Au programme : la santé intime des femmes. Sécheresse vaginale, mycose, cystite, règles douloureuses… être une femme n’est pas tous les jours faciles, même en 2024. Pas de fausse pudeur dans cette émission.
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00:00 Prenez soin de vous avec le groupe vive et votre programme La Santé d'abord.
00:04 Groupe vive pour une santé accessible à tous.
00:08 Bonjour à tous, soyez les bienvenus sur le bateau de La Santé d'abord,
00:10 l'émission qui préfère prévenir plutôt que guérir.
00:13 Et aujourd'hui, nous allons parler de nous, les femmes,
00:15 mais plus précisément de notre santé intime.
00:18 Sécheresse vaginale, mycosis, stites, règles douloureuses.
00:21 Être une femme n'est pas tous les jours facile, même en 2024.
00:24 Alors comment prendre soin de notre intimité ?
00:26 Eh bien nos meilleurs conseils aujourd'hui sur le bateau de La Santé d'abord.
00:29 [Musique]
00:50 Alors je vous le promets, dans cette émission, pas de chichi ou de fausse pudeur.
00:54 On va appeler un chat un chat.
00:55 L'idée étant d'apporter vraiment des solutions concrètes
00:58 à tous ces problèmes intimes féminins
01:00 dont on n'ose pas toujours parler à son pharmacien ou à son médecin.
01:03 C'est pourquoi j'ai fait appel à deux expertes du sujet.
01:06 Pour elles, rien de ce qui touche à la sphère génitale féminine n'est tabou.
01:10 Bonjour mesdames.
01:11 Docteur Brigitte Le Tombe, je commence par vous.
01:14 Merci d'être avec nous.
01:16 Vous êtes gynécologue médicale et auteur du livre "Femmes, réveillez-vous".
01:20 Ce qu'on va essayer de faire pendant cette émission aux éditions First.
01:24 Nadege Buleri, bonjour.
01:26 Vous êtes naturopathe et auteur du livre "Soin intime" aux éditions Hachette.
01:30 Voilà, merci d'avoir répondu à notre invitation.
01:32 Et ensemble, nous allons libérer la parole aujourd'hui sur ces problèmes intimes
01:36 dont l'impact sur la qualité de vie est loin d'être négligeable.
01:39 Mais tout de suite, allons voir ce qu'en pensent les Français.
01:43 Quand on parle de santé intime, qu'est-ce que cela leur évoque ?
01:46 C'est un reportage de Marine Kijek et Mathieu Guillot.
01:50 [Musique]
01:56 Pour moi, la santé intime, c'est bien se laver, déjà.
01:59 Je trouve que ces dernières années, avec les réseaux sociaux, etc.,
02:02 on en parle un peu plus.
02:03 Peut-être pas assez, mais je trouve que c'est de moins en moins tabou,
02:06 même si ça reste encore un petit peu.
02:08 C'est un sujet qui n'est pas si souvent abordé que ça,
02:11 mais j'ai l'impression que c'est quelque chose qui...
02:14 On en parle plus souvent maintenant qu'auparavant.
02:17 Des pubs à la télé qu'on voit où ça aborde le sujet sans trop en parler,
02:22 je trouve qu'effectivement, ça reste un sujet qui reste un peu tabou.
02:25 Et là, maintenant, il y a un test, j'ai entendu parler de ça,
02:29 il y a un test qui permet de détecter l'endométriose.
02:32 On nous a dit "ouais, c'est normal d'avoir mal",
02:33 mais au final, est-ce que c'est vraiment vrai ?
02:35 Ça, je ne saurais pas le dire, du coup.
02:37 Mais je pense qu'il doit peut-être avoir des solutions et tout ça,
02:41 mais c'est vrai qu'on n'en parle pas assez.
02:44 Perso, je ne suis pas concernée, mais les filles qui ont vraiment mal,
02:47 très mal, à un moment, il faut que ça soit pris au sérieux.
02:49 Ça va dépendre des professionnels de santé, je pense, déjà.
02:52 Moi, je sais que je suis plus à l'aise avec les femmes, par exemple,
02:55 parce que certains hommes, en tout cas, après, mon médecin, moi, ça va,
02:58 mais il y en a certains, je pense,
03:00 qui ne vont peut-être pas forcément prendre au sérieux,
03:02 mais il y en a d'autres qui, au contraire, vont nous prendre au sérieux.
03:05 Donc, je pense que ça dépend aussi sur qui on tombe.
03:07 Il y a encore un travail d'information à faire, on le sent.
03:10 Alors, juste d'abord, avant d'entrer dans le vif du sujet,
03:12 ce chiffre, selon un sondage IFOP, Pilege, qui date d'avril 2023,
03:17 une femme sur deux souffre d'au moins un désagrément intime,
03:20 infection urinaire, douleur d'oreille, mycose vaginale, etc.
