SIA2024 Louis Boyard rencontre des agriculteurs au Salon de l'Agriculture Paris/France - 27 Février 2024

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00:00 [Musique]
00:16 [Bruit de la rue]
00:21 Un encadrement des marches.
00:23 Ensuite, deuxièmement, il y a la question de comment est-ce qu'on fait pour pouvoir faire en sorte que la commande publique,
00:27 elle, permette de nourrir aussi le monde agricole. Moi je veux que dans toutes les écoles maternelles, dans toutes les écoles primaires,
00:32 dans tous les collèges, dans tous les lycées, on mange français et on mange bio.
00:35 Mais pour ça, il y a besoin d'aider cette agriculture, à la fois en la protégeant d'un libéralisme vorace,
00:40 et en même temps en faisant en sorte que l'État s'engage pleinement à leur côté.
00:43 Donc voilà, moi c'est ce que j'ai retenu de ces échanges, surtout dans un moment où j'écoute,
00:47 qui me passionne aussi. Là, on m'a raconté derrière l'histoire de la Mirandez,
00:51 quelques éleveurs de bovins qui ont décidé de s'allier dans une association pour essayer de faire en sorte de sauver une race
00:56 qui a disparu à cause de la mécanisation. C'est beau et ça fait plaisir à apprendre.
01:00 On a envie de les défendre, tout le monde a envie d'être à leur côté, donc il y a deux propositions qui les sauveront vraiment.
01:05 Cri plancher, concadrement des marges, apparemment les seules à les proposer, et on continuera de le dire avec force,
01:10 on en a fait une loi il y a trois mois, et on le refreint si jamais on a à nouveau l'occasion de pouvoir les aider.
01:15 Marc Renaud vit dans un monde où les États-Unis ont apparemment été battus par l'Union soviétique.
01:25 C'est jamais une bonne nouvelle quand vous avez le président de la République, celui qui quand même incarne l'État,
01:31 qui arrive dans un salon et qui fait face à une telle défiance. Déjà, premièrement, c'est un mauvais signal.
01:37 Deuxièmement, la posture qu'il a eue. On n'a pas eu un président de la République qui a dit "Bon, ça fait sept ans que je suis au pouvoir,
01:42 j'ai compris que je n'avais pas fait les bons choix". Non, il était là en train de continuer d'expliquer pourquoi est-ce que lui,
01:47 le grand Emmanuel Macron, avait plus raison que tout le monde. Et pourquoi ? Parce que Macron, c'est un libéral.
01:52 Macron, c'est l'incarnation de ce qui fait que les agriculteurs aujourd'hui se trouvent à genoux devant le reste du commerce mondial.
01:58 Donc, on a un problème avec ce président de la République. C'est quelqu'un qui ne veut pas écouter, qui ne fait que de s'écouter parler
02:03 et pendant ce temps, les agriculteurs galèrent. Donc, nous, nous maintenant, le seul moyen que vous avez d'aider les agriculteurs,
02:08 c'est le prix plancher et l'encadrement des marges. C'est nous, en tout cas, à chaque fois qu'on a discuté avec des gens, c'est ce qu'ils nous ont expliqué.
02:15 Donc maintenant, on va continuer de porter ce message. Macron n'entendra pas, mais c'est encore l'Assemblée nationale qui fait la loi dans ce pays.
02:21 Ce matin, il y avait réunion de groupe. Donc, en général, c'est dans les réunions de groupe qu'on a le temps de se poser des questions et d'échanger.
02:26 Malheureusement, je ne vais pas avoir réunion de groupe. Je vais avec vous aujourd'hui. Mais quand je le croiserai, on y croisera.
02:31 Merci.
02:33 On va arrêter là. Merci.
02:35 Est-ce que vous pouvez venir partir le fond ?
02:38 J'ai entendu parler de vous par mes fils et leurs copains.
02:44 Collège François-Guiette.
02:46 C'est un peu plus loin.
02:48 La Soudia, c'est à l'île.
02:53 C'est à vous.
02:55 Et en fait, vous avez travaillé avec les marchés de la République.
