22/02/2024 - Le 6/9 de France Bleu Picardie
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00:00:00 Vous êtes bien sur France 3 ou de France.
00:00:03 Ici, c'est France Bleu Picardie.
00:00:10 A la radio, sur l'appli Ici, tous les réseaux et sur France 3.
00:00:15 Bienvenue à tous, ravis de vous retrouver en direct sur France Bleu Picardie et France 3 Picardie.
00:00:19 Bonjour Pierre-Antoine Lefort.
00:00:20 Bonjour Maxime, bonjour à tous.
00:00:22 Un 6-9 spécial ce matin, en direct du lycée agricole du Paraclet à Cotanchy.
00:00:26 Dans l'assemble, on va retrouver dans un instant, Victoire, Jacquet et Céline Autain.
00:00:30 On vous souhaite une belle journée sur France Bleu Picardie.
00:00:32 Première radio de la somme et numéro 1 à Amiens, il est 7h.
00:00:35 France Bleu 100% Picardie.
00:00:43 Attention à cette vigilance orange pour le phénomène vent à partir de midi.
00:00:47 Sur les trois départements Picard avec encore pas mal de nuages.
00:00:50 On fait le point complet juste après l'info.
00:00:51 Pierre-Antoine Lefort a deux jours du salon.
00:00:54 Rencontre ce matin avec ceux qui font et qui feront vivre aussi l'agriculture de demain.
00:00:58 Matinale spéciale en direct du lycée agricole du Paraclet à Cotanchy sur France Bleu Picardie.
00:01:04 Et parmi les anciens qui ont ciré les bancs de ce lycée, Stéphane Lelier,
00:01:08 éleveur de vaches normandes à Collière près de Poit-de-Picardie.
00:01:11 Il s'apprête à embarquer Noël à Paris.
00:01:14 Noël, c'est une de ses vaches qui le bichonne les ambrangeoires.
00:01:17 Stéphane Lelier connaît chacune de ses vaches, mais avec Noël c'est encore autre chose.
00:01:21 "Les bêtes avec lesquelles on fait des concours, c'est vrai que c'est un peu nous chouchoute.
00:01:25 On a 130 vaches, on ne les appelle pas toutes par leur prénom forcément.
00:01:28 C'est vraiment ces bêtes là où il y a un lien, il y a une amitié.
00:01:32 Pas une amitié, mais plus d'affection pour ces animaux là."
00:01:34 "On va aller la voir alors."
00:01:36 "Donc Noël, c'est une vache normande de couleur blonde, qui mesure à peu près 1m56 au garrot.
00:01:43 Là on peut l'admirer dans sa démarche, ça marche librement, sa mamelle qui est très souple.
00:01:47 Là on peut quand même l'admirer de travers, c'est une vache qui est très longue.
00:01:50 On a l'impression qu'elle est restée jeune fille.
00:01:53 Elle a gardé toute sa sublime, beaucoup de chic.
00:01:56 On l'a pouponné, on l'a tendu.
00:01:58 Là je l'ai peut-être plus peaufiné que d'habitude.
00:02:00 Pour que ce soit beau de partout, on a bien fait le bas des pattes.
00:02:03 Il faut être prudent et pas lui faire mal non plus."
00:02:05 Autant d'arguments pour le jury de présélection, alors désormais c'est l'étape suivante.
00:02:09 "Elle va partir vendredi en milieu de matinée.
00:02:12 Donc il y a tous ses effets personnels à prendre quelque part.
00:02:15 C'est du savon, c'est une brosse, un seau.
00:02:18 On fait partir avec le pick-up et derrière on va y atteler un van
00:02:21 pour que ce soit le plus confortable possible pour elle."
00:02:23 L'éleveur ira au salon avec ses enfants, une manière selon lui de transmettre sa passion.
00:02:27 Un salon vitrine d'une agriculture en colère, on l'a entendu ces dernières semaines.
00:02:32 Gabriel Attal promet un nouveau texte de loi Egalim pour une meilleure rémunération des éleveurs.
00:02:37 L'objectif de souveraineté agricole et alimentaire sera inscrit noir sur blanc
00:02:41 dans le futur projet de loi d'orientation agricole.
00:02:44 Un texte qui comprendra notamment des mesures de simplification.
00:02:47 Parmi les annonces un peu plus anciennes, il y a aussi la mise en place du plan Ecofito
00:02:51 qui vise à réduire l'usage des pesticides dans l'agriculture.
00:02:54 Revendication de la FNSEA, de la coordination rurale, les deux premiers syndicats agricoles.
00:02:59 Mais derrière, c'est toute la filière bio qui risque de trinquer, estime ce matin Sophie Tabari.
