le journal du Cateau du 02 03 24
Reportages :
- carnaval des élèves des écoles Curie et Matisse
- des géants au collège
- les élèves de l'école Langevin découvrent le handisport
- repas organisé par le club de basket
- conférence sur les chemins romains par Pierre Démaret
- assemblée générale de la société de pêche La Sirène
- les archives de BV
- carnaval des élèves des écoles Curie et Matisse
- des géants au collège
- les élèves de l'école Langevin découvrent le handisport
- repas organisé par le club de basket
- conférence sur les chemins romains par Pierre Démaret
- assemblée générale de la société de pêche La Sirène
- les archives de BV
Transcript
00:00 Amis cathésiens, bonjour et bienvenue dans cette édition en ce samedi de mars 2024.
00:05 Les thèmes que nous allons aborder aujourd'hui sont les suivants.
00:08 Carnaval des écoles Curie et Matisse,
00:11 Exposition sur les géants du Nord au Collège,
00:15 Dernière journée pour les écoliers de l'école Langevin à l'Adapte de Cambrai,
00:20 Repas organisé par le club de basket,
00:23 Conférence mensuelle à la médiathèque,
00:26 Assemblée générale de la société de pêche,
00:29 Et nous clôturerons ce journal avec nos archives.
00:33 Le carnaval s'est invité dans les rues cathésiennes pour une après-midi haute en couleur.
00:40 En effet, les maternelles et primaires des écoles Curie et Matisse ont défilé dans les rues du quartier Curie.
00:46 Et vous allez voir, licornes, princesses, pirates et autres lionceaux sont tous accros à la chuche synchro.
00:53 Le soir du premier jour du carnaval, les écoliers de l'école Curie et Matisse sont à la rue de la rue de la Côte d'Azur.
01:00 Ils sont en train de faire un spectacle à la rue de la Côte d'Azur.
01:04 Ils sont en train de faire un spectacle à la rue de la Côte d'Azur.
01:07 Ils sont en train de faire un spectacle à la rue de la Côte d'Azur.
01:10 Ils sont en train de faire un spectacle à la rue de la Côte d'Azur.
01:13 Ils sont en train de faire un spectacle à la rue de la Côte d'Azur.
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01:43 Ils sont en train de faire un spectacle à la rue de la Côte d'Azur.
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01:49 Ils sont en train de faire un spectacle à la rue de la Côte d'Azur.
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01:58 Ils sont en train de faire un spectacle à la rue de la Côte d'Azur.
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02:04 Ils sont en train de faire un spectacle à la rue de la Côte d'Azur.
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07:22 Ils sont en train de faire un spectacle à la rue de la Côte d'Azur.
07:25 Ils sont en train de faire un spectacle à la rue de la Côte d'Azur.
07:28 Ils sont en train de faire un spectacle à la rue de la Côte d'Azur.
07:31 Ils sont en train de faire un spectacle à la rue de la Côte d'Azur.
07:34 Ils ont créé une histoire, ils les ont dessinés.
07:37 En arts plastiques, ils vont continuer à travailler sur ce projet.
07:40 Ça va être super je pense.
07:43 Bonjour, je suis donc Pascal Gussin, président de l'association L'Abeille à Ivouy
07:48 et président de la Fédération des géants des Hauts-de-France.
07:51 Je suis passionné par le monde des géants.
07:55 Aujourd'hui, je suis venu au collège présenter notre patrimoine régional et notre savoir-faire.
08:03 Pourquoi est-ce que c'est important pour vous d'être ici aujourd'hui ?
08:07 Pour moi, c'est très important parce que je veux transmettre à cette jeune génération la passion que j'ai.
08:15 Vous savez qu'on ne fait que passer. Il y a de la relève derrière.
08:20 J'espère aujourd'hui avoir suscité ces jeunes-là à pouvoir continuer cette action que je mène depuis plus de 40 ans.
08:28 Vous avez beaucoup de projets ici pour ce collège.
08:31 On parle de créer un géant. Comment voyez-vous ce projet ?
08:35 De ce que je comprends, il va y avoir deux géants qui vont être créés, Rostan et Roustan, au collège.
08:45 Je suis très fier parce qu'il y a pas mal d'édifices scolaires qui créent leurs géants.
08:51 Je participe à leur action.
08:53 Je suis très fier aujourd'hui de venir ici participer et d'apporter un peu mes connaissances, mon savoir-faire.
08:59 J'ai même proposé à ces jeunes de venir avec mes géants pour devenir parents et marraines des futurs géants de ce collège.
09:07 Bonjour, je m'appelle Fatima, j'ai 12 ans.
09:11 On travaille sur un projet sur les gens de Rostan.
09:19 Il y a un garçon et une fille. Le garçon s'appelle Rostan, la fille s'appelle Rostan.
09:25 On a fabriqué un texte qui parle de Rostan et Roustan avec Madame Le Fan et tous les élèves.
09:39 Un documentaliste qui fait partie de notre projet.
09:45 Comment vous avez commencé ? C'était quoi votre idée première ?
09:49 On a commencé avec Madame Le Fan et on a fini tout avec Madame Le Fan pour arriver à faire le projet avec Monsieur Pascal.
10:07 Qu'est-ce qui vous a plu aujourd'hui dans la parole de Monsieur Pascal ?
10:13 Il a parlé des géants, de savoir comment on les fabrique, tout en fait.
10:27 C'était très intéressant.
10:29 Bonjour, je m'appelle Léana, j'ai 11 ans.
10:33 On a été voir dans le hall du collège des expositions sur les géants.
10:41 Qu'est-ce que ça racontait ?
10:43 Comment créer les géants, lire leurs histoires.
10:49 Vous nous avez parlé d'un petit badge.
10:53 Je m'appelle Chloé, je suis dans la classe de 6ème GILO.
10:59 Les badges, c'est les 3ème dans une petite classe qui font des petits badges.
