Le Grand Talk - 22/02/2024 - Toukan Toukän : le duo tourangeau électro-pop sort son 1er album
Transcript
00:00 * Extrait de « Toucan Toucan » de Lola *
00:16 Quand deux amis de longue date fusionnent en musique, ça donne « Toucan Toucan ».
00:20 Le duo Tourangeau sort son premier album, de l'énergie positive, des clips solaires
00:25 et un remix de leurs titres dans la série « Emeline Paris ».
00:29 Laure et Étienne de « Toucan Toucan » sont les invités de la petite histoire.
00:33 Dans quelques mois, la chaufferie biomasse du Menton alimentera l'hôtel de ville de Tours
00:37 et le lycée Balzac, avec cet objectif, réduire le montant de la facture énergétique.
00:42 Alors comment fonctionne la biomasse et quels seront les futurs raccordements ?
00:46 Le point en deuxième partie des missions.
00:48 Et enfin, des poneys en visite dans une maison de retraite,
00:51 la chienne squeeze au chevet des patients de l'unité de soins palliatifs de Blois
00:55 et Yago, le malinois sauveteur chez les pompiers.
00:58 Focus aujourd'hui sur ces animaux pas comme les autres.
01:01 Comment sont-ils formés et par qui ?
01:03 Réponse avec nos journalistes et le responsable du centre handichien de Blois-Bineuil.
01:07 Bonjour à toutes et à tous, je suis ravie de vous retrouver pour ce nouveau numéro du Grand Talk.
01:18 Vous le savez, 45 minutes d'informations avec nos invités et puis nos journalistes.
01:22 Je vous présente tous ce beau monde.
01:24 Laure et Étienne de « Toucan Toucan », bienvenue sur le plateau.
01:27 C'est la première fois que vous venez sur le Grand Talk.
01:29 Oui, merci.
01:30 Ce n'est pas la première fois que vous venez sur TV Tour Val-de-Loire
01:32 parce qu'on a suivi un peu votre carrière.
01:35 Vous avez fait quelques lives ici.
01:36 « Toucan Toucan », c'est presque déjà une chanson.
01:39 Quand on dit le nom du groupe, ça sonne déjà un petit peu.
01:42 Qui a choisi d'appeler « Toucan Toucan » ?
01:44 C'était un commun accord à un moment donné, il y a longtemps déjà.
01:49 Je ne sais plus, franchement, je ne sais plus.
01:52 Bonne idée parce que ça sonne déjà sur le plateau avec nous.
01:54 Hélène Chapelet. Bonjour Hélène.
01:55 Bonjour.
01:56 L'amie des animaux, mais également journaliste à la rédaction.
01:59 C'est vrai, Hélène, dès qu'il y a un sujet quand même sur les animaux,
02:01 tu n'es pas loin avec ta caméra.
02:03 On fera le point en tout cas avec toi sur ces animaux, pas comme les autres.
02:06 Et puis, Ève Jouveau est également avec nous.
02:07 Bonjour Ève.
02:08 Bonjour Aurélie.
02:09 Merci d'être là pour ta première télé.
02:12 On peut t'applaudir déjà.
02:13 Première télé pour Ève.
02:15 Avec toi, Ève, c'est le #ValDeLoire.
02:17 Trois petites infos en trois petites minutes
02:19 sur ce que vous avez peut-être manqué cette semaine.
02:22 Avec toi, on va partir du côté de Loche.
02:24 Est-ce que vous savez ce qu'est un gisan ?
02:26 Mesdames, Messieurs, vous ne savez pas.
02:30 Elle va vous le dire.
02:31 Et Agnès Sorel, ça vous parle peut-être un peu plus.
02:34 En tout cas, avec toi, on va à Loche.
02:35 Qu'est-ce qui se passe avec le gisan d'Agnès Sorel ?
02:37 C'est ça, Aurélie.
02:38 Alors, Agnès Sorel, elle naît vers 1422
02:41 et c'est la maîtresse du roi Charles VII.
02:43 Enfin, la favorite officielle, c'est un peu mieux.
02:46 Le roi, il est éploré par sa mort en 1450
02:50 et il commande un tombeau incroyable.
