JT DES TERRITOIRES - 09/03/24 - SCIENCE - COCAINE - HUITRES

  • il y a 6 mois
La science sauvera-t-elle notre société ?
Cette semaine avait lieu la première édition du Paris-Saclay Summit, un événement autour de la science. Pendant 2 jours, le magazine Le Point, la Région Ile-de-France et la Communauté d’agglomération Paris-Saclay ont réuni une centaine de scientifiques du monde entier. Plus de 60 conférences étaient organisées pour le grand public. Cet évènement met à l’honneur l’excellence française et la portée mondiale de la recherche publique et privée. Une occasion de montrer que la science peut apporter des réponses aux enjeux de demain. Un reportage exclusif réalisé par Christophe Rigaud à retrouver dans le journal du Grand JT des Territoires cette semaine, l’émission de Cyril Viguier diffusé sur TV5 Monde et LCP.

Cocaïne : saisie exceptionnelle aux Antilles !
Le Grand JT des Territoires est aussi revenu sur la saisie exceptionnelle de cocaïnes dans la zone maritime des Antilles où plus de 8 tonnes ont été interceptées en moins de 10 jours. La valeur totale de revente se compte en plusieurs centaines de millions d’euros. L’an dernier, un peu plus de 11 tonnes avaient été interceptées. Ce record risque donc bien d’être dépassé en 2024. La situation est alarmante dans la région, d’autant que le trafic s’intensifie. Un reportage réalisé par la chaîne locale viàATV.

Difficile reprise des ventes d’huîtres ?
Et puis Cyril Viguier a évoqué la difficile reprise des ventes d’huîtres, en particulier dans le Bassin d’Arcachon. Après l’interdiction de ventes due à la contamination du norovirus, les
huîtres sont de retour mais les consommateurs se font encore trop rares. Et la filière déplore une perte de 5 millions d’euros dans la région, comme l’a constaté Océane Archambault pour la chaîne locale TV7.

La Fondation Brigitte Bardot se mobilise pour la défense des écureuils roux.

Enfin il était question de la Fondation Brigitte Bardot qui se mobilise dans les Yvelines pour la protection des écureuils roux. Le partenaire 20 Minutes a interrogé l’une des responsables de la Fondation au micro de Mélanie Faure.

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00:00 [Musique]
00:15 Bonjour à tous et bienvenue dans cette nouvelle édition du Grand JT des Territoires.
00:19 Voici tout de suite les titres de l'actualité.
00:21 Scarface dans les Caraïbes, une saisie exceptionnelle de cocaïne dans la zone maritime des Antilles.
00:28 La valeur de revente se compte en plusieurs centaines de millions d'euros.
00:32 La situation est alarmante et le trafic s'intensifie.
00:35 Nous y reviendrons avec notre partenaire de Via ATV Martinique sur place.
00:40 Un événement spectaculaire autour de la science.
00:42 Des scientifiques du monde entier se sont rendus à la première édition du Paris SACLES Summit.
00:48 Un événement qui met à l'honneur l'excellence française et la portée mondiale de la recherche publique et privée.
00:54 Plus de 60 conférences étaient organisées, nous y rendrons sur place.
00:58 C'était à Saclès dans les Yves-Nieux.
01:00 Et puis dans ce journal, c'est une filière qui peine à redémarrer sur le bassin d'Arcachon.
01:05 Après l'interdiction de vente due à un virus, les huîtres y sont à nouveau consommables.
01:10 Mais les consommateurs se font encore trop rare.
01:12 Nous y reviendrons avec notre partenaire TV7, la chaîne du groupe Sud-Ouest.
01:17 Et puis c'est l'un des métiers les plus populaires chez les Français.
01:20 Nous irons à la rencontre d'enfants qui découvrent ce métier de pompier.
01:24 L'occasion pour eux d'apprendre les bases du secourisme et de se sensibiliser aux risques.
01:29 Nous y reviendrons en fin de journal.
01:32 Pour commencer ce journal, plus de 8 tonnes de cocaïne saisies dans la zone maritime des Antilles en moins de 10 jours.
01:39 La valeur totale de revente se compte en plusieurs centaines de millions d'euros.
01:43 L'an dernier, un peu plus de 11 tonnes avaient été interceptées.
01:46 Ce record risque bien d'être dépassé en 2024.
01:49 La situation est alarmante dans la région.
01:51 Un reportage de Loïc Régis pour notre partenaire via ATV sur place.
01:55 8 tonnes 3 de cocaïne saisies dans la zone maritime des Antilles par les forces armées en moins de 10 jours.