02:59 En fait, cette trace-là, elle a commencé à disparaître.
03:03 Et donc là, c'est pareil. Il y a des armes, des armures, qui sont sur le papier.
03:07 Et puis, pour recevoir cette trace, je ne sais plus combien il y a de droits de mettre aujourd'hui.
03:15 Il faudrait qu'on trouve des aideurs, je pense.
03:18 Il y a tout un mouvement d'association qui essaie de s'organiser pour sauver la trace.
03:26 Oui, il y a pas mal d'aideurs qui essayent de sauver la trace.
03:32 En fait, avec les marchés de la République, j'ai bien expliqué très bien comment est-ce que le choix de uniformiser la culture
03:43 a un impact sur la base adaptée à notre territoire, adaptée au climat que nous avons.
03:50 Et donc, en fait, on revient à la nécessité de revenir avec le changement climatique,
03:57 de retrouver une rusticité et des bêtes qui sont adaptées au climat,
04:07 ce qui s'en va avec la nécessité.
04:12 Oui, voyons, vous pouvez écouter.
04:14 Oui, je connais, je connais.
04:16 Bonjour, député de Tuta.
04:20 Bonjour, député de Val-de-Marne.
04:22 C'est quoi le nom de cette race ?
04:24 La Bretonne Pinnoire.
04:25 D'accord.
04:26 On a été échanger avec d'autres qui nous expliquaient qu'ils essayaient de sauver la Mirandèse,
04:30 et du coup, ça s'inscrit un peu dans ces races qu'il faut essayer de sauver.
04:33 C'est exact.
04:34 C'était une des premières races laitières en France en avant-guerre.
04:38 Puis à la fin de la secondaire mondiale, on a demandé à produire plus.
04:42 Donc la Primojstein est arrivée et produit quasiment deux fois plus que celle-là,
04:46 parce que celle-là produit entre 3 000 et 4 000 litres de lait par an,
04:48 alors qu'à la Primojstein, on est vraiment sur du 8 000, 10 000 litres,
04:52 ce qui est vraiment le double.
04:54 Et donc cette race a été mise de côté,
04:57 ce qui fait que l'effectif a baissé et on était descendus à 300 vaches.
05:01 Et un plan de sauvegarde a été mis en place.
05:04 C'est le premier d'ailleurs en France, dans sa première race en France,
05:07 à avoir le droit au plan de sauvegarde.
05:08 C'est qui qui l'a mis en place, ce plan de sauvegarde ?
05:10 C'est les associations, les collectivités, l'État ?
05:13 C'est les agriculteurs.
05:15 OK, c'est les agriculteurs, OK, c'est pas l'État, c'est l'Euro.
05:17 Parce qu'ils ne voulaient pas que la race disparaisse, par contre.
05:20 Donc là, le plan de sauvegarde a été mis en place et on est remontés à 3 500 mètres.
05:26 OK.
05:28 Si je ne dis pas de bêtises, les chiffres sont 2 023.
05:32 C'est ça.
05:35 Et donc du coup, il y a premièrement l'intérêt de préserver la biodiversité,
05:40 même si jamais elle produit moins de lait, mais elle a un avantage par rapport aux autres ?
05:44 C'est une race qui maintenant est devenue mixte.
05:47 Elle a toujours été mixte, ça a toujours été une race viande.
05:51 OK, d'accord.
05:52 La différence par exemple avec la Primochaine, c'est que la Primochaine produit deux fois plus,
05:55 mais le lait de celle-ci est de meilleure qualité.
05:58 Donc elle ne s'épilogue pas.
06:00 C'est une race très rustique, qui vit très longtemps,
06:04 qui vit très bien dans des systèmes herbagés.
06:08 C'est "ever" ?
06:09 Oui, c'est "ever", on a une trentaine de vaches en Ille-et-Vilaine.
06:13 C'est donc en Ille-et-Vilaine ?
06:14 Oui.
06:15 OK, d'accord.
06:16 D'accord, OK.
06:17 C'est "ever".
06:18 Oui, c'est "ever".
06:19 Oui, c'est reproduit partout.
