• il y a 8 mois

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Transcription
00:00 -Mais c'est pas que je suis parti, c'est qu'en fait, à un moment,
00:02 il y avait tellement de problématiques,
00:04 tu sais, au bout de 4 ans que tu tournes à plein régime
00:06 une quotidienne, toi, t'es là, t'es tout seul, tu vois,
00:09 t'es tout seul entouré de ton équipe.
00:10 Là, nous, il y avait plusieurs personnes,
00:11 il y avait des gens qui changeaient.
00:13 Moi, je commençais à être un peu épuisé psychologiquement
00:16 parce qu'on recevait des cas très compliqués, larmoyants parfois,
00:20 et après, ça devenait du sans-sas, ça a commencé à changer.
00:25 -Ah oui. À mon temps, c'était quoi ?
00:27 -Moi, en plus, j'avais pas vraiment...
00:29 J'avais pas moins à dire, moi, je recevais les gens, j'anime.
00:32 Et donc, c'est vrai que... -Quand vous dites "ça a tourné",
00:34 comment ça a mal tourné ? -Il y avait deux animateurs.
00:35 Non, il y avait deux animateurs. -Oui, non, mais ça tournait mal
00:38 au niveau des émissions.
00:39 Vous dites que c'est par rapport à l'ambiance générale,
00:42 aux cas qui étaient choisis, c'est ça ?
00:44 Ça vous plaisait plus, quoi. -C'est pas ça,
00:45 c'est que moi, la première saison, j'étais hermétique
00:47 à tout ce qui se passait, je vivais ça comme un enfant.
00:49 Deuxième saison, je commençais à sentir un peu de pression.
00:52 Troisième saison, on recevait des cas de plus en plus tristes,
00:56 et moi, j'avais beaucoup de mal à gérer ça.
00:58 J'ai beaucoup d'empathie, et même si ça se voit pas,
01:02 que je fais un peu la connasse et tout,
01:03 j'ai énormément de mal.
01:05 Quand je recevais des femmes qui avaient perdu leur enfant,
01:07 concrètement, moi, c'était invivable.
01:09 Pour moi, c'était invivable.
01:10 J'appelais ma mère le soir même, j'étais pas bien,
01:13 et ça, je pouvais pas.
01:16 Et puis après, j'ai relooké plus de 1 000 personnes
01:20 sans me louper, tu vois.
01:21 C'est dur, c'est une pression, t'as la chaîne, t'as tout ça.
01:24 Donc voilà, et puis en plus, j'ai envie,
01:26 j'imagine que j'ai un talent pour autre chose.
01:28 -Oui, bien sûr.
01:29 -J'espère que je vais pouvoir avoir le chose.
01:31 -Vous avez, du coup, quand vous êtes parti,
01:33 vous avez été remplacé, mais par qui ?
01:35 -J'ai été remplacé par trois personnes.
01:38 Une coiffeuse qui s'appelle...
01:42 Je sais plus, putain. -C'est pas grave,
01:43 vous inquiétez pas.
01:45 -Et deux messieurs, Yohann Menzoyan et un autre qui s'appelle...
01:48 -On les a pas encore vus, d'accord.
01:50 -Ils sont déjà passés, vous les avez déjà vus à l'antenne.
01:52 -D'accord, mais ils sont de...
01:54 Enfin, c'est divisé entre vos passages et les leurs, c'est ça ?
01:57 -Oui, ils sont fondus un peu dans mes passages.
01:59 Mais... Et puis après, voilà.
02:01 Mais après, je pense qu'ils sont très différents,
02:03 ils ont amené quelque chose de différent.
02:04 -Vous pourriez y retourner ?
02:06 -Est-ce que j'y retournerais ? -Oui.
02:07 -Je sais pas.
02:08 Pas comme c'était fait, je pense.
02:10 -Qu'est-ce qu'il faudrait qu'il se passe
02:11 pour que vous y retourniez, Nicolas Waldorf ?
02:14 -Que ça...
02:15 Que ce soit un peu plus rigolo, quoi, que ça reste léger.

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