L’écrivain Paul Melun revient sur l’affiche des Jeux olympiques de Paris 2024 qui fait débat, notamment avec l’absence de symboles de la France. Pour lui, «aujourd’hui, on est à la version paroxystique de la détestation de la Nation».
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00:00 -Aux intentions de Roger Karoutschi, il y a quelque chose qui est extrêmement marquant et sophistiqué,
00:03 dans le meilleur sens du terme, dans sa pensée, c'est qu'il replace le débat au titre de la nation.
00:07 Et le problème, c'est que la nation est un impensé depuis quasiment la Seconde Guerre mondiale.
00:12 Il y a une forme de traumatisme des nations européennes qui fait que "nation" est égal "nationalisme".
00:16 Et que parce qu'il y a eu ce qui s'est passé avant 1945, toute personne qui en appelle à la nation
00:20 est suspectée de fascisme, de nazisme, de pétainisme.
00:23 Et derrière cela, il y a effectivement une grande culpabilisation de tous les nationaux depuis fort longtemps.
00:28 De Gaulle nous a montré que tout ça c'était de la blague et que finalement, bien sûr, qu'être national, ça avait du sens.
00:33 Et là, effectivement, aujourd'hui, on est à la version paroxystique de la détestation de la nation,
00:39 où tous les symboles, parce qu'il n'y a pas de drapeau tricolore non plus, tous les symboles qui pourraient invoquer la nation ne doivent pas être là.
00:45 -Le drapeau tricolore, paraît-il, c'est le cahier des charges du CIO qui l'empêche. Sur la croix, c'est un peu différent.
00:49 -C'est...
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