Réagissant aux propos d’Emmanuel Macron sur l’envoi éventuel de soldats en Ukraine, le président du Sénat, Gérard Larcher, rappelle que cette question devra être débattue par le Parlement, comme l’indique la Constitution.
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00:00 En parlant d'Emmanuel Macron, justement, il y a eu des propos très forts du président hier à propos de l'Ukraine.
00:07 Il dit ne pas exclure des troupes au sol. Alors ça n'a pas exactement à voir avec notre sujet d'aujourd'hui, mais c'est quand même très important.
00:14 Est-ce que, selon vous, il faut saisir que le Parlement se saisisse en la matière ?
00:19 De toute façon, l'Ukraine, c'est un pays qui, il y a deux ans, a été agressé par la fédération de Russie,
00:27 qui a été agressé à l'intérieur de ses frontières, internationalement reconnue. Nous devons soutenir l'Ukraine.
00:34 — Pas quoi qu'il en coûte. — Pas quoi qu'il en coûte. C'est d'ailleurs pas mon mot. En responsabilité, ça vaudra mieux que "quoi qu'il en coûte".
00:41 Soutenir l'Ukraine, c'est en même temps être attentif aux facteurs de déséquilibre pour l'agriculture.
00:48 On évoquait la volaille, on évoquait les céréales. C'est des éléments qu'il faut prendre en compte.
00:53 Mais sur l'Ukraine, je rappelle qu'une décision de cette nature est une décision grave, qui ne peut être prise
01:02 qu'en coordination avec les autres pays de l'UE, qu'en coordination avec l'OTAN.
01:09 Et je rappelle qu'on ne peut pas faire de déclaration de guerre sans la soumettre au Parlement.
01:14 Et donc je rappelle tout simplement que le moment venu, le président de la République,
01:19 s'il devait prendre cette décision comme chef des armées, est une décision dont il devrait nous entretenir
01:25 avant même de l'annoncer, et que là, le Parlement est incontournable. C'est la Constitution.
01:30 — Vous demandez un débat sur la question de l'Ukraine, même sur la question des aides à l'Ukraine ?
01:34 — Il n'y a pas qu'un débat. Nous avons déjà eu des débats. Il est important que nous ayons ces débats.
01:39 Mais vous voyez bien qu'il y a un changement d'attitude annoncé par le président de la République.
01:44 Ça ne peut pas se faire dans le dos du Parlement. Et d'ailleurs, le Parlement saura le rappeler,
01:48 parce que sur une éventuelle déclaration de guerre, c'est une prérogative du Parlement.
01:53 — Alors il y a quand même un lien entre l'Ukraine et les problématiques des agriculteurs.
01:56 — C'est ce que j'évoquais. — Certains agriculteurs estiment bien qu'on aide beaucoup l'Ukraine,
02:01 au détriment peut-être même de l'agriculture. Est-ce qu'aujourd'hui, c'est les agriculteurs
02:05 qui payent le prix de cette guerre en Ukraine ? — Non. Il y a eu un certain nombre de dérèglements.
02:10 Ils ont d'abord bénéficié de la crise ukrainienne – il faut le dire – avec un certain nombre de prix.
02:16 Aujourd'hui, il nous faut réguler les importations de céréales, réguler les importations de volailles,
02:24 surtout qu'elles se font avec des règles. Et ça nous renvoie à la question – pardonnez-moi –
02:29 de l'utilisation d'un certain nombre de produits. Les règles en Ukraine, comme au Brésil,
02:34 n'ont rien à voir avec les règles de maîtrise d'un certain nombre de produits,
02:38 d'interdiction d'un certain nombre de produits, de suivi de la qualité des produits agroalimentaires.
02:43 Je pense qu'une des réponses que nous devons avoir, c'est d'être exigeants.
02:48 Quand l'agriculteur parle de « close miroir », ça veut dire que tout le monde doit être traité de manière égale.
02:55 [Musique]