03:23 Et ces problèmes vont impacter d'abord leur vie sexuelle,
03:26 pour 62 % d'entre elles, leur vie professionnelle, 51 %,
03:29 et ensuite, leur vie sociale et familiale, bien sûr.
03:32 Voilà, donc, je le disais aussi en introduction,
03:35 les femmes n'osent pas toujours aborder ces sujets de santé intime.
03:38 D'ailleurs, on le voit très bien dans ce reportage,
03:40 notamment avec des professionnels de santé.
03:42 Encore faut-il qu'elles puissent en trouver.
03:44 Effectivement, là aussi, les chiffres sont assez édifiants,
03:47 puisque selon certains départements,
03:49 on compte que 2,6 spécialistes pour 100 000 femmes.
03:52 Donc, là aussi, il y a...
03:53 Oui, mais là, je voudrais quand même modérer un tout petit peu.
03:56 Quand vous parlez de cela, vous parlez des gynécologues,
03:59 donc spécialistes, alors peut-être seulement des gynécologues médicaux,
04:02 en sachant qu'il y a des gynéco-obstétriciens également,
04:04 ce qui fait que, en fait, les difficultés,
04:07 les petits soucis de soins intimes
04:09 ne nécessitent pas obligatoirement une consultation avec un gynécologue.
04:13 Donc, on peut voir son médecin généraliste,
04:16 une sage-femme...
04:17 Une sage-femme, on peut même en parler aux pharmaciens.
04:19 Si on a des habitudes, on est proche de sa pharmacienne ou de son pharmacien.
04:23 Donc, ce n'est pas pathologique.
04:25 La plupart des difficultés, les soucis intimes
04:29 ne sont pas obligatoirement de la pathologie,
04:31 qui nécessite pas obligatoirement un regard d'un médecin spécialiste.
04:35 Bon, alors justement,
04:36 si on ne peut pas avoir accès tout de suite à des spécialistes,
04:38 grâce à cette émission, on va pouvoir mieux informer les femmes
04:42 sur l'origine de ces petits désagréments.
04:45 On a déjà toutes connu ça au moins une fois dans notre vie.
04:48 Ça gratte, ça démange, ça picote au niveau de la sphère génitale.
04:51 Ça peut même être douloureux.
04:52 À quoi faut-il penser ?
04:54 Je dirais que toutes les femmes, au départ, pensent à la mycose.
04:58 Et elles vont voir leur pharmacien en disant "J'ai un problème de mycose".
05:01 Mais ce n'est pas toujours une mycose.
05:02 Mais ce n'est pas toujours le cas.
05:04 Toutes les démangeaisons ne sont pas dues à des mycoses, effectivement.
05:07 Ça peut être plein d'autres choses.
05:08 Ça peut être une infection sexuellement transmissible aussi.
05:11 Dans ces cas-là, on invite à consulter aussi parce que...
05:14 Mais ça peut être toujours une inflammation.
05:17 L'infection sexuellement transmissible,
05:18 il faut y penser quand il y a des pertes vraiment anormales et des douleurs.
05:22 La démangeaison vulvaire, c'est bien sûr le premier signe de la mycose.
05:26 Ça, c'est vrai.
05:27 Mais on peut avoir un désagrément vulvaire,
05:30 une gêne, des petites brûlures, sans que ce soit une mycose.
05:32 Et on ne pense pas à un autre déséquilibre de la flore vaginale,
05:36 qui s'appelle une vaginose.
05:38 Parlons d'abord de la mycose.
05:40 Comment reconnaître une mycose ?
05:41 Il y a l'inflammation, ça hérite, etc.
05:44 qui peut être due parce qu'on porte des vêtements trop serrés
05:47 ou qu'on a des produits d'hygiène qui ne sont pas adaptés.
05:49 Mais ensuite, le stade de la mycose...
05:51 C'est accompagné de l'eucorée.
05:53 L'eucorée, c'est les pertes blanches.
05:56 Il faut que les femmes sachent qu'à partir du moment
05:58 où elles ont une imprégnation hormonale, une cyclicité hormonale,
06:02 elles ont une sécrétion de la glaire et une désquamation vaginale
06:06 qui varient dans le cycle.
06:07 Donc ces sécrétions montrent que notre vagin est en train de se nettoyer.
06:11 Et ça explique que les femmes qui sont ménopausées, par exemple,
06:13 n'ont plus ces sécrétions et une sécheresse vulvo-vaginale.
06:16 Donc ça, c'est important de connaître.
06:18 Et ce qui est anormal, c'est quand on a des pertes
06:21 qui sont ou malodorantes, vraiment très importantes,
06:24 ou au contraire très épaisses.
06:26 Donc quand on a des pertes très épaisses avec un oedème vulvaire,
06:30 une rougeur et des démangeaisons, ça évoque la mycose.
06:34 Et la mycose survient en général avant des règles.