11:13 Ça représente quoi ?
11:15 Là c'est Roustan, la fille.
11:21 Bonjour, je suis Madame Delavan, professeure d'art plastique au collège Roustan.
11:25 Je fais partie du projet sur les géants.
11:31 C'est un projet qui me paraît particulièrement parce qu'il y a quelques années, j'ai conçu la tête d'un géant,
11:37 Célestin, pour la commune de Payencourt.
11:40 Du coup, ça me fait plaisir de travailler sur ce thème avec les élèves,
11:44 parce que ça fait partie de notre patrimoine.
11:48 Avec les élèves, dans un premier temps, on a fait un petit croquis.
11:54 L'idée c'était de réfléchir à quoi allait ressembler notre Roustan et notre Roustane.
11:59 L'idée après c'est d'en faire des petites maquettes en 3D,
12:04 qui sera réalisée avec un petit peu de tout dans l'avenir.
12:10 En combien de temps vous pensez réaliser ça ?
12:15 On va se laisser le temps du prochain trimestre pour travailler ça en classe,
12:20 vu qu'on ne se voit qu'une heure par semaine.
12:25 L'idée c'est de travailler un petit peu les arts plastiques à travers ce projet,
12:31 parce que je trouve que c'est intéressant et que ça a du sens.
12:35 C'est bien quand ça a du sens.
12:38 Peut-être qu'on dérivera un peu notre projet sur une création d'une BD, on verra bien.
12:44 Les élèves de l'école Langevin se sont rendus dans les locaux de l'association
12:49 d'insertion sociale et professionnelle des personnes handicapées de Cambrai.
12:53 À cette occasion, les écoliers ont pu participer au projet Sédentarité, Santé,
12:58 Inclusion, Point de jeunesse active et solidaire, en s'initiant au handisport grâce à des ateliers divers.
13:05 Quoi de mieux que cette année olympique et paralympique,
13:08 pour faire découvrir le basket-fauteuil, le tir et la boccia aux plus jeunes ?
13:13 Bonjour, top départ de notre troisième et dernière intervention pour notre projet Sédentarité,
13:19 Santé, Inclusion, une jeunesse active et solidaire.
13:23 Nous sommes réunis ici afin de proposer un temps d'échange aux élèves de l'école Langevin.
13:30 En effet, en lien avec l'intervention numéro une, nous avons monté un partenariat
13:35 avec M. Bronchard, professionnel au sein de la gendarmerie de Lecateau.
13:39 Il s'agissait de traiter certaines problématiques rencontrées par l'équipe pédagogique de l'école Langevin.
13:45 Donc il s'agissait des problématiques d'écran, d'addiction, de danger, des réseaux sociaux,
13:52 ce qui entraîne chez les enfants une sédentarité.
13:55 Pour pallier à cette problématique que rencontrent les élèves de CM1-CM2 en généralité,
14:00 nous avons voulu leur proposer un temps d'échange au sein de l'ADAPTE.
14:06 Il s'agit ici de joindre le projet pédagogique de l'école, qui est celui des Jeux Olympiques,
14:12 et de rallier ceci aux Jeux Paralympiques.
14:15 Nous avons fait intervenir lors de la seconde intervention un athlète paralympique, Enzo,
14:21 accompagné de son éducateur sportif, M. Cruzil.
14:25 Il s'agissait dans ce temps d'échange d'aborder toute la notion d'un handicap dans le quotidien,
14:31 puis également de définir plus précisément le sport paralympique et les jobs.
14:36 En tant que professionnels du travail social, une de nos principales missions,
14:40 c'est de favoriser une société inclusive.
14:42 C'est pour ça qu'on est réunis aujourd'hui à l'ADAPTE,
14:45 c'est pour faire un échange en disport avec les jeunes de l'école Langevin
14:48 et les jeunes de l'ADAPTE qui présentent un handicap.
14:51 Ça se déroule sous la forme d'ateliers. Il y a trois ateliers de sports différents adaptés.
14:55 Le but, c'est de favoriser un échange avec les jeunes qui font participer aux ateliers
15:00 et les élèves de l'école Langevin, et de faire travailler le vivre ensemble,
15:04 le main dans la main, et de favoriser ce qui est pour nous important, une société inclusive.
15:08 Suite à une sensibilisation qui avait été menée au sein de l'école par mon collègue Frédéric Cruzil,
15:15 l'objectif était de faire venir les jeunes dans l'établissement
15:18 pour faire découvrir des activités qui sont proposées dans le milieu du handisport.
15:22 On a mis en place de la bocha, du handi-basket et du tir sportif.
15:28 Vraiment pour leur faire découvrir et pratiquer aussi,
15:31 se mettre un petit peu dans la peau de l'athlète et découvrir comment on lance une balle,
15:38 en fonction de sa caractéristique, comment on manipule un fauteuil,
15:43 lancer assis dans un fauteuil, tirer, enfin voilà.
15:46 C'était vraiment pour essayer de leur faire découvrir un peu ce milieu du handisport.
15:50 Moi, mon ressenti par rapport au déroulement, j'ai l'impression que les jeunes ont apprécié
15:54 de se découvrir et de se mettre aussi un peu dans la peau de l'athlète en handisport.
16:00 C'est vrai que ce n'est pas forcément commun pour eux et ils avaient l'air assez enthousiastes.
16:07 Ils avaient tous ce sourire.
16:10 J'espère que ça leur permettra à eux de discuter de ces sports-là avec d'autres personnes
16:18 et peut-être que ça m'amènera en engouement pour les jobs qui se déroulent cet été.
16:24 Donc vous aviez des jeunes avec vous ?
16:26 Oui, il y a trois jeunes qui sont pris en charge au sein de l'IUM ici et qui m'ont accompagnée.
16:33 Eux, leur prise en charge, c'est qu'on utilise l'activité physique pour leur rééducation
16:39 et ils participent aussi pour certains à des activités en handisport.