02:02 Un bilan des interceptions dont se félicitent les autorités.
02:06 Les opérations ont été menées par les équipes du germinal et de la combattante.
02:10 Tout d'abord le 20 février, un renseignement signale un bateau de pêche panaméen.
02:15 A son bord, 137 balleaux pour un peu plus de 3 tonnes de cocaïne.
02:20 Trois jours après, un navire de pêche vénézulien cette fois.
02:24 Là encore, 3 tonnes de poudre blanche.
02:27 Enfin, les 26 et 28 février, deux nouveaux bateaux sont interceptés avec chacun une tonne de stupéfiants.
02:34 8 personnes sont actuellement en détention provisoire.
02:36 Il s'agit de ressortissants britanniques, sud-africains, allemands, russes, espagnols et colombiens.
02:43 Probablement des petites mains des trafics, la justice débute à peine ses investigations dans ces affaires.
02:48 Pour nous, après, c'est des instructions qui sont relativement longues pour essayer d'établir ce qu'il en est d'une filière.
02:55 C'est-à-dire que si on n'y réussit pas, on aura au moins les quatre comptabilas.
02:59 Si on y réussit, on peut espérer mettre d'autres personnes en examen
03:02 ou décerner contre elles des demandes d'extradition si ce sont des personnes à l'étranger.
03:06 Et dans ces cas-là, on les signale à Interpol et on peut essayer de les arrêter partout dans le monde.
03:12 L'amélioration des techniques, amélioration des renseignements et de la coopération internationale,
03:17 des facteurs déterminants pour le succès de ces opérations de saisie.
03:20 Ça passe en fonction des configurations par des relations directes.
03:24 À l'autre face, on a un programme aussi particulier de coopération en termes de renseignements,
03:29 notamment avec nos collègues de SAPI, on y travaille avec la Dominique.
03:34 Et surtout le dispositif, par exemple, la DCIS avec les officiers de liaison et attachés de sécurité intérieure aussi,
03:41 qui permettent de relayer nos demandes et de travailler en très bonne coopération avec les États étrangers qui nous entourent.
03:48 L'an dernier, un peu plus de 11 tonnes de cocaïne avaient été interceptées.
03:52 Un record qui risque bien d'être dépassé pour 2024 avec déjà 8 tonnes.
03:57 La valeur totale des produits saisis au prix de revente se compte en centaines de millions d'euros.
04:03 La science au cœur de cette première édition du Paris-Saclay Summit.
04:08 Pendant deux jours, le magazine Le Point, la région Île-de-France et la communauté d'agglomération Paris-Saclay
04:13 ont réuni une centaine de scientifiques venus du monde entier.
04:17 Plus de 60 conférences étaient organisées pour le grand public.
04:21 Une occasion de montrer que la science peut apporter des réponses aux enjeux de demain.
04:25 Un reportage de Christophe Rigaud, regardez.
04:28 Les amateurs de science étaient bien au rendez-vous pour la première édition du Paris-Saclay Summit.
04:36 Pendant deux jours, scientifiques, chercheurs, entrepreneurs, étudiants et acteurs de la société civile
04:42 ont pu débattre sur le rôle de la science dans le progrès face aux défis majeurs de demain.
04:48 Le climat, c'est fondamental.
04:50 Le numérique et tous les problèmes, toutes les dérives qui existent.
04:55 Et puis les sujets de santé.
04:57 Il y a une accélération de la science en matière de médecine qui est invraisemblable
05:02 et qui va probablement avoir encore une deuxième accélération avec l'émergence de l'intelligence artificielle générative.
05:08 La conférence sur l'intelligence artificielle a fait sale comble.
05:12 Un sujet qui passionne et inquiète à la fois.
05:15 Mais une chose est sûre, c'est qu'elle va révolutionner notre quotidien.
05:19 Il va y avoir des applications dans tous les secteurs.
05:21 C'est comme l'imprimerie, vous voyez, le livre imprimé, il diffuse absolument partout.
05:25 L'électricité aussi, partout.
05:27 Tous les métiers rédactionnels, c'est-à-dire les métiers liés à l'écriture de textes,
05:32 mais alors des avocats, des médecins qui écrivent des comptes rendus aussi de visite médicale.
05:37 Est-ce que nos cerveaux, nos propres cerveaux humains vont apprendre de la même manière ?
05:41 Est-ce que l'éducation de nos cerveaux, elle, va changer ?
05:43 Elle aussi va sans doute changer.