02:53 C'est un triple cercueil, chaîne, plomb, puis chaîne,
02:56 ce qui donne le gisan d'Agnès Sorel.
02:58 Et donc, il a pas mal bougé, mais depuis 2005,
03:00 il repose à la collégiale Saint-Ours de Loche.
03:03 L'œuvre de plus de 600 ans devait être prêtée au musée Cluny
03:08 à Paris pour une expo de trois mois.
03:10 Mais lundi, au moment du déplacement, problème,
03:13 il y avait une fissure qui avait déjà été remarquée au XIXe siècle
03:17 qui a menacé de s'ouvrir encore plus.
03:20 Et donc, la DRAC, la Direction régionale des affaires culturelles,
03:24 a décidé de stopper ce prêt.
03:27 Et donc, le gisan d'Agnès Sorel reste à Loche.
03:30 - Il reste à Loche. En plus, c'était la pièce maîtresse de l'exposition.
03:33 Alors, le musée Cluny a dit "c'est pas grave,
03:34 on continue quand même l'exposition, on va remplir la pièce autrement".
03:38 On va partir à Savigny-sur-Latence.
03:39 Je ne sais pas si vous aimez tout ce qui est street art.
03:42 En tout cas, là, on va voir les vainqueurs du Golden Street Art 2023, Eve.
03:46 - C'est ça. Alors, c'est un truc assez dingue pour une commune de 1300 habitants.
03:50 Savigny-sur-Latence accueille depuis lundi la plus belle fresque urbaine de France.
03:55 Au départ, c'est 55 œuvres sélectionnées pour le Golden Street Art.
03:59 C'est un concours organisé par le site Trompe-l'œil
04:01 et ce sont les internautes qui votent pour la meilleure œuvre.
04:04 Et donc, dans ces 55 œuvres, il y avait le mégalodon de Savigny-sur-Latence,
04:10 réalisé par l'artiste Seibi.
04:12 C'est une fresque de plus de 5 mètres de haut.
04:14 Le graphe a nécessité 120 heures de travail et plus de 10 000 euros à la commune.
04:19 Mais cette décision, le maire de Savigny-sur-Latence, Hugues Brun,
04:22 ne la regrette pas. Écoutez-le.
04:24 - Ça nous a coûté de mémoire 10 500 euros.
04:30 Effectivement, il y a eu un coup, mais quand on voit le résultat,
04:34 je ne regrette absolument pas cet investissement.
04:36 C'est vraiment magnifique.
04:38 - Bon, Eve, on a envie de savoir où se trouve ce géant des mers.
04:42 J'ai l'impression qu'en plus, ça pourrait peut-être faire un fond pour un clip.
04:45 Moi, j'ai vu Laure dire "Ah ouais, ça sent le clip".
04:48 On peut voir ça où, Eve ?
04:50 - Alors, c'est une histoire très simple.
04:52 Le maire, il passait devant un immeuble avec un mur assez grand et très blanc.
04:57 - Trop blanc. - Trop blanc.
04:59 Il y avait des poubelles devant en plus, donc vraiment pas vendeur.
05:03 Et il est passionné de street art.
05:05 Il a déjà fait un graphe sur l'école.
05:07 Et il s'est dit "Pourquoi pas utiliser ce mur pour faire un graphe ?"
05:11 Et donc, il a fait appel à l'artiste.
05:13 Et donc, c'est rude et rempart à s'abîmer sur l'attent.
05:16 - Et donc, bravo pour ce Golden Street 2023.
05:20 Alors, on en a parlé la semaine dernière avec un reportage que tu as fait d'ailleurs, je crois,
05:24 Hélène Christ... Michael He. Pardon.
05:27 Le coach de la DA Blois depuis 10 ans a été démis de ses fonctions.
05:31 Désormais, il y a un remplaçant.
05:33 - C'est ça, Michael He, il avait notamment réussi à faire monter l'équipe de N1 à Elite.
05:37 Mais malheureusement, une série de défaites est venue entacher ce succès.
05:41 Depuis le début de la saison, les Blaisois ont du mal à accrocher la victoire.
05:44 L'objectif, selon le directoire, c'est de redonner une dynamique positive au club.
