Retrouvez William Leymergie entouré d’experts, du lundi au vendredi en direct dès 12h30, pour une émission dédiée aux problématiques de notre quotidien.
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00:00 [Musique]
00:05 Bonjour Caroline.
00:06 Bonjour William.
00:07 Les principaux titres de votre journal.
00:09 Le Sénat a validé largement le projet de loi qui vise à inscrire dans la Constitution le droit à l'avortement.
00:14 On reviendra sur ce vote historique.
00:16 On parlera aussi du procès de l'attentat de Strasbourg qui commence aujourd'hui.
00:20 Cinq personnes avaient été tuées sur le marché de Noël en 2018.
00:23 Et puis on partira à la découverte du village olympique en vue des Jeux Olympiques de cet été
00:28 parce qu'il a été inauguré ce matin par le chef de l'État.
00:31 Alors c'est une nouvelle étape pour le droit à l'avortement.
00:34 Le Sénat a adopté hier la constitutionnalisation de l'IVG.
00:39 C'est vrai que ce n'est pas facile à dire.
00:41 Mais c'est un vote historique.
00:42 C'est d'ailleurs le titre du quotidien régional que nous avons choisi de vous montrer aujourd'hui.
00:46 Il s'agit de Sud-Ouest et de ce mot tout simplement en une.
00:51 Les sénateurs ont donc voté en faveur de l'inscription de la liberté garantie pour les femmes d'avoir recours à l'avortement.
00:57 267 voix pour, 50 voix contre.
01:01 Une avancée notoire pour le droit des femmes en France.
01:04 Michael Dos Santos.
01:05 Ce soir le Sénat a écrit une nouvelle page du droit des femmes.
01:10 Ce vote est historique.
01:13 Après trois heures et demie de débat, le Sénat a validé l'inscription dans la constitution française de la liberté de recourir à l'IVG.
01:20 Dès l'ouverture de séance, Eric Dupond-Moretti met la pression sur les parlementaires.
01:25 Les Françaises, les Français nous regardent et attendent que nous soyons tous collectivement à la hauteur de l'attente populaire,
01:35 à la hauteur des combats passés, à la hauteur de la vocation universelle de la France.
01:43 Quelques minutes plus tard, Stéphane Ravier, seul contre tous, défend sa motion de rejet contre la constitutionnalisation de l'IVG.
01:51 Mélanie Vogel, élue écologiste, prend la parole. Le ton monte.
01:56 Vous avez un seul mérite, c'est la constance que vous avez à pouvoir nous démontrer que nous avons raison de vous donner tort.
02:04 On vous a pas empêché de parler.
02:07 Assieds-toi et ferme la.
02:09 Dans le texte final, l'exécutif prévoit que la loi détermine les conditions dans lesquelles s'exerce la liberté garantie à la femme d'avoir recours à une IVG.
02:18 Une liberté garantie qui n'est pas du goût des républicains.
02:22 Il y aurait donc dans la constitution des libertés et des droits garantis et d'autres qui ne le seraient pas.
02:29 Finalement, l'amendement des républicains, comme tous les autres, seront rejetés.
02:33 Le vote final aura lieu lundi à Versailles. Le Parlement va s'y réunir en congrès.
02:38 Et oui, parce que l'IVG n'est pas encore inscrit dans la constitution.
02:42 Emmanuel Macron a donc convoqué le Parlement en congrès lundi pour une adoption définitive.
02:47 C'est une date symbolique parce qu'on sera à quatre jours de la journée internationale de la défense des droits des femmes.
02:52 Florian Tardif.
02:53 Oui, à décision exceptionnelle, pratique exceptionnelle.
02:56 Emmanuel Macron va donc réunir le congrès, c'est-à-dire les parlementaires de l'Assemblée nationale et du Sénat, ce lundi à Versailles.
03:02 Pourquoi Versailles ? Premièrement pour des raisons de commodité.
03:04 Tout simplement parce qu'il n'est pas simple de réunir 925 parlementaires dans le même lieu.
03:08 Et puis, deuxièmement, pour la petite anecdote, c'est une tradition.
03:11 Tradition qui remonte à 1875 après l'épisode de la Commune qui a ensanglanté Paris.