05:45 Donc, comme l'électricité, comme l'imprimerie, cela aura un impact sur l'ensemble de notre vie.
05:52 La science est également à l'œuvre dans la transition écologique.
05:55 Le solaire et le photovoltaïque ont le vent en poupe,
05:58 notamment grâce aux dernières découvertes scientifiques.
06:02 Le silicium va à terme voir apparaître les technologies dites « couche mince ».
06:06 Alors, la couche mince, c'est quoi ?
06:07 C'est quelque chose qui est plus sombre en quantité de matière, plus sombre en quantité d'énergie.
06:11 Cela permet de diviser par 10, par 20 le coût de production.
06:14 Et donc, c'est à ça que travaillent les laboratoires français de la R&D, en particulier l'IPVF.
06:18 Ce premier événement autour de la science ne s'est pas installé par hasard sur le plateau de Saclay.
06:23 Ce territoire, véritable capital international de la science, est le 8e pôle mondial d'innovation.
06:30 Il se passe des choses exceptionnelles ici, que ce soit sur la question du quantique,
06:32 sur la question des biotechnologies, sur la question de l'IA.
06:35 40% des ingénieurs IA en France sont de Paris-Saclay.
06:39 C'est un territoire où vraiment énormément des prochaines ruptures technologiques s'inventent,
06:45 que ce soit en recherche fondamentale ou en recherche appliquée.
06:48 Ici, le territoire abrite 20% de la recherche française, avec un objectif de 25% d'ici 2030.
06:56 Et puis, on l'a vu au cours de ces deux jours de colloque,
07:01 l'Île-de-France est la première région scientifique européenne, avec plus de 100 000 chercheurs.
07:07 Et sa présidente Valérie Pécresse a l'ambition d'en faire un grand pôle mondial d'innovation.
07:12 Elle était au micro de notre partenaire TV78 lors de cet événement,
07:16 qui met à l'honneur l'excellence française.
07:18 Je vous propose de l'écouter.
07:21 Nous avons comme ambition de rester la première région d'innovation d'Europe
07:26 et de jouer dans la cour des grands.
07:28 La cour des grands, c'est la Silicon Valley, c'est Shenzhen.
07:33 Donc nous voulons être la Silicon Valley d'Europe.
07:36 Et nous avons tous les atouts pour ça.
07:38 Nous avons tous les atouts pour ça parce que nous avons une école mathématique qui est hors norme.
07:43 La première du monde.
07:44 Ça fait de nous potentiellement, effectivement, la grande terre d'innovation.
07:49 Et derrière le fait d'être une grande terre d'innovation,
07:51 il y a évidemment la souveraineté, la maîtrise de notre destin.
07:55 Si nous ne voulons pas que l'avenir du monde s'invente ailleurs,
07:58 en Chine, aux États-Unis, en Russie, eh bien nous devons prendre le leadership.
08:03 Et puis dans ce journal, retour sur une journée historique.
08:06 C'est un vote qui sera gravé dans le marbre.
08:09 Les députés et les sénateurs ont largement approuvé
08:12 l'inscription de l'interruption volontaire de grossesse dans la Constitution
08:16 lundi dernier à Versailles.
08:18 Ils étaient réunis en congrès pour voter.
08:21 Retour sur une journée historique avec Grégory Canal, Patrick Jacques de Dixmude,
08:26 Régine Rallèche et Léa Karm pour notre partenaire TV 78 sur place.
08:31 Pour l'adoption, 780.
08:35 Contre, 72.
08:38 C'était un dénouement prévisible, mais qui n'empêche pas la joie d'envahir l'hémicycle.
08:43 L'interruption volontaire de grossesse sera bien inscrite dans la Constitution française.
08:48 Nous avons adopté ce texte à une très large majorité des 3/5e.
08:52 Donc c'est un honneur d'avoir participé à notre niveau, à l'écriture de cette histoire.
08:59 On ne pensait pas qu'il y aurait un tel raz-de-marée.
09:01 Et c'est ça qui est, à mon sens, aussi une grande victoire aujourd'hui.
09:06 Après 3h de séance, les parlementaires réunis en congrès à Versailles
09:09 se sont largement exprimés en faveur de l'inscription de l'IVG dans la Constitution.
09:14 Sur les 850 de suffrage exprimé, 780 députés et sénateurs ont voté pour
09:19 et 72 se sont opposés au texte.
09:21 Tous les parlementaires ivelinois ont donné un vote favorable.
09:24 Seul Gérard Larcher, le président du Sénat, s'est abstenu.
