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Le Rassemblement National lance officiellement sa campagne pour les élections européennes ce dimanche 3 mars à Marseille. Marine Le Pen prendra en premier la parole, suivie du président du parti et tête de liste, Jordan Bardella.

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00:00 Mais ici, c'est la France !
00:07 Vous êtes aujourd'hui plus de 8000.
00:12 8000 !
00:15 8000 !
00:17 A avoir répondu à l'appel de la cité fosséenne.
00:22 8000 !
00:25 Placé sous la protection de la bonne mère.
00:30 A avoir répondu à l'appel de la cité fosséenne.
00:33 8000 !
00:36 Placé sous la protection de la bonne mère.
00:40 Non loin du chaudron du Vélodrome,
00:46 où le peuple de Marseille a tant de fois vibré.
00:51 Ici même, il y a 2500 ans,
00:56 débarquaient des marins d'Asie mineure d'une cité grecque nommée Fossée.
01:01 Marseille !
01:03 Marseille est plus vieille que la France.
01:06 Et c'est sans doute pourquoi, tout en étant passionnément française,
01:10 elle a gardé un fort caractère bien à elle.
01:14 La France...
01:18 La France...
01:23 La France, mes amis, a 1000 ans.
01:26 Mais d'où que nous venions cet après-midi ?
01:29 De la métropole jusqu'à nos territoires d'outre-mer,
01:32 elle est notre patrie à tous.
01:35 (Applaudissements)
01:41 (...)
01:48 Votre mobilisation ne signe pas seulement le lancement de la campagne européenne.
01:56 Malgré les difficultés du temps présent,
01:59 elle est la plus belle preuve que rien n'est jamais perdu pour la France.
02:04 (Applaudissements)
02:11 Je vais vous faire une confidence.
02:15 Je savais que vous seriez là.
02:18 Je savais que vous répondriez présents à l'appel de ceux qui refusent la fatalité,
02:23 l'impuissance et l'esprit de défaite.
02:28 Et je sais déjà, mes amis, que votre main ne tremblera pas devant l'urne.
02:34 Je sais déjà que vous serez au rendez-vous du vote ce 9 juin
02:42 pour dire à l'Europe et au monde que la France est de retour.
02:47 (Applaudissements)
03:13 Nous allons gagner, mes amis,
03:15 parce que nous n'avons pas d'autre option que la victoire.
03:19 Face à l'accélération de l'histoire,
03:22 face aux convulsions d'un monde incertain,
03:25 et parce que la France est à la croisée des chemins,
03:28 nous sommes à l'heure des choix.
03:30 La France est au croisement de grandes décisions que le peuple détient entre ses mains,
03:36 des décisions dont l'impact ne sera pas seulement mesurable sur les cinq années à venir,
03:41 mais sur les prochaines décennies.
03:43 Peu d'élections façonneront l'avenir comme celle qui vient.
03:48 Les Français nous regardent.
03:50 L'Europe nous attend.
03:52 À l'instant, Marine vous a parlé des menaces
03:56 qui pèsent sur la confiscation par Bruxelles de nos libertés.
04:00 L'Europe devait être ce manteau qui nous protège.
04:03 Et l'Union européenne actuelle nous dénude chaque jour davantage
04:06 pour nous livrer au vent glacé de la mondialisation.
04:09 La France n'a pas besoin de mourir pour que l'Europe vive.
04:14 Les nations n'ont pas besoin de s'éteindre pour que l'Europe brille.
04:18 L'Europe ne doit plus être subie, elle doit être voulue.
04:22 Et pour cela, elle doit associer les peuples qui la composent.
04:36 Adeptes des fake news, des arguments mensongers,
04:41 parfois, nous le voyons en ce moment, des théories du complot,
04:45 nos adversaires macronistes nous accusent d'avancer masqué,
04:49 de défendre un Frexit, de vouloir sans le dire
04:53 nous emparer du pouvoir pour sortir de l'Union européenne.
04:57 Je n'ai pas peur de cet argument et je vais y répondre.
05:01 Nos adversaires, inquiets semble-t-il, doivent regarder autour d'eux.