00:03:04 Elle est la présidente de l'association Bio en Haute-France.
00:03:07 "Les pesticides, il faut qu'on les réduise.
00:03:09 Il y a 50% des gens qui ont bu de l'eau potable dans les Hautes-Frances l'année dernière ou il y a deux ans.
00:03:14 On est responsable et il faut trouver des solutions,
00:03:17 mais pas celles de tout arrêter ou de trouver des indicateurs moins importants.
00:03:21 Ça nous dessert dans le sens où on a besoin d'un écosystème en bonne santé
00:03:24 si on veut faire de l'agriculture biologique.
00:03:26 On a besoin d'arbres, on a besoin d'insectes auxiliaires, on a besoin d'équilibre.
00:03:30 Du coup, si ça s'est menacé, c'est embêtant pour nous.
00:03:32 Je pense qu'agronomiquement, il nous reste une dizaine d'années pour réussir à consolider nos écosystèmes,
00:03:36 pour réussir à continuer à produire en état de stress hydrique et climatique.
00:03:40 On n'est pas en train de prendre le chemin et on ne peut pas se permettre de prendre du retard
00:03:44 parce que les dix années qui viennent sont vraiment cruciales.
00:03:47 On poursuit cette matinale spéciale sur France Bleu Picardie consacrée aux défis qui attendent l'agriculture.
00:03:52 Demain, rémunération, installation des jeunes agriculteurs.
00:03:55 On est en direct du lycée du Paraclet à Cotanchy jusqu'à 9h.
00:03:58 Parmi les enjeux, il y a la santé mentale des agriculteurs face aux difficultés qui s'accumulent.
00:04:04 Alice Martinet, psychologue du travail et référente Malêtre Agricole à l'AMSA,
00:04:08 est avec nous juste après ce journal.
00:04:10 France Bleu Picardie, 7h04, un goût amer chez ChaussExpo.
00:04:13 L'entreprise nordiste de chaussures en très grandes difficultés financières
00:04:16 pourrait être partiellement reprise par son concurrent Chausséat.
00:04:19 Cette offre doit maintenant être étudiée dans les prochaines semaines.
00:04:22 Sur les 15 boutiques en Picardie, seules 5, dont 4 dans la Somme à Doulan, Perron, Roy et Albert, seraient ainsi sauvées.
00:04:28 C'est mieux que rien pour l'avocate des salariés, maître Coralie Verrague.
00:04:32 C'est une bonne chose d'un point de vue social en termes d'amélioration.
00:04:36 Après, on ne peut pas se réjouir totalement, puisque sur 732 salariés,
00:04:41 ça ne concerne une reprise que d'environ 300 salariés.
00:04:44 Donc il y a quand même une bonne partie des salariés qui vont vraisemblablement se retrouver licenciés pour motifs économiques.
00:04:51 Donc ce n'est pas forcément facile à avaler, mais voilà, ils prennent conscience des choses
00:04:55 et on avance tous dans le même sens pour faire en sorte qu'on obtienne le meilleur.
00:05:00 Prochaine audience prévue le 13 mars prochain.
00:05:03 « Ma chère Méliné, dans quelques heures, je ne serai plus de ce monde. »
00:05:06 Ce sont les premiers mots de la dernière lettre de Missach Manouchian à sa femme, Méliné, donc lue hier soir au Panthéon.
00:05:11 Les deux résistants, étrangers et communistes, y ont fait leur entrée à l'occasion d'une cérémonie, présidée par Emmanuel Macron.
00:05:17 Les noms de 23 compagnons d'armes de Manouchian, fusillés en même temps que lui, ont été gravés dans le caveau.
00:05:23 La carte scolaire, une nouvelle fois menue d'une réunion, au rectorat, un conseil départemental de l'Education Nationale,
00:05:28 qui se penche donc sur les fermetures prévues à la rentrée. 50 de classe dans le premier degré,
00:05:33 24 dans les collèges du département de la Somme.
00:05:36 Hier, une manifestation s'est tenue à Perronne pour défendre les services publics au sens large.
00:05:40 On part sur place dans le prochain journal, ce sera à 7h30.
00:05:43 Un point sur la météo de notre journée. C'est assez mitigé, avec pas mal de nuages quand même.
00:05:50 Des nuages encore dans le ciel Picard pour une bonne partie de la semaine.
00:05:54 Des nuages qui vont apporter quelques gouttes dès ce matin, avec aussi quelques éclaircies.
00:05:59 Et cet après-midi, ça se gâte avec les averses qui vont se généraliser dès la mi-journée.