16:45 Nous, on a diverses activités. On a du handi-basket, on a de la boccia.
16:51 C'est assez varié et ils participent à des championnats de France ou régionaux.
16:59 On a de beaux athlètes au sein de l'établissement et au sein de l'association handisport L'Adapte de Cambrai.
17:06 Est-ce que vous pouvez expliquer un peu ce que c'est que la boccia ?
17:09 La boccia, c'est un peu le même principe que la pétanque.
17:13 Elle se joue en intérieur, c'est un terrain vraiment spécifique.
17:16 Ça peut jouer en individuel, en un contre un ou en équipe.
17:20 Donc, il y a une équipe rouge, une équipe bleue et un jack.
17:24 Le jack, c'est un peu comme le cochonnet à la pétanque.
17:27 Le but, c'est vraiment d'être le plus près possible du jack.
17:31 Il y a des lanceurs à la main et il y a des lanceurs en rampe.
17:35 La rampe, c'est pour les athlètes qui n'ont pas de la mobilité au niveau de leurs membres supérieurs.
17:41 Ils ont un assistant.
17:43 C'est tout le côté stratégie où l'assistant va devoir bouger la rampe en fonction des indications de l'athlète
17:50 pour pouvoir placer la balle comme il faut sur le terrain.
17:53 Nous, on a des athlètes en rampe qui font des championnats aussi.
18:01 Afin de mener ce projet, nous avons sollicité un travail en collaboration avec divers partenaires.
18:08 Il s'agit pour nous de mettre en application une méthodologie de projet qui se réfère à des besoins repérés.
18:15 Nous remercions dans un premier temps l'école, l'IRTS, l'Institut Régional du Travail Social d'Anzin,
18:22 ainsi que Robert, plus particulièrement.
18:28 Merci Robert.
18:30 Puis, nous avons également sollicité la ville de Lecateau qui nous accompagne pour ce projet.
18:36 Nous remercions surtout et principalement les élèves de l'école Langevin et les élèves de l'ADAPTE
18:43 pour leur investissement et leur participation autour du projet.
18:49 Ils se sont montrés très investis.
18:51 On a constaté qu'il y avait de l'interaction aussi bien entre nous, des questionnements envers leurs institutrices
19:01 et également des échanges entre les jeunes présents à l'ADAPTE.
19:05 Nous remercions également M. Cruzy de nous avoir permis de définir plus particulièrement les jobs
19:15 qui sont des disciplines encore méconnues du public.
19:21 Nous remercions beaucoup Enzo qui s'est montré très bienveillant envers les enfants
19:30 de par la réponse des questions apportées qui étaient quand même dans l'intimité du jeune.
19:37 Nous remercions également les médias pour leur participation et la valorisation de notre projet,
19:44 donc l'équipe de Befroavision, l'Observateur et la Voix du Nord.
19:50 Nous remercions également Mme Dubois, inspectrice académique,
19:54 qui nous a permis de pouvoir mener ce projet au sein de l'école Paul Langevin.
19:59 Je pense qu'il est aussi important de souligner le fait que ça a été un investissement personnel de longue durée.
20:06 Amandine qui a été la coordonnatrice du projet a mené ça quand même d'une main de maître.
20:13 On avait tous nos particularités en fait, ce qui était bien c'est qu'on a un groupe de quatre,
20:16 on avait chacun nos domaines de prédilection, moi c'est l'écrit, Amandine c'est la communication avec l'école,
20:21 on a Anthony qui est très fort en tout ce qui est diaporama, tout ce qui est mise en page du projet.
20:27 On a Sybille qui faisait le lien avec l'Adapt et c'est vrai qu'on a été quand même une équipe complémentaire.
20:31 Bon parfois ça a été compliqué, des fois il y a eu des petits moments de doute,
20:36 où il a fallu réajuster notre pratique etc.
20:39 Mais je trouve que c'est quand même un beau projet, la finalité elle est là,
20:42 et ça nous permet de devenir de futurs professionnels quand même avec de l'expérience.
20:47 Je trouve que ça nous servira pour nos futures expériences.
20:51 Nous sommes la preuve en fait un peu que chaque discipline et un peu fibre sociale qu'on a en nous,
21:02 peut être mise à disposition d'un public et conjointement, c'est en travaillant ensemble qu'on fait changer les choses.
21:10 Et nous en tant que travailleurs sociaux, on ne demande pas à révolutionner le monde, mais on sène nos petites graines.
21:18 Les basketteurs cathésiens ont pris un temps mort, le temps d'une soirée, pour se retrouver lors d'un repas convivial.
21:24 Fini le terrain de basket, les ballons sont restés au vestiaire pour laisser place à une piste de danse,
21:29 où les Village People ont fait leur entrée.
21:31 Je laisse tout de suite la parole au président de la CJBB, monsieur Mathias Moreau.
21:44 Bonjour, je suis Mathias Moreau, je suis le président de la CJBB,
21:48 et je suis le président de la CJBB, et je suis le président de la CJBB,
21:53 et je suis le président de la CJBB,
21:56 et je suis le président de la CJBB,
22:01 et je suis le président de la CJBB,
22:05 et je suis le président de la CJBB,
22:09 et je suis le président de la CJBB,
22:16 avec ensuite fromage et dessert également.
22:19 On a pas mal de gens du club, plus des parents et des jeunes enfants,
22:25 et même enseignants, on a quand même pas mal de monde.
22:28 La proportion du club est intéressante, je trouve que les gens du club ont répondu présent,
22:33 et c'est ce qui est bien, ça montre qu'ils sont bien au sein du club et qu'ils aiment bien nos événements.
22:38 On va avoir une petite pause après le repas,
22:41 et on arrivera en fin de saison avec les différents tournois qu'on peut connaître,
22:45 au moment du mois de juin, donc on a deux à trois mois de pause,
22:49 où il y aura le championnat classique qui tournera,
22:52 mais où il n'y aura pas d'événements ponctuels comme aujourd'hui par exemple.