05:06 Le vent d'espoir qui nous porte en France souffle partout en Europe,
05:10 en Italie, en Suède, en Hongrie, aux Pays-Bas, en Autriche,
05:16 en Flandre, partout sur le continent.
05:27 Et je veux assurer nos adversaires de notre sang-froid,
05:32 on ne quitte pas la table du jeu quand on est sur le point de gagner la partie.
05:36 La France, parce que nous croyons en elle,
05:47 est capable d'influer sur la conception de l'Europe,
05:50 de la conformer à sa volonté,
05:53 d'en faire à la fois un levier de puissance et d'influence,
05:57 et parce que c'est notre projet d'en faire une alliance européenne des nations.
06:01 Souvent, on nous reproche de faire excessivement de Bruxelles un bouc émissaire.
06:07 Alors bien sûr, l'Europe n'a pas directement effondré l'autorité dans le pays,
06:11 fabriqué la pénurie de médecins ou fait chuter le niveau scolaire.
06:15 Cela, c'est la France de Macron qui l'a réussie toute seule comme une grande.
06:20 Mais l'Union européenne ne se contente pas de nous empêcher de résoudre nos problèmes,
06:25 elle les aggrave et parfois même elle en invente.
06:29 On pourrait citer le marché européen de l'électricité
06:32 qui rancherie artificiellement aux factures d'énergie,
06:35 de la réforme des retraites imposées par la Commission
06:38 ou encore du pacte vert et de l'écologie punitive
06:41 que Marine a évoquée qui fragilise en ce moment même nos agriculteurs.
06:45 Ce pacte vert scellé par M. Macron et Ursula von der Leyen impose la décroissance agricole.
06:51 Il a provoqué la détresse de nos paysans et une colère inédite partout dans le pays.
06:57 Qu'il me soit permis de dire ici, mes amis, en votre nom à tous,
07:02 le soutien de tout le peuple français.
07:05 Chers agriculteurs, la France vous aime, la France vous regarde,
07:11 la France vous soutient. Votre cri de révolte légitime,
07:16 c'est le cri d'une France pudique et digne,
07:19 d'une France qui n'est pas décidée à disparaître.
07:23 (Applaudissements)
07:30 Votre cri de révolte, c'est le cri d'une France qui entend vivre dignement de son métier,
07:37 de sa terre et sur sa terre, sans dépendre d'aide permanente.
07:43 C'est la France du travail qui exprime son désarroi et sa fatigue face à tant de bêtises.
07:50 C'est la France qui exprime sa colère face à tant de cruauté politique.
07:54 Le combat des paysans de France n'est pas seulement celui d'une profession,
07:59 en particulier comme on l'entend souvent.
08:01 C'est le combat d'une France tout entière qui veut conserver son identité,
08:05 ses paysages, sa gastronomie, ses traditions et ses terroirs.
08:10 (Applaudissements)
08:17 Il n'y a pas, mes amis, de ruralité sans agriculteur,
08:22 il n'y a pas de souveraineté sans agriculture.
08:25 (Applaudissements)
08:31 Et c'est précisément à cause de ce pacte vert que notre agriculture vit un plan social qui ne dit pas son nom.
08:38 Après avoir liquidé nos usines, les petits hommes gris de Bruxelles veulent la peau de nos fermes.
08:44 Si nous sommes opposés à ce pacte vert, et je tiens à le dire, ce n'est pas parce que nous sommes contre l'écologie,
08:51 mais parce qu'on ne peut pas exiger de nos producteurs le respect de normes drastiques
08:55 et laisser entrer chez nous des produits qui ne les respectent pas.
08:59 (Applaudissements)
09:09 J'aime le courage de ceux qui entreprennent, j'aime le courage de ceux qui prennent des risques.
09:16 Notre vision de l'Europe permet au peuple de vivre de leur travail,
09:20 aux entreprises de croître, de prospérer, d'innover et au progrès de les diffuser,
09:27 produire et protéger. Ce sont les deux impératifs que nous devons nous fixer
09:33 pour faire vivre cet esprit de puissance que nous portons.