09:27 C'est une journée historique pour les femmes françaises
09:30 qui voient un de leurs droits fondamentaux,
09:32 celui de l'interruption volontaire de grossesse, protégée par la Constitution.
09:36 Une journée historique dont ont profité les opposants à l'IVG
09:39 pour faire entendre leur voix.
09:41 Plusieurs centaines de personnes se sont regroupées place Hoche à Versailles.
09:45 On est là pour dire que cet acte, il est quand même mauvais.
09:49 En fait, c'est le contraire de la vie, c'est la mort.
09:52 Et donc l'acte est à condamner.
09:54 L'inscrire comme ça dans la Constitution, en fait, ça rend ce geste absolument normal.
09:59 Comme si juste on y va pour se retirer une épine qui nous gêne.
10:03 Alors qu'en fait, c'est bien plus important que ça.
10:04 Et c'est vraiment un impact psychologique énorme.
10:07 L'idée de garantir l'accès au droit à l'IVG dans la Constitution
10:11 avait été initiée par les députés de la France insoumise en 2018.
10:15 Une initiative d'abord rejetée par la majorité présidentielle
10:18 avant d'être reprise dans un projet de loi en 2022.
10:21 C'est Aurore Berger, à l'époque députée d'Aisvilline
10:24 et présidente du groupe Renaissance à l'Assemblée nationale,
10:26 qui a porté le texte.
10:28 Il y a l'enjeu évidemment de préserver l'accès,
10:30 la question de la santé, l'accès aux soins.
10:32 Sur ce que j'ai dit, on préserve ce droit pour maintenant et surtout pour l'avenir.
10:36 Et notre responsabilité, c'est d'en garantir l'effectivité partout en France.
10:40 Ultime étape de l'entrée de l'IVG dans la Constitution,
10:43 la cérémonie de scellement.
10:45 Ouverte pour la première fois au public, elle se déroulera à Place Vendôme
10:49 à l'occasion de la journée internationale des droits des femmes,
10:52 en présence d'Emmanuel Macron.
10:55 – Voilà et puis tout à fait autre chose, nous recevions ce jeudi
10:58 l'ex-ministre de l'Agriculture, Julien Denormandie,
11:01 dans notre émission politique "Face au territoire" sur TV5MONDE,
11:05 en collaboration avec Ouest France, Nice Matin, France Antilles,
11:09 le magazine "Le Point" et "20 minutes".
11:11 Nous l'avons notamment interrogé sur la crise agricole dans notre pays.
11:15 Je vous propose de l'écouter, c'était sur TV5MONDE.
11:19 – Il a bien géré la crise, Gabriel Attal, ou pas ?
11:23 – C'est comme dirait le langage populaire…
11:28 – Je me sens hésitant là.
11:29 – Non, parce que c'est dans la formule que je vais employer,
11:31 comme le dit le langage populaire,
11:32 c'est à la fin de la foire qu'on compte les bouses,
11:34 si vous voyez ce que je veux dire.
11:35 – Donc on fait pente.
11:36 – Qui est une expression qu'on utilise beaucoup au Salon de l'Agriculture.
11:40 Pourquoi je dis ça ?
11:41 Parce que la crise, elle est encore en plein.
11:43 Et donc il y a un nouveau rendez-vous qui a été donné,
11:46 qui est au moment…
11:47 – Donc l'ancien ministre de l'Agriculture va observer ça de près pour juger ?
11:51 Si oui ou non, il l'a bien géré ?
11:52 – Oui, mais moi je ne suis pas là pour juger, je pense que…
11:55 – Vous êtes bien placé, vous êtes en charge de ce dossier.
11:57 – Oui, bien sûr, et puis je continue à beaucoup converser,
12:00 à la fois avec le monde agricole, à la fois avec le gouvernement,
12:04 pour essayer de trouver ces voies de passage à ma humble place.
12:08 Mais je pense que quand j'utilise cette expression,
12:11 c'est vraiment pour dire,
12:12 aujourd'hui il y a une très grande crainte du monde agricole,
12:16 il y a une très grande attention du gouvernement pour renouer cette confiance.
12:20 Il faut que, et ça c'est très important dans le monde agricole,
12:23 quand on prend des engagements, on les mène jusqu'au bout.
12:26 Et c'est ce qui est en train de se jouer en ce moment.
12:28 – Dans ce journal, nous nous rendons maintenant sur le bassin d'Arcachon,
12:31 où la vente d'huîtres peine à redémarrer.