22:55 La Micaline aura lieu, la date reste à définir,
22:59 parce que c'est un tournoi national, donc on décide pas forcément de la date,
23:02 on attend que le siège de la Micaline nous donne la date pour l'organisation du tournoi.
23:08 On dit de continuer, surtout, à la Stade du Bébé,
23:12 parce que c'est notre club et que c'est bien d'être chez nous,
23:15 mais surtout de continuer de faire du sport, je pense que c'est important,
23:18 et de ne pas rester chez soi, de rencontrer des amis au sein des clubs,
23:22 et de pratiquer une activité sportive, ça reste je pense le principal.
23:25 Merci à tous d'être présents, et c'est toujours espérant qu'ils passent une bonne soirée,
23:30 et qu'ils aient envie de revenir si l'occasion se représente.
23:33 [Musique]
23:37 [Rires]
24:05 L'historien local le plus célèbre de B3Vision, je parle bien sûr de Pierre Desmarais,
24:09 a tenu une conférence à la médiathèque autour de la célèbre chaussée Bruneau.
24:13 Suivez le guide et partez à la découverte des voies romaines et gauloises
24:17 au temps de la reine Bruneau.
24:19 Ce matin à la médiathèque, je vais faire marcher les gens,
24:26 et on va leur faire sur des grandes routes empierrées,
24:29 et on va leur faire découvrir les bornages,
24:33 les anciennes bornes militaires, il n'y en a plus beaucoup maintenant,
24:38 et également les anciennes voies romaines, les chaussées romaines,
24:43 vulgairement appelées chaussées Bruneau.
24:46 Donc j'expliquerai pourquoi les chaussées romaines,
24:51 comment elles ont été faites, comment elles ont été bâties, et pourquoi.
24:55 Et également, je donnerai des explications sur la triste histoire
25:01 de la reine Bruneau avec ses légendes.
25:05 Eh bien, cette brave dame était reine, elle s'est mariée,
25:10 et apparemment, elle aurait fait construire des chaussées,
25:18 mais ça c'est la légende qui dit ça.
25:22 Et d'après ce qu'on peut savoir dans l'histoire ancienne,
25:28 elle n'a jamais mis les pieds dans le Nord.
25:30 Ici dans les parages en bornage, disons que les bornes militaires romaines
25:37 ont disparu, il en reste peut-être une ou deux ou trois dans la région,
25:41 je ne saurais pas dire exactement où.
25:44 Il y en a une qui se trouve, mais ce n'est pas une borne romaine,
25:48 c'est une borne locale qui se trouve au Pomeroy,
25:53 à la limite de Pomeroy et de Basuel.
25:56 Et d'ailleurs, elle était en mauvais état, en mauvaise position,
26:00 et monsieur le maire du Pomeroy l'a fait redresser,
26:03 mise en sécurité à son emplacement.
26:07 Des mystères, c'est difficile à expliquer,
26:09 parce qu'il y a différentes positions des historiens,
26:16 les uns contredisent les autres.
26:19 C'est de l'histoire ancienne, il faut quand même admettre que
26:22 les plus anciennes voies connues datent d'un siècle avant notre ère.
26:31 Et l'Empire romain a duré un certain temps,
26:38 c'est-à-dire comme dans le flux du canon.
26:42 Et donc la finalité, personne ne l'explique.
26:47 Que ce soit pour la Reine Bruneau ou pour les Chaussées,
26:50 bon si, sur les Chaussées il y a quand même des explications,
26:53 mais disons plus rationnelles et plus techniques.
26:57 La société de pêche La Sirène a tenu son Assemblée Générale
27:01 pour préparer la prochaine saison qui débutera le samedi 9 mars 2024.
27:06 Au programme, appel à la mobilisation pour l'opération
27:09 Nettoyage de la rivière, action de protection de la truite Fariaud
27:12 et rempoissonnement. Je laisse tout de suite la parole
27:15 à M. Michael Viard au micro d'André Biangou.
27:18 Alors Michael, qu'est-ce qu'on peut retenir de cette Assemblée Générale ?
27:22 Alors une Assemblée Générale où aujourd'hui,
27:26 nous avons eu le plaisir d'avoir beaucoup de personnes présentes.
27:31 Sûrement sur le fait qu'on n'avait pas partagé certaines dates
27:35 comme les rempoissonnements.
27:37 Donc ça fait venir du monde pour avoir l'information.
27:40 Donc ils ont eu l'information que l'ouverture de la pêche à la truite
27:46 sera le 9 mars jusqu'au 15 septembre.
27:50 Et après, leur présence ont permis de donner les dates.
27:55 Donc j'ai expliqué que les dates, on ne les avait pas données avant.
27:58 C'est ma volonté de ne pas le faire.
28:01 Ce qui permet aux gens de venir à l'Assemblée Générale
28:04 et puis qu'on arrête de partager des dates
28:07 où nous avons après les braconniers qui viennent pour venir à la pêche
28:14 sans carte de pêche et sans respecter la loi.
28:17 Et donc ça a un impact sur le milieu aquatique
28:20 dont comme bon braconnier, ils n'hésitent pas aussi à prendre la truite fariaud
28:24 qui est strictement interdite.
28:26 Alors vous avez des dates de rempoissonnement, ça veut dire quoi ça ?
28:29 Donc c'est des dates où une fois par mois, on vient remettre des truites arc-en-ciel
28:34 qui sont la seule espèce où on a le droit de prélever
28:37 4 truites par jour de pêche par pêcheur.
28:40 Donc ces dates, on les a données à l'Assemblée
28:44 et puis on va en rester là pour éviter justement
28:48 que les gens continuent à publier les dates mais sans être adhérents.
28:54 Donc c'est quand même dommage, on a 277 adhérents en 2023
29:02 et on a seulement une trentaine de personnes présentes aujourd'hui.
