La production de la Star Academy et Yanis Marshall ont évoqué des "projets personnels compliqués" qui l'empêchaient de s'engager sur la durée du tournage.
Jean-Louis Blot, l'un des producteurs du programme, a affirmé qu'il n'y avait "pas d'anguille sous roche".
Autres versions:
Certains médias ont avancé que Yanis Marshall aurait été écarté en raison de son salaire élevé.
D'autres ont évoqué un "manque de professionnalisme" de la part du chorégraphe.
Yanis Marshall lui-même a déclaré avoir été victime d'un "burn-out" et a évoqué une "surexposition" médiatique.
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00:00 En France, on s'est surtout connu pour ton rôle de professeur de danse dans la 10e saison de la star et enémie,
00:03 mais c'est un danseur international.
00:05 - Yes.
00:06 - C'est un monstre. En danse, t'arrives avec lui sur un dance floor, frère, tout le monde se pousse.
00:08 - Oui.
00:09 - Et Yannis qui arrive, c'est fini, je vous le dis.
00:11 Alors, j'ai adoré, moi, l'année dernière. T'étais ma star.
00:15 - Tu l'as dit, je sais.
00:17 - Mais t'étais ma star, là-bas. Donc quoi, cette année, on ne va pas te voir.
00:19 - Non, on ne va pas me voir cette année.
00:21 - Non, mais attends, mais qu'est-ce que c'est que ce délire-là ?
00:23 - C'est un délire.
00:29 - Non, mais mon Yannis, ce n'est pas possible. Qu'est-ce qui s'est passé, là ?
00:29 - Qu'est-ce qui s'est passé ?
00:29 - T'as dit dans une interview que la saison avait été particulièrement éprouvante.
00:33 - Oui, j'ai fait...
00:35 - Tu sais ce que je te propose ?
00:36 - Vas-y.
00:37 - On va faire un truc.
00:38 - Allez.
00:39 - La fausse interview, donc là, tu vas redire que c'était éprouvant, tout ça,
00:41 et après, on fera la vraie où tu nous diras les vraies raisons.
00:43 Donc, alors, c'était éprouvant pour toi ?
00:46 - C'était très éprouvant.
00:48 - Fatiguant.
00:49 - Non, j'ai fait comme un petit burn-out, en fait, aussi.
00:51 - Oui, parce qu'il paraît que...
00:52 - Oui, pendant l'émission.
00:53 - Tu partais à 7 heures de chez toi et tu ne rentrais pas avant minuit.
00:56 - Oui, ou plus tôt.
00:58 - Et donc, tu as même fait une pelade.
01:00 - J'ai fait une pelade, oui.
01:02 - Non, sérieux ?
01:03 - Oui, j'avais perdu, j'avais un petit trou dans la tête,
01:04 donc tout le monde me disait dans les commentaires,
01:05 mais qu'est-ce qu'il a, se toucher les cheveux tout le temps ?
01:07 C'est parce que je n'arrêtais pas de mettre ce côté-là, là, caché.
01:09 - Là, elle est partie, la pelade ?
01:10 - Elle est partie.
01:11 - Très bien.
01:12 Non, tu as fait beaucoup de crises d'angoisse
01:13 pendant le tournage de l'émission aussi.
01:15 - Oui, j'ai commencé à partir du Prime 3...
01:18 Enfin, non, la vérité, c'est que j'ai toujours fait des crises d'angoisse.
01:21 Ce n'est pas nouveau.
01:22 Mais c'est revenu très agressivement à partir du Prime 3.
01:28 - Oui, il paraît que tu te réveillais pendant la nuit
01:31 en pensant que tu étais filmé.
01:33 - Ça m'est arrivé une fois, la première semaine.
01:36 Mais en fait, ce qu'il faut comprendre,
01:38 c'est que c'est très bizarre, une émission comme la Starhack.
01:40 On est à la télé tous les jours, on a la quotidienne.
01:43 On n'a pas juste le prime time tous les samedis.
01:45 On a la quotidienne tous les jours, plus le prime.
01:48 Donc, toute la semaine, tu es à la télé.
01:50 - À Centennial.
01:51 - Et on est entouré...
01:52 - Ça doit être très dur d'être à la télé.
01:53 - Non, non, mais attends, mais nous, on est toute la journée.
01:57 Je veux dire, au château aussi, c'est filmé.
01:58 Je veux dire, on est filmé non-stop à partir du moment
02:00 où on rentre dans cette machine.
02:01 Donc, la première semaine où j'ai dû un peu m'adapter comme ça,
02:04 c'est vrai que la nuit, j'avais un peu...