00:06:04 Et ce vent à partir de midi, alors il y a déjà un petit peu de coup de vent,
00:06:08 mais ce midi ça va se renforcer avec d'ailleurs une vigilance orange pour les trois départements Picard,
00:06:15 avec des rafales attendues jusqu'à 120 km/h, notamment sur le littoral Picard.
00:06:19 Les températures, on les découvre grâce à vous également, chaque matin sur notre page Facebook.
00:06:25 Avec Nathalie qui a par exemple déjà 10 degrés ce matin à Prouselle, c'est vrai qu'il fait doux ce matin.
00:06:32 10 degrés aussi à Remiancourt, Hermeline à Vauchelle-et-Quénoa à 9 degrés avec les nuages qui sont déjà de la partie.
00:06:40 Puis Laurent à Hames, 10 degrés et c'est nuageux avec déjà des petites averses.
00:06:45 Vous continuez à laisser vos commentaires sur notre page Facebook.
00:06:49 12 à 14, ça c'est pour les maxis cet après-midi.
00:06:51 12 à 51, Doulan, Mandidier, Albert. 13 à Beauvais, Perronne, Sénarpont et Soissons.
00:06:56 14 à Amiens, Friville, Escarbotin, Fort-Maron et Abbeville.
00:07:00 À 7h06, on fait la route ensemble avec vos infos également au 03 22 92 58 58.
00:07:06 C'est calme ce matin, pas de soucis pour le moment dans les agglomérations, c'est fluide sur les routes et autoroutes Picard.
00:07:12 Ça roule bien également nous disent nos cartes 03 22 92 58 58.
00:07:17 Si vous, vous rencontrez la moindre difficulté, n'oubliez pas vous êtes nos yeux sur la route, on compte sur vous.
00:07:22 On est au volant à vos côtés dans les gares.
00:07:25 C'est calme aussi pour le moment puisqu'on rappelle qu'il y aura des perturbations cet après-midi.
00:07:29 Pierre-Antoine.
00:07:30 Oui, plusieurs lignes TER seront totalement à l'arrêt en Picardie à cause de la vigilance orange au vent.
00:07:35 Ce sera le cas par exemple de la ligne entre Beauvais et Creil ou celle qui relie Amiens et Compiègne.
00:07:40 Vous avez la liste complète des lignes touchées sur francebleu.fr.
00:07:43 03 22 92 58 58, on fait la route ensemble.
00:07:47 Jusqu'à 9h, le 6/9 France Bleu Picardie.
00:07:51 Maxime Schneider.
00:07:52 On est ravi de vous retrouver, on vous souhaite un bon début de journée.
00:07:55 A l'occasion du Salon de l'agriculture, ça commence samedi à Paris.
00:07:58 Votre 6/9 est en direct du lycée agricole du Paraclet à Cotanchy dans le sud d'Amiens ce matin.
00:08:03 Céline Autain et Victoire Jaquet sont sur place et donnent la parole à la nouvelle génération d'agriculteurs et agricultrices.
00:08:09 On va les retrouver dans un instant.
00:08:11 Et puis, autre rendez-vous avant 8h, le jeu du coffre-fort France Bleu Picardie.
00:08:16 Ce jeudi, il y a 60 euros de cartes cadeaux à gagner.
00:08:19 60 euros avec le code suivant, notez bien, 6001.
00:08:23 6001, c'est le code qu'on va vous demander bien sûr tout à l'heure avant 8h si le téléphone sonne chez vous, à la maison.
00:08:29 Et avant de retrouver Victoire et Céline, eh bien musique tout de suite avec France Gall.
00:08:33 Bon début de journée.