09:37 Aucune entreprise, aucune entreprise ne peut se développer sereinement
09:42 si la puissance publique n'est pas un abri contre les certitudes.
09:46 Aucun travailleur de ce pays ne peut se projeter dans l'avenir s'il ne peut décemment vivre de son travail.
09:53 C'est pourtant ce qui a été imposé à nos agriculteurs.
09:57 Incapables de comprendre les souffrances des Français, les macronistes en sont à nous reprocher,
10:04 à reprocher aux agriculteurs d'avoir fait des selfies avec nous au Salon de l'Agriculture.
10:09 (Cris)
10:12 Mais que c'est pathétique, que c'est minable. Pardon de rappeler l'essentiel.
10:21 Est-ce de la faute du Rassemblement National si M. Macron suscite aujourd'hui une telle défiance dans le pays ?
10:30 Plutôt que de faire preuve de mépris, ne devrait-il pas se demander avec modestie, avec humilité,
10:38 pourquoi est-ce qu'il ne peut plus déambuler dans ce Salon sans avoir trois cordons de sécurité autour de lui ?
10:44 (Cris)
10:52 N'en déplaise au Président de la République, s'il y a eu un tel contraste entre ma venue au Salon, celle de Marine, et la sienne,
11:03 c'est peut-être parce que nos agriculteurs et les Français en général sentent que nous les respectons,
11:09 que nous les considérons et par-dessus tout, que nous les comprenons.
11:14 (Cris)
11:24 Ce que vit la France, mes amis, ce que vit le pays n'a rien d'une fatalité, c'est la conséquence de choix politiques.
11:32 Il nous est possible de faire autrement, avec bon sens, respect des gens, sens de l'unité nationale et bien sûr du bien commun.
11:41 S'il est un autre domaine accaparé par l'Union européenne et qui engage l'avenir du peuple de France, c'est celui de l'immigration.
11:50 De toute évidence, ces élections européennes du 9 juin prochain constituent un référendum contre la submersion migratoire.
12:01 (Applaudissements)
12:11 Alors qu'on invoque à tour de bras, du matin au soir, le droit des migrants à être pris en charge,
12:17 qui a par nous ce souci du droit des Français à vivre en paix chez eux ?
12:23 A côté du pacte vert, M. Macron et Mme. van der Leyen entendent mettre en œuvre, Marine en a parlé, ce qu'ils ont appelé le pacte pour les migrations.
12:33 Ce pacte que nous combattons au niveau européen comprend deux grandes idées majeures.
12:44 La première, c'est le transfert de la compétence migratoire des États-nations aux instances européennes,
12:50 c'est-à-dire concrètement le pouvoir de décider depuis Bruxelles de l'avenir du peuple de France.
12:56 (Applaudissements)
13:00 Par ce texte que nous combattons, qui désarme la France, les États se voient imposer les règles d'entrée, les règles de séjour,
13:10 et tenez-vous bien des répartitions obligatoires de migrants dans nos communes sous peine de sanctions financières.
13:17 (Applaudissements)
13:22 La seconde idée, induit par le pacte des migrations, c'est un immigrationnisme militant dans les profondeurs du texte.
13:31 Pour le dire clairement, dans l'Europe de Macron, l'immigration n'est pas le problème, mais le projet.
13:37 En d'autres termes, moins nous en voulons, plus ils nous en imposent.
13:41 Fabrice Leggeri, l'ancien patron de Frontex, l'agence de garde-côte européenne, ne s'y est pas trompé.
13:48 (Applaudissements)
13:59 Lui qui voulait que Frontex protège les portes de l'Europe, il en a été empêché par Bruxelles.
14:05 Fabrice Leggeri a vécu de l'intérieur les attaques des ONG pro-migrants,
14:11 les pressions d'États inamico comme la Turquie devant lesquelles l'Union européenne s'est couchée depuis très longtemps.
14:17 C'est parce qu'il refuse de se laisser faire qu'il a rejoint le Rassemblement national.
14:22 (Applaudissements)
14:33 Mon cher Fabrice, tu as fait le bon choix, alors bienvenue dans la famille.