02:07 Ça m'est arrivé une fois, c'est vrai,
02:08 de me réveiller en plein milieu de la nuit et de penser
02:10 qu'il y avait une caméra, quoi.
02:11 - Tu fais très bien le mec qui se réveille en pleine nuit.
02:13 - Tu vois ?
02:14 - Ah non, vraiment, t'es un rouge.
02:15 - C'est vrai.
02:16 Et là, je me suis dit, il y a un problème, quand même.
02:17 - Ah ouais, tu pensais qu'il y avait une caméra.
02:19 Bah écoute, j'espère qu'elle n'était pas tout le temps là,
02:21 même quand tu faisais autre chose que dormir.
02:22 - Elle pouvait faire autre chose, tu vois.
02:24 - Pour évacuer ce stress, tu faisais quoi ?
02:27 - Alors...
02:30 Non, une fois, c'est pas pour évacuer ce stress, je faisais quoi.
02:33 C'est une fois, je suis...
02:35 J'avais pas de...
02:37 Non, non, non, ça a commencé avec cette première fois.
02:39 Attends, laisse-moi parler, Cyril.
02:41 - Tu as rien dit.
02:42 - J'avais, donc, pour la première fois, pas de répétition,
02:45 un samedi avant l'imprim.
02:47 Normalement, j'ai toujours des répétitions.
02:48 Et là, tous mes tableaux, les répétitions étaient le vendredi.
02:51 - D'accord.
02:52 - Donc, je me suis autorisé, je me suis dit, bon, allez,
02:54 ça faisait trois semaines déjà, j'en peux plus.
02:55 - Un petit kiff.
02:56 - Je me suis dit, je vais me faire un resto avec mes potes et...
02:59 Cette fameuse phrase, un seul verre, puis après, je rentre.
03:03 - Oui.
03:04 - Et donc, voilà, j'ai fait la fête ce soir-là.
03:06 Je voulais fêter l'événement, je voulais fêter l'expérience,
03:09 tout ça, j'étais heureux, en vrai.
03:11 C'est partie d'un bon sentiment.
03:13 - Rappelle que l'abus d'alcool est dangereux pour la santé.
03:15 T'étais beurré.
03:16 - C'est ça.
03:17 Et donc, bon, je suis allé trop loin, comme je sais bien faire.
03:21 - Ah, tu étais beurré.
03:22 - Et ouais, ouais.
03:23 Et donc, c'est vrai que je suis arrivé le lendemain
03:26 avec une vraie gueule de bois, quoi, vraiment.
03:28 - Ouais.
03:29 - Et donc, cette fameux prime où j'ai donc ces lunettes d'or.
03:33 - Ah, oui, c'est ça.
03:34 - On peut les mettre, s'il vous plaît ?
03:35 - Oui, s'il vous plaît.
03:36 - Merci.
03:37 C'est une petite photo à mettre.
03:38 Merci.
03:39 - Voilà.
03:40 - Donc là, t'étais beurré, là.
03:41 - Non, j'étais pas beurré.
03:42 - T'avais la gueule en biais.
03:43 - Mais j'étais en vrai lendemain de soirée, vraiment.
03:45 Et au final, mais ça ne m'a pas...
03:47 C'est ça que je souligne quand même,
03:48 c'est que ça a été finalement le prime que moi...
03:51 Enfin, dont je me souviens le plus, au final.
03:53 - Celui que t'as le plus kiffé.
03:54 - Parce que c'est celui où j'ai le plus kiffé,
03:55 c'est celui où j'étais super spontané, j'étais vivant,
03:56 je suis monté sur la table.
03:58 Du coup, j'ai eu aussi...
03:59 Pardon, on met mon langage,
04:00 mais j'ai eu les couilles de porter cette tenue
04:02 et d'assumer les lunettes et tout.
04:03 Et je pense qu'il y avait un truc où je pensais
04:04 que je parlais de soirée, quoi.
04:05 - En général, beaucoup de couilles, hein.
04:06 Je te cache pas, Yanis.
04:07 Donc c'est pour ça qu'on t'aime aussi, hein.
04:09 Non, mais c'est vrai.
04:10 Il paraît que t'as mal vécu ton passage
04:11 au Energy Music Awards.
04:13 - Oui.
04:14 Alors, c'est vraiment là que tout s'est...
04:17 Le déclencheur, en vrai, c'est ça.
04:18 C'est-à-dire que...
04:19 - Oui, ça a été un avant et un après.
04:21 - Oui.