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01:00:24 France Bleu 100% Picardie
01:00:27 Attention vigilance orange au vent cet après-midi à partir de midi en Picardie
01:00:31 avec toujours de la grisaille et de la pluie pour nous accompagner
01:00:34 on fait le point complet juste après l'info Pierre-Antoine Lefort
01:00:36 Rémunérer au mieux les agriculteurs
01:00:38 C'est l'une des principales revendications portées par le mouvement de grogne
01:00:42 qui s'est levé ces dernières semaines à deux jours maintenant du Salon de Paris
01:00:45 France Bleu Picardie pose ses valises et ses micros ce matin au lycée agricole du Paraclet à Cotanchy
01:00:50 matinale spéciale sur les enjeux et les défis qui attendent la nouvelle génération
01:00:55 Ce juste prix c'est justement la démarche de la marque C'est Qui le Patron
01:00:58 Vous connaissez sans doute ces emballages, notamment la fameuse brique de lait lancée il y a maintenant 8 ans en Picardie
01:01:03 Ils sont quelques-uns à fournir le lait pour le beurre bio de cette marque
01:01:07 Direction Villers-sur-Rochy dans l'Oise avec vous Nicolas Piquet
01:01:10 Il y a 10 ans Clément Coussement rachète une ferme, une centaine de vaches laitières sur 75 hectares
01:01:15 et c'est d'abord très difficile
01:01:17 Moi mon quotidien quand je m'installe c'est la fin des quotas laitiers, c'est le prix du lait qui se casse la gueule
01:01:21 et moi mes premières rémunérations elles étaient négatives
01:01:24 Je devais payer pour travailler
01:01:25 La coopérative elle n'arrivait pas à rémunérer notre lait à la juste valeur
01:01:29 Mais sa coopérative de laitise un partenariat avec la marque C'est Qui le Patron
01:01:33 Une partie du lait de Clément sert alors à faire du beurre bio vendu par la marque au juste prix
01:01:38 et ça change tout, facture à l'appui
01:01:40 Donc là t'as ma facture de lait du mois de décembre
01:01:43 Le lait qui va à la laiterie il a été payé l'année dernière bon normalement 50 centimes du litre
01:01:49 Et là C'est Qui le Patron il me garantit 56,5 centimes du litre
01:01:56 Et ça fait en tout 3000 euros en plus par an
01:01:59 Antoine Chauvel assiste à la discussion, il est coordinateur pour C'est Qui le Patron
01:02:03 et fier que son engagement aide les agriculteurs
01:02:05 Si nous en tant que consommateurs massivement on dit avec nos cartes bleues, avec nos billets
01:02:11 qu'on veut des produits qui rémunèrent au juste prix les producteurs
01:02:14 on a ce pouvoir de changer toute la chaîne
01:02:17 Ils sont en tout comme Clément une dizaine d'agriculteurs en Picardie
01:02:20 avant de voler leur lait pour la marque C'est Qui le Patron
01:02:22 Une meilleure rémunération, de meilleures conditions de travail, plus de temps pour soi aussi
01:02:27 Qu'attendent aujourd'hui les agriculteurs de demain ?
01:02:30 Comment voient-ils leur profession ?
01:02:32 On pose la question juste après ce journal à des jeunes du lycée agricole du Paraclet à Cotanchy
01:02:37 qui forment chaque année plus de 550 élèves et apprentis
01:02:41 La relève alors que la moitié des exploitants a aujourd'hui plus de 50 ans dans la somme
01:02:45 Et juste après vous avez la parole, qu'est-ce qui doit changer aujourd'hui dans le monde agricole ?
01:02:49 Que peut-on faire pour alléger la charge sur les agriculteurs ?
01:02:53 Circuit court, grosse production ?
01:02:55 Venez donner votre avis, on vous attend dès maintenant sur France Bleu Picardie
01:02:58 03 22 92 58 58
01:03:00 L'agriculture picarde qui doit faire face aux défis de l'arrêt de certains pesticides
01:03:05 Notamment les néonicotinoïdes accusés de tuer les abeilles
01:03:08 est totalement interdit en France l'an dernier
01:03:11 Ils sont pourtant particulièrement efficaces contre les pucerons
01:03:14 et donc la jaunisse qui touche les betteraves
01:03:16 Allant dans l'Aisne, l'Institut Technique de la Betterave cherche des solutions depuis une dizaine d'années maintenant
01:03:21 Une serre a d'ailleurs été construite en 2021
01:03:23 Parmi les pistes explorées, plantées de l'avoine ou encore diffusées des odeurs
01:03:28 mais c'est loin d'être efficace à 100%
01:03:30 reconnaît Gislain Malatesta, le directeur de cette expérimentation
01:03:34 Depuis 3 ans avec cette serre, on avance quand même beaucoup plus vite, beaucoup plus simplement
01:03:38 Tout ce qu'on a testé c'est ça là, ici 40 produits
01:03:40 Avec 2 personnes on a pu le faire, on a pu faire plein de cycles
01:03:43 Vérifier que ça marchait une fois, deux fois, trois fois avant d'aller sur le terrain
01:03:46 Si on a pu faire ça dans les champs, il aurait fallu 10 fois plus de personnes
01:03:50 Et puis en deux ans de temps, on ne sait jamais, le puceron il arrive là, il n'arrive pas là
01:03:53 Il y a des choses comme ça, tandis qu'en inoculant, en produisant des pucerons
01:03:56 Maintenant on sécurise notre activité d'expérimentation
01:03:58 pour avoir des résultats le plus fiables possible et le plus rapidement possible
01:04:01 Par rapport au néonicotinoïde, j'imagine que l'objectif c'est de réattendre ce degré d'efficacité
01:04:05 On va y arriver, c'est clair, il faut être un petit peu patient
01:04:08 Il faut qu'on ait encore nos solutions d'aphysides
01:04:10 Sanacidicide classique, je dirais, parce que c'est ce qui reste le meilleur malgré tout
01:04:14 Aujourd'hui, pour lutter contre les pucerons et les jeunisses
01:04:16 pour garantir une productivité qui est rémunératrice pour l'agriculteur
01:04:20 Gislain Malatesta, directeur de l'expérimentation avec Jeanne Dossé
01:04:24 Deux autres CERD doivent être constitués dans les prochaines années
01:04:27 8h04, quand la consultation chez le spécialiste va du simple au double
01:04:31 Certains médecins ont la main particulièrement lourde sur les dépassements de nos règles
01:04:36 Et nous ne sommes pas tous logés à la même enseigne, révèle ce matin l'association l'UFC Que Choisir
01:04:41 Par exemple, une consultation chez un gynécologue coûte en moyenne 36 euros à Amiens
01:04:46 C'est 15 euros de moins que la moyenne nationale à Paris
01:04:49 Par contre, la carte bancaire se met à chauffer un petit peu, comptez jusqu'à 80 euros
01:04:53 52 fermetures de classes prévues dans le premier degré dans la somme ce matin
01:04:57 Combien en restera-t-il ce soir ?