14:39 (Applaudissements)
14:49 Notre politique migratoire, mes amis, ne doit plus être centrée sur la volonté des derniers arrivants,
14:55 mais sur le consentement de la nation tout entière.
14:59 C'est aux Français et à eux seuls de décider qui peut entrer sur notre sol,
15:07 qui peut s'y maintenir et précisément qui ne le peut pas.
15:11 (Applaudissements)
15:33 La France, gouvernée par le Rassemblement national,
15:37 ça ne saurait tarder j'espère, refusera ce pacte de submersion.
15:43 Elle fera respecter ses lois et rétablira l'autorité de l'État.
15:48 (Applaudissements)
15:56 Je le dis aux passeurs, je le dis aux passeurs qui profitent du trafic d'êtres humains,
16:03 à l'extrême gauche, aux associations pro-migrants,
16:07 à tous ceux qui veulent profiter de la France sans en respecter les règles,
16:15 avec nous, la France protégera ses frontières.
16:19 (Applaudissements)
16:38 C'est capital, sans frontières, il n'y a pas de nation.
16:43 Il n'y a qu'un peuple vulnérable livré au désordre du monde.
16:48 Avec nous, le temps de la naïveté est terminé.
16:52 La France n'est pas et ne sera pas le désordre permanent.
16:57 (Applaudissements)
17:03 Ici à Marseille, vous le savez bien et vous le vivez tous les jours.
17:09 Vous êtes ici aux avant-postes, oui à Nice aussi.
17:15 (Applaudissements)
17:18 Vous êtes aux avant-postes d'une immigration totalement incontrôlée
17:24 qui change la cité phocéenne comme il change de nombreux quartiers en France.
17:30 À Mayotte aussi. Et on peut vous applaudir pour votre résilience.
17:36 (Applaudissements)
17:50 Immigrer, ce n'est pas seulement partir d'un point A pour aller vers un point B.
17:55 Ce n'est pas uniquement changer de géographie, c'est aussi parfois changer d'histoire.
18:01 Or ce mécanisme qu'ont su épouser des générations de Français issus de l'immigration dont je fais partie
18:08 a été brisé depuis des décennies, rendu presque impossible par la loi du nombre.
18:14 Au fond, le véritable exil n'est pas d'être arraché de son pays,
18:19 c'est d'y vivre et de ne plus le reconnaître.
18:22 (Applaudissements)
18:31 Partout en France, tous les seuils d'alerte ont été dépassés
18:36 et avec eux la dégradation de la situation sécuritaire du pays.
18:41 Selon les chiffres officiels du ministère de l'Intérieur, nous avons franchi la barre des 1000 agressions par jour.
18:49 (Hurlements)
18:51 1000 agressions par jour, c'est 1000 traumatismes par jour, c'est 1000 blessures qui restent à vie,
18:59 c'est 1000 compatriotes frappés par une violence qu'aucun ne devrait jamais subir sur le sol de France,
19:06 ici à Mayotte, comme partout dans le pays.
19:09 (Applaudissements)
19:18 Consciencieusement, méticuleusement, méthodiquement, nos gouvernants sont en train d'effacer
19:26 le lent progrès de la civilisation française qui avait permis de pacifier les relations humaines et l'espace public.
19:33 Cet acquis précieux bâti sur le souci de l'autre, sur le respect de l'intégrité physique, nous sommes en train de le perdre.
19:41 La société bascule dans une sauvagerie qu'elle pensait d'un autre temps, d'une autre époque.
19:49 Nous entrons dans une période où le respect de la personne humaine est désacralisé,
19:54 où les plus anciens, les plus fragiles, les femmes enceintes, les enfants, les jeunes ne sont plus intouchables.
20:02 Une société dans laquelle 10 enfants peuvent en lâcher un onzième au sol.
20:09 Une société où le faible est livré à la merci des violents.
20:13 Une société où le squatteur est plus protégé que le propriétaire.
20:18 (Applaudissements)
20:23 Une société où l'honnête citoyen est accusé et où le délinquant est excusé.
20:30 (Applaudissements)
20:34 Une société de la grande inversion dans laquelle le bourreau devient la victime et la victime devient le responsable.
