Jean-Luc Lemoine : «Quand ta période d’adolescence est considérée comme de la préhistoire, tu prends un petit coup de pelle»

  • il y a 7 mois

Chaque jour, Jean-Luc Lemoine vous offre une session de rattrapage de tout ce qu'il ne fallait pas manquer dans les médias.
Retrouvez "La session de rattrapage" sur : http://www.europe1.fr/emissions/la-session-de-rattrapage

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Transcript
00:00 Et on démarre bien sûr par la session de rattrapage de Jean-Luc Lemoyne.
00:06 Alors Jean-Luc, j'imagine que vous connaissez bien Jérémy Ferrari.
00:09 Évidemment ! Mais je pensais qu'on recevait Arnaud Tzader.
00:12 T'avais un portrait sur Arnaud ?
00:14 Alors Jérémy, si tu peux faire semblant d'être Arnaud pour 4 minutes.
00:18 Honnêtement, ça m'arrange.
00:20 Avec plaisir.
00:21 Alors Arnaud ?
00:23 Je suis très content de vous voir.
00:26 Moi aussi Jean-Luc.
00:28 Vous l'avez dit dans vos interviews, vous devez beaucoup à Jérémy Ferrari.
00:32 Énormément !
00:34 Un camarade qu'on n'en fait plus puisqu'il produit votre spectacle,
00:37 il met en scène votre spectacle et maintenant il fait même votre promotion.
00:40 C'est ça !
00:41 C'est plus un producteur, c'est un soutien de famille.
00:44 C'est un tuteur légal.
00:45 C'est ça, presque.
00:46 Est-ce que vous n'avez pas peur qu'à terme il joue votre spectacle à votre place ?
00:49 Surtout que physiquement vous lui ressemblez de plus en plus.
00:51 Heureusement la tournée est finie.
00:53 Donc normalement, je suis Arnaud Tamer.
00:56 Normalement il n'aura pas à me remplacer.
00:59 Mais en revanche, je pourrais découvrir mon spectacle qu'il a co-écrit et mis en scène ce soir sur Canal+
01:05 Exactement.
01:06 J'aime beaucoup Arnaud car c'est un homme courageux qui prend sur lui pour exercer son métier.
01:09 Le plus gros défaut des humoristes, c'est de se croire drôle, d'être convaincu qu'ils sont drôles.
01:13 Je déteste les humoristes !
01:15 Comme je le comprends.
01:17 C'est pas tous les jours facile de travailler avec des gens qu'on déteste.
01:20 Voilà, voilà.
01:22 Et Jean-Luc, qu'est-ce qu'il y a le moine ?
01:24 Il est terrible.
01:25 Elle est quand même très vive Anissa Daly.
01:26 Elle a une réaction mais genre 5 secondes plus tard.
01:28 Jean-Luc, pour votre session de rattrapage, vous êtes retourné sur les bancs de l'école
01:33 pour regarder la fin de "L'école a remonté le temps".
01:36 C'est sur M6.
01:37 Exactement.
01:38 Et pour cette émission, je le rappelle, on traverse 4 périodes.
01:40 Retour en 1880, 1930, 1950 et 1980.
01:45 Oui, je sais, je vais dire que Pichenay est déçu.
01:47 Il leur a pas failli qu'on commence en 1664.
01:50 Et là, on a recommencé en 1950 où les enfants ont découvert les vêtements de l'époque.
01:55 Et au rayon masculin, les coupes des vestes et des pantalons sont plus amples.
01:59 T'aimes-moi la largité du truc ?
02:01 On ne parle pas assez de la largité, mais de la longuité des pantalons de cette époque.
02:05 Et comme ils étaient taille haute, on peut également parler de chiracité des vêtements.
02:10 Alors, premier cours, les sciences naturelles.
02:12 Et quand je dis naturelles, c'est vraiment naturel.
02:14 Ce fonctionnement des poumons, il va falloir bien évidemment le voir.
02:18 Et pour ça, il faut le tester.
02:20 Est-ce que quelqu'un te voudrait souffler dans ses poumons ?
02:22 Ce sont des vrais poumons de mouton, je le rappelle.
02:25 Je rassure tout le monde, le mouton va bien.
02:29 Il est tranquillement en train de pêtre dans un kebab de la place Kichy.
02:32 Il y a aussi des cours de sécurité routière pour les garçons.
02:35 Si on compare le nombre de morts au nombre total de kilomètres parcourus chaque année,
02:38 il y avait 46 fois plus de morts en 1952 qu'en 2021.
02:42 À l'époque, on savait juguler le chômage.
02:45 46 fois plus de morts, c'est 46 fois plus de postes qui se libèrent.
02:48 Il faut dire qu'à l'époque, selon les élèves, il y avait plus de risques à conduire qu'aujourd'hui.