01:04:59 Réponse après la réunion du Conseil départemental de l'éducation nationale, le CDEN
01:05:05 Un rassemblement est d'ailleurs prévu à 14h devant le rectorat par l'intersyndical
01:05:09 En présence notamment des fédérations et de parents d'élèves
01:05:12 Ça se mobilise aussi ce matin devant la prison de Beauvais
01:05:15 Un rassemblement à l'appel du syndicat Force Ouvrière Justice
01:05:17 qui dénonce le management de la direction
01:05:20 C'est une petite révolution dans le monde du football
01:05:23 La FIFA autorise la Fédération française à expérimenter la sonorisation des arbitres
01:05:28 uniquement pour le moment dans le championnat de France féminin
01:05:31 Ce qui veut dire que le public pourra en fait entendre les décisions
01:05:34 lors des actions les plus litigieuses
01:05:36 Pour l'instant par contre, aucune date de mise en place n'a été dévoilée
01:05:40 Coup d'œil à la météo de notre journée
01:05:43 Un petit peu de pluie mais surtout beaucoup de grisailles
01:05:46 Oui en effet des nuages qui vont encore nous apporter de la pluie dès ce matin
01:05:50 avec l'espoir de voir quelques tout petits rayons de soleil
01:05:53 Tout petits alors !
01:05:54 Profitez-en parce que ça va se gâter à partir de cet après-midi
01:05:57 avec ces nuages qui vont apporter de nombreuses averses
01:05:59 partout sur la région, les trois départements
01:06:02 Avec cette vigilance orange, au vent aussi, attention
01:06:05 à partir de midi ça va souffler fort surtout sur le littoral Picard
01:06:09 avec des rafales attendues jusqu'à 120 km/h
01:06:12 donc grande prudence bien entendu sur le reste de la journée
01:06:16 et des températures douces encore ce matin
01:06:18 Vous êtes nombreux à nous le dire, il fait quasiment déjà 10 degrés
01:06:22 à Tillois-Floriville avec un ciel nuageux nous dit Marie-Laure sur notre page Facebook
01:06:26 Daniel à Bétancourt-sur-Mer à 9 degrés avec pas mal d'humidité encore
01:06:31 On a Elisabeth qui commence la journée avec nous à Beauvais
01:06:35 qui nous signale de la brume avec 10 degrés ce matin
01:06:39 Et puis il y a Patricia qui nous fait un petit coucou
01:06:42 qui nous dit que nous écouter et nous regarder en direct le matin c'est un vrai plaisir
01:06:45 Merci beaucoup, merci d'être aussi nombreux chaque jour à commencer ces journées avec nous
01:06:51 et bien sûr nous aussi à vos côtés avec cet après-midi des maximes entre 12 et 14 degrés
01:06:56 On aura 12 à Saint-Quentin d'Oulens, Mont-Didier, Albert, 13 à Beauvais, Perronne, Sénarpont et Soissons
01:07:01 14 pour Amiens, Friville, Fort-Mahon et Abbeville
01:07:05 A 8h s'y sont fait la route aussi ensemble bien sûr avec vos infos au 032 292 58 58
01:07:11 Ce vent cet après-midi qui va perturber les rails, Pierre-Antoine
01:07:15 Oui, de nombreuses lignes sont perturbées aujourd'hui dans les Hauts-de-France
01:07:19 Certaines même sont totalement à l'arrêt
01:07:21 Ça concerne les TER par exemple qui circulent entre Paris et Lens
01:07:25 entre Amiens et Compiègne, entre Beauvais et Le Tréport ou encore Beauvais et Creil
01:07:30 On vous a mis les principales difficultés sur francebleu.fr
01:07:33 N'hésitez pas également à nous prévenir
01:07:35 Prudence donc, vous pouvez interagir avec nous à tout moment 032 292 58 58
01:07:41 Avec vos infos dans les agglos, vous commencez à être nombreux à partir au travail
01:07:45 déposer les enfants à l'école, oui c'est bientôt les vacances