20:43 Nous ne pouvons nous y résoudre.
20:46 Mes chers amis, le pacte vert d'un côté, le pacte migratoire de l'autre, voici les deux grands piliers principaux de cette bataille électorale décisive qui est juste devant nous.
21:03 Décisive parce qu'ils engagent qui nous sommes, qui nous voulons être et qui nous voulons rester.
21:09 Parce qu'ils remettent en cause le travail d'un côté et l'identité de la France de l'autre.
21:15 L'écologie punitive, l'immigration punitive, l'Europe punitive, c'est ainsi que eux conçoivent la politique, pas nous.
21:26 (Applaudissements)
21:31 Au fond, ce que nos dirigeants et l'Union européenne ont provoqué main dans la main, c'est le grand effacement de la France.
21:39 Un grand effacement qui se traduit par le recul de la France chez elle, sur son propre sol, mais également en Europe et dans le monde.
21:50 Par le délabrement de l'État, par la dislocation du pays et par-dessus tout par la désunion des Français.
21:57 Et le grand effaceur a un nom. Il s'appelle Emmanuel Macron.
22:04 (Applaudissements)
22:10 Sept ans de macronisme, sept longues années de macronisme ont affaibli la France.
22:18 Sept longues années, mes amis, marquées d'hypercommunications, d'insincérités, de volte-face, de en même temps et d'incohérences qui auront fait perdre un temps précieux à la France.
22:35 Sept ans, sept longues années où Macron était capable d'aider tout et son contraire d'un jour à l'autre.
22:43 (Applaudissements)
22:51 Faites-moi confiance, si vous allez voter, il n'a pas besoin de démissionner.
22:57 (Applaudissements)
23:05 Sept longues années où M. Macron a été capable de dire tout et son contraire d'un jour à l'autre avec à chaque fois la triste passion de celui qui pense berner son interlocuteur.
23:17 Sept longues années où ils ont attaqué avec outrance toutes les mesures, la moindre des mesures que nous portions avant de venir maintenant en légitimer certaines toujours au pied du mur.
23:31 Et dans cette tragédie, tous les observateurs médiatiques applaudissent.
23:36 Quand nous disions que la décroissance agricole était une menace, on disait de nous qu'on était rabougris.
23:42 Lorsque Gabriel Attal est forcé de faire croire qu'il va y mettre un terme, ils disent de lui que c'est un Premier ministre lucide.
23:49 Lorsque nous exigions l'interdiction de la baïa, on nous disait qu'on était excessifs.
23:56 Lorsque M. Attal la met en œuvre, ils disent de lui que c'est un Premier ministre courageux.
24:02 Lorsque nous alertions sur les dangers du libre-échange dérégulé, ils prétendaient que nous étions, sur le plan économique, incompétents, parfois repliés sur nous-mêmes.
24:16 À présent que toute la Macronie est obligée de reconnaître les dégâts de la concurrence déloyale, ils disent d'eux qu'ils sont réalistes.
24:27 Quand nous réclamions la fin du droit du sol, on disait de nous qu'on menaçait les principes de la République.
24:40 Et maintenant, alors que Mayotte vit le chaos, Gérald Darmanin s'empare de cette mesure.
24:49 Juste pour Mayotte.
24:54 On pourrait parler aussi des désastreuses réformes éducatives, sur lesquelles ils ont fait marche arrière, de la fermeture, puis de la réouverture des centrales nucléaires, de la vente, puis du rachat des turbines, le en même temps est devenu un tout et son contraire.
25:11 La clarté dans l'action, la cohérence dans la pensée, c'est ce qui a cruellement manqué à la France pendant ces sept longues années.
25:22 Mes amis, vous avez dans votre vote, le 9 juin prochain, le pouvoir du commencement, le pouvoir du changement, et si vous le décidez, le pouvoir du redressement.
25:36 Applaudissements.
25:50 Depuis cinq ans ensemble, nous avons parcouru un long chemin.
25:55 Et me voici une nouvelle fois, avec cinq ans de plus devant vous, parés à conduire la bataille des élections européennes.
26:04 Il y a cinq ans, jour pour jour, le jeune militant inconnu que j'étais s'est retrouvé plongé dans le grand bain de la politique.
