Damien Thévenot reçoit un chanteur qui chante l'amour depuis 50 ans : Frédéric François. Il est l'invité de Télématin à l'occasion de la sortie de son dernier album. Il revient sur ses plus grands tubes, qu'il a tous composés lui-même, et sur l'importance de parler d'amour en musique.
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00:00 -C'est son coeur qu'il faut écouter.
00:04 On a tous besoin d'aimer.
00:07 -On a tous besoin d'aimer.
00:09 Ce chanteur chante l'amour depuis 50 ans
00:12 et ça lui réussit plutôt bien, même très bien.
00:15 Bonjour, Frédéric François. -Bonjour, Damien.
00:18 -Merci d'être là sur notre plateau ce dimanche matin.
00:21 La chanson qu'on entend, "On a tous besoin d'aimer",
00:24 c'est une chanson extraite de votre tout dernier album.
00:27 Vous signez toutes les musiques comme depuis toujours.
00:30 -Oui, comme depuis toujours.
00:32 Je remonte très loin.
00:33 "Laisse-moi vivre ma vie", "Chicago", "Mon coeur te dit je t'aime",
00:37 "Je t'aime à l'italienne".
00:38 -C'est bien de rappeler à nos téléspectateurs,
00:41 toutes les mélodies de Frédéric, qui sont souvent des tubes,
00:44 que vous les composez.
00:45 -Oui, toutes les chansons que les gens connaissent et chantent,
00:48 je les ai composées.
00:50 -Ceux qui disent que c'est ringard de chanter l'amour,
00:53 c'est pas vrai. -C'est génial.
00:55 Si on fait l'analyse de l'amour,
00:57 ceux qui étaient ringards dans les années 70,
00:59 aujourd'hui, plus que jamais, on a besoin d'amour.
01:02 Mais tous, tous, tous.
01:04 Et ce qui est le plus important,
01:06 c'est que les chansons se transmettent de génération en génération.
01:09 Voici "Intergénérationnelle".
01:12 Et si on va très loin, tu vois,
01:15 dans les spectacles, il y a plein de jeunes.
01:17 Pourquoi ?
01:19 Parce que leur maman, leur grand-maman,
01:21 leur ont fait écouter les chansons, ils sont devenus fans.
01:24 -C'est parti du paysage musical. -Oui, je sais.
01:27 -C'est un privilège d'être populaire.
01:29 C'est un adjectif merveilleux quand on est un artiste.
01:32 On a dit 7 albums, Frédéric, sorti dans les bacs.
01:35 Je crois qu'on dit plus "dans les bacs",
01:37 mais c'est sorti il y a quelques mois.
01:40 Et vous êtes également en tournée,
01:42 dans toute la France.
01:43 Vous serez cet après-midi à Toulouse.
01:45 -La Ville Rose.
01:47 -La Ville Rose, évidemment.
01:48 -Je regardais le disque bleu.
01:50 C'est la Ville Rose, ne me l'oubliez pas.
01:53 -C'est ça, mon leçon.
01:54 3 mars à Lyon, les dates et les villes s'affichent.
01:57 Quand on va voir Frédéric François, lui sur scène,
02:00 nous dans la salle, ça donne ça.
02:02 Regardez.
02:03 -Mon coeur t'a dit "je t'aime".
02:09 Il ne s'est dit que ça.
02:12 Je resterai pour toujours
02:16 chanteur d'amour.
02:19 Alors moi, je me vois près de lui.
02:22 Et je monte de la nuit au casino.
02:28 Je t'aime, Alitalienne.
02:32 Je t'aime, Alitalienne.
02:37 Applaudissements.
02:40 -C'est marrant, je connais toutes les chansons.
02:43 -Ah bon ? C'est étonnant.
02:45 Vous aimez cette vie de tournée, Frédéric,
02:47 parce que c'est génial, passionnant.
02:50 Il y a un public qui vous attend, qui vous aime.
02:52 Comment vous conciliez hygiène de vie parfaite,
02:55 du sport, beaucoup de sommeil ?
02:57 -Quand...
02:58 -On n'a pas précisé.
02:59 Pour moi, c'est évident.
03:00 Rappelez peut-être, rassurez-nous, sur votre état de santé.
03:04 -Je vais très bien.
03:05 Je me suis fracturé l'épaule.
03:07 Les lumérus.
03:08 Deux fractures.
03:09 -Une chute bête, comme souvent les chutes.
03:12 -Comme toutes les chutes sont bêtes.
03:14 Tu as fait une belle soirée,
03:16 et puis tu te rébuches, et puis...
03:18 -Ah zut ! -Oui, c'est la connerie.
03:20 Et tu fais deux fractures, tu te fais deux fractures.
03:23 Ce qui est le plus fou, c'est que quand on est droitier,
03:28 on ne peut plus rien faire.
03:29 On a besoin d'aide.
03:31 -Vous êtes droitier.
03:32 Quand vous chantez, vous prenez le micro à la main gauche.
03:35 Ah zut !
03:37 Il faut s'adapter.
03:38 -Il faut s'adapter.
03:39 C'est un petit bonbon.
03:40 -Et pour la vie de tournée,
03:42 on se couche tôt, on mange bien.
03:44 C'est comme un marathon, quand vous faites des pleins de dates.
03:48 Je voyage, répétition, je reste dans ma loge,
03:52 je ne fais pas de grands...
