C'est un mystère qui reste entier, presque 20 ans plus tard. Dans le Nord, les membres d'un corps de femme découpés sont retrouvés dans des sacs plastique dans plusieurs canaux autour de la commune de Locquignol. La victime s'appelle Janine Sopka.
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00:00 C'est sur les berges du canal de la Sambre qu'un sac poubelle a demi-immergé et découvert ce 25 février 2003.
00:07 A l'intérieur, un talon humain et un pied mutilé aux ongles vernis. Dans un autre sac, une jambe et un bras.
00:13 Les enquêteurs identifient Janine Sopkein, une veuve de 59 ans vivant à Saint-Hilaire-sur-Elpe.
00:19 Une bonne vivante selon ses voisins, qui n'a plus donné signe de vie depuis le 19 février.
00:24 "Elle aimait bien danser et tout, mais alors ce qu'il y a c'est qu'elle aimait bien répondre aux annonces.
00:32 Bon et puis qu'est-ce qui s'est passé ensuite ? Est-ce que ça rencontre un mal tourné ?"
00:36 Le soir de sa disparition, elle a dîné avec l'un de ses amants. Interrogé, il explique qu'elle a voulu rentrer à pied, seule.
00:44 Un mystérieux corbeau l'accuse, mais il est finalement mis hors de cause.
00:48 Autre piste envisagée, celle du dépeceur de Mons, une piste écartée car le mode de découpage diffère.
00:55 Seule une scie électrique puissante a pu trancher le corps de Janine Sopka.
00:59 En décembre 2003, les gendarmes bouclent Saint-Hilaire-sur-Elpe. Le directeur de la Syrie est arrêté.
01:06 Des traces de sang ont été découvertes dans son entreprise. Incarcérée puis libérée, il clame son innocence.
01:14 - Vous êtes en colère aujourd'hui ? - Oui, avec la justice. Ils font pas leur boulot comme il faut.
01:20 - Vous vous sentez comment, là ? - Déprimé un peu, quand même.
01:24 - Oui. - Vous voyez pas, moi ? 8 jours enfermés là-dedans.
01:27 Et que moi, j'ai jamais rien fait. J'ai toujours été droit.
01:31 Fait troublant, Jacques Pluchard connaît très bien l'itinéraire emprunté par la veuve.
01:36 Et ce soir-là, il n'a pas interrogé sa messagerie, chose qu'il fait pourtant tous les soirs, à l'exception de Noël et du jour de l'an.
01:43 Pour la justice, il reste le suspect n°1 et ne bénéficiera d'un nom de lieu qu'après sa mort.
01:49 21 ans après les faits, le dépeceur de Janine Sobka n'a, lui, toujours pas été identifié.