02:52 Quelles sont les choses que vous pouvez croiser sur la route, par exemple ?
02:55 On peut croiser des arbres.
02:57 Oui, bien sûr.
02:58 À l'époque, il y avait des arbres sauvages qui pouvaient traverser la route sans prévenir.
03:01 Plus surprenant, en 1950, il y avait des cours de maraîchage.
03:04 Nous allons maintenant procéder à la plantation de radis.
03:07 C'est une autre technique. Est-ce que Léon la connaît ?
03:09 Il faut faire un rail.
03:11 Tout à fait.
03:12 C'est un sillon.
03:13 Un sillon.
03:15 Si vraiment t'es défoncé, tu peux te faire un rail de radis,
03:17 mais il faut avoir confiance dans tes narines.
03:19 On dit que le maraîchage c'est dur. Pas du tout.
03:22 Par exemple, la récolte des fruits et légumes n'était vraiment pas fatigante.
03:24 Il fallait les récolter, et cette mission était exclusivement réservée aux filles,
03:28 comme la cuisine d'ailleurs.
03:30 Avant, un tracteur ou une machine agricole, ça s'appelait une fille.
03:33 Ça polluait moins, ça faisait pas les lancements sur Europe 1,
03:36 ça partait pas en vacances en avion, c'était quand même plus écolo.
03:41 C'est vrai, il dit Thomas, il a un peu de soutien, non ?
03:43 Changement de période, on est maintenant dans les années 80.
03:45 Alexis, vous permettez une petite pause ?
03:47 Quand dans une émission de télé, ta période d'adolescence est considérée comme la préhistoire,
03:51 tu prends quand même un petit coup de pelle.
03:53 Mais bon, on y va.
03:54 Pour reprendre une expression de l'époque, c'est parti mon kiki !
03:57 C'est parti mon kiki, l'expression favori des circoncisions.
04:00 Mais les années 80, c'est surtout des souvenirs !
04:02 Les années 80, c'est l'arrivée de la gauche au pouvoir,
04:06 c'est la génération du début des fast-foods, des mobylettes,
04:10 et plein de beaux souvenirs.
04:12 On m'annonce qu'à l'écoute de cette phrase, Pascal Praud vient de faire un malaise.
04:15 Remettez vite une phrase du général,
04:17 il doit reprendre l'antenne dans 25 minutes je vous le rappelle, à 10h.
04:20 On vous a pas prévenu Thomas ?
04:22 Ah c'est 10h maintenant ?
04:23 On réduit encore.
04:24 C'est fou ça !
04:25 Alors qu'est-ce que pensent les élèves de l'école des années 80 ?
04:27 C'est comme aujourd'hui, on peut faire ce qu'on veut.
04:29 On peut sourire, enfin.
04:31 C'est plus accueillant.
04:33 Ah les années 80, c'est tellement de beaux souvenirs.
04:36 L'arrivée du SIDA, du chômage de masse, Tchernobyl.
04:39 On arrive, on arrive, connard !
04:41 Le seul vrai bon souvenir des années 80, c'est les jeans élastiques,
04:44 qui ont changé notre vie à nous les garçons.
04:46 Car c'est grâce aux jeans élastiques qu'on a pu s'asseoir sans devenir stérile.
04:49 Dans les années 80, on regarde des pubs et on les étudiait.
04:52 Est-ce que vous vous souvenez des pubs des années 80 ?
04:54 Comme pour ce nettoyant pour sol.
04:56 J'adore les femmes.
04:57 Elles sont formidables.
04:59 Elles adorent ce qui brille.
05:01 Ça aurait pu s'appeler Sol, mais ça s'appelle Sol Plus.
05:03 Parce que même pour les sols,
05:05 les femmes en veulent toujours plus.
05:07 Oh mon dieu !
05:09 Ça a existé.
05:11 C'était il n'y a pas si longtemps.
05:12 On a été vibrer.
05:14 Quelle délicieuse période, on pouvait offrir à sa femme un bidon de sol
05:17 pour Noël ou pour la Saint-Valentin.
05:20 Heureusement, le regard des adolescents d'aujourd'hui est sans concession.
05:24 Après avoir regardé une pub où on comparait une femme à une serpillère.
05:27 Apparemment, en 1980, on entend encore que la place de la femme, c'est avec le ballet.
05:33 Et les gars, ils s'amusent à changer de femme tous les 5 minutes.
05:37 Oui, oui.
05:38 1980, c'est ce que Julien Pichenay appelait "le bon temps".
05:41 À demain !
05:43 Merci Jean-Luc Lemoyne.
05:45 Qu'on retrouve demain, bien sûr, et d'ici là, en replay sur europe1.fr.

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