26:27 Ma chère Marine, c'est le moment. Ma chère Marine, il y a cinq ans, vous m'aviez accordé votre confiance dans un pari dont tout le monde, y compris moi, s'accordait à dire qu'il était osé.
26:47 Depuis ce jour, je n'ai été habité que par une seule chose, me montrer digne de cette confiance et ne jamais vous décevoir.
26:57 Applaudissements.
27:07 Et même cinq ans après, et même cinq ans après, je crois qu'il est toujours le moment de vous dire merci.
27:15 Applaudissements.
27:25 Dans ce grand bain de la politique tumultueux, j'ai compris que la politique était une charge et un engagement personnel de tous les instants.
27:35 Mais au fond, la cause pour laquelle nous nous battons et le destin de la France dans lequel nous croyons valent bien mille sacrifices.
27:43 Applaudissements.
27:51 Chaque minute de mon mandat, mes amis, j'ai pensé à vous.
27:56 Applaudissements.
28:01 J'ai puisé, mes amis, j'ai puisé en vous à chacune, à chaque rencontre et à chaque instant, l'énergie et la force pour vous défendre.
28:13 Applaudissements.
28:20 A chaque fois que j'ai pris la parole, je l'ai fait en votre nom et au nom de personne d'autre.
28:27 Je me suis efforcé, je me suis efforcé de défendre en priorité les gens ordinaires.
28:34 Ces millions de Français qui assument les difficultés du quotidien avec courage, avec pudeur et qui constituent les piliers de la maison France.
28:43 Applaudissements.
28:52 J'ai défendu, je défendrai toujours avec franchise, avec conviction et avec honneur une certaine idée de la France.
29:02 L'idée, au fond, que notre pays n'est pas voué à la relégation, à la dissolution ou au silence.
29:12 L'idée que la France n'a pas fini d'étonner le monde et qu'elle est faite pour le plus grand des destins.
29:18 J'ai défendu et je défendrai l'idée cardinale que la France doit reprendre son rang en Europe et dans le monde.
29:27 Jamais, jamais nous n'accepterons de petites ambitions pour notre pays.
29:33 Jamais nous ne tolérerons ce qui va à l'encontre de sa vocation, de ses intérêts et par-dessus tout de son peuple.
29:40 Faire de la politique, et Marine l'a rappelé, ce n'est pas jouer, feindre, mentir, baisser le regard devant ses responsabilités.
29:51 C'est au contraire réfléchir, entendre, méditer, voir loin et désormais pour nous mes amis, se préparer à agir.
30:01 Nous entrons dans une époque nouvelle et nous devons nous préparer à prendre la relève.
30:20 Face aux tenants de l'écologie punitive, nous sommes et nous serons les défenseurs du bon sens et de l'écologie praticable.
30:28 Jamais nous n'opposerons la nécessaire préservation de l'environnement et l'indispensable protection du pouvoir d'achat des classes populaires et des classes moyennes.
30:37 Nous nous battrons pour une diplomatie écologique qui donne toute sa place au nucléaire parce que la vocation de la France, c'est défendre le progrès scientifique et la puissance productive.
30:48 Face aux difficultés du monde agricole, nous voulons l'exception agriculturelle qui sanctuarise nos filières face à la concurrence déloyale.
31:03 Nous changerons les règles du jeu et nous mettrons en œuvre le patriotisme économique. Dans les cantines françaises, on doit pouvoir manger français.
31:12 C'est du bon sens.
31:18 Face aux tenants de l'idéologie migratoire, nous sommes les défenseurs des droits légitimes, des citoyens et les défenseurs de l'identité nationale.
31:36 Les Français ont le droit de rester Français. Nous refuserons le pacte pour les migrations.
31:46 Nous défendrons l'idée d'une double frontière, frontière nationale, frontière européenne, qui au fond représente une double sécurité pour les peuples d'Europe et pour notre avenir.
31:58 Nous ne voulons pas gérer les flux migratoires dérégulés en les accueillant, mais en les arrêtant.
