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00:00 J'ai été sujet aux avalanches, c'est-à-dire qu'il y a des avalanches que j'ai déclenchées,
00:12 des secours sur lesquels j'ai dû intervenir, des événements vraiment marquants que je
00:16 souhaite vraiment à personne et c'est ce qui m'a motivé à créer ces événements,
00:20 les Safety Shot Days.
00:21 Donc c'est vraiment des rassemblements freeride pour des pratiquants de tous niveaux avec
00:26 une ambiance décontractée sur un sujet sérieux.
00:28 La gestion des risques c'est très important et le sauvetage en avalanche.
00:32 Comment ne pas déclencher d'avalanche ? Ça c'est le premier point super important
00:37 car s'il y a avalanche, il y a une bêtise qui a été faite.
00:40 Si on ne parle pas de traumatisme, de blessure, d'une victime qui a sauté une barre rocheuse
00:44 ou si on parle juste d'asphyxie, au bout de 17 minutes, vous avez 90% de chance que
00:50 votre victime soit en vie.
00:51 Donc qu'elle ne soit pas noyée ou asphyxiée avec la neige.
00:54 35 minutes, 35% de chance de survie.
00:57 Les secours mettent en moyenne 40 minutes.
01:00 Donc en fait c'est vous qui allez devoir intervenir.
01:03 On est tous équipés d'un DVA, détecteur de victime en avalanche.
01:10 Il émet des ondes à travers le manteau neigeux et nous quand on arrive sur une zone où
01:14 il y a un possible avalancher, on met cet appareil en mode recherche et sur cet écran
01:19 il va y avoir des indications à suivre, une direction et une indication de distance qui
01:26 va nous rapprocher au plus près de la victime.
01:28 Parce qu'on skie toujours avec.
01:30 Donc il faut l'avoir.
01:31 Il faut l'avoir sur soi.
01:32 On reconnaît que les personnes qui en ont un en fait.
01:33 Oui, tout à fait.
01:34 C'est entre DVA.
01:35 Et tu te baisses, tu te baisses.
01:36 A 2 mètres, tu es au niveau de ta cheville.
01:40 Déjà.
01:41 Et après, c'est cette vitesse là.
01:42 Donc là tu vois.
01:45 Là moi j'ai mis 10 coups de sonde.
01:48 Un corps est quand même relativement volumineux.
01:52 Ton DVA a quand même vachement affiné la localisation.
01:55 Le sondage doit quand même pas être très long.
01:58 On fait bien notre spirale rectangulaire.
02:00 Dès qu'on a un sondage positif, la sonde, on la touche plus, on la laisse en place.
02:05 Et là après c'est atelier pelletage.
02:07 Une pelle, c'est important.
02:12 Si vous avez un super DVA multivictime, mais que vous avez une pelle en plastique qui va
02:18 casser, je vous laisse imaginer une pelle en plastique sur un bloc de glace.
02:21 L'idée c'est d'évacuer la neige par l'arrière dans la pente.
02:25 Premier on essaie de libérer le visage, puis le torse.
02:28 Le poids de la neige peut complètement empêcher de respirer.
02:30 Ici on a le premier kit de premier secours réservé aux riders qui effectuent du ski,
02:36 du snow en hors-piste.
02:38 Il renferme une dizaine d'équipements.
02:40 Tous les dispositifs pour réagir à une hémorragie, à une fracture, à une fracture ouverte, à
02:47 une entorse, à une hypothermie et aussi bien sûr à tous les petits bobos que l'on peut
02:52 rencontrer dans sa pratique.
02:53 L'optimo c'est dans un premier temps notre slogan "The mountain has no brain, use your
02:59 own".
03:00 Il faut un cerveau pour sortir en montagne car elle n'en a pas.
03:03 C'est pas parce qu'on sort des pistes à quelques mètres qu'il n'y a pas d'avalanche,
03:07 donc faut pas hésiter à venir se former.
03:08 1, 2, 3, let's go !
03:10 [bruits de pas]