03:54 -Pas de grands repas.
03:56 -Non, des repas, non.
03:57 Quand même, une ou deux petites fourchettes de spaghetti
04:01 avec du parmesan et un peu d'huile d'olive,
04:03 comme un sportif.
04:04 -C'est ça, la clé.
04:06 Bien manger, bien dormir.
04:08 -Après, dodo, et le lendemain, respectacle.
04:11 -C'est magnifique.
04:12 -On va vous montrer quelques photos, Frédéric Fonçon en famille.
04:16 Comment on arrive à concilier vie de famille ?
04:19 Vous êtes papa, grand-père, et votre métier d'artiste,
04:22 c'est facile ?
04:23 Regardez cette belle photo de famille.
04:26 -Bah oui, c'est très...
04:28 -C'est difficile ?
04:29 -Difficile, dans la mesure où, plus le temps passe,
04:32 plus on prend conscience du temps qui passe
04:34 et du temps qui nous reste.
04:36 Et ça fait peut-être un peu souffrir,
04:39 mais tu vois, la passion prend le dessus.
04:42 -Elle est belle, cette photo.
04:44 -Je sais le bonheur que j'apporte au public, tu vois,
04:47 mais il faut essayer de concilier les deux
04:49 et de se dire "je vais travailler à tel moment,
04:52 "je ne travaillerai pas à tel moment
04:54 "parce que je serai avec ma femme, avec les enfants..."
04:57 -Vous vous réservez des périodes, des moments sanctuarisés
05:01 pour être avec les vôtres.
05:02 -Bien sûr, il faut.
05:03 -Vous me rappelez combien d'enfants, petits-enfants,
05:06 vous avez ? -Six.
05:07 -Donc six petits-enfants ? -Oui.
05:09 -Et enfants ?
05:10 -Quatre.
05:12 -Donc une belle grande famille, les tablés, le dimanche,
05:15 avec les pâtes...
05:16 -La passe à Dominica, ils sont tous là.
05:18 Et donc, voilà, il y a un petit...
05:21 Un petit panier.
05:23 On a mis un petit panier où chacun doit mettre son smartphone
05:26 et personne ne peut l'employer,
05:29 parce qu'ils sont là...
05:31 -Vous avez raison.
05:32 -S'il ne fait pas ça, ils sont là en train de...
05:35 Il n'y a plus de discussion.
05:37 -Il y a plein de gens qui disent "c'est une bonne idée,
05:40 "on est tous collés sur le smartphone".
05:42 -Le petit panier, le smartphone, là-dedans.
05:45 Aujourd'hui, on est en famille, c'est dimanche,
05:47 la passe à Dominical, on va s'amuser, on va parler.
05:50 -C'est sacré. -Oui, exactement.
05:52 -Franérique, comment va Victoria, votre fille ?
05:55 -Elle est super. -On a la réponse.
05:57 Une surprise pour son papa. -Elle est quelque part...
06:00 -Vous allez voir, regardez la surprise.
06:02 -Hello, Papou.
06:03 On est avec Ada Oda en direct de la Slovénie
06:06 où nous vivons ce soir.
06:07 Tu peux admirer le magnifique dragon et le château derrière.
06:11 On vous fait des gros bisous.
06:13 -Bisous.
06:14 -Voilà.
06:15 Je trouve qu'elle est très intelligente
06:18 parce qu'elle aurait pu faire ça sur scène,
06:20 mais en fait, là, elle nous montre le symbole,
06:23 la fierté, la force, la liberté de la Slovénie.
06:26 C'est un groupe qui s'appelle Ada Oda.
06:28 Ils font du rock-punk, comme ça.
06:30 Je suis allé les voir dernièrement.
06:33 -Donc très loin de votre répertoire, on est d'accord.
06:36 -C'est un groupe très artistique. -A l'opposé.
06:38 Et donc, je suis allé les voir dernièrement à la baie,
06:42 donc l'ancienne Belgique.
06:44 C'était Soldat.
06:45 C'est un groupe...
06:46 Comment je veux dire ? Pur, encore.
06:48 Les sons, ce qu'ils font, c'est magnifique.
06:51 -Donc, ça veut dire que chez les Baracato,
06:54 le talent artistique se transmet.
06:56 Les chiens ne font pas de chat.
06:57 -Ils sont tous en point d'interrogation.
07:00 J'aurais bien voulu qu'ils fassent d'autres métiers.
07:03 Ils sont tous dans l'artistique.
07:05 Victoria a un groupe, mais c'est elle qui fait tous mes clips.
07:08 Parce qu'elle a fait ses études de cinéma.
07:11 -Vous travaillez en famille.
07:13 -En quelque sorte.
07:14 Ma fille, Gloria, fait le graphisme.
07:18 Elle vient dans les studios.
07:20 "Papa, habille-toi comme ça, ça, c'est bien."
07:23 Et donc, voilà.
07:24 Mais ça, j'avais pas prévu. -Bien sûr.
07:27 -Frederic, vous restez avec nous.
07:29 On va parler de votre album de cette tournée.
07:32 Philippe Collignon va nous rejoindre.
07:34 On va parler des plantes qui sentent bon,
07:36 qui sentent une fragrance extraordinaire.
07:39 Vous aimez les plantes.
07:40 -J'en ai beaucoup à la maison.
07:42 -On s'interrompt et on revient.
07:44 A tout de suite.
07:45 *musique*