12:34 Après l'interdiction de vente due à la contamination du norovirus,
12:38 les huîtres sont de nouveau de retour sur les étals des commerçants.
12:42 Mais les consommateurs se font encore trop rares
12:45 et la filière déplore une perte de 5 millions d'euros dans la région,
12:49 comme l'a constaté Océan Archambault pour notre partenaire TV7,
12:52 la chaîne du groupe Sud-Ouest sur place.
12:55 – Attention !
12:57 – Oh !
13:00 – C'est des belles huîtres !
13:02 – Comme tous les samedis,
13:03 ces habitués du marché du Teixe dégustent des huîtres du bassin d'Arcachon.
13:07 – Elles ont ce petit goût de noisette dans le pied
13:11 que n'ont pas forcément les autres huîtres.
13:13 – On en mange 4 douzaines tous les week-ends.
13:15 Ce sont les meilleures huîtres de France, ce sont celles du bassin d'Arcachon.
13:19 – Des consommateurs encore trop peu nombreux à remanger des huîtres.
13:23 Alain, austréliculteur sur le bassin d'Arcachon,
13:26 s'inquiète de la reprise difficile.
13:28 – Comme on peut le voir, la consommation est à la baisse.
13:33 Il y a une tendance, il y a une appréhension
13:36 suite à cette fermeture due au norovirus.
13:40 Les gens ont quand même une appréhension à reprendre la consommation.
13:44 – Depuis l'interdiction à la vente des huîtres du bassin,
13:47 cet austréliculteur a perdu 60% de son chiffre d'affaires.
13:51 Une situation qui fragilise les producteurs.
13:54 – On se retrouve en déficit, mais pas loin.
13:57 On travaille à flux tendu.
13:59 – Les 3 semaines d'interdiction à la vente laissent encore des traces.
14:03 Pour redonner confiance aux consommateurs,
14:05 la municipalité d'Audange a lancé une opération séduction,
14:08 une initiative dont les austréliculteurs avaient besoin.
14:12 – Les 3 producteurs du port ont pu ouvrir une trentaine de douzaines chacun
14:16 qui ont été offertes pendant le marché, ça c'est cool.
14:18 Il y a eu du monde, c'est parti vite.
14:20 Il y a des gens qui se sont intéressés à nous, des gens moins,
14:22 mais la démarche est bien.
14:24 – Pour rappel, le comité régional de la conchiliculture Arcachon-Aquitaine
14:29 évalue la perte à 5 millions d'euros.
14:31 Pour les austréliculteurs, une question plane encore.
14:34 Qui va payer l'addition ?
14:37 – Avis aux gourmets dans ce journal.
14:40 Ce village près de Chamonix, où cet ancien relais de poste est devenu le site
14:45 et la propriété d'un jeune chef cuisinier.
14:48 Grâce à ses nombreuses expériences passées,
14:50 il propose une cuisine toute en finesse et en surprise.
14:54 Un reportage de Sébastien Germain pour notre partenaire 8 Mont Blanc.
14:57 – À Servozes, l'auberge des Gorges était déjà un lieu historique.
15:01 Hugo Lemercier, le maître de maison depuis quasiment 2 ans,
15:04 l'a transformée en un lieu authentique.
15:07 L'auberge et ses 6 chambres, et le restaurant et sa vingtaine de couverts
15:10 sont une véritable invitation pour passer un moment un peu hors du temps.
15:14 – C'est un bâtiment de la fin du 18e siècle qui a été construit ici sur Servozes,
15:17 qui a été transformé en auberge dans les années 1960,
15:20 et qui depuis là a toujours eu une jolie réputation.
15:23 Et oui, c'est vrai que c'était un challenge de reprendre
15:25 et de faire bariller cet établissement.
15:27 Je suis tombé sur le charme du village de Servozes, dans la vallée de Chamonix,
15:30 parce qu'on est vraiment bien, on n'est pas loin de tout, mais on est au calme.
15:33 Et puis c'est vraiment un établissement saisonnier,
15:35 on fait de l'activité toute l'année, avec la chance qu'on a d'être au pied du Mont-Blanc.
15:38 Et c'est vraiment pour ça que je me suis installé ici.
15:40 – Retrouver le jeune chef au Savoyard à la tête de cette institution
15:42 n'est pas réellement une surprise,
15:44 tant son parcours est jalonné d'étapes diverses et variées.
15:47 D'ailleurs, sa cuisine raffinée est un savoureux mélange de savoir-faire local
15:51 et d'inspiration étrangère, issu de son parcours.