01:07:48 avec notamment rue Saint-Fucien des ralentissements
01:07:51 Rue de Rouen aussi sur le boulevard Beauvilet, il y a pas mal de monde
01:07:54 La rue d'Abbeville également dans l'ouest de la ville est bien empruntée
01:07:58 Actuellement donc à Amiens, à Beauvais des ralentissements aussi
01:08:02 Les principaux sont sur la nationale 31
01:08:05 sur la rue de Pontoise aussi comme chaque matin
01:08:07 et la commune de Varluy dans le sud de Beauvais
01:08:10 qui est chargée également quand vous la traversez à Saint-Quentin et Abbeville
01:08:14 Tout va bien, ça roule plutôt bien ce matin, vous restez bien sûr prudents
01:08:17 Et dans les gares, ce matin c'est calme en gare d'Amiens, de Beauvais et d'Abbeville
01:08:21 Notez quand même ce retard pour le TGV en gare TGV de Picardie
01:08:26 qui devait partir à 7h56 pour Marseille-Saint-Charles en voie 4
01:08:30 et qui a 20 minutes de retard
01:08:32 Soyez prudents et bonne route !
01:08:34 Infos, musiques, sourires, c'est le 6/9 France Bleu Picardie
01:08:38 Maxime Schneider
01:08:39 Le 6/9 France Bleu Picardie se poursuit, mission spéciale ce matin
01:08:43 et on vous donne la parole comme tous les matins, 8h15, vous êtes nos témoins d'ici
01:08:46 Qu'attendez-vous de l'agriculture de demain ?
01:08:49 C'est la question qu'on vous pose, comment vous voyez les choses ?
01:08:52 Est-ce que vous êtes peut-être vous aussi dans ce monde ?
01:08:54 N'hésitez pas à intervenir
01:08:55 Peut-être que vous avez des enfants qui veulent se lancer
01:08:58 Qu'est-ce que vous aimeriez voir changer pour leur simplifier la vie, pour les accompagner dans cette aventure ?
01:09:04 Également, vous êtes peut-être consommateur
01:09:06 Vous voyez les difficultés auxquelles nos exploitants agricoles sont confrontés
01:09:09 Qu'est-ce que vous êtes prêt à faire pour être à leur côté ?
01:09:12 Dites donc, nous racontez
01:09:13 03 22 92 58 58
01:09:16 On vous attend et notre émission se poursuit
01:09:18 avec Céline Autain, Victoire Jaquet
01:09:20 en direct du lycée agricole du Paraclac, au Tanchy, dans le Sud d'Amiens ce matin
01:09:26 La culture de l'agriculture, justement, on en parle aussi depuis ce matin dans ce lycée
01:09:30 et on donne la parole aux principaux concernés
01:09:32 deux élèves en formation, accompagnés de leurs proviseurs et leurs directeurs
01:09:36 Céline Autain, vous leur demandez comment ils voient l'agriculture de demain ?
01:09:39 Et on commence avec vous, Fabrice Rau, rebonjour
01:09:44 Rebonjour
01:09:45 Ça fait deux ans que vous êtes à la tête du Paraclac à Cotanchy
01:09:47 Qu'est-ce qui vous intéresse tant dans la formation agricole ?
01:09:50 Pourquoi avoir choisi d'être directeur dans ce secteur-là et pas ailleurs ?
01:09:54 Ça va être très clair, je suis rentré dans l'enseignement agricole par hasard
01:09:58 puisque j'ai fait mes études, quand j'étais jeune, il y a quelques années maintenant
01:10:02 avec le fils du directeur du lycée agricole du Roeh en Bretagne
01:10:05 ce qui m'a permis de découvrir l'enseignement agricole
01:10:08 Et pourquoi vous êtes resté depuis tout ce temps dedans ?
01:10:10 J'y suis depuis tout ce temps et je ne le quitterai pour rien au monde
01:10:13 parce qu'on est dans un enseignement pratique avec des jeunes motivés
01:10:17 avec des trois voies de formation, continue, apprentissage, formation scolaire
01:10:22 et on est dans un monde à taille humaine
01:10:26 Et ce qu'on entend là, c'est la sonnerie par deux ans d'école ?