29:05 Qu'est-ce qui surveille la prise des truites, le nombre ?
29:09 Alors la réglementation est surveillée par 4 agents de surveillance
29:15 de la Fédération de pêche du Nord
29:17 et plus d'une cinquantaine de gardes de pêche bénévoles sur l'ensemble du département.
29:22 Donc après il peut y avoir aussi l'agent d'armerie,
29:25 un agent de l'Office française de biodiversité.
29:28 Mais le premier à faire respecter la réglementation, c'est déjà le pêcheur lui-même.
29:34 J'ai entendu parler de Richemont tout au long de cette Assemblée Générale.
29:39 Quelle est la particularité de Richemont ?
29:42 Alors le Richemont, c'est un ruisseau affluent de la rivière Selle
29:46 qui est sur notre partie où nous avons la pêche,
29:51 sur une partie de la commune de Pomeroy, de Forêt et de Montée.
29:55 Il a la particularité d'être sauvage,
29:58 il a la particularité où c'est un des principales affluents de la rivière Selle,
30:03 mais il a le petit souci où il a une importante pression de l'érosion des sols.
30:08 Donc il y a beaucoup de terre qui arrive dans ce ruisseau.
30:11 En 2012, la Fédération a fait un travail de protection du ruisseau
30:17 en mettant plusieurs kilomètres de clôture
30:19 pour empêcher le bétail de descendre dans le cours d'eau
30:22 puisqu'on retrouvait souvent des vaches en plein milieu du ruisseau
30:25 et qui en même temps propagent cette terre qui descend jusque dans la rivière Selle.
30:30 Aujourd'hui, nous avons des pêcheurs qui se plaignent d'avoir la clôture
30:35 qui existait déjà il y a 40 ans,
30:37 qui a été juste une remise en état il y a 20 ans.
30:40 Et ils se plaignent que la végétation l'a poussée.
30:43 Sauf qu'ils oublient qu'avant c'était des pâtures, il n'y avait pas un arbre
30:48 et que maintenant il y a une belle végétation
30:50 qui en même temps fait profiter de l'ombre au ruisseau.
30:53 Et donc dans le contexte du réchauffement climatique,
30:56 se ressent très fortement sur les populations de truites fariaux.
31:00 Mais malheureusement, ces mêmes pêcheurs qui se plaignent d'une végétation
31:04 ne comprennent pas que ces arbres poussent sur une propriété privée.
31:10 C'est au propriétaire d'engager l'entretien du ruisseau
31:16 ou le déléguer à une personne.
31:19 Donc ça peut être le syndicat de rivière ou l'association.
31:22 Mais nous, en tant qu'association, n'avons pas le droit d'aller couper des arbres chez quelqu'un.
31:27 Il faut bien être conscient.
31:29 Et après, il faut comprendre aussi qu'il y a des personnes
31:32 qui se plaignent d'un manque d'entretien.
31:34 Mais nous réalisons des actions d'entretien sur la rivière
31:38 et ces mêmes personnes ne viennent pas.
31:40 Donc aujourd'hui, ils sont venus pour exprimer leur mécontentement
31:44 mais ils n'ont pas été déçus aussi de la réponse
31:46 qu'ils ne sont pas présents sur les activités de l'association.
31:50 Et sur le ruisseau de Richemont, il y a le même problème pour les rempoissonnements.
31:54 Donc il faut comprendre qu'il y a des bénévoles qui sont retraités,
32:01 qui sont présents, qui donnent de leur temps pour venir mettre les truites.
32:04 Mais malheureusement, les pêcheurs sur le Richemont,
32:07 il n'y en a seulement que deux qui viennent
32:10 pour un ruisseau qui fait 5 km.
32:13 Donc on peut comprendre que les personnes ne peuvent pas mettre des truites partout,
32:18 descendre des bassines de truites remplies d'eau à travers les pâtures
32:23 pour que le lendemain, il y ait une trentaine, une quarantaine de pêcheurs qui sont présents.
32:28 Il faut que tout le monde s'investisse dans une association.
32:32 On n'achète pas simplement une carte de pêche et puis dire
32:39 "je viens pêcher et c'est de l'acquis".
32:41 Ça c'est ce qui se passe dans un plan d'eau.
32:44 Quand vous allez dans une propriété privée,
32:47 vous achetez un droit de pêche pour la journée, vous prenez vos poissons.
32:50 Ici vous êtes dans une association,
32:52 et donc comme toute association, que ce soit de loisirs ou sportives,
32:55 on se doit aussi de s'impliquer dans cette association.
32:59 Et donc sur le Richemont, malheureusement, il n'y a que deux personnes qui s'impliquent.
33:03 Donc il est temps à eux de bien comprendre que pour avoir de l'entretien et du poisson,
33:08 il faut faire la même chose que les pêcheurs du Cato et de Montez,
33:11 il faut s'investir.
33:13 J'ai aussi entendu parler de la présence des rogondins dans la salle.
33:17 Quel est le danger pour le poisson ?
33:19 Alors il n'y a aucun danger pour le poisson,
33:21 c'est juste que le rogondin est quatre à six fois plus gros qu'un rat musqué.
33:26 Donc ça peut surprendre quand on arrive le long de la rue des Diggs
33:30 et tomber face à face avec la bête.
33:34 Il n'a plus peur que nous, il va se sauver.
33:37 C'est juste qu'il a un gros impact sur les berges.
33:39 Il va créer de gros trous, de gros terriers sur les berges qui vont s'écrouler
33:43 et qui peuvent être dangereux aussi pour les pêcheurs
33:45 puisqu'on peut tomber dans le trou et se casser une jambe.
33:48 D'accord. OK.
33:49 Bon, nous allons passer maintenant au vice-président de la fédération pour nous parler.
33:55 Antoctave, comment vous avez trouvé l'Assemblée Générale du Cato ?
33:58 Je l'ai trouvé très, très constructive.
