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Les tracteurs défilent vendredi dans Paris à la veille de l'ouverture du Salon de l'agriculture alors que l'invitation des Soulèvements de la Terre à un débat avec Emmanuel Macron a relancé la colère des agriculteurs et forcé l'Elysée à admettre une erreur.

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Transcription
00:00 Oui tout à fait, les travées de ce salon sont encore vides mais la préfecture de police et les organisateurs ont bien évidemment renforcé la sécurité dès l'entrée.
00:10 Vous le disiez, avec la fouille systématique de chaque visiteur qui souhaiterait pénétrer à l'intérieur de ce salon.
00:16 Ce qui suppose un renforcement des équipes de filtrage et de sécurité de 30 à 40%.
00:23 Et puis une note du renseignement que BFMTV a pu consulter, eh bien tenter de faire le panel des actions potentielles qui pourraient venir perturber ce salon.
00:33 Il y a celle des syndicats agricoles comme la FNSEA, les jeunes agriculteurs ou encore la coordination rurale.
00:40 Ils tenteront de se faire entendre notamment auprès des politiques qui vont venir visiter ce salon.
00:46 La note précise aussi qu'il pourrait y avoir des actions individuelles d'agriculteurs qui vont aussi vouloir interpeller notamment le président de la République.
00:56 Et puis on se trouve Lisa dans le hall 1.
00:59 C'est le hall qui va être scruté, qui va faire l'objet de toutes ces tensions parce que c'est ici que se trouvent les éleveurs mais aussi les marques de grande distribution.
01:08 Certaines enseignes ont déjà été ciblées lors de mobilisations précédentes.
01:13 On l'a constaté sur place, elles ont renforcé leurs services de sécurité avec des agents.
01:18 Et puis enfin il y a cette visite qui va être scrutée demain à 8h, celle du président de la République Emmanuel Macron.
01:25 Avec ce grand débat de deux heures en accès libre, il y aura forcément là aussi plusieurs tentatives pour interpeller le président de la République.
01:35 La note du renseignement a d'ores et déjà fait savoir que le président risquait d'être sifflé.
01:41 Et on les a vus cet après-midi, les équipes de sécurité du président ont fait le tour de ce hall 1 pour tenter de voir d'où pourrait venir une potentielle menace.

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