01:10:29 Et donc ça c'est la sonnerie, la fameuse sonnerie du Paraclac
01:10:32 On a entendu il y a une demi-heure, Fabrice Raud, un professeur de l'établissement
01:10:36 s'agacer d'être le parent pauvre à la fois de l'enseignement et de l'agriculture
01:10:39 En quoi votre lycée est-il traité ou non au même rang que les autres ?
01:10:43 En fait, on est traité au même rang que les lycées de l'éducation nationale
01:10:49 donc on a plusieurs financeurs, le ministère, le conseil régional
01:10:53 La difficulté c'est de reconnaître nos différences
01:10:56 Nous avons des centres de formation par apprentissage, nous avons des centres de formation pour adultes
01:11:00 nous avons des exploitations agricoles, donc nous avons un besoin de trésorerie différent
01:11:04 par rapport aux autres lycées de l'éducation nationale
01:11:07 et la difficulté c'est de faire reconnaître cette différence et d'avoir un financement différent
01:11:12 Et qui participe à ce financement du coup au vu de tout ça ?
01:11:15 C'est le conseil régional qui nous finance en grande partie sur nos formations
01:11:18 On va revenir sur les moyens à votre disposition Fabrice Raume et Place aux Jeunes aussi
01:11:22 On est avec Tom Roussel, élève ici en terminal BAC Technologique, bonjour
01:11:27 Bonjour
01:11:28 Qu'est-ce que vous étudiez exactement ici ?
01:11:30 Alors je suis en staff production en classe de terminal
01:11:34 Staff c'est quoi ?
01:11:35 C'est science technologique de l'agronomie et du vivant
01:11:39 Donc on a de l'agronomie, de la biologie, de l'écologie
01:11:44 Quel est le projet que vous avez derrière ça ?
01:11:46 Je ne sais pas encore exactement
01:11:48 Mais à quoi ça mène ?
01:11:49 On a pas mal de débouchés derrière, ingénieurs, BTS, c'est tout ce qui touche au vivant
01:11:57 Vous parlez du vivant, c'est intéressant cette nouvelle terminologie aussi
01:12:00 Juste un petit point sans être trop indiscrète, d'où est-ce que vous venez ?
01:12:04 Est-ce que votre famille appartient déjà au monde agricole ? D'où venez-vous ?
01:12:10 Mes parents sont déjà agriculteurs, mes parents l'étaient déjà aussi
01:12:13 Donc c'est une passion qui m'est depuis plus petit
01:12:16 Et vous avez envie de continuer ce qu'ils font actuellement ?
01:12:20 De poursuivre peut-être notamment la tête de l'exploitation ou pas ?
01:12:24 J'aimerais bien, après c'est quelque chose qu'il faut réfléchir
01:12:29 Parce que je ne suis pas encore sûr de moi, de mon projet professionnel
01:12:32 Qu'est-ce qui vous plaît autant dans ce milieu ?
01:12:34 C'est quelque chose que depuis plus petit je suis dedans
01:12:39 Donc ça a toujours été, c'est une passion, ça a toujours été comme ça
01:12:45 Le contact avec la nature, le vivant comme vous dites ?
01:12:48 C'est quoi le vivant pour vous ?
01:12:50 Le vivant, les animaux, la nature, tout ce qui touche à la culture
01:12:56 Il est 8h13 sur France Bleu Picardie, on est toujours en direct du lycée agricole du Paraclet à Cotanchy dans la Somme
01:13:02 Avec deux élèves et donc le directeur Fabrice Raux qu'on retrouve
01:13:05 Le lycée brasse beaucoup d'élèves, vous nous avez dit un peu plus de 550 tout à l'heure
01:13:10 Avec des jeunes qui passent le bac, on vient de l'entendre, avec des formations post-bac aussi d'année en année
01:13:15 Comment évolue votre recrutement, d'où viennent vos élèves, quels sont leurs profils ?
01:13:19 La plupart des élèves notamment dans les formations purement agricoles viennent du monde agricole
01:13:25 Soit directement par les parents, soit par des ongles, des tantes, des proches
01:13:30 Et la plupart ne découvrent pas le monde agricole
01:13:33 Est-ce que le secteur a du mal à se diversifier, à s'ouvrir ?
01:13:35 Alors l'avantage c'est que nous avons des formations de plus en plus sur la nature, la biodiversité
01:13:40 Ce qui permet d'avoir des jeunes qui viennent plutôt des milieux urbains
01:13:44 Donc on est ici pas loin de la communauté urbaine d'Amiens
01:13:48 Et donc il y a de plus en plus de jeunes qui viennent dans les lycées agricoles
01:13:51 Mais pour faire des formations plus dans la gestion maîtrise de l'eau, la gestion des protections de la nature
01:13:56 Et les filles dans tout ça ?