34:00 En fait, elle aborde tout ce qu'on doit aborder une association pêche agréée
34:05 pour la pêche et la protection du milieu aquatique,
34:07 c'est-à-dire en fait toute la partie milieu aquatique,
34:09 ça c'est très important, et puis toute la partie pêche le loisir.
34:12 Alors milieu, en fait, ce qui est intéressant, c'est qu'en fait,
34:16 ils sont pleinement conscients, l'association est pleinement consciente avec ses dirigeants,
34:19 de la nécessité de favoriser la reproduction de la truite.
34:23 Et notamment par leurs actions de décolmatage, recherche granulométrique et autres.
34:26 En fait, c'est des opérations à faire à certaines périodes de l'année,
34:29 calendriers particuliers.
34:31 Et donc là, sans problème, ils ont des bénévoles,
34:34 des bénévoles qui viennent même de loin.
34:36 J'ai appris aujourd'hui que certains bénévoles venaient du Pas-de-Calais.
34:38 Donc ça, c'est superbe.
34:40 Et puis ça permet justement de préparer la nouvelle saison,
34:43 la saison halieutique.
34:45 Et puis après, il y a toute la partie pêche le loisir.
34:48 Alors en fait, la particularité de la selle, c'est qu'en fait,
34:50 on a l'espèce sauvage, la truite fariaud, que l'on connaît,
34:53 et je pense qu'elle n'est plus à présenter sur la rivière Selle.
34:56 Mais si tous les pêcheurs prennent une truite par jour, vous imaginez,
35:01 un pêcheur préleverait 360 poissons.
35:04 Bon, en réalité, ce n'est pas le cas, parce qu'il y a une période d'ouverture
35:06 du 9 mars au 15 septembre.
35:10 Donc ça fait à peu près, on va dire 150 jours.
35:14 Bon, vous imaginez, 150 poissons prélevés par pêcheur,
35:17 il y en a 277 dans l'association.
35:22 Donc ça ferait énormément de poissons prélevés.
35:25 Ce n'est pas le cas, parce qu'en fait, les pêcheurs,
35:27 la plupart du temps, remettent leurs poissons à l'eau.
35:29 Et puis, pour compenser, pour ceux qui veulent conserver leur truite,
35:33 et bien en fait, l'association refait ce qu'on appelle des alvinages,
35:36 notamment en truites arc-en-ciel, qui elles sont issues de pisciculture
35:41 et qui peuvent être sans problème pêchées et prélevées.
35:45 Ou alors aussi, et ça c'est ce que je pense que l'association
35:48 et tout le monde encourage, à les remettre également dans le milieu.
35:51 On n'est pas obligé, lorsqu'on pêche un poisson, de le mettre à mort.
35:54 On peut très bien aussi le remettre dans les meilleures conditions,
35:56 en prenant toutes les précautions d'usage pour le remettre vivant à l'eau.
36:01 Quel message de l'association du Kato que vous ramenez au département ?
36:06 Alors en fait, c'est un exemple.
36:09 Il faut savoir qu'en fait, on cite souvent quelques associations,
36:12 notamment le Kato, pour ses actions en faveur du développement
36:16 de la reproduction de la truite fariaud.
36:19 Puisque j'ai eu l'occasion déjà d'assister depuis quelques années
36:23 à des démonstrations et des animations réalisées de concert avec la Fédération
36:28 et surtout à l'initiative également de la PPMA,
36:30 qui en fait a pour but de montrer ce qu'ils savent faire et leur savoir-faire.
36:34 Parce qu'en fait, décolmater, ça ne s'approvise pas.
36:38 Apprendre à gérer un milieu, notamment une reproduction, une première catégorie,
36:43 ça demande aussi beaucoup de savoir-faire.
36:46 Et l'avantage que l'on a avec l'association, c'est qu'ils ont tout ça.
36:50 Ils savent décolmater, ils savent repérer les nids de ponte,
36:53 ils savent évaluer le potentiel de l'association.
36:56 Et puis, ils sont également très vigilants par rapport aux effets extérieurs,
37:00 notamment la pollution.
37:02 Tout à l'heure, on a parlé du richemont,
37:04 donc notamment l'érosion des sols et autres.
37:06 Donc en fait, c'est tout un ensemble.
37:09 Ce n'est pas qu'une association agréée,
37:11 ce n'est pas uniquement que de la pêche de loisirs,
37:13 c'est aussi une connaissance et une protection
37:16 et aussi une formation et une information
37:19 de l'ensemble des pêcheurs et aussi des habitants de la commune.
37:23 Alors, notre front est rempli d'abréviations.
37:26 Là, vous parlez de PPMA, c'est quoi ?
37:28 Alors, une AAPPMA, c'est une association agréée pour la pêche et la protection du milieu aquatique.
37:33 Alors, qu'est-ce que ça veut dire concrètement ?
37:36 Ça veut dire qu'en fait, c'est une association d'épargne loi 1901
37:40 qui a mis en place des statuts.
37:43 Sauf que les statuts que l'association possède,
37:46 ce sont tous les mêmes dans les 3000 associations de France.
37:50 C'est-à-dire qu'aujourd'hui, on a fait une Assemblée Générale Extraordinaire
37:53 où il y a eu des modifications de statut.
37:55 Et bien en fait, ces modifications de statut vont être réalisées
37:58 dans l'ensemble de toutes ces associations agréées au sein de la France.
38:04 Et puis la dernière chose aussi à signaler,
38:06 c'est en fait, elles sont validées par le préfet.
38:10 C'est-à-dire qu'en fait, le président, et ça c'est la particularité de notre réseau,
38:15 le président et son trésorier sont, il y a un agrément préfectoral
38:19 donc pour pouvoir exercer ces missions,
38:23 tout simplement parce qu'on récupère de l'argent public
38:27 et cet argent qui sera reversé,
38:30 enfin de l'argent des pêcheurs qui sera reversé à l'État,
38:33 notamment aux agences de l'eau et autres.