32:15 C'est là notre différence fondamentale, idéologique, avec l'Europe de Macron.
32:21 Quand Bruxelles va à l'encontre de nos intérêts, nous devons être capables d'opposer la voix de la France et ce qu'André Malraux appelait la force du non dans l'histoire.
32:35 Face à la continuité dans le pire, nous sommes la promesse du changement. Face au camp du renoncement, nous sommes celui de la puissance française.
32:46 Nous ne portons ni le défaitisme de ceux qui veulent isoler la France, ni l'angélisme de ceux qui subissent tout sans jamais se rebeller.
32:56 Au fond, nous sommes ceux qui n'ont jamais oublié l'avertissement de Victor Hugo. L'Europe ne peut pas être tranquille tant que la France n'est pas heureuse.
33:08 (Applaudissements)
33:19 Alors, dans le temps qui vient, nous sommes à notre place, précisément et exactement là où nous devons être.
33:30 Ce à quoi nous tenons, c'est à l'Europe des nations, fidèle à la conception qu'en donnait le général de Gaulle.
33:39 L'Europe comme berceau de la nation et de la démocratie, ses deux inséparables sœurs.
33:45 L'Europe comme espace de civilisation qui apportait en même temps les aspirations à la vie privée et les exigences de l'espace public.
33:54 L'Europe comme civilisation du fort intérieur et du forum démocratique.
34:00 Nous tenons à l'Europe, fidèle à ses racines chrétiennes et à son histoire, à son héritage humaniste.
34:09 Cette Europe de l'amour pour toi, de l'égalité homme-femme, qui a donné à la littérature, à l'architecture et aux arts ses plus grands chefs-d'œuvre.
34:21 Nous tenons à l'Europe comme un espace de coopération entre les nations et aux grands projets,
34:27 capable d'explorer l'immensité de l'espace et les secrets de la conscience, de sonder les océans et de rêver aux étoiles.
34:35 Ces élections européennes du 9 juin prochain marqueront le jour 1 de l'alternance.
34:47 Et je veux appeler aujourd'hui, ici, à Marseille, les Français à s'unir et à se rassembler.
34:55 Unis, les Français sont invincibles.
35:05 A ceux qui seraient tentés de disperser leur vote, à ceux qui seraient tentés de se disperser sur une autre liste patriote ou de s'abstenir,
35:17 je veux leur dire que nous menons une course contre le temps et qu'ensuite il sera trop tard.
35:22 Alors vous qui venez de la droite, vous qui venez de la gauche, vous qui venez d'ailleurs,
35:29 quand la France court le risque de l'abîme, il est du devoir de chaque fils et de chaque fille de France de s'unir pour enclencher avec nous le cycle du redressement.
35:53 Mes amis, une seule idée nous guide. La France, la France, la France encore et toujours.
36:05 La France, la France, la France est une musique qui a cette faculté d'être unique et d'être appréciée de tous les hommes sur terre.
36:18 Lorsque la France joue juste, elle redevient elle-même. Si vous brisez l'instrument, si vous abîmez ses forces productives,
36:27 si vous piétinez ses libertés, si vous menacez son peuple, si vous poussez ses enfants les plus prometteurs à fuir,
36:35 alors plus jamais le monde n'entendra le son de la France. C'est vers elle, c'est vers la France encore et toujours que l'on se tourne.
36:47 A l'heure où tout paraît fuyant, à l'heure où tout paraît hostile, à l'heure où tout paraît incertain,
36:54 c'est vers la France encore et toujours que regarde une jeunesse française en quête de repères et d'idéal,
37:02 une jeunesse française qui veut bâtir et non déconstruire. C'est dans la fidélité à la France encore et toujours
37:10 que se trouve la clé des résolutions comme des plus grands défis de l'avenir. C'est sur la France encore et toujours
37:18 que se rejoignent les beaux mots de résistance et d'espérance. Alors le 9 juin, mes amis, peuple de France,
37:26 je vous appelle à un torrent de participation. Ne laissez personne décider à votre place du futur de la France.
37:34 Le 9 juin, avec nous, la France revient et l'Europe revit. Vive la République et vive la France !
37:42 (Rires)

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