L'oeil de Philippe Caverivière du 27 février 2024

  • il y a 7 mois
Regardez L'oeil de Philippe Caverivière du 27 février 2024 avec Philippe Caverivière.
Transcript
00:00 Vous êtes sur RTL.
00:02 Sur une sélection de produits. Modalité sur intermarché.com.
00:06 RTL. L'œil de Philippe Cabrivière.
00:10 L'œil de Philippe Cabrivière en direct bien sûr du Salon de l'Agriculture.
00:15 Bonjour Philippe.
00:16 Oui.
00:17 Le Premier ministre Gabriel Attal est bien sûr resté pour votre chronique.
00:20 Ah, il y a quand même un temps.
00:23 Oui, nous sommes en direct du Salon de l'Agriculture pour une chronique bio
00:27 vendue à un prix planché à Nicolas de Tavernault ici présent.
00:31 Donc on est plus sur un prix châpe, voire un prix cave, voire un prix sous-sol.
00:36 On a été merveilleusement accueillis jusque-là.
00:39 Je tiens à parler à une des auditrices, votre maman Marika,
00:43 et la rassurer, le Premier ministre est entier jusque-là.
00:47 On a eu peur pour nous, vu l'accueil du président samedi.
00:51 Moi je suis prêt à me désolidariser de Gabriel à tout moment.
00:54 En cas d'arrivée d'agriculteurs énervés, moi je gueule.
00:57 On ne le connaît pas, on n'est pas avec lui.
00:59 Nous aussi on adore Bardella. Bardella, président.
01:02 Pardon.
01:03 Nous sommes donc à quelques dizaines de mètres de ce ring qui n'a servi à rien.
01:09 Donc il devait servir au grand débat.
01:11 Et il n'a même pas servi au grand bordel qui a eu lieu un peu partout au milieu des CRS.
01:15 Alors il ne faut pas s'étonner qu'on soit nuls en rugby.
01:18 On a un vrai problème sur la mêlée de CRS.
01:20 Au moment de la poussée paysanne, Fabien Galté revoit la vidéo.
01:24 Il y a des éléments à sélectionner parmi les paysans.
01:26 Alors certaines personnes s'offusquaient du traitement de certains animaux samedi.
01:31 CRS blessés, agriculteurs arrêtés, Macron insulté, tout ça ok.
01:35 Mais les vaches, non.
01:36 Alors là, les vaches ont dit non.
01:38 Ce serait dommage, c'est vrai, qu'Horreyette fasse un AVC avant d'aller à l'abattoir.
01:42 Horreyette, la star du salon qui est sur l'affiche.
01:45 Philippe, vous m'aviez confié être ravi de revoir Gabriel Attal en plus désormais en tant que Premier ministre.
01:51 Bonjour, ça fait quelque chose de dire bonjour Monsieur le Premier ministre.
01:54 Parce que bonjour Gabriel, nous dire qu'on l'a connu, on l'a connu de maman.
01:58 On l'a connu, il était comme ça, il était en perguron, il avait le pansement sur les genoux.
02:04 Il y a quoi, il y a six mois, il y a quelqu'un qui l'a revenu.
02:07 Ministre, Premier ministre et de la France en plus.
02:11 C'est fabuleux comme progression.
02:13 A ce rythme-là, prévision, dans deux ans c'est l'Elysée, dans cinq ans la Maison Blanche.
02:18 Derrière la mission Mars avec Spacey, il peut tout faire Gabriel, il est ultra doué.
02:23 Il peut devenir avocate de Pardieu, cardiologue de Pierre Arditi.
02:27 Cela dit, je suis quand même obligé de parler des sujets qui fâchent.
02:31 Pas comme les deux lâches, Amandine et François.
02:34 On va parler du Voltaget, du nom de votre chien.
02:37 Un chiot magnifique, mais pas made in France, a priori chinois.
02:42 C'est mignon, c'est très mignon un chiot, même si ça pisse partout et ça perd ses poils.
02:47 Un peu comme un sénateur finalement.
02:49 Et là, je ne savais pas que François Patriace, là, quand j'ai écrit la vanne.
02:52 Il est juste derrière vous.
02:53 J'ai peur de me retourner.
02:55 Mais prévenez-moi des gens qui écoutent la chronique.
02:58 Philippe, le Premier ministre était déjà là, ici même au salon, dimanche soir.
03:02 Oui, il était là dimanche.
03:03 Vous venez soit le dimanche très tard, soit vous venez très tôt.
03:06 Et c'est dommage parce qu'à ces heures-là, vous perdez la chaleur populaire, la rencontre, la ferveur.
03:12 Il va rester, il va rester.
03:14 Les esprits chagrins disent qu'il évite les heures de pente.
03:16 C'est faux, il reste.
03:17 Alors, est-ce que vous pouvez peut-être souffler en revanche au patron de venir la nuit pour mohamed le bordel l'année prochaine ?
03:24 C'est peut-être la bonne stratégie jusqu'à la fin du quinquennat.
03:27 Tout basculer en horaire de nuit.
03:29 Au sujet des européennes, le Président dit, c'est à la fin de la foire qu'on compte les bouses.
03:34 Toujours citer les grands auteurs agricoles.
03:36 Et Jean Lassalle, qui aime l'eau de vie, lui a déclaré, c'est à la fin de la foire qu'on cherche ses clés.
03:45 Vous le tenez bien Jean Lassalle.
03:46 Il rentre en tracteur, c'est moins dangereux.
03:48 Alors un des sujets forts, bien sûr, c'est les prix planchers.
03:51 François Langley, n'hésitez pas à ne pas m'interrompre si je dis une connerie.
03:55 Le poulet ukrainien, c'est 3 euros le kilo.
03:58 Et le poulet français, c'est 7 euros.
03:59 Et quand il arrive sous la table, souvent, il est mort.
04:02 Donc on ne se rend pas compte de la nationalité du poulet.
04:05 Et en même temps, on s'en fout de parler au poulet.
04:08 Un dernier mot Philippe, vous vouliez évoquer, et on en a parlé avec le Premier ministre, Jordan Bardella,
04:13 qui est passé 48 heures au salon avec un accueil plutôt chaleureux.
04:17 Très chaleureux.
04:18 Gabriel très bien accueilli, Jordan très bien accueilli.
04:21 C'est vrai qu'ils sont jeunes, ils sont beaux.
04:23 C'est des aimants à mémère.
04:25 Avantage à Gabriel parce qu'il a un petit chiot.
04:27 Il paraît que pour donner, ils sont coquins le RN, pour donner l'impression de la ferveur populaire,
04:31 en fait l'équipe de Jordan fait venir des militants qui scandaient "Jordan, président Jordan".
04:37 Gabriel, vous auriez pu faire ça aussi avec les gars de l'école alsacienne.
04:41 Gabriel, président, Gabriel, président.
04:45 Vous gueule, on vous reconnaît avec l'accent alsacien.
04:48 Un grand merci Philippe Gabriel, on vous rencontre tout à l'heure.
04:51 8h35 sur RTL, Monsieur le Premier ministre, merci beaucoup.
04:55 Et bonne journée sur ce salon de l'agriculture, parce que vous allez y rester tard je crois.
04:59 Oui, jusqu'au bout.
05:00 Bon, bonne journée, merci.
05:01 Merci.
05:02 Merci à tous !