06:21 [Rires]
06:23 Et du coup, vous faites...
06:24 Enfin, parce que là, vous nous expliquez du coup sur la Mirandaise, c'est 10 % chaque année,
06:27 en plus de même, et donc du coup, sur ça...
06:31 La Bretagne qui noire augmente depuis 5-6 ans de plus de 15 % en effectif.
06:35 C'est une des races...
06:36 C'est la race qui évolue le plus en effectif aujourd'hui.
06:39 Elle est partie de 300 vaches en 1970, comme on a dû vous expliquer,
06:43 quand le plan de sauvegarde a été lancé.
06:45 Et aujourd'hui, c'est une des races qui évolue le plus,
06:47 parce qu'elle convient bien dans des systèmes un peu alternatifs,
06:50 comme le système pâturant,
06:52 le système où les gens transportent et tout.
06:55 Et puis après tout, personne n'aide les trains.
06:58 On transforme tous notre lait.
07:00 Et la viande aussi, parce que c'est des races mixtes.
07:03 Donc, on l'a aussi pour sa viande.
07:05 Vous pouvez voir le bœuf qui est très bien fait.
07:08 Et on vend des chaises-sèches de viande, des restaurants, et...
07:12 [Bruit de clavier]
07:15 En fait, elle, elle est ouvrière agricole.
07:17 Donc, la profession, elle maîtrise...
07:19 Moi, je connais peu du sujet.
07:22 Donc, du coup, je découvre qu'il y a tout un mouvement d'associations
07:25 qui essaient de préserver la biodiversité de certaines races.
07:28 C'est incroyable.
07:30 Vous êtes en contact avec les différentes associations
07:32 qui essaient de faire des plans de sauvegarde ?
07:34 Ah oui, oui. Dans la Bretagne, on a la Bretagne du Noir
07:38 qui est sur le sauvegarde de la Bretagne du Noir.
07:41 Et il y a aussi la Fédération des races de Bretagne
07:44 qui faisait en petits races.
07:46 Il y a quatre races bretonnes, plus la langue de Bretagne,
07:50 les Bretons, les chefs de France, les Bretons,
07:53 et les Bretons, les Bretons, les Bretons.
07:55 Et les autres, ça s'appelle une race.
07:57 Et les portes d'eau, c'est une race qui s'est régulée.
08:01 Mais il y a... Du coup, c'est un engagement qui est, du coup,
08:03 pour la biodiversité. Mais donc, du coup, vous arrivez à être rentable
08:06 avec cet engagement-là ? Ah ouais ?
08:08 Parce qu'on est dans des systèmes...
08:10 Nous, on est un système 100% R, on prend.
08:13 Et on n'a pas d'intérêts.
08:15 On ne peut pas rentrer dans le B2 à B2.
08:17 On est tout simplement bio, on ne prend pas de l'eau.
08:20 Il n'y a pas de tout un plan.
08:21 Et on transforme tout ça dans notre verre.
08:23 Alors rien ne part au système...
08:25 Au système en circuit long.
08:27 D'accord, en circuit court, ok.
08:29 C'est-à-dire, là, non, on ne peut pas.
08:31 D'accord, ok.
08:32 Ça va vite arriver.
08:33 Ça va vite arriver.
08:34 Ok, d'accord.
08:35 Merci.
08:37 Merci beaucoup.
08:38 Et c'est tout juste, toi, tu es en études à...
08:41 J'en étude à l'école.
08:42 Je suis en terminale BAC Pro au CGU.
08:44 Et il y a des...
08:45 À la MFR, il y a des premiers...
08:47 Il n'y a pas de ferme, en fait.
08:49 Alors, en fait, mon professeur avec qui je suis venu,
08:52 il est premièrement professeur,
08:55 donc dans tout ce qui est matière professionnelle,
08:58 donc zoologie, par exemple.
09:00 Et à côté, il a racheté la ferme de son père.
09:03 Et à la ferme de son père, il est dans le limousin.
09:06 Et avant, il y avait des limousines.
09:08 Et quand il a repris la ferme,
09:10 il a voulu, pour préserver la race,
09:12 acheter des bretonnes.
