Emission : 15 minutes pour convaincre, invité Tristan RINGLER, présenté par Maxime BLOCK.
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01:43 Bonsoir à tous, bonsoir Tristan Englert.
01:51 Bonsoir Monsieur Maxime Bloch.
01:54 Je suis le directeur de la équipe de la Nationale 1, garçon de Celesta,
01:58 et entraîneur adjoint N2, des filles à Dambach.
02:02 Merci d'être avec nous ce soir à 21h30.
02:06 La question de ce soir est simple, mais elle fait débat,
02:10 surtout après la période Covid.
02:13 Le préparateur physique a-t-il le rôle numéro 1 dans une équipe ?
02:18 Tristan ?
02:19 C'est vite lancé comme réponse,
02:24 mais le préparateur physique n'est pas bien optimisé dans les équipes de hand.
02:32 En D1 et D2, on a des préparateurs physiques,
02:37 mais ils ne sont pas assez bien utilisés.
02:40 Il n'y a pas assez de place pour ces personnes-là.
02:47 Oui, Max ?
02:51 Je nuance, c'est-à-dire qu'il n'y a pas assez d'offres dans l'emploi,
02:57 ou pas assez de place laissée par l'entraîneur principal à ce coach ?
03:01 C'est l'entraîneur principal ou même le staff autre qui prennent beaucoup de place
03:05 par rapport à ce que peut proposer le préparateur physique.
03:08 C'est bien dommage, car ça ne donne pas envie au préparateur physique
03:11 de se montrer, de s'imposer un peu plus.
03:14 Il arrive dans un monde qui est bloqué,
03:17 mais il a autre que juste faire transpirer ces joueurs-là,
03:23 un rôle qui est plus important que ça pour moi.
03:27 Il y a beaucoup plus de marge et de progression qu'on peut faire
03:31 si on utilise cet encadrant-là dans toutes ses capacités.
03:36 C'est vrai qu'on en parlait hier avec notre collègue et ami Sébastien Rimstein.
03:42 Après ce temps de Covid, on voit que beaucoup d'équipes et de joueurs se blessent.
03:49 Peut-être que vous l'avez eu dans votre rôle en tant qu'entraîneur adjoint
03:54 dans Bac la Ville ou même avec la Uninde Célestin.
03:57 Est-ce que la période Covid a eu un impact négatif sur les équipes,
04:03 sur les joueurs, sur les organismes ?
04:05 Sur les équipes, oui, mais notamment chez les amateurs.
04:08 Parce que ce sont des joueurs qui ne sont pas suivis tous les jours.
04:13 Faire une pause de plusieurs mois, ça a un coût sur l'organisme.
04:18 Mais reprendre des activités physiques assez intenses,
04:22 même si on a fait un mois ou un mois et demi de préparation estivale,
04:26 à mon sens, ça ne suffit pas pour repartir direct sur un match à intensité pleine.
04:31 Sur les sports amateurs, ça a beaucoup joué.
04:35 Je le vois avec mes filles en N2, qui sont des joueuses qui ont un travail à côté,
04:40 qui font ça en tant que loisir.
04:43 Mais on le sent un peu moins sur l'AD1, l'AD2 ou même de la Ligue 1 Garçons,
04:47 qui sont des niveaux un peu plus hauts déjà.
04:50 Même si on a eu le Covid, je sais que j'ai proposé pour des pôles,
04:54 des séances de préparation physique en visio.
04:57 Ce qui fait que les deux dernières années, on a pu maintenir un certain temps.
05:02 Justement, j'allais y venir, on ne va pas refaire les quatre confinements,
05:06 mais on en avait deux qui étaient très longs, le premier et le deuxième.
05:10 Est-ce que, voilà, vous avez un petit peu répondu à la question,
05:13 est-ce qu'il y a des choses qui ont été mises en place ?
05:15 Oui, vous avez dit oui.