03:17 Et donc, à cette époque-là, les parlementaires s'étaient réfugiés à Versailles.
03:21 Alors, comment précisément va se dérouler cette séance ?
03:23 Premièrement, Emmanuel Macron, qui la précide, va l'ouvrir.
03:26 Ensuite, la parole sera donnée à un membre du gouvernement, très certainement Éric Dupond-Moretti, qui porte le texte.
03:31 Puis, la parole sera donnée au rapporteur de ce dernier.
03:34 Et enfin, un orateur par groupe parlementaire aura l'occasion de s'exprimer.
03:39 Ensuite, les parlementaires seront amenés à voter.
03:41 Et il faudra obtenir la majorité des 3/5e, 3/5e des parlementaires pour pouvoir modifier la Constitution.
03:47 Si tel était le cas, ça devrait vraisemblablement être le cas, compte tenu des votes qui ont eu lieu cette semaine à l'Assemblée nationale et au Sénat.
03:54 À ce moment-là, ça représentera une victoire politique très forte pour Emmanuel Macron.
03:58 Tout simplement parce que notre pays, la France, sera le premier pays du monde à inscrire l'IVG,
04:03 le recours à l'interruption volontaire de grossesse, dans sa Constitution.
04:07 Et puis ce matin, les sénateurs ont entendu l'actrice Judith Gaudrech.
04:11 Pour parler des violences sexuelles dans le cinéma, depuis sa plainte déposée contre le réalisateur Benoît Jacot pour viol avec violence sur mineurs de moins de 15 ans,
04:19 sa prise de position a permis de libérer la parole, et notamment celle d'autres actrices.
04:24 Marie-Eliès Chevalier.
04:26 Après des décennies de silence, Judith Gaudrech brise le tabou.
04:30 Ce matin, devant la délégation aux droits des femmes au Sénat, l'actrice livre un témoignage poignant,
04:35 celui d'une enfant star à qui l'on a volé l'innocence.
04:38 Il n'y avait pas de Judith.
04:41 Uniquement une petite fille sans prénom, que se disputaient les adultes libidineux,
04:46 sous les yeux d'autres adultes passifs.
04:49 L'actrice dénonce l'emprise des grands et des puissants sur les enfants.
04:53 Ce qu'il faut, c'est qu'il y ait tout un système de protection de l'enfant qui soit mis en place,
04:58 et qu'on arrête de faire semblant de ne pas savoir combien de petites filles, de petits garçons,
05:07 seront nécessaires avant que cette société réagisse pour toujours,
05:13 afin que nous puissions jouer les rôles de notre vie sans nous faire voler notre enfance, abuser, frapper.
05:21 Au-delà d'un témoignage personnel, c'est tout un système et un univers que dénoncent Judith Gaudrech,
05:26 le patriarcat et le cinéma.
05:28 L'actrice a cependant rendu un hommage appuyé au juge Édouard Durand, ancien dirigeant de la CIVIS,
05:33 cette commission indépendante sur l'inceste et les violences sexuelles faites aux enfants.
05:37 Serait-il possible que les sénateurs, les lois, le gouvernement, donnent à notre société la possibilité,
05:45 la chance, à Édouard Durand, d'accomplir son destin héroïque, de son vivant ?
05:52 L'actrice a demandé d'imposer un référent neutre sur les tournages avec un mineur
05:56 et rappelé qu'un enfant ne doit jamais être laissé seul sur un tournage.
06:00 À l'Assemblée nationale, une proposition de loi arrive aujourd'hui et ça concerne les pharmacies.
06:05 Oui, parce que la pénurie de médicaments dont on parle souvent ici dans ce journal,
06:09 elle touche les pharmacies depuis à peu près l'apparition du Covid en France.
06:13 Alors la proposition de loi a pour but de contraindre les industriels à faire plus de stocks.
06:17 C'est le quotidien du pharmacien, la course aux médicaments.
06:23 Là, je vous montre actuellement la dernière commande que j'ai passée
06:27 et la totalité des produits qui ne m'ont pas été livrés,
06:30 puisque on est passé sur le répartiteur de secours qui lui non plus n'en a pas.
06:34 Ici, la moxiciline vient d'Allemagne avec emballage dans la langue de Goethe.