06:37 Par contre, quand on a des pertes vraiment limpides, malodorantes, gênantes,
06:41 on a l'impression qu'il y a un problème d'odeur qui persiste.
06:44 Et là, c'est plutôt après les règles,
06:46 parce que c'est souvent les règles qui déséquilibrent la flore vaginale.
06:50 Et là, c'est une vaginose.
06:52 Ce ne sont pas des infections sexuellement transmissibles,
06:54 ni l'une, ni l'autre.
06:56 Quand ça brûle, lorsqu'on va uriner avec des envies trop fréquentes et trop pressantes,
06:59 là, évidemment, on pense à cystites, infections urinaires.
07:04 Cystite, qui n'est pas obligatoirement une infection,
07:06 ça peut être un déséquilibre.
07:08 Il y a ce qu'on appelle les cystites à urine claire.
07:11 C'est-à-dire que si on fait des prélèvements, il n'y a pas d'infection,
07:14 mais il y a quand même la gêne.
07:15 Mais une vraie, quand il y a une infection urinaire,
07:18 là, pour le coup, il y a des douleurs à la mixtion.
07:21 Ce n'est pas juste une gêne.
07:22 Alors, quand il y a une vraie infection urinaire, en général, il peut y avoir une hématurie.
07:26 - Ou pire, de sang. - Bien sûr.
07:27 Là, s'il y a éventuellement de la fièvre,
07:30 là, il faut évidemment faire un ECBU,
07:32 voir un médecin pour avoir une thérapeutique efficace,
07:34 voir une antibiotérapie.
07:36 Mais des petites brûlures, des envies mixtionnelles fréquentes,
07:39 ça peut être de la cystite.
07:41 Banal !
07:42 On fait un petit...
07:43 On n'a pas besoin de faire un ECBU pour autant.
07:46 - Il y a un système de bandelettes aujourd'hui. - Il y a des traitements très efficaces,
07:48 des traitements minutes.
07:49 Il n'y a pas nécessité de prendre une antibiotérapie.
07:52 Et vraiment, les urologues interpellent les médecins
07:55 sur le fait qu'on donne certainement beaucoup trop d'antibiotérapie
07:59 pour des simples cystites.
08:02 C'est-à-dire qu'on pourrait prendre juste un antibiotique ?
08:04 - C'est des traitements minutes. - En monodose ?
08:07 Voilà, mais sauf qu'il y a aujourd'hui des gynécologues qui prescrivent
08:10 en prévention, parce que souvent, ces cystites se développent après des rapports sexuels,
08:16 et en prévention, ils vont dire aux femmes
08:19 de prendre cet antibiotique monodose.
08:21 Est-ce que c'est une bonne chose ou pas, ça ?
08:23 - Alors, il y a aussi l'antibio... On peut parler d'antibiorésistance aussi,
08:26 de plus en plus. Et puis, il y a peut-être d'autres moyens
08:28 avant d'utiliser l'antibiotérapie.
08:31 Personnellement, au niveau des études notamment,
08:33 on a vu que la canneberge était très efficace.
08:36 Après, il y a aussi d'autres molécules qui vont être intéressantes.
08:41 On a vu qu'en associant la canneberge avec de la propolis
08:44 et une substance qui s'appelle le démanose,
08:46 qui est un dérivé du glucose aussi,
08:48 mais qui n'a pas de fonction d'agir sur la glycémie,
08:52 va agir au contraire justement sur la prévention
08:55 et un traitement efficace des cystites.
08:57 - Donc, prévention, mais en curatif, parce que toutes les femmes qui nous regardent...
09:00 Moi, j'ai eu aussi des infections urinaires.
09:02 Quand l'infection est là, que ça brûle, que ça fait mal, c'est horrible.
09:07 Moi, j'ai tout essayé, la canneberge, le démanose, ça ne marche pas.
09:10 Là, on est obligé de prendre un antibiotique et il ne faut pas laisser traîner
09:13 une cystite aussi, parce qu'après, ça va atteindre l'erreur.
09:17 On a une pélone effrite, on est d'accord.
09:18 - Oui, quand il y a une vraie infection,
09:20 quand vous avez une cystite banale à Echacoli,
09:23 comme on vient de la décrire là, un traitement minute suffit.
09:25 - Le démanose, par exemple, alors moi, je l'ai appliqué, par exemple,
09:28 sur ma petite, sur ma fille, qui a des cystites, on va dire, régulières l'été,
09:32 parce qu'elle mange plus de glace, elle a une alimentation,
09:35 on va dire, moins équilibrée, plus sucrée.
09:38 Le démanose, il fonctionne extrêmement bien.
09:41 Plusieurs fois, on a évité justement l'antibiotérapie en l'espace de 24 heures.
09:45 - Rappelons peut-être en quelques mots les facteurs de risque des cystites.
09:49 - Alors, il faut bien boire déjà, boire suffisamment.
09:52 Ensuite, il faut aller aux toilettes et avoir des mixtions régulières.