15:54 – On est sur une cuisine de produits locaux, des cuisines de poissons de lac,
15:57 de produits de légumes de la région, au maximum de nos fromages aussi,
16:00 fromages de Savoie, de Haut-de-Savoie.
16:02 Et puis après, je vais venir twister sur certains plats
16:05 avec des choses issues de mes voyages, de mes expériences, notamment de l'Inde.
16:09 – De ses expériences passées au Royaume-Uni, en Suisse ou encore à Dubaï,
16:13 Hugo le merci à garder l'exigence inhérente à ce métier,
16:16 assaisonné d'un brin de folie et de surprises.
16:18 En effet, à l'Auberge des Gorges, le menu se commande à l'aveugle.
16:22 – On va commencer avec une huile flottante ce soir, mais salée.
16:24 On va retrouver une petite sauce dans le sauce de crème anglaise, mais à l'ail.
16:27 Il y a le premier menu essentiel qui est en trois plats,
16:29 le deuxième en cinq plats, menu expérience,
16:32 et le dernier menu, l'expression, qui est en huit plats.
16:35 Et là, c'est vraiment concentré de tous les produits locaux de la région du moment.
16:40 – Huile flottante salée, lentilles façon risotto ou encore butternut en dessert,
16:44 la cuisine originale du Hugo le merci est un régal
16:46 pour des papilles curieuses de nouveauté.
16:48 Et deux ans après s'être lancé dans cette aventure un peu folle,
16:51 le jeune chef est convaincu qu'il est dans le vrai avec ses idées.
16:54 – J'ai vraiment réussi à monter un petit peu en gamme,
16:57 vraiment ce que je voulais, à faire une jolie table gastronomique,
16:59 je n'aime pas dire gastronomique, moi je dirais épicurienne,
17:01 une jolie table épicurienne où les gens viennent,
17:04 on n'est ouvert que le soir et le week-end pour le déjeuner.
17:07 – Le travail du Hugo le merci et de son équipe semble porter ses fruits,
17:10 puisque l'Auberge des Gorges est déjà référencée au niveau national.
17:13 Une première reconnaissance qui en appellera peut-être d'autres.
17:16 – Et puis je voulais annoncer dans les titres des enfants
17:20 qui découvrent les bases du métier de pompier.
17:22 Dans ce centre de formation de la SART,
17:25 des étudiants réalisent des interventions de secours et d'assistance.
17:29 L'occasion pour eux de se sensibiliser aux risques
17:32 et peut-être de devenir de futurs pompiers.
17:35 Un reportage de Colin Ancel pour notre partenaire LMTV SART, regardez.
17:39 – L'uniforme paré, le casque porté, ces enfants deviennent de véritables pompiers.
17:46 Oui, la tenue est trop grande, non, ils ne semblent pas dérangés.
17:49 – C'est bien parce que tu apprends plein de choses,
17:51 comment faire la PLS, comment agir pour les feux.
17:55 – Au programme de cette matinée, différents ateliers,
17:58 liés aussi à des risques domestiques comme un feu de friteuse.
18:01 Les flammes sont assez impressionnantes avant que les pompiers ne les éteignent.
18:04 À l'initiative de cette demi-journée, des élèves de BTS AX du lycée La Germinière de Rouillon.
18:08 Pour un projet scolaire, ces étudiants assistent les pompiers et sensibilisent les jeunes.
18:12 – Je trouve que ça nous apporte quand même justement de mettre en lien tout le monde,
18:16 donc là, l'organisation et aussi de la relation avec les enfants.
18:20 Enfin, c'est quand même pas souvent qu'on a affaire à des enfants.
18:23 Et puis à des grandes personnes aussi, enfin des commandants, tout ça, c'est quand même assez rare.
18:27 Donc oui, je trouve que c'est quand même assez bénéfique pour nous de faire ça.
18:30 – Étudiants, mairies de Roué et le SDIS sont coordonnés
18:33 pour un événement qui leur apporte à tous, pour les pompiers, l'objectif est même double.
18:37 – C'est vraiment d'amener les plus jeunes à être sensibilisés déjà pour eux-mêmes
18:41 aux risques domestiques, au secourisme, pour leur vie au quotidien,
18:45 mais surtout nous, de commencer à préparer l'avenir et pourquoi pas envisager des recrutements.
18:49 Alors que ça soit pour eux, mais également pour leurs parents,
18:52 parce qu'on sait très bien que quand ils vont rentrer à la maison,
18:54 ils seront heureux comme tout et ils présenteront leur matinée à leurs parents
18:57 et pourquoi pas leur donner envie de nous rejoindre comme sapeurs-pompiers volontaires.
