• il y a 8 mois
Il est connu par tous ceux qui écoutent la radio depuis plusieurs années par son prénom "Max". Maxime Deschaeck, l’animateur de l’émission Double Expresso sur « RTL2 », a quitté l'antenne il y a plusieurs semaines, et il a annoncé samedi 17 février 2024 qu’il était atteint d’un cancer de la gorge causé par le papillomavirus.

Il a témoigné hier soir sur France 5 dans "C à vous" mais il a également publié un très long post sur Instagram pour expliquer sa situation:
"Cancer. Ce vilain mot s’est glissé dans ma vie, il y a 2 mois. Quand on m’a annoncé ça, je n’y croyais pas. J’avais l’impression de vivre un cauchemar éveillé. Pourtant ce mal était bien là. Cancer. J’ai un putain de cancer. Moi qui fais du sport, moi qui mange sainement, moi qui ne bois pas (ou au moins un verre à la fois), moi qui ne fume pas, j’ai un cancer de la gorge. Comment est-ce possible ? Tout simplement à cause du papillomavirus.

Comme beaucoup de monde, je pensais que cette infection ne pouvait toucher que les femmes. Non, face à cette maladie nous sommes égaux.

Heureusement, il existe un moyen hyper simple de s’en protéger : le vaccin ! Pas de bol à mon époque, on ne vaccinait que les filles puisqu’on pensait que les garçons ne pouvaient pas être touchés. Oups…

Aujourd’hui, si je vous partage tout ça c’est parce que je me dis que mon expérience pourrait peut-être inciter des parents à faire vacciner leurs enfants. Si ça peut aider alors tant mieux De mon côté, aujourd’hui ça va mieux.

J’ai subi 2 interventions chirurgicales qui se sont très bien passées. Je vois le truc comme un comme un challenge sportif à surmonter ! Bref, je fonce et je ne lâche rien pour m’en sortir.

Et pour y arriver, je ne suis pas seul. J’ai bien sûr la best partenaire de vie ma famille, ma famille du Double Expresso, la grande famille RTL2, mes ami(e)s… Côté prise en charge, je suis suivi à @institut_curie. Je tenais d’ailleurs à rendre hommage à toutes les personnes qui se sont merveilleusement occupées de moi lors de mes passages là-bas.

Elles sont d’un dévouement et d’une bienveillance incroyable. Enfin, je voulais vous dire merci à vous. Vous qui avez été très nombreux à écrire des commentaires sur les réseaux sociaux, vous qui m’avez envoyé des messages en me demandant comment j’allais, en me disant que je leur manquais, en me demandant quand j’allais revenir à l’antenne de RTL2…

J’espère au plus vite. Vite parce que vous me manquez.

Vite parce Justine qui chante faux ça me manque.

Vite parce que Greg qui fait la mouette ça me manque.

Vite, parce que toute l’équipe me manque (sauf un).

Allez, je vous dis à bientôt Comptez sur moi Max"

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Transcription
00:00 Oui c'est vrai, je fais énormément de sport, je ne bois quasi pas, enfin rarement, je ne fume pas,
00:06 donc j'étais le premier à être étonné que ça vienne justement s'installer dans ma gorge.
00:09 C'est un ganglion, l'apparition d'un ganglion qui vous a alerté,
00:12 et presque tant mieux que ce ganglion soit apparu.
00:16 Parce que si je n'avais pas eu ce ganglion, je ne m'en serais pas rendu compte,
00:19 j'étais en pleine forme, je ne sentais rien, pas de problème de gorge, rien du tout.
00:24 Pas de fatigue particulière.
00:25 Vraiment, encore deux jours avant l'opération, j'ai encore été courir 12 km,
00:30 donc j'étais en pleine forme, c'est pour ça que je me sentais,
00:32 je voyais ça vraiment comme une injustice, parce que je me sentais très bien,
00:35 mais à côté de ça, j'étais en fait malade.
00:37 Et oui, heureusement que ce ganglion est apparu, parce que je ne m'en serais jamais rendu compte.
00:41 Vous avez été opéré deux fois déjà, fin janvier et début février,
00:45 pour retirer un ganglion qui faisait près de 5 cm.
00:47 Oui, 4,5 cm précisément, et il était légèrement fracturé,
00:52 donc la capsule qui l'entoure était un peu fracturée,
00:54 donc c'est pour ça qu'après ça, je vais subir 33 séances de radiothérapie,
00:59 assorties de 3 séances de chimiothérapie, pour être sûr de tout bien enlever.
01:04 Et vous vous préparez à ça comme à un défi sportif ?
01:06 Oui, c'est ce que je me suis dit.
01:08 C'est vrai, quand on vous annonce que vous avez un cancer, c'est terrible.
01:11 C'était pour moi comme un cauchemar, un mauvais rêve éveillé.
01:15 On pleure, on est abattu, mais après je me suis dit, malheureusement, ça touche beaucoup de monde,
01:22 parce que quand je me suis rendu à l'Institut Curie, j'étais vraiment touché de voir
01:25 qu'il y avait malheureusement énormément de monde touché par le cancer.
01:29 Mes parents ont tous les deux eu un cancer aussi,
01:31 et je me suis dit, au fil des jours, il y a des gens malheureux,
01:39 peut-être plus malheureux que moi sur Terre encore aujourd'hui, qui n'ont pas de cancer,
01:42 et je me suis dit, relativise, t'es en France, on a la chance d'être en France,
01:45 d'être soigné, et gratuitement, donc je dis, regarde ça comme un défi sportif,
01:50 et tu vas le relever, et je suis en train de le relever.
01:52 – Ces deux opérations, elles n'étaient pas sans risque ?
01:56 – Non, alors la première opération avait deux risques, notamment, ça touche les nerfs,
02:02 en fait c'est très proche des nerfs, donc j'aurais pu avoir une sorte d'ablation des nerfs de l'épaule,
02:07 donc des grosses difficultés de mobilité, notamment de l'épaule,
02:11 et également, étant donné que c'est aussi proche de la carotide,
02:14 donc si le ganglion aurait été trop proche des muscles entourant la carotide,
02:20 on aurait dû me prélever un bout du pectoral gauche pour venir recombler aussi.
02:24 Donc quand je suis arrivé, je me suis dit, j'aurais peut-être une petite cicatrice,
02:27 et quand on m'a dit tout ça, je me suis dit, je vais ressembler à Frankenstein en sortant de l'hôpital,
02:30 et j'étais pas prêt, mais heureusement, tout ça ne s'est pas passé.

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