04:22 - Il y a eu quoi, là, Brian ?
04:23 - Donc en vrai, non, en vrai, c'est ça
04:24 qu'il faut vraiment souligner.
04:25 C'est vraiment...
04:26 C'est même pas en fait pendant l'Astara
04:27 que l'expérience a...
04:29 Enfin, que quelque chose a vraiment tourné.
04:31 C'est vraiment cette soirée-là
04:32 au Energy Music Awards
04:33 où j'ai très, très mal vécu.
04:35 Alors là, il faut savoir,
04:36 juste pour remettre dans le contexte,
04:37 je suis donc la 6e semaine de l'Astara Academy.
04:40 Donc l'avant-dernière semaine, j'en peux plus.
04:43 Et on m'apprend vraiment en dernière minute
04:46 que je suis invité pour les NMA
04:47 pour aller donner en plus le prix
04:50 de l'artiste francophone de l'année.
04:52 Donc moi qui pensais que ça allait
04:53 un petit prix tranquille vers la fin.
04:55 Plus de pression.
04:56 On m'envoie donc la liste.
04:57 Il y a vraiment pas mal de nommés et tout.
04:59 Donc c'est long.
05:00 J'essaie de faire un petit texte.
05:01 Tout ça, en fait, c'est de la pression.
05:03 C'est de la pression.
05:04 C'est un exercice que je connais pas.
05:05 Parce que là, on me demande pas
05:06 d'être prof de danse.
05:07 On me demande pas.
05:08 Et c'est un exercice que je connaissais pas.
05:10 J'ai voulu bien le faire.
05:12 J'arrive à Cannes.
05:14 C'est la folie de Cannes.
05:15 Pendant les NMA, je sais pas si quelqu'un...
05:17 C'est vraiment un délire.
05:18 - La folie.
05:19 - Je suis cannois.
05:20 Mais là, c'est un délire.
05:21 - Moi aussi.
05:22 - On nous attend à l'aéroport.
05:23 On nous attend devant l'hôtel.
05:24 On crie.
05:25 Donc je sais pas, ça commence à...
05:26 - Tourbillon.
05:27 - Ouais, tourbillon.
05:28 Je suis pas bien.
05:29 Je mange pas de la journée.
05:30 - Non.
05:31 - Faut souligner la suite.
05:32 - Même pas y avoir un bon attache.
05:33 - Et donc, bref, je fais mon passage.
05:34 Et je sors du passage.
05:36 Et je lâche vraiment.
05:38 J'en peux plus.
05:39 - Ah ouais.
05:40 - Et je bois.
05:41 Et je demande une bouteille de champagne.
05:43 - Ouais, bien sûr.
05:44 - J'aime le champagne, j'assume.
05:45 - Mais t'as raison.
05:46 Je te rappelle, la bulle d'alcool est dangereuse pour la santé.
05:47 - Voilà.
05:48 Je demande une bouteille de champagne en arrivant au loge.
05:49 Et à savoir que j'étais pas le seul à boire du champagne ce soir-là.
05:50 - Bien sûr, bah non, t'es le seul.
05:51 - Et donc, au final, bon, je la bois un peu vite.
05:52 Avec le stress et le fait de pas avoir mangé de la journée.
05:53 Et toute l'expérience en général.
05:54 - Là, t'as eu un...
05:55 - Je me mets, en fait, vraiment à avoir une de mes plus grosses crises d'angoisse de ma
05:56 vie.
05:57 C'est-à-dire que c'est ingérable sur le moment.
06:09 Je ne me reconnais même pas moi-même.
06:10 Je ne peux pas le contrôler.
06:11 Je pleure, je tremble, je n'arrive plus à respirer.
06:12 Je pense que je vais mourir.
06:13 Je pense que j'ai envie de mourir.
06:14 Enfin, c'est vraiment intense.
06:15 C'est une vraie...
06:16 C'est pas...
06:17 Je pleure, je suis triste.
06:18 Et je suis vraiment dans un état...
06:19 - T'es dans...
06:20 - Et qui n'est pas, en fait, gérable.
06:21 Et je suis vraiment dans un état de...
06:22 - T'es dans...
06:23 - Je suis vraiment dans un état de...
06:24 - T'es dans...
06:25 - Et qui n'est pas, en fait, gérable.
06:26 Et on ne peut pas se contrôler dans ce moment-là.
06:27 Et donc, je demande à me faire évacuer du festival, mais par derrière.
06:28 Parce qu'il y a tellement...
06:29 C'est tellement...
06:30 Voilà, enfin, c'est calme.