06:38 L'an dernier, les signalements de rupture de stock ont augmenté de 30%.
06:42 Obliger les industriels du médicament à stocker plus, sous peine de sanctions financières,
06:47 cette association de patients dit banco.
06:50 France Asso Santé souhaite 4 mois de stock tournant.
06:54 Ces stocks seront déstockés en cas de pénurie.
06:57 Donc c'est une manière de prévenir les pénuries pour les patients.
07:02 4 mois de stock obligatoire au lieu de 2 actuellement,
07:05 notamment sur les 6000 médicaments d'intérêt majeur.
07:08 C'est le cœur de la proposition de loi présentée à l'Assemblée.
07:11 Mais pour ce pharmacien, cela ne répond pas du tout à l'urgence du moment.
07:15 C'est comme si on disait à l'Ukraine, vous avez besoin d'armes,
07:20 mais on ne va pas vous les fournir maintenant, on va d'abord nous faire nos réserves et ensuite on vous les donnera.
07:24 On a vraiment besoin des médicaments maintenant et on a besoin qu'ils les libèrent maintenant.
07:28 Les industriels du médicament sont aussi sceptiques par rapport à cette proposition de loi,
07:33 car stocker, ça coûte cher.
07:35 Au chapitre la justice, le procès de l'attentat du marché de Noël de Strasbourg commence aujourd'hui.
07:42 Oui, le 11 décembre 2018, un terroriste frappait le marché de Noël de Strasbourg
07:47 tuant 5 personnes en 10 minutes avant d'être abattu par la police.
07:51 4 personnes sont jugées pour l'assistance qu'elles ont pu apporter aux terroristes.
07:56 Célia Barotte est à la course d'assises spéciales de Paris.
07:59 Près d'une semaine après l'annonce du verdict des attentats de Trèbes et de Carcassonne,
08:04 c'est au tour de l'attentat de Strasbourg d'être évoqué dans cette salle des grands procès.
08:08 Shérif Shekat est mort, mais 4 accusés comparaissent à partir d'aujourd'hui
08:12 pour leur lien présumé avec le terroriste du marché de Noël de Strasbourg.
08:16 Un seul est accusé de complicité d'assassinat et tentative d'assassinat,
08:20 le tout en relation avec une entreprise terroriste et association de malfaiteurs terroristes,
08:25 placée en détention provisoire.
08:27 Il encourt la réclusion criminelle à perpétuité.
08:30 Les trois autres accusés sont placés sous contrôle judiciaire.
08:33 Ils comparaissent pour association de malfaiteurs en vue de la préparation d'un ou plusieurs crimes.
08:38 Ils ont 10 ans d'emprisonnement car ils sont soupçonnés d'avoir fourni le terroriste en arme d'une manière ou d'une autre.
08:44 Un cinquième homme qui doit être jugé pour avoir lui aussi fourni une arme au terroriste
08:49 fera l'objet d'un autre procès.
08:51 La présidente a fait le choix de disjoindre son cas car l'accusé, âgé de 83 ans,
08:56 souffre de problèmes de santé et il y avait donc un risque pour la continuité de l'audience.
09:01 Un nouvel animateur de télé est victime d'une tentative de cambriolage à son domicile.
09:07 Il s'agit de l'animateur bien connu des téléspectateurs de TF1, Jean-Luc Rechman,
09:10 comme Nico Saliaga, Sansofi Lepix, Vita ou encore Bruno Guillon.
09:14 Il a été victime lui aussi d'une tentative d'intrusion à son domicile par des malfaiteurs.
09:19 Ça s'est passé à Neuilly, dans les Hauts-de-Seine, près de Paris.
09:22 Le fils de l'animateur a réussi à les mettre en fuite.
09:25 Cinq personnes ont été rapidement interpellées.
09:28 Voici son message ce matin sur les réseaux sociaux.
09:31 "Nous sommes choqués mais nous allons bien.
09:33 Un grand respect à tous les services de sécurité et de police pour l'efficacité dont vous avez fait preuve."
09:37 Quel est le chiffre du jour maintenant ?
09:40 1,3 milliard d'euros, c'est le montant des bénéfices de la SNCF pour l'année 2023.