05:17 Par contre, je ne pense pas qu'il y avait le même suivi.
05:21 Surveiller les organismes à distance pendant une période de confinement,
05:26 malgré les exercices qu'un coach sportif peut proposer, n'est clairement pas suffisant.
05:31 C'est pas suffisant, mais il faut aussi le retour des joueurs.
05:35 Parce que quand on a un joueur en face de nous, c'est facile d'avoir de retour, on va le voir.
05:39 Et le fait de envoyer un programme à un joueur, il ne va pas forcément le faire comme on le veut,
05:44 il ne va pas forcément le faire en entier.
05:46 Du coup, on propose des choses qui sont intelligentes, bien construites et optimisées,
05:50 mais ce n'est pas forcément ce qui va être effectué.
05:52 Donc derrière, c'est clair que la performance va diminuer sur le long terme.
05:57 Donc en fait, très clairement, le préparateur physique, le coach sportif,
06:02 il a un rôle clé, le rôle numéro un.
06:05 Il doit être sur le terrain pour voir la progression des joueuses et si elles font les bons exercices.
06:11 C'est ça, il a un rôle dans la préparation physique et dans la performance du joueur physiquement,
06:17 mais il a aussi un rôle dans l'éviter que le joueur se blesse.
06:21 Et ça, c'est vraiment primordial, parce que si un joueur est blessé,
06:24 on peut avoir des récidives plus tard encore et un joueur qui ne joue pas, c'est un joueur qui ne sert à rien.
06:31 Je rebondis sur ce que vous avez dit, c'est très intéressant.
06:35 Avec vos filles de N2, vous voyez qu'elles ont un travail en parallèle.
06:42 Alors la question de notre collègue Seb Richline qui regarde ce live est simple.
06:47 Le préparateur physique a-t-il le temps au niveau N1 et N2 de faire un suivi personnalisé joueur après joueur ?
06:55 Parce que vous-même, ce n'est pas votre travail la N1 et la N2.
06:59 Non, c'est clair que financièrement parlant, c'est des métiers qui sont plus de l'ordre du pénébola.
07:06 Les clubs n'ont pas forcément le budget d'avoir une personne dont c'est son métier qui s'occupe d'un groupe d'une quinzaine de personnes.
07:15 Donc le temps manque.
07:18 Après, il y en a certains qui vont vraiment se prendre le temps parce qu'ils aiment ça et que ça leur fait plaisir d'individualiser des choses.
07:25 Mais c'est clair que sur le marché, des préparateurs physiques en France, même au niveau N1,
07:30 ils ne prennent pas le temps d'individualiser tous les joueurs.
07:35 C'est pour ça qu'on a des manques de performance parfois et des blessures qui peuvent arriver assez rapidement.
07:41 C'est justement à cause de ce manque de temps que les blessures arrivent plus vite ?
07:55 Oui, parce qu'un préparateur physique qui va être payé une misère ne va pas forcément se dire
07:59 "je vais prendre 6 heures tous les soirs pour individualiser toutes mes séances en fonction de tous mes joueurs".
08:03 Ça prend du temps.
08:05 C'est comme si on faisait 16 séances.
08:12 Si on n'a pas un gain derrière à faire ça, autre que la performance du joueur en tant que tel,
08:19 beaucoup de préparateurs physiques ne vont pas faire cet effort-là, ce qui est comprenable et sans souci.
08:24 On peut bien travailler, mais si on ne met pas les sous pour que ce soit intéressant, ce n'est pas forcément bon pour tout le monde.
08:34 Pour vous, est-ce que le coach sportif pourrait avoir deux casquettes ?
08:39 Le rôle médical et le rôle physique ?
08:44 C'est très relié.
08:46 Tout dépend de la formation du préparateur physique.
08:49 C'est une approche que je peux avoir avec mes joueuses et mes joueurs.
08:55 Si certains joueurs ont des soucis ou des douleurs,
08:59 je vais proposer des exercices de l'ordre de tout ce qui est au niveau des kinés et des ostéos.