05:49 Pour ce faire, le choix s'est tourné vers David Morabito, un de ses assistants.
05:53 - Alors, c'est qui exactement ?
05:55 - Alors, David Morabito, il est arrivé en 2019 à la DA Blois.
05:59 Hélène, du coup, tu le connais. - Je confirme.
06:01 - Tu le connais depuis hier, je crois. - Voilà, tout à fait.
06:04 Il s'occupait plutôt du centre de formation à la base.
06:06 Et il a été recruté l'été dernier par l'équipe professionnelle à temps plein.
06:11 Et aujourd'hui, c'est donc lui qui reprend les rênes de l'équipe Blaisoise.
06:15 - Il a la pression ou pas, ou il est serein, Hélène, quand tu l'as rencontré ?
06:18 - Alors, en fait, il se met pas la pression parce qu'on est à 11 jours de la fin du championnat,
06:24 que l'équipe est relégable. Donc, vraiment, en termes de calcul,
06:28 ça va être très, très chaud d'éviter la relégation.
06:31 Il a sa carte à jouer, j'allais dire, puisqu'il était assistant du coach.
06:35 Aujourd'hui, c'est lui le coach officiellement, mais il a que 11 jours pour faire...
06:38 11 journées pour faire ses preuves. - Oui.
06:41 - Est-ce qu'on peut lui en vouloir de ne pas y arriver ?
06:43 En même temps, ça peut également être le sauveur.
06:46 J'allais dire, pour lui, c'est presque que du positif.
06:50 - Très bien. Merci beaucoup, mesdemoiselles, les dames en rose.
06:53 On va passer à la petite histoire, maintenant.
06:55 Vous le savez, chaque semaine, on ouvre cette petite boîte à histoire.
06:58 Et aujourd'hui, il était une fois Laure et Étienne, amis depuis toujours,
07:02 je crois qu'on peut le dire. - Presque, toujours.
07:04 - Danseur musical, aussi ? - A priori, ouais, ça fait...
07:09 - Et votre truc à vous, c'est l'électropop, avec des clips colorés, vitaminés.
07:14 Quand vous soyez bien... Quand vous vous secouez bien comme ça, ça donne toucan-toucan.
07:18 Quand je parle de clips colorés, bah là, par exemple, on n'est pas très, très loin.
07:21 On est où, Laure, dans ce clip ? - On est à Sourigny, en fait.
07:24 - C'est ça ? - Sourigny, au parc... Family Park.
07:27 - Alors, on vous a donné les clés, et puis on vous a dit "Allez-y, racontez...
07:31 "Racontez cette histoire de z'être à part dans nos manèges", c'est ça ?
07:35 - Bah, en fait, on cherche toujours des décors un peu spéciaux pour les clips,
07:41 parce qu'on a envie que ça soit attractif.
07:43 En plus, là, le thème du parc, c'est ludique, c'est divertissant.
07:48 Et donc on s'est dit "Bon, on va y aller au culot", comme on s'est...
07:51 Enfin, franchement, j'y croyais pas du tout.
07:53 - Ah, vous avez fait votre proposition ? - Ouais, ouais.
07:54 - Est-ce qu'on pourrait... On est toucan-toucan ? - Ouais, souvent, on a les idées des clips,
07:59 on cherche quelqu'un pour les filmer, mais on a déjà l'idée assez claire.
08:03 Là, il y avait l'idée du costume de gorille. Enfin, on avait tout préparé.
08:09 - Oui, parce que vous ne l'avez pas vu, mais après, Étienne est en gorille.
08:13 - Je suis en costume de gorille. L'histoire, c'est que c'est une chanson d'amour,
08:15 et on voulait tourner tous les deux dans notre clip,
08:19 mais on n'est pas en couple dans la vraie vie.
08:20 - Vous n'êtes pas amoureux. Vous êtes amoureuse.
08:22 - Donc on s'est dit "On va recréer une histoire de couple avec un autre personnage",
08:25 et en fait, le gorille est arrivé, parce qu'on le retrouve dans plein de clips.
08:27 C'est une icône pop, le gorille. - D'accord.
08:29 - Et on s'est dit "Voilà, il nous faut un clip avec un gorille, nous aussi",
08:32 et Laura a eu l'idée du parc d'attractions.