06:31 - T'es pas bien.
06:32 - Donc, on me sort par la plage et je rentre à mon hôtel tranquillement.
06:33 Sauf qu'en fait, pour...
06:34 Parce que c'est vraiment ça, donc, la grosse histoire.
06:35 Donc, désolé, c'est un petit peu long, mais c'est...
06:36 - Non, non, mais t'inquiète pas.
06:37 - C'est la soirée qui a tout changé.
06:38 - J'adore.
06:39 - Et en fait, arrivé...
06:40 - Il revient, le mec des meurtres, après, là, d'hier ?
06:41 - Non, non, t'inquiète pas.
07:02 Non, non.
07:03 - C'est quoi, c'est qui ?
07:04 - Non, non, t'inquiète pas.
07:05 - J'ai pas compris la blague.
07:06 - Non, non, rien à voir avec toi.
07:07 C'est un mec...
07:08 - Michel Marie, non, il sera pas là ce soir.
07:09 - C'était son heure, c'est pour ça.
07:10 - C'est pour ça.
07:11 - Alors, et donc, je rentre à l'hôtel, et donc, j'ai cette personne-là qui était...
07:14 Parce que je suis pas allée au NMA accompagnée.
07:15 Et je pense que c'est l'erreur que j'ai faite, c'est ça.
07:16 Je pense que j'aurais dû y aller accompagnée d'un ami et ne pas être seule, et ne pas
07:22 me retrouver seule là-bas.
07:23 Et j'ai pas fait ça parce que, bon, ben, voilà.
07:26 Bref, manque de budget aussi, comme d'hab.
07:29 Et donc, une...
07:30 Enfin, que je pensais, mais ça, c'est ma très grande erreur dans toute l'aventure,
07:35 une personne qui travaille donc dans la production de TF1, donc pas en démol et pas d'MLS, parce
07:39 qu'il y a trois groupes, comme tu le sais.
07:41 Donc, DMLS, en démol, TF1.
07:43 - Tu peux dire du mal de TF1, pas de DMLS ni de...
07:47 En démol.
07:48 - Mais je...
07:49 On en parlera après de ça.
07:50 On en parlera après de ça.
07:51 - Non, non, tu peux dire du mal de tout le monde.
07:52 J'en ai rien à foutre.
07:53 - Mais c'est pas le but.
07:54 Mais on en parlera après de ça.
07:55 - Oui, j'ai raison.
07:56 Tu peux dire du mal de tout le monde, moi.
07:57 - Mais...
07:58 Et donc, voilà.
07:59 Et il se trouve que cette personne est au courant qu'il s'est passé ça et que je rentre
08:00 dans cet état-là.
08:01 - Ouais.
08:02 - Et donc, elle me dit un message.
08:03 En fait, moi, je pense que je me calme et ça repart.
08:06 Au premier message, ça repart.
08:07 Et donc, elle me demande si je veux qu'elle passe.
08:10 Et je lui dis, je t'en supplie, oui, passe, parce que je vais vraiment pas bien.
08:16 Et j'allais vraiment pas bien.
08:18 Elle passe.
08:19 - C'est vrai, ouais.
08:20 - Elle passe, elle vient.
08:21 Et donc, là, bon, bien, il y a tout qui tombe, quoi.
08:26 On est sixièmes semaine, je raconte toute ma vie.
08:28 - Même les couilles.
08:29 - Non, les couilles restent en place, Cyril.
08:30 T'es gentil.
08:31 Non, mais je veux dire, j'ai vraiment tous les vieux démons.
08:32 Je parle de tout.
08:33 Je parle pas juste là des présentes d'Astarak.
08:34 Je parle vraiment de tout.
08:35 J'ai un vrai lâchage.
08:36 Vraiment, je me lâche complètement.
08:37 La meuf connaît toute ma vie à ce moment-là, tu vois.
08:38 Et c'est vrai que je peux comprendre que ça fait assez peur sur le moment que je dois
08:39 faire peur.
08:40 - Bien sûr.
08:41 - Parce que je faisais certainement peur parce que j'étais vraiment pas contrôlable.
08:42 - Ah bien, ouais.
08:43 - Et moi-même, je me faisais peur sur tout ça.
08:44 - Tu vois le genre.
08:45 - Sauf que donc, moi, qui pense que je suis un peu...
08:46 - Tu vois le genre.
08:47 - Sauf que donc, moi, qui pense que je suis un peu...
09:10 - Tu vois le genre.
09:16 - Sauf que donc, moi, qui pense que je suis un peu...