38:36 C'est pour ça qu'il y a un suivi très important de ces associations.
38:42 Bon, nous avons à peu près combien d'associations ?
38:45 Il y a des pêcheurs dans le département ?
38:48 Alors dans le département, on est à 28 800 pêcheurs.
38:51 C'est réparti dans 84 associations.
38:57 Alors c'est le département du Nord.
38:59 Donc le département du Nord, ça va être Dunkerque à Hanore.
39:03 Et donc on a des associations de première catégorie,
39:06 comme ici le Cateau,
39:08 ou alors des associations de deuxième catégorie
39:10 qui sont en fait du domaine particulier,
39:12 donc en fait des rivières comme l'Elpe majeure, l'Elpe mineure,
39:14 si je cite là où il y en a le plus.
39:17 Et puis après tout ce qui est des associations du domaine public,
39:20 donc en fait Canal, La Sambre par exemple,
39:24 il y a pas mal d'associations dessus.
39:26 Ça représente au niveau national,
39:28 alors cette fois-ci, 3 500 associations au niveau national,
39:33 ce qui représente environ 1 500 000 pêcheurs.
39:37 On est la deuxième fédération en termes d'adhérents après le football.
39:43 Donc c'est quand même quelque chose qui est vraiment très populaire.
39:47 La pêche, c'est un loisir qui est populaire
39:50 et qui existe déjà depuis de nombreuses années
39:54 et donc qui est actuellement intéressant
39:57 puisque les chiffres montrent qu'en fait,
39:59 on a une recrudescence notamment des jeunes.
40:01 On a observé au niveau national plus de 15 % de jeunes
40:04 entre 12 et 18 ans qui en fait,
40:07 après la sortie du Covid, ont repris goût au loisir de plein air.
40:13 Et ça, c'est plutôt positif et c'est plutôt encourageant,
40:16 notamment pour toutes ces associations
40:19 qui en fait oeuvrent pour la pêche en France.
40:24 Merci à vous.
40:25 Voilà, Mickaël, on va passer à la conclusion.
40:27 La conclusion, elle a été très positive.
40:30 Donc on a des adhérents, on réalise des actions.
40:35 Le milieu, comme partout, il y a des perturbations,
40:38 mais on arrive à travailler avec
40:41 et donc on arrive à avoir une belle population de trucs fariaux.
40:45 On en parlait en Réunion.
40:47 Que ce soit des pêcheurs comme des habitants de Lecateau,
40:50 ils ne se rendent pas compte de la qualité de la rivière.
40:52 Ils ne se rendent pas compte que c'est le cours d'eau
40:55 qui a la plus grande densité de trucs fariaux sauvages
40:58 du département du Nord.
41:00 Sur la commune, on tourne entre 14 et 17 trucs fariaux
41:05 sur 100 mètres carrés de cours d'eau,
41:07 mais nous avons eu le record de 44.
41:10 Donc on voit bien qu'en mettant l'investissement
41:14 des pêcheurs dans le cours d'eau pour l'entretenir,
41:17 pour enlever tous les déchets,
41:19 les enlever sur les berges avant qu'ils tombent dans le cours d'eau,
41:21 expliquer aux gens qu'il ne faut pas jeter les déchets.
41:24 Tout ce travail contre la lutte contre la pollution,
41:27 le travail conjoint qu'on peut avoir parfois avec nos rayades
41:31 sur des dysfonctionnements d'assainissement,
41:33 puisque c'est un gros problème sur Lecateau.
41:35 Il y a beaucoup de personnes qui jettent leurs déchets dans les WC.
41:39 Donc le plus gros problème c'est la lingette
41:42 qui pose problème dans toute la France,
41:44 mais ça bouche les canalisations.
41:46 Et quand les canalisations sont bouchées,
41:48 le système est fait pour que le trop-plein de tout à l'égout
41:51 se dirige vers les cours d'eau.
41:53 Donc on se retrouve directement connecté l'assainissement aux cours d'eau.
41:58 Donc il y a des systèmes de surveillance qui sont mis en place
42:00 progressivement par nos rayades,
42:02 mais comme on l'a expliqué tout à l'heure aux pêcheurs,
42:05 comme le monsieur le maire l'a rappelé,
42:07 nous avons eu la chance d'avoir une nouvelle station d'épuration.
42:10 Donc ce qui est dans les tuyaux,
42:12 au moins arrive à la station et rend une qualité d'eau
42:15 qui est de meilleure par rapport à l'ancienne station.
42:18 Et puis il y a des travaux qui sont mis en oeuvre,
42:20 mais ça prendra du temps.
42:22 Mais le premier geste, c'est d'arrêter de jeter
42:25 tout et n'importe quoi dans les tuyaux d'assainissement.
42:28 Donc ça nous aiderait énormément.
42:30 On aurait une plus belle population encore piscicole,
42:34 puisque les égouts, quand ils débordent, tuent les oeufs.
42:38 Actuellement les oeufs détruits sont dans le gravier,
42:41 mais ça crée des champignons, ça tue les oeufs.
42:44 Les alevins, c'est pareil.
42:46 Après ils meurent asphyxiés par les égouts.
42:49 Et puis après les truites, c'est la même chose.
42:51 Ils peuvent être malades, comme nous.
42:53 Si on est dans un environnement pollué, on tombe malade.
42:56 Donc c'est la même chose pour les truites.
42:58 Il y a moins de nourriture, on peut bien comprendre.
43:01 C'est le même problème qu'avec tous les produits
43:04 qui ont été mis depuis plusieurs décennies.
43:07 Actuellement on ne voit plus beaucoup de papillons,
43:09 on ne voit plus beaucoup d'insectes.
43:12 Même le moustique qui nous dérangeait à l'été,
43:14 il y a des périodes où on n'a même plus pu le voir.
43:18 Donc tout ça, ça a un impact.