19:01 – Un projet caritatif aussi, les étudiants de BTS ont également récolté des fonds,
19:05 un peu plus de 200 euros qui seront reversés à l'œuvre des pupilles
19:09 pour les orphelins des sapeurs-pompiers.
19:11 [Applaudissements]
19:12 – Direction la Marne dans ce journal maintenant
19:14 pour le tournage du nouveau court-métrage d'Hugo Becker,
19:17 réalisateur et comédien.
19:19 Une centaine de figurants s'est déplacé sur le site de la Main du Massige,
19:24 un lieu choisi pour reconstituer une scène de la Première Guerre mondiale.
19:28 C'est un tournage de grande ampleur, soutenu par le département.
19:31 Immersion dans les coulisses avec Elisa Wittich pour notre partenaire Moselle TV.
19:36 – Je ne dis pas qu'on est concentrés à fond quand je donne l'action.
19:39 – C'est avec enthousiasme que ces 80 figurants se jettent à corps perdu dans ces tranchées,
19:45 sous l'œil avisé d'Hugo Becker.
19:47 Le réalisateur mécent se lance dans son sixième court-métrage
19:51 et aborde la Première Guerre mondiale depuis le prisme des postiers.
19:55 – Hugo a choisi de le traiter sous l'axe du thriller,
19:59 c'est-à-dire qu'on a des postiers français qui ont franchi un checkpoint allemand
20:04 et vont se faire interroger par des enquêteurs,
20:08 parce que autant le courrier était indispensable pour le moral des troupes,
20:12 autant ils pouvaient générer des suspicions d'espionnage.
20:14 Et Hugo a choisi ce thème en retombant sur des lettres de son arrière-grand-père
20:20 qui a vécu cette guerre et donc il a souhaité aborder un thème
20:26 qui pour lui est devenu personnel.
20:28 – Ok, ok, et la machine elle est où la grosse machine ?
20:31 – Machine à fumer, pyrotechnicien, cadreur, chef déco,
20:35 au total c'est plus de 30 techniciens qui s'affairent aux abords de la Seine
20:40 pour redonner vie aux tranchées.
20:42 Les figurants eux sont en première ligne et parfois le temps est un peu long.
20:46 – C'est la première fois que je fais un tournage,
20:48 donc voilà c'est une découverte mais c'est sympa.
20:52 On attend souvent mais c'est aussi comme ça que ça fonctionne.
20:57 – D'habitude je suis plutôt tenu allemand,
20:59 puisque je suis passionné de l'histoire et je suis guidé dans un fort allemand au sud de Metz.
21:03 Et aujourd'hui on me demande d'être figurant français,
21:06 je suis passé de l'autre côté.
21:08 – Ça va les gars ?
21:10 – La scène se déroule dans un décor d'époque,
21:12 il y a plus de 100 ans des hommes combattaient dans ces tranchées,
21:16 ici à Massige, dans la Marne.
21:18 – Nous avons décidé de recreuser les tranchées sur l'ensemble de ce terrain,
21:22 sur leur tracé d'origine et de les remettre en état comme elles pouvaient être à l'époque.
21:26 Nous avons fait des découvertes, bien sûr,
21:27 beaucoup d'objets correspondant à cette période, des corps de soldats.
21:31 – Le court-métrage d'une vingtaine de minutes s'intitule "La ligne de vie"
21:35 et sera disponible en début d'année prochaine.
21:38 [Cris de joie]
21:43 Et puis ils sont si mignons lorsqu'on les voit grimper sur les arbres,
21:46 comment protéger la population d'écureuils roux ?
21:49 La fondation Brigitte Bardot, qui agit depuis 40 ans pour la protection des animaux,
21:53 se mobilise dans les Yvelines.
21:55 Des panneaux de signalisation et des mangeoires ont été entreposés
21:59 dans la forêt de Rambouillet où un jardin de répis a vu le jour.
22:03 Fabriqués par des bénévoles, ces mangeoires ont été conçus
22:06 pour nourrir les écureuils roux en hiver.
22:08 Je vous propose d'écouter l'une des responsables de la fondation
22:11 Brigitte Bardot au micro de Mélanie Faure, pour notre partenaire de 20 minutes TV.
22:16 – Nous avons ici une mangeoire pour écureuils qui a été fabriquée
22:19 par l'association de l'écureuil roux de Mme Sipière
22:22 et qui permet à un écureuil de trouver sa nourriture en hiver.