09:17 - Tu vois le genre.
09:18 - Sauf que donc, moi, qui pense que je suis un peu...
09:19 - Tu vois le genre.
09:20 - Sauf que donc, moi, qui pense que je suis un peu...
09:21 - Tu vois le genre.
09:22 - Sauf que donc, moi, qui pense que je suis un peu...
09:23 - Tu vois le genre.
09:24 - Sauf que donc, moi, qui pense que je suis un peu...
09:25 - Tu vois le genre.
09:26 - Sauf que donc, moi, qui pense que je suis un peu...
09:27 - Tu vois le genre.
09:28 - Sauf que donc, moi, qui pense que je suis un peu...
09:29 - Tu vois le genre.
09:30 - Sauf que donc, moi, qui pense que je suis un peu...
09:31 - Tu vois le genre.
09:32 - Sauf que donc, moi, qui pense que je suis un peu...
09:55 - Tu vois le genre.
09:56 - Sauf que donc, moi, qui pense que je suis un peu...
09:57 - Tu vois le genre.
09:58 - Sauf que donc, moi, qui pense que je suis un peu...
09:59 - Tu vois le genre.
10:00 - Sauf que donc, moi, qui pense que je suis un peu...
10:01 Non, mais je lui ai confié des choses. Donc, va savoir. Moi, je ne sais pas. Si elle a raconté juste que j'étais pas bien sur la tête, juste que j'étais en crise d'angoisse.
10:10 Ou est-ce qu'elle est allée raconter ma vie, mes traumas, mon passé. Je ne sais pas, parce que j'ai tout dit. Je ne sais pas ce qu'elle est allée raconter.
10:17 Mais en tout cas, elle a clairement assez raconté pour faire peur. -Elle t'a fait du tort. -Un peu plus que du tort, même, oui.
10:23 -Elle t'a niqué ta vie. -Non. Non. Ça va pas ou quoi ? Elle m'a pas du tout niqué ma vie. J'avais une vie avant la SARAC et j'ai une vie après la SARAC.
10:29 -Et donc, après ça, on t'a fait comprendre qu'il valait mieux que tu te reposes. -Non. Non. Ça s'est pas passé comme ça. Après ça...
10:38 Non, non. Après ça, il y avait même... Enfin, moi, j'étais... On avait... -Pas tout gagné. Moi, je ne suis pas comme elle. Je ne répéterai rien. Personne ne le saura.
10:44 -Pas moins une conne. Non. -Mais ouais. -Après ça, non. Au contraire, justement, il y avait des... Enfin, je veux dire, quand on parlait au début vers la fin de la SARAC,
10:54 on m'a mentionné pour la saison 2. On parlait déjà un petit peu de la saison 2. Enfin, saison 11. -Pourquoi tu ne l'as pas faite ? Pourquoi tu ne l'as fait pas, alors ?
11:00 -Alors, justement, je ne l'ai pas fait au final. Mais c'est ça. C'était ça, la grande surprise. C'est que moi, je pensais, en fait... Si tu veux, après la SARAC, j'ai dit
11:10 "OK, là, j'ai compris que j'ai pété un câble. J'ai compris que j'ai besoin de repos, que j'ai compris que j'ai besoin aussi de... Que j'ai été surexposé et que j'ai besoin de...
11:19 de quitter ce monde-là un peu, de mettre de la distance et de me retrouver." Et en fait, moi, j'ai dit "OK, j'entends. Je prends ma responsabilité. J'ai merdé.
11:27 J'ai fait des choses, voilà, qui ne sont pas forcément pro. Il n'y a pas de souci. Je vais m'occuper de moi. Je vais prendre tout ce temps pour me prendre en main,
11:36 pour aller voir un psy, pour m'occuper de moi, quoi, de mon bien-être." Et en fait, il faut savoir qu'à ce moment-là, on est en décembre, quoi. Donc la SARAC, c'est en novembre, là.
11:45 Donc en fait, moi, je me dis "Voilà, j'ai le temps. C'est pas comme si je te dis en 10 jours, je change ma vie et que tu y crois pas. J'ai le temps. OK, OK, pas de souci, pas de souci."
11:53 Bon, il s'avère qu'au final, en février, on m'a mis un stop en me disant "Est-ce que t'es allé en cure, en rehab ?" Et j'ai dit "Bah non".
12:01 – À quoi la meuf qui a tout répété qui a dû dire que tu buvais ? – Mais je buvais, parce que je buvais du champagne. Tu suis pas, Cyril ?