08:34 Je lui ai dit "On n'aura jamais un parc d'attractions, c'est impossible".
08:36 - Je lui ai dit "C'est ce qu'on va voir".
08:38 - Elle a dit "Mais ça coûte quoi ?" - Ah oui, donc il y a un petit problème,
08:40 un petit peu de fight, de temps en temps, dans votre duo.
08:42 - Bah, je pense que c'est de la fight, mais qui pousse, justement, à chaque fois vers le...
08:47 - Des petits défis. - Ouais, des petits défis, voilà.
08:49 Et puis moi, c'est vrai que j'aime bien aller voir les gens.
08:52 Je veux dire, au pire, ils nous auraient dit non, et puis c'est pas grave.
08:54 - Non, on vous prête le studio, si un jour il faut faire un truc, franchement.
08:57 - OK, c'est noté. - Super ouvert.
08:59 Votre rencontre, elle s'est faite par la musique et par une annonce.
09:02 Etienne, je voudrais bien que vous nous racontiez ça.
09:04 - Oh, ouais, c'était il y a très longtemps.
09:06 Alors moi, j'étais arrivé sur tour, j'avais quitté les études pour essayer de faire de la musique.
09:12 Et j'étais à l'école Tous en scène, à l'époque, avec un ami qui avait quelques compos,
09:15 qui m'avait recruté pour l'accompagner et qui m'avait dit "Le truc, c'est que moi,
09:19 je me vois pas chanter, j'aimerais bien qu'on recrute quelqu'un au chant pour chanter sur mes titres".
09:24 On a passé, du coup, une petite annonce et Laure a répondu à cette annonce
09:27 alors qu'elle venait d'arriver sur tour pour ses études.
09:30 Et du coup, on s'est rencontrés par ce biais-là.
09:33 - Et ça matche tout de suite, Laure ? C'est-à-dire quand on a une voix
09:35 et puis deux messieurs, deux musiciens qu'on connaît pas,
09:39 est-ce que ça fusionne tout de suite ou pas ?
09:41 - C'était vraiment ma première expérience de groupe à ce moment-là.
09:46 Et il s'avère que c'est bien plus tard qu'on a créé "Toucan Toucan".
09:51 Il y a eu plein d'histoires, plein d'autres groupes.
09:54 C'était un groupe de pop à ce moment-là, il y a eu un groupe de jazz entre-temps.
09:58 En tout cas, on a mis des années avant de créer cette complicité qu'on a.
10:05 Et voilà.
10:09 - Et c'est comme ça que ça s'est fait.
10:10 Et depuis, il y a forcément cet album.
10:13 Il est sorti il y a quelques temps, ça s'appelle "Ciroco", dix titres.
10:17 Et dedans, vous racontez plein de choses.
10:20 C'est quoi ? Des petits bouts de votre vie, des émotions que vous avez vécues ?
10:23 C'est vous, Laure, je crois, qui écrivez les textes, c'est ça ?
10:26 - Oui.
10:27 - On dit toujours "comment vous faites ?"
10:28 C'est la question qu'on pose forcément aux auteurs, aux autrices.
10:31 Comment faites-vous ? C'est quoi l'inspiration ?
10:32 C'est tout, en fait, j'ai l'impression.
10:34 - De base, parce qu'avant cet album, il y a eu des EP.
10:38 Et de base, c'est des moments que je prends de mon côté.
10:43 Mais des fois aussi, avec Étienne, on se met dans une bulle.
10:46 Et puis, on va écrire des choses de notre vie quotidienne.
10:50 En fait, c'est souvent de ce qui nous arrive.
10:52 Là, en l'occurrence, il y a eu le Covid qui nous a pas mal...
10:55 - Le quoi ? Le Covid ?
10:56 - ...influencés sur cet album-là.
10:58 Désolée si vous l'aviez oublié.
11:01 - C'est un temps où vous n'avez pas dit ce mot "Covid" dans une émission, en fait.
11:04 - Et donc, c'était une année, enfin, plus qu'une année,
11:08 mais un long moment où on n'avait pas de concert.
11:11 Et on s'est retrouvés un peu déprimées à parler de nos vies.