09:04 Des exercices qui ressemblent.
09:06 C'est comme ça que je travaille.
09:08 C'est des exercices qu'il faut proposer.
09:10 Quand on va renforcer une articulation, par exemple,
09:13 ou faire une séance de prévention genou,
09:15 ce sont des exercices que les kinés vont utiliser dans leur séance avec leur patient.
09:20 C'est lié.
09:22 En plus de ça, on a ce côté performance pour que la personne et le joueur aient le plus de pouvoir possible.
09:29 Vous avez les salutations distinguées de notre ami Sébastien,
09:34 qui est assez d'accord avec vos propos.
09:37 Si je rebondis sur la question qu'on se posait,
09:41 est-ce que le préparateur physique a un rôle numéro un ?
09:43 La réponse est oui.
09:45 Je veux bien que, du point de vue logistique, il n'y ait pas.
09:50 Mais, si vous suivez mon raisonnement,
09:53 le préparateur physique prépare les joueurs physiquement, mentalement, etc.
09:57 Des fois, il les soigne par des exercices autres que la kinésithérapie,
10:01 mais qui se rapprochent assez.
10:03 Mais l'entraîneur, s'il n'a pas ce travail-là de fond avant,
10:08 qu'est-ce qu'il peut faire ?
10:11 Il faut poser la question de manière un peu plus globale.
10:14 Si on a une équipe avec un entraîneur sans préparateur physique,
10:17 cette équipe-là ne peut pas fonctionner.
10:19 Au haut niveau ?
10:21 Au haut niveau, on aura des problèmes.
10:23 Ce n'est pas ce qu'il y a de mieux.
10:25 Mais si on a des joueurs de talent, et qu'on a un petit peu de chance par rapport aux blessures,
10:29 cette équipe-là peut fonctionner.
10:31 Mais ce n'est pas le meilleur des objectifs.
10:33 Si on prend une équipe sans entraîneur, avec uniquement un préparateur physique,
10:36 je pense que niveau ballistique, ce sera un peu compliqué.
10:39 On aurait des joueurs performants, rapides, forts,
10:41 mais on n'aura pas forcément un jeu qui serait cohérent.
10:44 Il faut voir le truc dans son ensemble, et l'un va servir à l'autre.
10:47 C'est pour ça que je ne vais pas dire "numéro un", mais je vais dire "essentiel".
10:54 Essentiel. C'est pas mal cette nuance. J'aime bien.
10:58 Le coach physique est essentiel, mais tout comme...
11:01 C'est vrai qu'on voit aussi, si on prend l'exemple du Pôle Espoir à Strasbourg,
11:06 deux kinés, une préparatrice physique, le staff est immense.
11:11 Pour vous, de l'entraîneur principal jusqu'au chef de délégation,
11:17 tout le monde est indispensable, tout le monde est essentiel.
11:21 Pour aller vers la performance qui est l'objectif d'une équipe,
11:25 il faut s'entourer d'un staff qui est compétent et où chacun a son rôle.
11:29 Une personne ne peut pas tout faire.
11:30 Elle n'a pas forcément les compétences professionnelles pour tout faire,
11:33 mais non plus pas le temps pour tout faire.
11:35 Il faut que chacun ait son expertise pour qu'il puisse apporter ça à l'équipe
11:39 pour aller vers la performance.
11:41 Je ne veux pas être copyright, donc je cite mes sources.
11:48 Sébastien nous dit... Là, on parle d'un objectif bien précis.
11:51 C'est vrai qu'on parle de haut niveau.
11:53 Le Pôle est là pour former les futurs à haut niveau.
11:56 Ils sont tout de suite bénis dans cet environnement, dans ce staff déjà performant.
12:04 Si on veut prendre l'exemple du Pôle,
12:08 ce sont des joueurs qui sont censés intégrer le haut niveau,
12:13 donc on les habite sur haut niveau tout de suite.