12:07 – Si, mais donc elle a dit que tu buvais. Donc ils ont dit "Ouais, il boit trop. Il fera pas la SARAC". Alors tu veux que je te dise ?
12:13 – Je sais pas ce qu'elle a dit. – Je te dis la vérité. On se dit tout, tous les deux ? Je t'explique.
12:17 – Vous le savez, Cyril, vous le savez. – Moi, je sais. Je sais la vérité.
12:21 – Ah bon ? – Je sais la vérité.
12:22 – Tu peux pas la connaître mieux que moi, mais vas-y. – Je sais la vérité qu'on m'a dit.
12:25 – Mais moi, je suis là, je te dis la vérité. – Anouna, je t'explique, j'ai des ramifications partout.
12:31 – Anouna et Miaï. – Moi, je te le dis, moi.
12:32 – Bon, vas-y, c'est quoi la vérité ? – Je te dis la vérité.
12:34 – C'est quoi, vas-y ? – Ce qu'on m'a dit, c'est qu'on voulait reprendre Yanis, mais Yanis a des problèmes d'alcool et on ne peut pas le reprendre sur la SARAC.
12:43 Gilles Verdez, est-ce que tu as les mêmes infos que moi ?
12:45 – J'ai les mêmes infos et si vous me permettez, je voudrais aussi poser exactement les mêmes infos, poser une petite question à Yanis.
12:50 – Oui, bien sûr. – Parce que Yanis, j'espère que ça va vous permettre de lever un petit doute sur une rumeur insidieuse qui court les rédactions.
12:56 Et comme vous êtes franc, vous allez répondre. – Mais oui.
12:58 – Ce qu'on dit, ce que certains prétendent en tout cas, c'est qu'il n'y aurait pas que l'alcool.
13:02 C'est que, est-ce que vous auriez pris, à cette soirée-là, ou d'autres produits, par exemple des produits stupéfiants qui auraient pu faire…
13:11 Non, mais je préfère vous le dire, vous savez que ça tourne.
13:13 – Oui, mais je sais que ça tourne, c'est pour ça que j'ai accepté de faire l'interview avec le Parisien.
13:16 – Avez-vous pris des produits stupéfiants et est-ce que ça aurait pu revenir aux oreilles de TF1 qui donc auraient dit "on arrête tout avec Yanis" ?
13:23 – D'accord. – Alors non, excusez la sincérité de la question,
13:26 mais je préfère vous la poser. – Il n'y a pas de…
13:28 – J'ai une autre question, c'est est-ce que vous avez vraiment…
13:30 – Si tu me permets de répondre à cette question, tu vas me répéter de la tête.
13:32 – Si vous avez vraiment cinq doigts, parce que les gens qui ont des gants toute la journée, en général, ils n'ont que quatre doigts.
13:36 – J'en ai dix. Tu vois, j'en ai dix. – Bien sûr, c'est pas Mickey.
13:39 – J'en ai dix. – Mais là en plus, la question est intéressante.
13:42 – Gilles. – J'en ai dix. Donc, OK.
13:46 Belle intervention. – Bravo, Lalisse.
13:50 [Rires et applaudissements]
13:52 – Et donc, du coup, pour répondre à ta question, c'est exactement pour ça que j'ai fait le Parisien,
13:56 pour mettre la chose au clair. J'ai bu, oui, j'ai buvé, mais après, attention, j'explique.
14:02 Oui, je buvais du champagne dans ma loge. Attention, on parle que du samedi soir déjà, pour commencer.
14:06 La semaine, je ne bois pas, je suis au château, on l'a vu, sinon, ça serait vu à la télé.
14:11 J'ai très bien fait mon boulot. Les seuls moments où je… c'est vrai que je m'autorisais,
14:15 et c'est aussi pour me mettre dans le mood, parce que c'est quatre heures de prime, bordel, un samedi soir,
14:19 et qu'il faut être festif, il ne faut pas se faire… enfin, voilà, quoi, tu vois. Je suis comme ça.
14:22 Je buvais, effectivement, avant les primes, dans ma loge, j'avais du champagne,
14:26 et je buvais pendant les primes, dans mon mug, j'avais du champagne, et je buvais après les primes.
14:31 C'est vrai, je l'ai dit, je l'ai reconnu, voilà. Et malheureusement, ce qui se passait,
14:35 c'est que du coup, je devenais fragile, et le mix de tout ça, plus la fatigue, plus la pression,
14:40 faisait que mes angoisses, mes crises d'angoisse, venaient et devenaient de plus en plus régulières.