11:16 Ça parle un peu de la dépression, des choses comme ça.
11:18 Mais à chaque fois, le but, c'est...
11:20 On utilise ces émotions plutôt tristes pour aller vers quelque chose de joyeux.
11:26 Enfin, ça nous entraîne dans du positif.
11:29 - Alors, vous parliez de couleurs, justement.
11:31 Il y a ce titre qui s'appelle "Colors" qui commence en noir et blanc
11:35 avec un repas de famille qui, franchement, se passe pas super, super bien.
11:39 On ne vous voit pas extrêmement joyeuses.
11:41 Et puis, après, il y a vraiment la sauce, j'allais dire, toucan-toucan,
11:44 où ça se termine en énorme tuff, on peut le dire comme ça.
11:48 C'est ça, ça ressemble à ce que vous faites aussi sur scène, là.
11:51 Un coup de pied et paf, ça y est.
11:52 Ça ressemble à ça, un concert de toucan-toucan ?
11:54 - De plus en plus, oui.
11:56 - Il faut des danseurs ? - Bah...
11:58 On a un set qu'on a joué la 1re fois en clôture de la Marche des Fiertés.
12:03 C'était un set unique.
12:05 Et après, on s'est dit que cette expérience était dingue,
12:07 qu'on avait passé un moment incroyable avec les danseurs et les danseuses sur scène.
12:11 On s'est dit qu'on peut le refaire, en fait.
12:12 Et on l'a refait à Terre du Son l'année dernière, sous le Chapiteau.
12:16 Et c'était incroyable.
12:17 Et depuis, en fait, des gens ont vu ce live et on le revend cette année.
12:21 On va le rejouer, du coup, sur quelques festivals, sur quelques scènes.
12:24 - Alors, est-ce que quand vous serez le 6 avril à la Parenthèse
12:26 et le 7 avril à la Foire de Tour, est-ce que nous, avec Hélène et Ève,
12:30 si on se rejoint pour boire une petite bière,
12:31 on pourra vous voir avec vos danseurs ?
12:32 - Alors là, on sera en duo sur ces...
12:34 - Oui, ce sera bien quand même. Ce sera bien quand même.
12:36 - Mais ça sera super aussi, parce qu'on essaye de...
12:38 On va dans le même sens.
12:39 On essaye aussi d'avoir cette folie sur scène à 2.
12:42 - Alors, vous disiez, il y a des petits moments de dépression
12:45 qui peuvent devenir, comme ça, des bulles de couleurs dans la chanson.
12:48 Et puis, il y a quand même aussi, lors des textes, un peu plus...
12:51 Bah, vous traitez parfois les mecs de cons, hein ?
12:53 - Oui, ça m'est arrivé. - On peut le dire comme ça ou pas ?
12:56 Ça s'appelle "take control".
12:58 Ça dit "j'ai pas besoin de ta permission".
13:00 En gros, on se passerait bien d'un oui ou du oui
13:02 ou d'un non d'une approbation de quelqu'un.
13:05 Là, c'est un peu plus engagé, un peu plus coup de gueule ?
13:08 - Oui, alors, c'est...
13:10 C'est un peu plus engagé.
13:12 C'est léger, mais c'est sûr que c'est un truc que j'ai personnellement vécu
13:17 et j'ai vu d'autres femmes dans le milieu le vivre.
13:21 Souvent, quand on est une femme, déjà, c'est pas nous qui composons.
13:25 On va toujours regarder Étienne.
13:27 C'est pas nous qui... On sait pas faire avec la technique, on comprend pas.
13:31 Donc, il y a un peu... Ça arrive pas toujours, et de moins en moins, heureusement.
13:35 Et voilà, c'était pour parler un petit peu de ça que, en fait, je sais de quoi je parle.
13:39 - Vous savez faire. Même sans Étienne.
13:41 Étienne est très bien, mais même sans Étienne, vous sauriez faire.
13:45 Vous, vous êtes à la batterie, c'est ça ?
13:48 Et également, j'allais dire, dans les arrangements,
13:50 parce qu'une fois qu'une musique est faite...
13:52 Moi, j'ai du mal à comprendre, je sais pas, les filles, si vous voyez ce que ça veut dire.