09:57 - Oui, ne pas se retenir. - Non.
09:58 - Aller uriner juste après un rapport.
10:00 - Bien sûr. - Aussi.
10:02 - Et ensuite, il faut avoir un équilibre, on n'en a pas encore parlé,
10:05 mais un équilibre de la flore vulvo-vaginale.
10:08 - Je te rappelle Transition, justement, j'allais vous en parler.
10:10 Comment équilibrer ce microbiote intestinal, vaginal,
10:13 qui, lorsqu'il est déséquilibré, va provoquer tous ces désagréments intimes ?
10:17 - Alors déjà, à la base, savoir que le microbiote vaginal,
10:19 il est constitué de plusieurs souches,
10:21 mais il y en a une en particulier qui fait partie des lactobacillus
10:24 et qui est le lactobacillus crispatus,
10:26 qui est vraiment le garant de la santé vaginale.
10:29 Ce qui est très important, effectivement, c'est aussi, évidemment, l'hygiène de vie
10:33 qui va contribuer et surtout la consommation d'aliments,
10:36 eh bien dire, on va dire variés,
10:38 qui vont favoriser un bon microbiote.
10:40 Manger suffisamment de fibres,
10:41 les Français ne consomment pas suffisamment de fibres.
10:44 Évidemment, éviter tout ce qui va être, donc au niveau alimentaire,
10:47 les pains blancs, les farines blanches, les rizs blancs,
10:50 voilà, tout ce qui va être blanc,
10:51 proposer plutôt du complet, semi-complet.
10:54 Manger une alimentation colorée aussi,
10:57 de façon à favoriser, effectivement, un bon microbiote intestinal.
11:00 Et là, j'interviens aussi sur quelque chose dont on parle peu,
11:02 c'est le microbiote au niveau de la sphère buccale,
11:05 puisque on savait déjà que les parodontites de la femme enceinte
11:09 étaient liées à, souvent, des risques d'accouchement prématurés.
11:12 Il y a une étude en 2020 qui est sortie sur des adolescentes sud-africaines.
11:16 On s'est rendu compte que celles qui souffraient de gingivite,
11:18 donc les dents qui saignent,
11:20 avaient des problèmes, notamment, de vaginose bactérienne.
11:22 Parce qu'on a vraiment un lien.
11:24 Bien sûr, mais tout le microbiote buccale intestinal.
11:26 C'est évident, et notamment dans les mycoses.
11:28 J'ai rencontré une jeune fille, pas plus tard que ce week-end,
11:30 qui avait des mycoses récidivantes.
11:32 Et en fait, finalement, elle s'est rendue compte
11:34 qu'elle avait aussi une gingivite
11:35 et que ces problématiques sont arrivées en même temps.
11:37 Alors moi, je voudrais insister sur le tabac.
11:39 Oui, aussi.
11:41 Le tabac, ça déséquilibre complètement le microbiote.
11:43 C'est très important.
11:45 Ça détruit les lactobacilles de la flore vaginale.
11:48 Donc, si on a des vaginoses ou des cystites à répétition, déjà...
11:52 Il y a plein de raisons, mais...
11:53 C'est une des raisons pour lesquelles le tabac est vraiment toxique.
11:57 Alors, il y a aussi la perte de la ménopause,
11:58 on en parlait tout à l'heure,
11:59 qui peut s'accompagner parfois de sécheresse vaginale très importante,
12:03 puisqu'on n'a plus de sécrétion hormonale.
12:06 Et dans ce cas, il est possible de faire des injections d'acidiel
12:09 uronique au niveau du vagin pour améliorer l'hydratation des muqueuses
12:11 et notamment lutter contre les cystites.
12:13 Regardez, c'est un reportage de Pierre Emko,
12:15 et après, vous me donnerez votre avis.
12:16 D'accord.
12:17 Madame Rusutto, bonjour.
12:24 Bonjour, Mme.
12:25 Allez, je vous en prie, on peut y aller.
12:27 Le traitement de la sécheresse vaginale
12:29 est un traitement qui concerne plus de 55 % des femmes ménopausées.
12:32 Il faut savoir que les femmes ménopausées qui ont eu des cancers
12:35 et des radiothérapies ou des chimiothérapies
12:38 ne peuvent pas accéder à des traitements hormonaux substitutifs.
12:40 On appelle ça des traitements que donnent les gynécologues en général
12:43 pour justement limiter les sécheresses vaginales et les douleurs.
12:47 Et nous, nous proposons des injections d'acidiel uronique
12:50 qui sont parfaitement indiquées dans ce cas de figure.
12:53 Depuis que je fais ce traitement, ça m'a vraiment changé la vie
12:56 parce que déjà, je n'ai plus de douleur quand j'ai des rapports sexuels.
13:01 J'ai beaucoup moins d'infections urinaires.