12:16 C'est ça. C'est les moments où on a le temps.
12:19 Ce sont des organismes qui sont frais.
12:21 On peut mettre de la charge, on peut mettre du volume.
12:23 Une fois qu'on est équipe pro et sur une saison,
12:26 on a des matchs toutes les semaines, voire tous les deux semaines,
12:29 comme cette semaine qui va arriver là.
12:30 Enfin, deux matchs par semaine.
12:32 On n'a pas le temps de mettre du volume sur des joueurs
12:37 qui jouent deux fois par semaine si on veut qu'ils soient performants sur chaque match.
12:39 Donc ça va être de l'entretien à ce niveau-là,
12:41 mais c'est au niveau du Pôle où on va pouvoir charger
12:43 pour que l'organisme va progresser et pour que le joueur progresse physiquement.
12:47 Ça rejoint aussi la dernière émission de 15 minutes pour convaincre,
12:51 qu'on avait avec Seb, où on parlait un peu,
12:53 est-ce que c'est un vrai métier sportif de haut niveau ?
12:56 On parlait un peu des salaires, tout ça.
12:59 Ça rejoint tout ce que vous dites.
13:01 Sans le corps, le corps c'est une vie de l'outil de travail.
13:05 Donc c'est un vrai métier et on doit le surveiller,
13:09 mais tout le temps, tout le temps, tout le temps, grâce à vous.
13:11 Alors nous notamment, grâce à vous, qui en faisant des exercices, de la musculation,
13:15 c'est une question de dosage avec les organismes et tout ça.
13:19 C'est un travail pas simple en soi.
13:21 Chaque organisme est différent, c'est pour ça qu'on a la question de la visualisation.
13:25 Ça prend du temps, c'est une expertise, c'est des choses qui s'apprennent.
13:28 Après, il n'y a pas de vérité vraie.
13:31 On peut faire des choses qui ne sont pas forcément très communes,
13:35 mais qui peuvent marcher aussi.
13:37 Ça, c'est en fonction de la signature du préparateur physique
13:40 et le particip' qu'il va prendre, parce qu'il ne peut pas tout faire.
13:42 Mais s'il va miser sur quelque chose en particulier,
13:45 et qu'il mise là-dessus pour la performance,
13:47 s'il peut l'expliquer et que ça peut être intéressant, pourquoi pas ?
13:50 C'est ça qui est intéressant aussi, c'est qu'il n'y a pas qu'une seule marche à suivre.
13:54 Et qu'il y a des choses et plus il est évolutif.
13:57 On découvre chaque année des nouvelles choses,
14:01 des nouvelles études scientifiques qui sortent par rapport à certains types d'entraînement.
14:05 Ce n'est pas encore fini d'évoluer.
14:08 Et c'est ça qui est intéressant, c'est que ce n'est pas figé dans le temps
14:10 et qu'on n'est jamais monotone.
14:12 Par exemple, si je prends un peu votre expérience à vous,
14:15 en tant que préparateur physique d'une équipe de National 1,
14:19 on peut parler d'eux au niveau.
14:21 Par contre, peut-être comme la N2,
14:24 vos filles, ils font quelque chose en parallèle,
14:28 peut-être des études, mais c'est un centre de formation,
14:31 donc elles qui sont au pôle plus ?
14:33 C'est une vraie question que je me pose.
14:35 J'ai des filles qui sont au pôle,
14:38 la moitié qui sont au pôle et le reste c'est des joueuses
14:42 qui ont été dans le club depuis plusieurs années.
14:45 Donc il faut pouvoir gérer ça.
14:48 Mais il faut aussi que moi je m'organise avec le préparateur physique du pôle,
14:53 parce qu'il faut faire des choses qui font déjà au pôle,
14:57 et inversement, c'est une communication intéressante
15:00 qu'il faut avoir et qui demande du temps pour faire les choses correctement.
