Alors que l’Ukraine est de plus en plus affaiblie face à la Russie, Claude Malhuret, président du groupe “Les Indépendants” au Sénat, salue les réflexions d’Emmanuel Macron sur l’envoi de troupes au sol en Ukraine.
Le sénateur alerte sur les ambitions de Poutine qui pourrait s'étendre aux pays baltes.
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NewsTranscription
00:00 Écoutez, tout le monde sait, il y a une grande hypocrisie,
00:04 tout le monde sait qu'il y a des services militaires,
00:11 des renseignements, des grands pays occidentaux,
00:14 ceux qui fournissent les missiles et qui les guident.
00:18 Les Ukrainiens ne sont pas seuls à guider leurs missiles lorsqu'ils attaquent...
00:21 - Vous me dites que c'est qu'on est déjà en Ukraine et qu'il y a une hypocrisie générale.
00:25 - Tout le monde sait que les services de renseignement des grands pays occidentaux sont en Ukraine aujourd'hui,
00:28 et d'ailleurs, premièrement, dans une hypocrisie générale,
00:31 mais peut-être que cette hypocrisie, en temps de guerre larvée, etc., elle est nécessaire.
00:37 - Jeudi, Emmanuel Macron invite les chefs de parti à l'Élysée,
00:40 tout ça pour préparer le débat qui aura lieu au Parlement sur le soutien à l'Ukraine.
00:44 Qu'est-ce que vous attendez, vous, de ce débat qui aura lieu au Parlement ?
00:48 - J'attends, et j'attends depuis deux ans, que l'on fasse ce que l'on doit faire vis-à-vis de l'Ukraine,
00:54 c'est-à-dire qu'on aille beaucoup plus loin.
00:56 J'attends que nous ne nous trouvions pas dans la situation où nous avons promis un million d'obus à l'Ukraine
01:03 et où nous ne sommes pas capables d'en livrer plus de 300 000,
01:06 et où les Ukrainiens sont en train de reculer, parce que, pour une seule raison,
01:10 non pas parce qu'il manque d'hommes et de héros et de gens qui se battent,
01:13 mais parce qu'il manque de ce qu'on leur a promis,
01:16 et notamment des missiles, de la défense antiaérienne et des avions.
01:19 J'attends, bien entendu, que c'est... Et ça fait deux ans que j'attends ça, et je ne suis pas le seul à l'attendre.
01:24 Et surtout, ce sont les Ukrainiens qui l'attendent.
01:26 Et j'attends que nous comprenions tous, et je pense que depuis quelques semaines,
01:30 le climat a changé, la mort de Navalny est sans doute pour quelque chose.
01:34 J'attends que nous comprenions que si l'Ukraine perd, c'est l'Europe qui perd,
01:37 et que demain, ce sera la Lituanie, l'Estonie ou bien la Moldavie, et que Poutine ne s'arrêtera pas.
01:44 – Donc, le Malheuret, la réponse doit être européenne. C'est ce que vous dites.
01:47 – Elle doit être européenne, américaine, elle doit être américaine, japonaise...
01:51 – Vu de Paris, ce que vous attendez d'Emmanuel Macron,
01:54 c'est qu'il fasse bouger les lignes à Bruxelles.
01:57 – Bien sûr, mais ça fait longtemps qu'il est à Bruxelles, d'autant plus que malheureusement,
02:03 nous sommes face à un des principaux partenaires,
02:05 à une des principales puissances européennes qui est l'Allemagne,
02:08 dont une partie de la coalition est tout à fait prête à y aller, les écolos, les libéraux,
02:14 et où malheureusement, le chancelier Scholz ne se montre pas,
02:18 c'est le moins qu'on puisse dire, à la hauteur de la situation.
02:21 [Musique]