09:13 Et aussi parce que, quand il était petit,
09:15 sa grand-mère en avait.
09:16 Il a voulu retrouver la race de son enfance.
09:19 Et c'est pour ça qu'il s'est mis à en faire.
09:21 Puis après, il est rentré dans l'Union bretonne-pouloir.
09:24 Et maintenant, depuis 2019,
09:26 on a mis au moins une vache à la MFR.
09:29 De la MFR à...
09:31 Et toi, t'aurais envie de t'installer ?
09:34 Non.
09:35 Pourquoi ?
09:36 Parce que aujourd'hui, c'est beaucoup trop compliqué
09:38 de s'installer quand on n'a pas de la ferme de vie.
09:41 C'est peut-être pas une solution du mieux équipable.
09:43 Et qu'est-ce qui est compliqué justement ?
09:45 On n'est pas issus du milieu agricole.
09:47 Qu'est-ce qui est compliqué ?
09:48 Tout ce qui est administratif.
09:50 Et après, c'est trouver des finances pour...
09:53 Pour une ferme, pour trouver la terre,
09:57 pour trouver...
09:58 Pour tout.
10:00 Pour s'acheter du châtel, pour commencer,
10:02 pour acheter des terres,
10:04 pour faire construire des bâtiments
10:06 si la personne en veut.
10:08 Et le plus cher, aujourd'hui,
10:10 c'est aussi le matériel.
10:12 Donc ça, c'est très très compliqué.
10:15 Et en fait, toi, t'aimerais bien t'installer,
10:18 mais...
10:19 Enfin, n'est-ce que dans le fond, t'aimerais bien t'installer,
10:21 mais du coup, tu ne le feras pas parce que c'est trop compliqué.
10:24 Donc, c'est ça.
10:26 Et puis aussi parce que moi,
10:29 là, je finis mes études,
10:30 et après, je pars sur un autre bac.
10:32 Une sorte de recuversion professionnelle
10:34 en mécanique agricole.
10:36 Mais comme ça, je finis mon bac,
10:38 ça me permettra,
10:40 si un jour, j'ai envie de changer de métier,
10:44 si je veux retourner dans l'agricole,
10:46 je pourrais parce que j'aurais mon bac pro dans tous les cas.
10:48 Donc voilà.
10:50 Et...
10:52 Donc, juste dans le milieu avec ton bac, en fait.
10:54 Oui.
10:56 Parce que c'est un milieu qui m'a toujours passionné depuis que j'ai fini mon bac.
10:59 Oui.
11:01 Donc, c'est moins bien si tu ne peux pas t'installer
11:05 parce que ça te coûte bien combien,
11:07 tu pourrais changer quoi sur ton choix ?
11:09 Bon...
11:12 Déjà, mettre mon papier.
11:14 Parce qu'il y a beaucoup d'administratifs à faire,
11:16 même de trop.
11:18 Je vois certains patrons qui, là-dessus, on en a marre.
11:22 Ils gueulent.
11:24 C'est beaucoup ça, c'est beaucoup les papiers, en fait.
11:27 Parce que, déjà, on prend beaucoup de temps à la ferme
11:29 pour s'occuper de nos animaux,
11:30 et le soir, quand on rentre, on n'a pas envie de faire des tonnes de papier.
11:36 Merci.
11:37 Merci beaucoup.
11:38 Avec plaisir.
11:39 C'est vrai qu'on n'a pas goûté notre victoire,
11:51 enfin, notre plaisir,
11:53 samedi soir, en entendant le président parler de plus plancher.
11:57 Après, on ne va pas se voiler la face.
12:00 Si...
12:02 Je doute qu'il soit aussi capable de changer de logiciel,
12:06 de manière générale, de changer de...
12:08 On ne peut pas juste appliquer des prix rémunérateurs garantis,
12:12 comme ça,
12:14 et les faire dans la nature.
12:16 Si, derrière, on ne cadre pas les marges,
12:18 si on continue de signer des accords de libre-échange à tout bas...
12:23 On peut pas y répondre.