09:45 Une année dans le vert donc, malgré les grèves à répétition.
09:48 C'est tout de même presque moitié moins que l'année précédente.
09:52 Pour protester contre la réforme des retraites,
09:56 ou durant les vacances scolaires pour réclamer des hausses de salaire,
10:00 de nombreux salariés de la SNCF ont multiplié les grèves en 2023.
10:04 Et cela a un coût, 350 millions d'euros.
10:08 Pourtant, le groupe est dans le vert pour la troisième année consécutive,
10:13 avec 1,3 milliard d'euros de bénéfices.
10:16 Le TGV notamment a enregistré un nouveau record de fréquentation.
10:20 Mais selon le PDG, l'année 2023 n'a pas été simple sur le plan économique.
10:25 En raison des grèves d'abord, et de l'inflation, notamment la hausse du prix de l'énergie.
10:30 Autre dépense et non des moindres, pour le groupe ferroviaire, les augmentations de salaire.
10:35 Une enveloppe de 500 millions d'euros y a été consacrée.
10:39 Le salaire d'un contrôleur par exemple est en moyenne de 2500 euros net,
10:44 prime comprise en milieu de carrière, insuffisant selon plusieurs syndicats.
10:49 En 2022, la SNCF avait réalisé 2,4 milliards d'euros de bénéfices.
10:55 - Bon, et certains prennent le train une fois pour toutes, c'est-à-dire qu'ils s'en vont.
11:03 C'est le cas de plus en plus de Parisiens qui quittent la capitale.
11:06 - Oui, d'après une étude publiée par l'INSEE, la ville Lumière aurait perdu près de 123 000 habitants depuis 10 ans,
11:12 alors qu'elle accueille plus de 2 millions de personnes au total.
11:15 Des prix évidemment de l'immobilier à la hausse, du stress aussi.
11:19 Voici quelques-unes des raisons qui poussent de plus en plus de personnes à déserter Paris pour avoir de meilleures conditions de vie.
11:24 Alice Semerer.
11:26 - C'est une réalité à laquelle Paris n'échappe pas.
11:29 Stress, insécurité ou encore prix trop élevé, les Parisiens quittent la capitale de l'amour
11:34 pour s'installer dans des régions qui, selon eux, offrent une qualité de vie meilleure.
11:39 - C'est vraiment quelque chose d'un peu stressant dans cette ville, aussi la montée des prix.
11:43 - Moi, je penserais une chose, c'est à partir d'ici.
11:46 - Les conditions de vie sont quand même devenues un peu compliquées et un peu chères pour un peu compliquées.
11:50 En 2022, selon l'INSEE, sur 100 personnes qui déménageaient hors de Paris, seulement 72 s'y installaient et possédaient un niveau de vie inférieur.
11:59 Selon la même étude, les ménages privilégient trois régions pour emménager.
12:03 La Nouvelle-Aquitaine, l'Occitanie et les Hauts-de-France, proches toutes les trois des littoraux.
12:08 Si la part plus âgée des Parisiens déserte la capitale, les jeunes prennent la relève.
12:13 Avec les nouvelles installations, établissements d'enseignement supérieur ou encore nombreuses offres d'emploi,
12:19 les étudiants sont 18% à s'être installés à Paris en 2022.
12:23 - C'est bon, c'est bon, c'est bon.
12:25 - Aux Etats-Unis, maintenant, le président Joe Biden a reçu une très bonne nouvelle.
12:28 - Oui, parce que son médecin a jugé que le président, âgé de 81 ans, était apte à exercer ses fonctions.
12:34 Vous savez qu'il y a eu quelques confusions, quelques absences lors de certaines de ses prises de parole.
12:39 Son état de santé était un sujet d'inquiétude.
12:43 Pas sûr que cette annonce rassure davantage, mais en tout cas, voilà, officiellement, il est apte.
12:48 - Toujours bon à prendre.
12:49 - Toujours bon à prendre, il était content, en tout cas, lui.
12:52 - Allez, on prend maintenant la direction de l'Italie et plus précisément en Florence.
12:56 Vous allez voir, on quitte cette ville aussi, mais pour d'autres raisons.
12:59 - Parce que le tourisme de masse, il menace notamment les artisans.