13:02 Ce traitement consiste à injecter de l'acidiel uronique
13:06 dans une partie bien précise au niveau de l'entrée du vagin
13:09 qui va donner de l'hydratation à la muqueuse vaginale
13:12 pour l'épaissir et provoquer moins de douleurs, donc à la réhydrater.
13:16 C'est un traitement rapide, quasiment indolore
13:19 et qui est efficace pour plusieurs mois.
13:21 Le traitement coûte 350 euros par injection.
13:24 En fonction du bilan qui est fait en amont,
13:26 on voit si vous faites une ou plusieurs injections
13:28 et à renoueler chaque année.
13:30 Les préconisations à prendre durant le traitement,
13:32 c'est d'arriver sans infection active au niveau du vigilo vaginal
13:36 et ensuite, post-traitement, il faut éviter les sources de chaleur,
13:40 les bains chauds pendant 2-3 jours
13:42 et les rapports sexuels pendant une petite semaine.
13:44 On est bien d'accord, c'est un traitement complémentaire
13:47 d'un traitement hormonal pendant la ménopause.
13:50 Quand on parlait tout à l'heure de la flore
13:52 et de l'importance de la flore dans le bien-être vu le veau vaginal,
13:56 il est nécessaire pour que la flore de Daudard-Lim
13:59 puisse persister qu'il y ait un minimum d'imprégnation oestrogénique.
14:02 Or, chez les femmes ménopausées, il n'y a plus d'oestrogène.
14:05 Et donc, on parle de syndrome génitourinaire de la ménopause.
14:09 Et pour traiter ce syndrome génitourinaire de la ménopause
14:12 qui touche une femme sur deux,
14:14 et même en tout début de ménopause, c'est important qu'elle le sache,
14:18 on doit utiliser des traitements locaux,
14:20 alors les hydratant éventuellement, mais ce qui est plus efficace,
14:24 c'est bien sûr des oestrogènes locaux.
14:26 Les oestrogènes locaux, ils existent en gel, en anovaginal, en ovule,
14:31 et ils n'ont pas d'effet délétère autre.
14:34 Il est très important de savoir que pour les femmes ménopausées
14:37 qui ont ce type de problème, elles peuvent utiliser ces produits.
14:40 Si elles ne veulent pas prendre de traitement hormonaux substitutifs par voie orale.
14:44 Alors, le traitement hormonal substitutif de ménopause par voie orale ou par gel
14:50 n'est pas l'indication pour un syndrome génitourinaire de la ménopause.
14:54 Ça n'aura pas d'effet sur la sécheresse ?
14:55 Moins que un traitement local.
14:58 Ce n'est pas ce qu'on propose.
14:59 On propose un traitement hormonal de ménopause pour d'autres raisons.
15:03 Pour ces raisons-là, on propose des oestrogènes locaux qui sont sans risque,
15:07 même si la notice de ces produits sont des notices de classe
15:11 et donc rappellent tous les risques cardiovasculaires et carcinologiques.
15:16 Voilà.
15:17 Quelques mots sur les produits à utiliser pour notre hygiène intime ?
15:21 Il y a beaucoup de choses à dire.
15:22 Oui, alors il nous reste beaucoup de temps, donc je vous demande d'être très synthétique.
15:26 C'est vrai qu'on a un super rapport de l'ANSES qui est sorti en 2019,
15:30 qui répertorie toutes les problématiques liées aux produits d'hygiène intime
15:35 et aux protections hygiéniques, où il y a beaucoup de présence d'hydrocarbures,
15:39 de plastiques, de perturbateurs endocriniens.
15:42 Donc ça, c'est prouvé, il y a un effet nocif réel sur les consommatrices.
15:46 Et en France, ce n'est pas réglementé, contrairement aux États-Unis, par exemple,
15:49 où les protections périodiques sont réglementées depuis les années 70.
15:53 Et c'est un dispositif médical.
15:56 En France, il n'y a aucune réglementation.
15:57 Donc aujourd'hui, les femmes ne savent pas toujours ce qu'elles appliquent sur leur peau
16:01 et sur leur hygiène intime.
16:02 D'accord.
16:03 Donc toujours privilégier des produits qui vont être adaptés.
16:07 Pas utiliser de savon, par exemple, à ce niveau-là,
16:10 mais utiliser des savons adaptés qui respectent le pH ouvert.
16:12 Donc pas le gel douche.
16:15 Pas le gel douche.
16:15 Et pas le savon de Marseille.
16:17 Trop d'écart, on est d'accord.
16:18 Exactement.
16:19 Pas se laver trop souvent non plus, mais ça, on n'en parle pas assez non plus.
16:22 Mais une fois par jour, c'est suffisant.
16:24 Une fois par jour, ça suffit.
16:26 Une à deux fois par jour.
16:27 Une à deux fois par mois, pas trois fois par jour parce qu'on est chez soi.
16:30 Ou à chaque fois, pas zéro fois par jour non plus.
