troupes de Poutine. C'est juste
02:38 son débiteur, son relais d'opinion et même son soutien
02:40 avant la guerre. Mais pas ses troupes !
02:42 [Applaudissements]
02:46 Heureusement, pour éviter
02:48 le conflit, il nous reste la
02:50 diplomatie. Et là, on a de la chance.
02:52 Parce qu'on a, pour
02:54 ministre des Affaires étrangères...
02:56 [Rires]
02:58 Ok, on va
03:00 tous aller acheter un casque, ce sera plus prudent.
03:02 [Applaudissements]
03:14 La bonne réponse était Stéphane Séjourné.
03:16 Bravo aux trois personnes dans la salle
03:18 sur 800 spectateurs qui ont trouvé.
03:20 Qui sont donc de la famille de Stéphane Séjourné.
03:22 [Rires]

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