Trafic de drogue à Nîmes: "Aucune école ne doit être fermée à cause de menaces de tirs de kalachnikov" assure Fabien Roussel

  • il y a 7 mois
Fabien Roussel, secrétaire général du Parti Communiste Français, était l’invité du Face à Face sur BFMTV - RMC. 

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00:00 Qu'est-ce qu'attend le gouvernement pour enfin protéger nos enfants, nos écoles publiques de cette grande délinquance liée au trafic de drogue
00:08 et qui va jusqu'au cœur de Nîmes ? On sait qu'elle vient de Marseille.
00:13 Et ses parents, ses enseignants ont besoin du soutien de toute la nation.
00:19 Aucune école ne doit être fermée à cause de menaces de tir de Kalachnikov, comme ils ont vécu à la veille des vacances.
00:24 Vous vous rendez compte ? Au retour d'une sortie scolaire, les enfants ont dû se coucher dans le bus qui les ramenait devant l'école.
00:30 Et à 20 mètres de là, il y avait des tirs de Kalachnikov. Pendant les vacances, un homme a été tué dans ce quartier.
00:36 – Devant les yeux de son fils de 8 ans. – Devant les yeux de son fils de 8 ans.
00:38 Bref, ces trafics de drogue, ces trafics d'armes qui existent dans notre pays, qui se développent,
00:43 il faut y mettre un terme, il faut y mettre des moyens.
00:46 Ça veut dire protéger nos frontières qui sont de vraies passoires pour ces trafics qui viennent de la Méditerranée.
00:51 On sait les fermer les frontières quand il s'agit des migrants, mais par contre, dans nos ports, comme dans nos aéroports,
00:58 je pense notamment à ces mules qui viennent de Guyane, qui transportent de la drogue dans leur corps,
01:03 eh bien il y a là de véritables courants d'air qui permettent à cette drogue de pouvoir faire leur trafic.
01:10 Et je dis un dernier mot concernant les banques.
01:12 – Prenez le temps, prenez le temps, c'est important, à un moment on se retrouve avec des enfants qui ne veulent pas aller à l'école.
01:15 – Parce que je sais que le gouvernement emploie des gros mots pour dire qu'ils y mettent des moyens,
01:20 mais en fait quand ils mettent un quart de CRS devant une tour ou dans une cité,
01:26 ça dure deux heures, ça dure douze heures, et ils s'en vont.
01:29 Et les trafiquants savent bien qu'ils ne vont pas rester longtemps,
01:32 et qu'après ils vont pouvoir reprendre leur commerce.
01:34 Il faut y mettre un terme et frapper fort contre les narcotrafiquants, les têtes des trafics,
01:40 mais aussi les banques qui, elles, jouent le rôle de blanchir l'argent.

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