12:25 Et du coup,
12:27 ça s'accompagne d'autres mesures.
12:33 Disons que...
12:34 Déjà, nous, on l'a porté il y a trois mois.
12:38 On nous a dit que c'était émago.
12:40 Ensuite, le président parle de plus plancher samedi.
12:44 Ensuite, on nous dit que c'est une mesure soviétique.
12:46 Donc, effectivement, la confiance est limitée.
12:51 On va dire.
12:52 Et donc, là, on va voir ce qui va se passer dans les prochaines semaines,
12:57 parce qu'il y a encore des rencontres avec les syndicats qui sont prévues.
13:01 Mais moi, je veux quand même alerter sur le fait que,
13:06 si c'est juste une annonce en l'air pour dire
13:08 "On va vous donner ça, comme ça, ça va calmer les revendications des agriculteurs",
13:13 alors je pense que la pire chose qui peut être faite, c'est ça.
13:18 C'est de dire "On vous donne ça, comme ça, ça va vous calmer",
13:21 mais en fait, dans un an, on se retrouve, même lieu, même heure, même ambiance.
13:25 Évidemment qu'il faudrait que ce soit fait le plus vite possible.
13:29 Il a déjà perdu trop de temps.
13:31 Après, si c'est dans trois semaines, ce sera dans trois semaines.
13:34 Mais en réalité, il aurait fallu s'appeler à cette question-là bien plus vite.
13:38 Parce que là, ce qui s'est passé samedi,
13:41 moi, ça fait une dizaine d'années que je vais au CERF en agriculture,
13:44 je n'ai jamais eu une colère aussi forte s'exprimer.
13:50 Et donc, ça veut dire qu'on arrive bien là, à un stade où les effets d'annonce,
13:58 si derrière, il n'y a rien qui est fait,
14:02 moi, je pense que les agriculteurs, on les retrouvera dans la rue si derrière, on leur...
14:09 En fait, c'est juste de dire qu'on ne peut pas juste vendre du rêve aux agriculteurs,
14:15 leur dire "Oui, on vous aime", etc.
14:18 Les agriculteurs n'ont pas besoin de belles paroles ou de mots doux.
14:22 Ils ont besoin que derrière, il y ait des actes qui font que ce ne soit pas à chaque fois eux la variable d'ajustement.
14:28 À un moment donné, quand on voit qu'on va perdre 200 000 fermes dans les moins de 10 ans,
14:37 en fait, il ne s'agit pas juste là de faire des effets d'annonce,
14:42 c'est vraiment des mesures concrètes.
14:44 En fait, au sein de la coordination rurale, comme au sein de la FNSEA d'ailleurs,
14:49 les gens sont syndiqués, après ils votent pour tel ou tel parti.
14:57 La coordination rurale, nous, on a eu des rendez-vous avec des représentants internationaux,
15:03 moi, localement, j'ai eu des échanges avec la coordination rurale,
15:07 ça s'est toujours très bien passé.
15:09 On est d'accord sur certaines choses, on n'est pas d'accord sur certaines autres choses.
15:14 Et même pour avoir échangé avec certains agriculteurs,
15:19 ils disent que ça suffit d'être renvoyé dos à dos,
15:23 ou en tout cas mis dans le même sac que le RN,
15:28 et puis dire qu'ils sont très RN et qu'ils se regroupent juste sur ces revendications des agriculteurs,
15:37 mais en réalité ils sont absents depuis des mois et des années sur le sujet,
15:42 ils ne proposent rien, ils se cachent les votes qu'ils ont faits au Parlement européen,
15:48 qui ont été mis à côté de la plaque.
15:52 Donc non, en fait, ce n'est pas mieux de dire ça.
15:57 Merci beaucoup, bonne visite.
16:00 Merci.
16:01 Attention sur la gauche.
16:04 Merci.
16:05 Merci.
16:06 Merci.
16:08 Merci.
16:10 Merci.
16:12 Merci.
16:14 Merci.
16:16 Merci.
16:17 Merci d'avoir regardé cette vidéo !
16:23 [Générique de fin]
16:28 [SILENCE]

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