14:43 Et seulement, le problème, c'est que si à la rigueur, j'avais juste fait ça,
14:46 mais j'avais fermé ma gueule, et que j'avais dit à personne, ça ne serait pas ces crèmes.
14:50 Parce qu'on aurait juste dit, en fait, il est festif, il boit un peu de champagne,
14:52 mais il fait le taf, parce que c'est ça qui s'est passé.
14:54 - Donc pas de problème. - Non.
14:56 En revanche, par contre, c'est que j'ai ouvert ma bouche moi-même,
15:00 en appelant les mauvaises personnes pour leur dire moi-même que j'étais mal,
15:03 et que j'avais besoin, en gros, d'aide. Mais ça, c'est ça, ma grosse erreur.
15:07 Et c'est pour ça que je dis que c'est de l'hypocrisie, au final,
15:09 parce que si je n'avais rien dit, je serais encore sur la deuxième saison.
15:13 C'est tout simplement de l'hypocrisie. Voilà.
15:15 Après, je veux juste, comme ça, se lancer.
15:18 - Vas-y, mon Yannis. - Ça va ?
15:19 - Je vais vérifier le nombre de doigts, c'est tout ce qui m'intéresse.
15:25 Ils sont plein d'indices. - J'allais dire un truc vulgaire.
15:27 - Non, t'en as déjà dit suffisamment, comme ça, des choses vulgaires.
15:30 - Bon, je n'ai rien à dire encore.
15:32 Et non, je veux juste finir sur ça, comme ça, après tu peux me poser les questions, tu vois.
15:35 Mais je veux bien mettre quelque chose au clair.
15:37 Je ne suis pas venue là, ce soir, où je n'ai pas fait l'interview pour être,
15:42 pour déclarer... Il y a une mouche qui me...
15:44 Pour déclarer la guerre avec TF1 ou avec qui que ce soit.
15:47 Je ne veux pas la guerre. En revanche, je veux la paix avec moi-même.
15:51 C'est ça, la différence et la nuance.
15:52 Je voulais expliquer ma vérité parce que, un, ça m'a fait beaucoup de bien de le dire,
15:57 parce que je suis quelqu'un d'entier, parce que je n'en ai pas honte de cette vérité.
16:01 Je n'ai pas honte de moi. Je suis fier de ce que j'ai fait.
16:03 Je suis fier de mon parcours.
16:04 Et parce qu'aussi, je n'ai plus de place pour des bagages supplémentaires dans ma vie.
16:08 C'est juste ça aussi.
16:09 Non, j'ai assez porté de choses. J'ai un passé compliqué,
16:13 comme pas mal d'artistes, je suis écorché vif, j'ai des choses.
16:16 J'ai porté beaucoup de choses toute ma vie et je n'ai plus la place.
16:19 - Je veux t'alléger. - Je ne sais plus.
16:20 Tu me gaves un petit peu.
16:21 - Non, mais je veux le dire. - Rik, je veux t'alléger.
16:24 - Si tu veux bien, je veux bien finir mon interview.
16:26 Et puis après, on peut parler de toi.
16:27 - Non, c'est que c'est un peu long. C'est pour ça.
16:28 - Non, mais non. - C'est le but.
16:29 - C'est intéressant, Yannis. - Dis-moi.
16:30 - C'est très intéressant, Yannis. - C'est gentil, mais voilà.
16:35 - Bref, donc je ne viens pas là pour faire la guerre avec qui que ce soit.
16:38 - Je viens juste pour ça. - Voilà, il faut le dire.
16:39 - Entre autres. - On va faire la guerre,
16:41 on loge après, on a une bonne gueule. - Non, mais je m'en fous, en vrai.
16:44 - Yannis, donc, ce que je disais, ma version, c'est la même que ta ?
16:49 - C'est la même version.
16:50 - Donc, c'est en fait, c'est ce que nous expliquait Yannis.
16:52 C'est qu'il a fait une soirée.
16:54 Ça a été mal interprété par une personne dont...
16:56 Il avait une confiance à cette personne.
16:59 Elle l'a trahi.
16:59 Elle a fait passer Yannis pour un mec qui avait des problèmes d'alcool.
17:04 Et c'est remonté aux oreilles de TF1.
17:06 Et TF1 a dit, on arrête avec Yannis parce que...
17:08 - Et ça s'est surtout additionné.
17:09 Ça s'est additionné au 3e Prime et à toutes les fois où j'ai...
17:12 Parce que ce n'est pas que cette soirée.
17:14 Je n'ai jamais dit ça.
17:14 De toute manière, c'est très clair.