13:02 Ils sont parfois obligés de quitter leur lieu de travail historique pour laisser la place à des hôtels de luxe
13:06 ou à des logements en tout genre pour les touristes.
13:09 C'est notre gros plan du jour, le reportage d'Antoni Rodriguez.
13:13 - Depuis des années, Tommaso Pestelli taille et polie des métaux précieux.
13:20 Créé en 1908, son atelier était un monument de Florence.
13:24 Et pourtant, il a été contraint de déménager.
13:30 - C'est ici que j'avais mon atelier et ma boutique, à l'intérieur de ce bâtiment, un palais du 14e siècle.
13:36 Mon entreprise existe depuis 4 générations ici à Florence et nous sommes hors fèvres.
13:43 Il y a 2 ans, on nous a dit qu'il n'est plus possible de continuer à travailler dans ce bâtiment.
13:49 - Tommaso a été évincé de son atelier pour faire place à un hôtel de luxe.
13:59 Une conséquence du tourisme de masse qui touche la ville italienne.
14:03 1,5 million de touristes ont visité Florence durant l'été dernier.
14:07 Une hausse de 6,6% par rapport à l'année précédente.
14:11 Une dizaine d'artisans sont menacés d'expulsion dans le cadre d'un projet d'aménagement touristique.
14:17 Les échoppes et les appartements résidentiels sont convertis en fast-food et Airbnb
14:24 pour accueillir toujours plus de touristes.
14:27 - Malheureusement, à l'heure actuelle, le centre se vide de ces résidents et de ces ateliers.
14:33 Personne ne veut plus de nous ici parce qu'ils ont mis tous ces Airbnb avec lesquels ils gagnent de l'argent
14:40 qu'un résident ou un artisan ne peut malheureusement pas s'offrir.
14:44 A quelques rues de là, Gabriel Masselli peint de magnifiques tableaux typiques de l'histoire de Florence.
14:55 Un art ancestral qui risque de disparaître s'il n'est pas entretenu.
14:59 - Si l'entreprise est artisanale et que vous avez besoin de compétences pour la gérer,
15:05 elle ne rouvrira jamais.
15:06 Et vous voyez malheureusement qu'au lieu de cela, c'est un commerce alimentaire qui rouvre
15:10 et donc on dit "Florence est une mangeoire".
15:13 C'est moche de le dire, mais franchement, oui, c'est vrai.
15:16 À Florence, le coût moyen des loyers résidentiels a bondi de 42% entre 2016 et 2023.
15:25 Tandis que le nombre d'appartements répertoriés sur Airbnb est passé de 6 000 à près de 15 000.
15:31 - Allez, on revient en France avec la politique française.
15:36 C'est un nouveau désaccord, figurez-vous, entre Anne Hidalgo, maire de Paris,
15:40 et Rachida Dati, maire du 7e arrondissement de Paris et ministre de la Culture.
15:45 - Et ça concerne justement le tourisme et la culture parce que la ministre demandait
15:49 à ce que la tour Eiffel soit classée monument historique.
15:51 Voici la réponse de la maire de Paris.
15:53 - Il y a quelques jours, Rachida Dati, sur la tour Eiffel, vous proposait de demander
15:56 que le monument soit classé après la grève. Est-ce que vous allez le faire ?
16:00 - Non, je ne vais pas le demander.
16:02 D'abord, vous savez, c'était André Malraux, le plus grand ministre de la culture,
16:06 à part Jacques Lang, que la France ait eu, qui lui-même avait écarté cette idée du classement.
16:12 Je dis à madame Dati, vous savez, quand d'abord l'État doit encore 1,4 million d'euros
16:18 pour les travaux de la tour Eiffel, donc déjà qu'elle s'acquitte de son dû,
16:23 puisqu'on travaille évidemment avec l'État et avec l'architecte, des architectes du patrimoine.
16:29 Et par ailleurs, madame Dati, qui vient de perdre 200 millions d'euros en arbitrage
16:33 dans son budget de la culture, qu'elle s'occupe du budget de la culture.
16:37 Et je pense que la tour Eiffel est mieux protégée avec ce que l'on y fait.
16:41 On y met plus de 360 millions d'euros d'investissement. Merci.
