Dans le cadre des élections 2024 en Belgique, la rédaction de L'Avenir vient à votre rencontre pour vous écouter, entendre vos questions et y répondre sur différentes thématiques (agriculture, sécurité...). Plusieurs rendez-vous sont prévus près de chez vous jusqu’en octobre.
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00:00 C'est vraiment dommage justement, on n'arrive pas à trouver un bon niveau de cohabitation
00:04 entre un mur de nuit et un mur de jour, en tout cas pour les habitants.
00:08 C'est un lien je pense, entre la toxicomanie et l'amendicité,
00:21 le fait qu'il y ait un microcosme qui soit lié, une économie où des malheureux
00:26 qui sont addicts à certaines substances, sont obligés de mendier et puis ils se
00:31 retrouvent ici à Namur avec la facilité du piétonnier, le contact facile avec des
00:34 gens qui sont là pour dépenser et puis qui ont alors les trafiquants à proximité.
00:38 Ça génère un microcosme, une insécurité, ces gens qui sont aussi parfois
00:43 sous influence, ont des comportements violents, des vitrines cassées, des choses
00:47 arrachées, c'est ça qui crée pour moi le plus gros sentiment d'insécurité.
00:52 J'ai la chance d'être un gaillard solide mais par contre pour ma copine qui est
00:57 une femme de mon âge, elle a peur quand elle doit venir de la gare qui n'est
01:03 pas très loin jusqu'à l'appartement, elle marche d'un pas rapide sans regarder
01:10 droit devant elle parce qu'elle ne répond pas aux interpellations, elle se
01:14 sent vraiment stressée et en insécurité. Pour ma part ça m'est arrivé
01:19 quelques fois de ne pas me sentir en sécurité aussi mais c'est moins criant.
01:23 Je peux comprendre que pour des gens plus faibles c'est complètement
01:29 déroutant de se retrouver au centre de Namur dans le quartier gare.
01:34 [Musique]
01:37 [SILENCE]