16:32 Et les douches vaginales ?
16:34 Elles sont à proscrire.
16:35 Elles sont associées à des risques de cancer des ovaires, notamment.
16:39 Et d'ailleurs, on a vu aussi dans une autre étude
16:42 qu'effectivement, les femmes qui pratiquaient beaucoup de douches vaginales
16:44 avec des produits lavants, des déodorants,
16:47 avaient des taux de pesticides qui étaient beaucoup plus importants.
16:50 Et surtout, elles déséquilibrent complètement leur flore, qui est nécessaire.
16:54 Évidemment.
16:55 Parlons des règles aussi, qui est encore un sujet assez tabou.
16:57 Vous parlez des protections périodiques qui n'étaient pas encore très, on va dire, écologiques.
17:03 Aujourd'hui, qu'est-ce que vous recommanderiez aux jeunes filles, aux jeunes femmes qui nous écoutent aujourd'hui ?
17:09 Je suis assez adepte des culottes de règles qu'on voit de plus en plus,
17:12 qui sont vraiment intéressantes, qui sont vraiment chouettes.
17:16 Et je vais même aller un tout petit peu plus loin, si je puis me permettre.
17:18 Je vais parler du flux libre instinctif que les culottes de règles peuvent permettre.
17:23 C'est un apprentissage psychomoteur qui peut être utilisé par toutes les femmes, tout simplement.
17:28 Le but, c'est de libérer le flux menstruel dans les toilettes.
17:33 Donc, on ne retient pas son flux, on identifie simplement les moments où le flux va venir.
17:37 C'est un petit peu... On n'a pas beaucoup de temps pour en parler,
17:39 mais il y a une étude qui est sortie, pareil, encore super intéressante là-dessus.
17:42 Il y a 95 % des femmes dans l'étude qui ont pu pratiquer le flux,
17:45 qui ont libéré 75 % de leur flux.
17:47 C'est-à-dire quand elles vont uriner en même temps, elles libèrent le flux ?
17:50 Elles repèrent, parce que le sang n'est pas en continu.
17:54 Il y a des repérages qu'on peut avoir.
17:56 C'est souvent quand on va uriner, d'ailleurs.
17:57 Voilà, des repérages corporels.
17:59 Et dans l'étude, on a eu quand même 62 % de réduction des douleurs de règles et 60 % de réduction...
18:05 De ne pas les retenir.
18:06 Exactement. Le fait de libérer le flux dans les toilettes complètement.
18:09 Et 60 % des règles plus courtes.
18:12 Quelques mots peut-être sur le syndrome prémenstruel.
18:15 Donc, ces femmes qui, avant leurs règles, se plaignent de douleurs, de seins tendus,
18:21 d'humeurs détestables, etc.
18:22 D'envie de sucre aussi.
18:23 Des envies de sucre.
18:25 Alors, syndrome prémenstruel, c'est un ensemble de symptômes.
18:29 Et c'est quelque chose de très précis.
18:31 Il y a des symptômes psychiques, des symptômes physiques,
18:34 il y a des symptômes physiques et psychiques,
18:36 il y a des troubles du comportement alimentaire, comme vous le disiez.
18:40 Et quand on parle de syndrome prémenstruel,
18:42 il faut que ce soit vraiment dans la semaine qui précède la règle,
18:46 au moment de la phase luthéale, c'est-à-dire après l'ovulation,
18:50 que ce soit au moins trois cycles d'affilée.
18:52 Donc, un syndrome prémenstruel, c'est précis quand même la définition.
18:57 Après, des symptômes prémenstruels,
19:00 80 % des femmes ont des symptômes prémenstruels,
19:03 c'est-à-dire une petite tension, une tension mammaire, une tension pelvienne.
19:08 D'accord, ça c'est normal.
19:09 Et ça, c'est du symptôme prémenstruel.
19:12 Mais syndrome prémenstruel, c'est quelque chose qui peut être invalidant
19:16 et qu'il faut prendre en charge et que l'on peut prendre en charge.
19:18 Donc là, il ne faut pas hésiter à consulter.
19:20 Bien sûr.
19:21 Oui, la seule problématique, c'est que justement,
19:23 comme les femmes en ont souvent beaucoup aussi,
19:26 comme elles partent du principe que c'est fréquent, c'est normal.
19:29 Donc, on va aussi moins consulter.
19:32 Alors, le syndrome prémenstruel, il doit avoir un impact sur la vie des femmes.
19:37 S'il n'a pas un impact, ce n'est pas un syndrome prémenstruel.
19:39 D'accord.
19:40 Et s'il n'a un impact, évidemment qu'il faut le prendre en charge.
19:43 Ça veut dire qu'il y a un petit déséquilibre hormonal,
19:44 ce qu'on appelle une hyper-ostrogénie,
19:46 qui peut se prendre en charge par des moyens naturels ou par des traitements.
