Conviée dans C à vous, Marie-José Pérec est revenue sur la réputation nonchalante qui collait aux Antillais et qui l'a invitée à se dépasser.
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00:00 -Vous avez bossé, vous avez gagné des titres pas longtemps après,
00:02 mais ce surnom, la gazelle des îles, c'était le vôtre.
00:06 Vous l'aimiez ? Ca vous dérangeait ?
00:08 -Je pense que je l'ai bien cherché,
00:10 puisque j'avais rencontré un peintre qui peignait sur le corps,
00:14 Denis Sauvage, et j'avais trouvé ça vraiment extraordinaire.
00:19 Il m'avait peint des gazelles sur la cuisse.
00:22 Et puis, c'est le surnom, il est arrivé derrière.
00:26 -C'est vrai que là, quand on l'entend, ça heurte un peu.
00:30 Mais vous racontiez qu'à votre arrivée à l'INSEP, à 17 ans,
00:33 vous entendiez des réflexions sur le thème "les Antillais sont nonchalants".
00:37 Il y avait ce genre de réflexions.
00:39 -C'est vrai, mais pas qu'à l'INSEP.
00:41 Je pense que c'est quelque chose qu'on entendait un peu partout.
00:44 Donc, en fait, moi, j'avais quelque part, au fond,
00:47 envie de montrer que peut-être qu'on est nonchalants,
00:50 mais qu'on peut, avec sûrement cette nonchalance,
00:53 faire quelque chose avec moi.
00:56 - Bien sûr.