13:54 Arranger, finalement, un titre, c'est quoi ?
13:57 - Alors, nous, on bosse avec de l'électronique, ça s'appelle la MAO.
14:00 C'est de la musique assistée par ordinateur.
14:02 Donc, ça veut dire qu'on bosse beaucoup avec des ordi.
14:03 Donc, on enregistre, généralement.
14:06 On fait des maquettes, comme si on était en studio, de nos titres.
14:08 Donc, l'or compose, comme elle le dit, 90, 95 % de la matière vient de l'or, à la base.
14:14 Et après, on réarrange à deux.
14:16 C'est-à-dire qu'on réfléchit aux parties de batterie, aux sons de synthétiseur.
14:20 Tiens, est-ce qu'on va mettre un trou juste avant le refrain ?
14:23 Ou est-ce qu'on va essayer d'enchaîner ?
14:24 Est-ce que la suite d'accords, elle est bonne ?
14:26 Est-ce qu'on va rajouter pas des sons en plus pour texturer ?
14:28 C'est ça, les arrangements, c'est changer un peu toutes les couleurs.
14:31 Mais la base de la composition, c'est-à-dire la ligne mélodique, la suite d'accords,
14:35 elle est déjà là.
14:36 Donc, on retrouve ça.
14:37 On pourrait le jouer à la guitare, au piano.
14:39 C'est ce qu'on reconnaîtrait le morceau.
14:41 - Alors, évidemment, pour être joué à la radio...
14:44 Enfin, pour être joué par toutes les radios,
14:46 il faut bien qu'il y en ait une qui passe le titre à un moment.
14:48 Je crois que pour vous, la première radio qui vous a fait confiance
14:51 ou qui a dit "OK, ça, c'est bien, on le joue",
14:53 c'est Nova avec "Le monde a changé", c'est ça ?
14:56 Pour avoir l'impression de quelqu'un, c'est compliqué ?
14:59 Ou alors il faut squatter, dormir sur le pas de la porte de la radio ?
15:01 C'est ce que vous avez fait, en fait ?
15:03 - Je me suis demandé si c'était pas ça qu'on faisait.
15:05 - C'est ça ?
15:05 - On n'a pas fait ça, mais on a rencontré...
15:08 Déjà, à ce moment-là, on avait un attaché presse, super,
15:11 qui a très bien travaillé sur l'album.
15:12 - Oui.
15:13 - Et qui a poussé, poussé, parce qu'effectivement,
15:16 on est un groupe pas connu au niveau national.
15:19 Et du coup, c'est pas simple, en fait, ne serait-ce que de se faire écouter.
15:22 - Oui.
15:22 - Et donc, il a rien lâché, il a rien lâché.
15:25 Et ça finit par marcher.
15:27 Et en général, quand une accepte, les autres sont un peu plus attentifs.
15:32 - Bien sûr. Ah, Nova le fait, donc un tel, une autre radio.
15:35 - Oui, voilà.
15:35 - Ça donne de la crédibilité.
15:36 - Oui, bien sûr.
15:37 Et puis, il y a d'autres choses qui font plaisir.
15:40 Ça donne de la crédibilité, je sais pas,
15:42 mais je sais pas si vous avez vu, Hélène et Hervé,
15:44 "Emilie in Paris", la série sur Netflix.
15:46 - Je l'ai pas vue.
15:47 - Eh bien là, en tout cas, c'est le morceau d'Étienne et de Laure.
15:50 Alors, "Emilie in Paris", on ne le présente plus.
15:52 Moi, perso, je ne l'ai pas vue, mais je sais que c'est très, très connu.
15:55 Là, ils font un bain de bulles dans le musée de la Belle, je crois, à Paris.
15:58 C'est les personnages principaux.
16:00 C'est un remix, c'est un titre qui a été remixé par Levenderer.
16:06 - Oui, c'est ça.
16:06 - Il y a quelques années.
16:07 Et Netflix l'a un peu tiré au sort.
16:09 Comment vous apprenez que c'est votre morceau qui sera joué dans la série ?
16:12 - En fait, c'est dans un catalogue chez un éditeur,
16:15 donc là, en l'occurrence, Alterca.