19:49 Quelques mots aussi sur cet ami qui nous veut du bien, le périnée,
19:53 qu'on a tendance un petit peu à négliger,
19:55 qui est une partie importante de l'anatomie des femmes et des hommes.
19:59 Il est aussi un périnée, mais il est peut-être plus important de le maintenir en forme chez les femmes.
20:04 Il est très important du fait simplement de la grossesse et de l'accouchement.
20:09 Donc, il souffre éventuellement durant cette grossesse.
20:13 Oui, alors que celui des hommes souffre un petit peu moins, on va dire.
20:15 Évidemment.
20:16 Et il est très important parce que c'est lui qui maintient tous les organes, tous les viscères
20:21 et qui, justement, va empêcher les éventuelles incontinences urinaires
20:26 qui sont fréquentes et qui touchent, je dirais en post-ménopause, 40 % des femmes.
20:32 C'est énorme.
20:33 Des fuites à l'effort ou des fuites juste quand on sourit ?
20:36 Oui, alors, c'est deux types d'incontinence différentes.
20:39 Quand on parle du périnée, c'est essentiellement les fuites à l'effort.
20:42 Il y a 13 % des jeunes filles de terminal qui ont des fuites urinaires
20:47 en pratiquant une activité sportive.
20:49 Bien sûr, il y avait des grandes sportives qui ont des problèmes d'incontinence.
20:53 Ah, des grandes sportives ?
20:54 Oui, des sportives, mais aussi les jeunes filles de terminal.
20:57 Pourquoi ?
20:58 Alors, en fait, il n'y a aucune...
21:00 Ne serait-ce que la constipation, déjà.
21:02 Bien sûr.
21:02 Savoir que pousser, appuyer sur le périnée, sur le plancher pèle-vien,
21:06 abîme le plancher pèle-vien.
21:07 D'accord.
21:07 Il y a une absence d'éducation par rapport à ça, porter des charges lourdes.
21:11 Toute sa vie, toutes les femmes vont dans leur vie porter les enfants,
21:15 faire des choses qui risquent d'abîmer leur périnée.
21:18 Il faut vraiment en prendre soin toute sa vie et pas qu'au moment de la grossesse.
21:21 Et malheureusement, c'est dans ces moments-là qu'on commence à parler du périnée,
21:25 alors qu'en fait, il ne faut pas en parler.
21:26 À 18 ans, on a un périnée qui peut déjà fragiliser.
21:28 A priori, quand même, dans la consultation gynécologique,
21:32 les premières consultations gynécologiques, ça doit faire partie...
21:36 J'en ai pas eu.
21:37 Non, mais ça devrait faire partie de l'équipe.
21:40 Je suis d'accord avec vous.
21:43 Mais c'est important que les femmes sachent que quand elles vont voir un gynécologue,
21:47 si le gynécologue n'en parle pas, n'apprécie pas,
21:50 c'est à elles de poser la question.
21:52 "Tiens, le périnée, c'est quoi ? Qu'est-ce que... Vous pourriez m'en dire."
21:55 Je crois que ce serait bien.
21:56 Comment prévenir justement cette fragilisation de notre périnée ?
22:00 Quelques petits conseils.
22:02 Il faut muscler.
22:03 Déjà, je dirais, on parle souvent de périnée tonique.
22:05 Il faut surtout avoir un périnée compétent,
22:07 c'est-à-dire ni trop ni pas assez tonique.
22:09 Et vous avez une femme qui en parle très, très bien,
22:11 qui est le docteur Bernadette de Gasquet,
22:13 qui est la référence au niveau du périnée.
22:17 Et ne jamais faire de crunch, ne jamais pousser non plus,
22:21 puisqu'on crée une hyperpression.
22:23 Donc, pas de fameux abdos crunch à proscrire.
22:26 Le stop pipi, il n'a qu'un intérêt,
22:28 c'est faire prendre conscience de la contraction du périnée.
22:31 Si vous arrivez, lorsque vous êtes en pleine mixtion,
22:34 à interrompre la mixtion, vous utilisez votre périnée.
22:37 Ça ne sert qu'à ça, mais il ne faut pas l'utiliser à chaque fois.
22:40 Parce que là, vous risquez d'avoir un résidu...
22:43 Sinon, vous risquez d'avoir un résidu post-mictionnel,
22:46 et ça, ça peut être une porte d'entrée inaptique.
22:47 Bien sûr, après les accouchements,
22:49 on fait une rééducation préliminale avec un spécialiste.
22:51 Avec un spécialiste ou une sage-femme.
22:53 Et puis, le chant aussi, chanter, active le périnée.
22:57 La danse orientale également.
22:59 Il y a aussi une étude très sérieuse à ce sujet,
23:01 qui a révélé que...
23:02 - La danse orientale. - La danse orientale.
23:04 D'accord. Voilà, la danse orientale pour votre périnée.