22:26 Elle permet à l'écureuil de stationner dans un premier temps sur cette petite plateforme
22:31 et de trouver à l'intérieur de la nourriture adéquate qu'il affectionne tout particulièrement
22:37 comme les noix, les mollets, les amandes.
22:39 – Ouvrons maintenant une page sport dans ce journal.
22:41 En Corse, la troisième édition de ce tournoi de planche à voile s'achève
22:46 sans la présence des compétiteurs nationaux.
22:48 Mais les participants ont offert un spectacle impressionnant
22:51 entre l'Île-Rousse et Calvi, l'occasion pour le public d'en profiter.
22:55 Le club nautique de l'Île-Rousse travaille déjà à l'organisation
22:58 de la prochaine compétition afin de proposer un événement d'ampleur.
23:02 Écoutons l'un des directeurs de l'organisation au micro
23:05 de notre partenaire sur place, Télé-Payser.
23:08 – Cette Windfoil Cup est quand même un petit peu particulière
23:12 dans le sens où on a eu moins de visiteurs, on va dire, du continent.
23:17 Mais ça nous a permis de faire quelque chose qu'on avait envie de faire
23:21 depuis très longtemps avec l'organisation et le club nautique d'Île-Rousse,
23:24 à savoir des raids.
23:26 On s'est permis avec les coureurs de faire des courses
23:29 entre Calvi et Île-Rousse en matérialisant des lignes d'arrivée
23:33 et de départ avec nos bateaux et ça a donné un spectacle fabuleux
23:38 et les coureurs ont été enchantés par ce format de course.
23:43 – Saviez-vous qu'en France, près d'un senior sur deux ne fait pas de sport ?
23:47 Et pourtant ses bienfaits sur la santé sont connus,
23:50 notamment sur l'espérance de vie.
23:53 À 89 ans, cette femme l'a bien intégrée puisqu'elle va même plus loin
23:57 en donnant des cours de gym à des retraités.
24:00 Un reportage de notre partenaire de TBO et de la chaîne TBSUD,
24:05 chaîne du groupe Le Télégramme en Bretagne, regardez.
24:08 – On signe tout de suite.
24:09 – Oui, pour être comme ça à 89 ans, on signe tout de suite.
24:12 – On signe tout de suite les filières.
24:14 – Maryvonne, 89 ans, fait l'admiration de toutes.
24:17 Chaque semaine, elle fait bouger les corps de retraités du centre-Bretagne.
24:21 Pour l'octogénaire, la pratique d'un sport ne doit pas être une affaire de physique.
24:25 – Je n'ai pas le profil quand même athlétique.
24:27 Moi, je suis plutôt du genre petite bretonne trapuche
24:31 et en fin de compte, ça n'a pas d'importance.
24:35 Et quelle que soit sa corpulence et sa stature ou ses capacités physiques,
24:39 on peut bouger son corps avec plaisir et tout en l'entretenant
24:43 parce que je pense, je crois très fort que les mouvements que je fais
24:47 sont des mouvements santé.
24:49 – Près d'une trentaine de personnes suivent ces séances de gym tonique dispensées bénévolement.
24:54 Une heure non-stop où les participantes d'une soixantaine d'années,
24:57 à près de 90 ans, trouvent de nombreux bénéfices.
25:00 – La souplesse. – L'entretien. – Voilà.
25:03 – Le bien-être. – Le bien-être.
25:05 – D'être bien dans sa corps, dans sa tête.
25:08 – Maryvonne s'est prise de passion pour la gym à plus de 40 ans.
25:12 Son combo gagnant, pas de cigarette, peu d'alcool, une alimentation saine et le sport.
25:17 Ce dernier a un effet indéniable sur son mental.
25:20 – Il faut aussi, je dirais, penser un peu à ses gestes, quoi.
25:24 Intérioriser son mouvement.
25:26 Je pense que les deux sont en œuvre quand on fait de la gym, la tête et les jambes aussi.
25:31 – Le sport joue un rôle majeur dans la prévention de nombreuses maladies.
25:35 Mais c'est aussi une façon de créer du lien dans la bonne humeur
25:38 et la sueur pour les participantes.
25:40 Alors, pas d'excuses pour ne pas s'y mettre.
25:43 – Voilà, c'est la fin de cette édition.
25:45 Merci à vous de nous avoir suivis.
25:47 On se retrouve très vite pour une nouvelle édition du Grand JT des Territoires.
25:51 Au revoir.
25:52 [Musique]

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