16:18 Et du coup, on était surpris parce que, déjà, ça faisait un an que le titre était sorti.
16:23 C'était pas assez grand-chose, spécialement.
16:25 Et puis là, ça a plu.
16:27 Alors, je sais pas si c'est une agence ou directement les réals de la série.
16:30 Voilà, on a été piochés et puis on était contents.
16:33 - Quelle chance.
16:33 En plus, ça correspond quand même...
16:35 Alors, eux, ils sont au musée de la Bulle, je crois que c'est ça.
16:37 Et vous, quand vous jouez ce morceau...
16:38 - Oui, oui, c'est ça qui nous a fait délirer.
16:40 - C'est complètement dingue.
16:41 En fait, vous connaissez Emeline Paris.
16:43 Vous connaissez l'actrice, je suis sûre.
16:44 - C'est ça, on lui a tout piqué, en fait.
16:45 - Transmission de pensée.
16:46 - On l'a ver.
16:47 - Elle vous a tout piqué.
16:48 Transmission de pensée, en tout cas.
16:50 Si vous aviez la possibilité de jouer...
16:54 Imaginons, je vous offre une scène, l'Olympia, ce que vous voulez.
16:57 Quel est le titre que vous voudriez jouer ?
16:59 Est-ce que vous seriez en mesure d'avoir une réponse comme ça,
17:02 commune et simultanée ou vraiment impossible ?
17:05 - Franchement, c'est... - Ce serait quoi pour vous, là ?
17:06 Vous ne jouez qu'un ?
17:07 - Juste un.
17:08 Franchement, on a une relation avec les titres affectifs, en fait,
17:14 parce que tous les morceaux racontent quelque chose de différent.
17:17 On a besoin de tous ces morceaux pour évacuer quelque chose de plus grand.
17:21 Et du coup, je répondrais à côté de la plaque en disant
17:25 un morceau du futur album que personne ne connaît.
17:29 - Très bonne idée, ouais.
17:30 On a toujours plus de fraîcheur avec ce qui est nouveau.
17:32 - Et alors, j'avais un petit jeu à vous faire,
17:35 sauf si vous êtes ultra, ultra rapide.
17:37 J'ai un petit jeu, ça s'appelle "Tu préfères".
17:39 Et vous répondez ultra vite, sinon je vais me faire gronder.
17:41 Tu préfères "Cocorosi" ou "The Doe" ?
17:43 - Oh, non ! - L'enfer.
17:45 - Je dis "The Doe", tu dis "Cocorosi", ouais.
17:47 - Coucher tard ou lever tôt ?
17:49 - Coucher tard.
17:50 - La musique dans les oreilles, c'est dès le réveil ou après ?
17:53 3, 4, 5, 10 cafés ? - 10.
17:55 - OK.
17:56 Vous préférez recevoir une victoire de la musique
17:58 ou faire un featuring avec Polo & Pan ?
18:00 - Victoire de la musique.
18:02 - Et tu préfères jouer sur la petite scène de Terre du Son
18:04 ou sur la grande scène du festival Occar ?
18:06 - Oh, pas vrai !
18:08 - Oh, grande scène !
18:10 - La grande scène. Eh bien, voilà, le rendez-vous est pris
18:12 sur la grande scène du festival Occar.
18:14 - En plus, on n'a pas fait la grande scène d'Occar.
18:16 - Eh ben, voilà. - Alors, du coup, Occar, le rendez-vous.
18:18 - Merci, je vous en appelle.
18:20 - Bon, merci beaucoup, en tout cas, Étienne et Laurence.
18:22 Je rappelle que vous serez le 6 avril à la parenthèse de Ballon Miré.
18:25 Et puis, le 7 avril, à la foire de Tours, on y sera aussi.
18:28 Merci beaucoup. - Merci, Oli.
18:30 - Et puis, revenez quand vous voulez.
18:31 - Dans la deuxième partie d'émission, on va changer totalement de sujet.
18:34 On va parler biomasse, puisqu'une chaufferie alimentera bientôt
18:37 l'hôtel de ville de Tours et le lycée BASAC,
18:39 avec cet objectif de réduire le montant de la facture.
18:41 A tout de suite.