16:46 Voilà. Alors maintenant, la balle est dans le camp de Rachel Atkiss.
16:49 Réponse demain si vous êtes là.
16:51 Allez, à cinq mois des Jeux olympiques, justement, le village a été inauguré
16:56 par Emmanuel Macron. C'était ce matin.
16:59 - Oui, le président était à Saint-Denis pour découvrir ce gigantesque complexe
17:03 qui doit accueillir les athlètes de 206 délégations olympiques, 14 500 sportifs
17:09 qui seront logés dans des bâtiments flambant neufs, qui sont livrés en temps et en heure.
17:14 Il va rester à équiper les appartements. Alors il n'est pas venu tout seul ce matin,
17:18 le président de la République. Vous voyez, il y a toute la délégation, évidemment,
17:21 avec la ministre des Sports. Et puis il y avait aussi des sportifs.
17:23 On va écouter Brahim Assoum et Aurélien Dias.
17:26 - Bravo à tous et toutes. Vous pouvez être très, très fiers de ce qui a été fait.
17:32 - Eh bien, c'est la démonstration que nous sommes au rendez-vous
17:36 des engagements qui avaient été pris. D'abord, c'est la démonstration
17:39 que la France est une nation de bâtisseurs.
17:40 - C'est le signe que les choses ont bien avancé, que voilà, on est prêt à accueillir
17:45 le monde entier chez nous. Et le village est le lieu que les athlètes attendent
17:50 avec impatience parce que c'est la première chose qu'on découvre.
17:55 C'est le ton que ça donnera sur ces Jeux olympiques.
17:59 - Il est bien pensé, il est beau. En plus, moi, je suis une Sensani, je suis de Bondy à la base.
18:03 Donc je suis content qu'il soit positionné ici. Je suis content de l'héritage
18:06 que va laisser ce village et de comment il va être transformé.
18:10 Il y a de très, très beaux projets pour ce village, autant pendant les Jeux
18:14 qu'après les Jeux. Et c'est ça qui vraiment me touche le plus.
18:16 - Restaurant ouvert 24/24. - Avec un chef.
18:20 - Ah, c'est bien. On va aller déjeuner là-bas. Allez, on footballe maintenant.
18:23 Déception pour l'équipe de France féminine hier soir.
18:26 - Oui, les Bleus se sont inclinés 2-0 face à l'Espagne en finale de la Ligue des champions.
18:30 C'était quand même la première finale de l'histoire de l'équipe de France féminine
18:34 en compétition internationale. Mais les joueuses d'Hervé Renard
18:37 ont été frustrées par leurs prestations. Écoutez.
18:41 - Je pense qu'il faut qu'on garde confiance en nous.
18:43 Ce n'est pas cette défaite qui va faire qu'on va perdre notre confiance.
18:46 Notre objectif, ça reste les Jeux olympiques depuis le départ.
18:49 Maintenant, on savait que c'était une possibilité de pouvoir gagner un premier titre ce soir.
18:53 Ce n'est pas chose faite, mais en aucun cas, on va perdre confiance
18:56 ou on va se dire on est à la ramasse. Non, il faut qu'on continue à travailler.
19:00 Ça va payer.
19:01 - La déception, forcément. Beaucoup de frustration aussi,
19:04 parce qu'on a le sentiment un peu d'être passé à côté de notre match.
19:08 Même si je pense que l'Espagne a fait un gros match.
19:11 Mais on n'a pas joué le match qu'on voulait jouer.
19:16 - Allez, une belle image pour finir.
19:18 - Et on part à Tokyo. Vous allez voir la plus grande projection architecturale au monde
19:22 qui a été activée sur les tours du siège du gouvernement métropolitain.
19:28 Un manteau lumineux permanent fait pour attirer les touristes, notamment.
19:32 Et ça donne de très belles images.
19:35 - Oui. - On voulait vous montrer.
19:37 - Oui, mais on a ça en France aussi.
19:39 - C'est la tour Eiffel. Mais c'est moins grand.
19:41 - Et les Nuits de la lumière à Lyon, vous connaissez ça ?
19:44 - C'est vrai. La fille des lumières.
19:46 - Merci beaucoup, Caroline. À lundi prochain.
19:49 [Musique]