23:06 Mais je voudrais surtout terminer cette émission
23:08 par un message important à faire passer
23:10 aux femmes en situation de handicap,
23:12 pour qui les consultations chez un gynécologue
23:14 sont souvent très compliquées,
23:16 peur des préjugés sur leur vie sexuelle,
23:18 manque d'accessibilité des cabinets gynécologiques.
23:20 Et il existe aujourd'hui un dispositif baptisé "Andy Gynéco"
23:24 qui répond aux besoins particuliers des femmes.
23:26 Regardez.
23:28 Le dispositif "Andy Gynéco",
23:35 qui est financé par l'Agence régionale de santé d'Île-de-France,
23:38 est une réponse aux difficultés d'accès aux soins gynécologiques
23:42 et obstétriques des femmes en situation de handicap.
23:45 Le constat, c'est que les femmes en situation de handicap,
23:47 elles ont un moins bon suivi gynécologique
23:49 que les femmes dites valides,
23:51 et que pour le coup, elles meurent plus de cancers gynécologiques.
23:54 Le fait d'avoir une sage-femme auprès de nos résidentes,
23:57 c'est vraiment un suivi adapté,
23:59 moins traumatisant que de se déplacer à l'extérieur.
24:02 C'est ok pour que je vienne faire la consultation dans votre chambre ?
24:05 Oui, bien sûr.
24:06 Mariam va rester avec nous,
24:08 je vais te poser des petites questions sur ta santé globale,
24:11 et puis sur ta vie sexuelle et affective aussi,
24:15 si tu as besoin d'en parler.
24:16 Ça te va ?
24:16 Elles préfèrent aussi être examinées dans leur chambre,
24:18 elles peuvent se livrer et on peut les examiner facilement,
24:21 elles sont bien, et ça les met en confiance.
24:22 Et moi je suis à l'aise aussi dans leur chambre,
24:24 parfois techniquement ça peut être un petit peu plus compliqué,
24:26 il faut s'adapter.
24:27 Ça reste une femme comme une autre,
24:29 qui a son histoire de vie, ses problèmes de santé,
24:32 ses problèmes de vie affective et sexuelle.
24:35 C'est important parce qu'on peut très bien voir quelque chose,
24:38 et être ce qu'on appelle asymptomatique.
24:40 On peut passer à côté de choses graves,
24:43 ou alors des choses qui sont bénins.
24:45 C'est pour ça que le suivi gynécologique est important,
24:48 pour savoir un peu où on en est.
24:50 C'est quasiment 100 établissements
24:51 qui vont pouvoir bénéficier du dispositif anti-gynéco,
24:55 dans l'accompagnement des personnes en situation de handicap,
24:58 et plus généralement la promotion de l'accès aux soins pour tous.
25:01 Voilà, juste pour conclure ce chiffre quand même,
25:04 selon une étude menée en 2017
25:05 par l'Agence nationale de santé d'Île-de-France,
25:07 seulement 58% des femmes en situation de handicap
25:10 disaient avoir un suivi gynécologique,
25:12 quant aux 77% des femmes en général.
25:14 Or on le disait dans le reportage,
25:16 ces femmes souffrent des mêmes problèmes intimes que les autres.
25:19 Voilà, un grand grand merci à toutes les deux, c'était passionnant.
25:22 Je n'aurais plus encore à en parler pendant des heures.
25:25 Je pense que les femmes qui nous regardent aussi
25:26 auront certainement encore des questions,
25:27 mais en tout cas merci d'y avoir répondu de façon très concrète
25:30 et en nous apprenant beaucoup de choses sur le sujet.
25:32 Donc en tout cas, moi ce que j'ai retenu,
25:33 c'est attention à des pertes anormales,
25:36 surtout si elles sont malodorantes,
25:38 mais avoir des pertes tout au long du cycle, ça c'est normal.
25:42 Ne pas laisser traîner une infection urinaire, on est d'accord,
25:44 mais il y a des infections, des cystites sans infection
25:48 qui peuvent se traiter simplement avec de la canneberge,
25:52 de l'humanose, etc.
25:53 Bonne nouvelle, on peut remuscler son périnée,
25:55 mais on y pense très tôt, dès l'âge de 18 ans,
25:58 on peut avoir un périnée qui se fragilise
26:01 et on y pense tout au long de sa vie
26:02 et surtout après la ménopause,
26:04 si on veut éviter tous ces problèmes de fuite, etc.
26:06 Voilà, un grand grand merci.
26:08 Merci à tous ceux qui m'ont aidé à préparer cette émission.
26:10 Merci à vous de nous avoir suivis.
26:12 Je vous donne rendez-vous très bientôt pour un prochain numéro
26:14 de La Santé d'abord. D'ici là, prenez soin de vous.
26:16 [Musique]
26:37 Le groupe VIVE vous a présenté La Santé d'abord,
26:39 le programme qui prend soin de vous.
26:42 Groupe VIVE, pour une santé accessible à tous.