17:15 J'ai tout dit.
17:16 Je n'ai rien caché.
17:18 Tout est dit.
17:19 J'ai fait une interview.
17:20 J'ai tout dit.
17:21 Je n'ai plus rien.
17:22 D'ailleurs, je veux clôturer ce chapitre de ma vie en venant là ce soir.
17:25 Ça veut dire que je l'ai fait sur papier en interview.
17:28 Je le fais maintenant en face.
17:30 Et après, bonne émission.
17:32 Bonne chance à tout le monde.
17:34 Il n'y a pas de problème.
17:35 Je suis sûre que l'émission va cartonner la star de l'émission.
17:38 - Tu vas nous manquer quand même.
17:39 - Ça reste l'émission comme je l'ai dit.
17:39 - Tu vas nous manquer Yannis.
17:41 - Merci.
17:41 - Je te le dis parce que moi, je t'adore.
17:43 - C'est très gentil.
17:44 - Il faut que tu reviennes me voir alors qu'on est en peuple.
17:46 - Je t'adore aussi.
17:46 - Pourquoi tu ne viens pas nous voir un peu des fois comme ça ?
17:48 - Mais je vais revenir.
17:50 - Non mais c'est vrai.
17:50 Comme ça, on fait des petites choré tous les deux et tout.
17:53 Pas chaud, sans rigoler.
17:54 - Je suis chaud.
17:55 - Moi, je suis bouillant.
17:55 Moi, j'adore ce personnage.
17:56 - Il sera là lui aussi ?
17:57 - Non mais...
17:58 - Moi, j'adore.
18:07 Il a...
18:08 C'est un énorme talent Yannis.
18:09 Je te le dis.
18:10 Et ça, moi, j'adore les personnalités comme ça.
18:12 J'adore.
18:12 Comme Yann aussi, c'est une personnalité incroyable.
18:14 - Non mais en plus, j'ai rencontré lui.
18:15 Il est très sympathique.
18:16 - Il est incroyable.
18:16 Je te dis, c'est un génie.
18:17 - Il est doué en plus.
18:18 - Vous êtes deux génies dans votre genre.
18:19 - En plus, j'ai regardé ce qu'il fait.
18:20 - Surtout avec mes doigts.
18:21 - Il est très doué.
18:22 - Je ne sais pas ce qu'il fait avec vos doigts.
18:23 - Je ne sais pas.
18:25 - Les types qui ont des gants toute la journée, ça me crispe.
18:27 - Non mais t'inquiète pas.
18:27 - Comme les mecs qui travaillent à l'étence.
18:28 - Mais je ne les ai pas toute la journée, tu sais.
18:30 - Tu viens de me rassurer.
18:30 - Ça s'appelle la mode.
18:31 Ça s'appelle la fashion, tu vois.
18:33 - Ça me rassure beaucoup parce que ça fait psychopathe les gars.
18:35 - Non mais t'inquiète pas.
18:36 Yannis, en tout cas, moi, tu reviens me voir quand tu veux.
18:39 Parce que je t'aime.
18:39 - Avec plaisir.
18:40 Non mais bon, merci de me recevoir.
18:42 Et merci à chaque fois d'être bienveillant au final.
18:44 - Je t'aimerai toujours.
18:44 Et si tu veux venir même avec nous quelques fois, ça serait un plaisir.
18:47 - Eh bien avec plaisir.
18:48 - Je kiffe que tu viennes un peu nous voir.
18:49 - Avec plaisir.
18:50 - Si tu peux relooker deux, trois personnes ici, c'est catastrophique.
18:54 Merci.
18:54 On va se retrouver dans un instant.
18:55 Une manifestation de 26 pour protester contre la diffusion d'un documentaire sur Stéphane Plaza.
19:00 Est-ce que vous trouvez ça normal ou pas ?
19:02 On aura les dernières infos en arrière sur Stéphane Plaza parce que ça a rembondi aujourd'hui.
19:06 Et vous allez voir cette histoire fou, folle.
19:08 12 décès suspects de patients opérés pour de simples fractures dans un hôpital des Vosges.
19:13 Le cri du cœur des familles.
19:14 Ils rentraient pour une fracture et ils revenaient plus.
19:19 C'est un truc de fou.
19:20 Alors on ne sait pas ce qui se passe là-bas.
19:21 On aura des éléments de réponse dans un instant.
19:23 Vous allez voir.
19:24 C'est l'histoire folle du jour.
19:25 Ce sera dans un instant.
19:26 A tout de suite.
19:26 (Applaudissements)