43:21 Et donc l'assainissement, c'est un des points qui devient prioritaire.
43:26 Le premier, c'était les barrages.
43:28 Les barrages ont été aménagés par le syndicat de la Selle.
43:31 Maintenant l'assainissement devient le plus gros des problèmes.
43:35 Et puis après, on vient à le respect des pêcheurs sur la réglementation.
43:39 Elle n'est pas là pour embêter,
43:41 elle est juste là pour préserver le milieu,
43:43 pour que demain il y ait toujours du poisson.
43:46 Il ne faut pas oublier qu'aujourd'hui, nous avons du poisson
43:50 parce que nos prédécesseurs ont fait un travail en amont.
43:53 Et nous aujourd'hui, on doit faire le travail pour que nos enfants,
43:56 demain ils aient toujours du poisson dans les cours d'eau.
43:59 Et donc ça c'est un très gros challenge,
44:01 parce qu'il y a des fois où on se sent un peu seul.
44:05 Il faut être clair.
44:07 Je vais prendre l'exemple du nettoyage.
44:09 On invite tout le monde,
44:11 mais malheureusement on n'y voit que des pêcheurs.
44:13 C'est très rare d'avoir un habitant de la commune
44:15 qui vient nous donner un coup de main.
44:17 C'est assez rare.
44:19 Et puis après, en début d'année,
44:21 on a fait une animation sur l'explication de la reproduction de la truite fariaud.
44:25 Et malheureusement, même en mettant dans les réseaux sociaux,
44:29 on a plus de personnes extérieures aux départements qui sont venues
44:33 que d'habitants du kato ou de pêcheurs.
44:35 Donc c'est dommage parce que c'est des animations
44:37 qui expliquent l'intégralité de la problématique de la population piscicole
44:43 au niveau du département.
44:45 Puis après on fait un zoom sur la selle,
44:47 on fait un zoom sur le kato.
44:49 On parle des bons gestes à faire.
44:51 Et c'est dommage, peu de personnes s'y intéressent.
44:55 C'est dommage, mais voilà.
44:57 Il faut composer comme ça.
44:59 C'est la société qui actuellement est comme ça.
45:01 Mais il faut être positif.
45:03 On est une belle association quand même,
45:05 277 pêcheurs sur la selle,
45:07 c'est le plus grand nombre d'adhérents.
45:09 Et puis après, en termes d'informations,
45:13 Rédéric, le vice-président, nous a ramené le guide
45:19 qui est publié tous les ans par la Fédération de pêche du Nord,
45:22 où les pêcheurs peuvent retrouver toutes les informations.
45:25 Donc où aller pêcher, la réglementation, les tarifs, les bons gestes.
45:30 Aussi bien ne pas jeter de déchets,
45:33 mais aussi comment remettre un poisson en l'eau.
45:35 Parce que c'est récent en fait, dans la pêche,
45:39 avant on pêchait pour prélever.
45:41 Il faut expliquer aux gens comment remettre un poisson dans la rivière.
45:45 Ce n'est pas un geste anodin.
45:47 Le fait de toucher un poisson, ce n'est pas anodin.
45:51 Alors nous vous souhaitons une très bonne année de pêche.
45:54 Merci André, merci à BFROAVISION d'être venu faire ce beau reportage.
45:59 Merci.
46:00 Les archives de BFROAVISION vous replongent lors du repas spectacle
46:04 organisé par le Comité des œuvres sociales à l'occasion de la Saint-Valentin,
46:08 le 14 février 2004.
46:10 Place à la séquence Nostalgie.
46:13 Musique
46:16 Repas spectacle organisé par le COS.
46:40 Une soirée spéciale Saint-Valentin réussie.
46:43 Musique
46:46 Ce soir c'est le repas spectacle organisé par le Comité des œuvres sociales
47:06 de la ville du Kato-Kamboisie.
47:08 Actuellement Apidjo est en train de nous faire un show.
47:11 Ensuite il y aura évidemment le sosie de C.Jerome
47:15 qui lui je pense va nous mettre un peu le feu ce soir.
47:17 Au niveau des repas, nous avons à peu près une centaine de personnes.
47:22 Il faut savoir aussi qu'au Kato aujourd'hui il y a pas mal de manifestations.
47:27 Si je peux me permettre je voudrais quand même dire un petit mot envers mon équipe.
47:31 Quand je dis mon équipe, c'est le bureau du comité en fait.
47:35 J'ai ici des piliers, il y a aussi Dominique qui est présent, il y a aussi Odile,
47:41 il y a Sonia, il y a Maria, il y a Frédéric, il y a Colette,
47:45 il y a Alain et puis j'en passe d'autres.
47:48 Mais bon c'est une équipe vraiment formidable.
47:50 Moi ça fait déjà 24 ans aussi que je suis au COS.
47:54 Donc j'en ai vu des vertes et des paumures de ce côté là.
47:58 Il n'y a pas de problème.
47:59 J'en ai fait des shows comme on peut dire.
48:02 J'en ai préparé des tables, tout ce qui peut arriver maintenant.
48:07 En fait c'est quoi le menu de ce soir ?
48:09 Non c'est une paella.
48:11 Et maintenant place au bref.
48:15 Salon du bien-être le samedi 9 et le dimanche 10 mars de 10h à 19h
48:20 au théâtre municipal René-le-Dieu.
48:22 L'entrée est gratuite.
48:25 Cet événement est organisé par l'association de Vous à nous.
48:28 Il y aura de nombreuses animations et des conférences gratuites les après-midi.
48:32 Quant à moi j'étais ravie de vous retrouver pour cette édition.
48:35 N'hésitez pas à nous retrouver sur nos réseaux sociaux,
48:37 notre page Facebook, notre site officiel et notre compte Instagram BFROVISION.
48:41 N'hésitez pas également à retrouver cette édition sur Youtube.
48:44 Je vous dis à très bientôt. Bye bye.
48:47 [Musique]