15:04 Après, mon rôle en N2, c'est beaucoup plus sur la prévention des blessures,
15:11 des choses un peu plus légères au niveau du volume.
15:14 On va beaucoup plus travailler sur les techniques tactiques,
15:17 qui est à ce niveau-là, j'ai des filles qui sont intéressantes.
15:20 Pour les garçons, c'est pur et dur.
15:23 Il y a aussi des garçons qui sont au pôle, je pense,
15:26 mais vous c'est vraiment musculation pure et dure,
15:29 on travaille le haut, le bas, je ne vous connais pas trop,
15:32 mais je pense que là on est plus sur un travail de fond, pur et dur.
15:38 C'est ça, sur ce niveau-là,
15:40 en plus c'est des joueurs qui ont l'objectif d'atteindre le très haut niveau à moyen terme.
15:46 Là, on est vraiment sur du travail de développement des qualités physiques,
15:50 toujours en relation avec le pôle, s'ils sont encore en pôle là-dessus.
15:55 Ce qui est intéressant, c'est qu'on les entraîne au CREPS,
15:58 donc on est directement en relation avec le pôle.
16:00 Ça, c'est un truc facile à changer, mais encore une fois,
16:04 il faut communiquer, il faut vraiment faire les choses pour que ça se passe bien
16:09 et qu'on mette des choses qui sont argumentables
16:12 et qu'on puisse travailler dans le bon sens et qu'on puisse progresser.
16:15 C'est vrai que là, vous dites un mot assez intense,
16:18 c'est à moyen terme, non pas à long terme,
16:21 ça peut être assez court en soi.
16:24 Est-ce que c'est un stress pour le préparateur physique ?
16:29 Tout dépend du type de joueur qu'on va récupérer.
16:34 Si on voit qu'au niveau des pôles, ils ont fait très peu de travail
16:38 et qu'il y a beaucoup de choses à refaire,
16:39 ce n'est pas forcément un stress pour nous,
16:41 parce que notre objectif, ce n'est pas de former le plus de personnes
16:43 pour arriver au niveau, c'est vraiment que le joueur puisse s'épanouir
16:47 dans ce qu'il fait et qu'il puisse ne pas se blesser là-dessus
16:51 et qu'il puisse vraiment se faire plaisir sur le jeu.
16:55 À ce niveau-là, je parle, mais c'est clair qu'en fonction du joueur
17:00 qu'on va récupérer, si les bases ne sont pas acquises,
17:04 là, il va falloir travailler depuis le début et ça peut faire beaucoup de travail.
17:09 Merci Tristan pour ce très riche entretien.
17:13 Je rappelle que vous êtes coach sportif pour les particuliers et les professionnels.
17:16 Est-ce que vous voulez en dire un petit mot très rapidement ?
17:19 C'est simple, c'est quelque chose qui me fait vivre actuellement.
17:23 C'est mon métier, je suis auto-entrepreneur et je fais particulièrement du domicile,
17:30 en fonction de tout objectif qui peut être intéressant.
17:34 J'ai un client qui a fait le Mont-Blanc et l'équilibrement de Jarrot cette année.
17:38 Ce sont des préparations physiques qui peuvent être comparables à du haut niveau,
17:44 mais en plus, il y a des bases qui sont différentes.
17:47 Là aussi, il y a cet aspect d'analyse, d'individualisation, d'entraînement qui est intéressant.
17:53 Vous vous adaptez à tout le monde et ça, c'est la beauté d'un sportif de haut niveau
17:57 et d'un entraîneur de N2.
17:59 Merci encore Tristan pour votre entrainement.
18:02 Merci d'être venu tout simplement.
18:04 Passez une bonne soirée à tous.
18:06 Ripple est disponible dans 30 minutes sur la chaîne YouTube.
18:09 Passez une bonne soirée.
18:11 Merci à tous.
18:12 Il est 21h46.
18:13 Merci.
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