01:13:58 Et dans ces formations là, les filles viennent aussi de plus en plus
01:14:02 Il n'y en a pas encore suffisamment pour moi dans le monde purement agricole des bacs professionnels
01:14:08 Mais dans les bacs technologiques, et puis nous avons une option hypologie équitation
01:14:13 Qui permet aussi d'attirer des jeunes
01:14:15 Et puis tout ce qui est nature, environnement, je pense que là on se retrouve avec une parité fille/garçon
01:14:21 Est-ce que vous avez les moyens de vos ambitions Fabrice Rowe ?
01:14:23 La région a baissé sa dotation initiale de fonctionnement pour tous les lycées en fin d'année dernière
01:14:28 Quel montant avez-vous perdu et quelle répercussion ça a ?
01:14:31 Nous avons environ perdu une dotation globale de fonctionnement pour l'année 2024
01:14:36 De 110 000 à 120 000 euros
01:14:39 Ce qui va nous permettre de continuer à fonctionner
01:14:44 Mais il ne faut pas que ça dépasse plus d'une année
01:14:48 Là il y a eu une baisse assez forte entre l'année dernière et cette année
01:14:52 Nous avons un fonds de roulement qui nous permet de payer les salaires tous les mois
01:14:58 De fonctionner tous les mois, ce qui est suffisant pour le moment
01:15:02 Suffisant pour fonctionner en 2024
01:15:04 J'ai peur que si cette dotation continue à baisser d'année en année
01:15:08 On ait du mal à continuer à fonctionner normalement
01:15:11 A vos côtés Fabrice Rowe, on retrouve un autre élève de votre établissement
01:15:15 Un élève en CQP, une certification qui vient compléter une formation initiale
01:15:19 Bonjour Léo Dimula, qu'est-ce que vous étudiez exactement ici ?
01:15:23 On apprend le métier de tractoriste agricole, c'est vague
01:15:29 On apprend à conduire les engins agricoles, tracteurs, télescopiques
01:15:34 On apprend les outils du travail de la terre, les réglages
01:15:39 Tout ce qui est machines de récolte, tout ce qui touche à l'agriculture
01:15:43 Vous êtes un peu plus âgé que Tom, vous allez fêter vos 25 ans demain
01:15:47 Vous avez envie de vous lancer bientôt ?
01:15:50 Oui, le projet après la formation c'est d'essayer de trouver un poste en tant qu'ouvrier agricole
01:15:56 Pourquoi ouvrier agricole et pas exploitant à la tête d'une ferme ?
01:16:00 Mes grands-parents étaient exploitants agricoles
01:16:03 Mon père n'a pas repris l'exploitation parce que c'était une trop petite exploitation
01:16:08 Aujourd'hui on voit que c'est compliqué de reprendre une affaire quand on n'est plus du milieu
01:16:13 Je préfère rester en tant qu'ouvrier agricole
01:16:17 Très rapidement parce qu'on a dépassé le temps
01:16:20 Il y a eu beaucoup de mobilisation dans le monde agricole ces dernières semaines
01:16:23 Depuis la fin d'année dernière même
01:16:25 Est-ce que vous les avez suivis ? Qu'est-ce que vous en pensez ?
01:16:27 Je pense que c'est légitime
01:16:29 Un salarié qui travaille 35 heures, si on ne le paye que 30 heures par exemple
01:16:34 Je donne ça en exemple, on ne serait pas satisfait
01:16:38 Je pense que c'est légitime
01:16:40 Merci à vous Léo Dumoulin, bonne route
01:16:42 Merci aussi à Tom Roussel à qui l'on souhaite plein de réussite cette année pour le BAC
01:16:46 Merci aussi à Fabrice Roux de nous accueillir et d'avoir répondu aux questions de France Bleu Picardie ce matin
01:16:51 C'est un plaisir
01:16:52 Votre 6.9 en direct du lycée d'agricole du Paraclac au Tanchy continue
01:16:57 On est en direct bien sûr jusqu'à 9h
01:16:59 Et vous l'avez entendu !
01:17:01 Place maintenant à vos témoignages
01:17:03 Comme tous les matins, on vous demande ce que vous attendez vous de l'agriculture de demain
01:17:08 03 22 92 58 58
01:17:10 Pour nous appeler on vous écoute dans une minute
01:17:12 France Bleu Picardie
01:17:13 Le week-end
01:17:15 Ici matin, revient dans un instant
01:17:18 8h17, qu'attendez-vous de l'agriculture de demain ?
01:17:40 Deux jours du salon maintenant qui va commencer sur Paris
01:17:44 France Bleu Picardie est en matinale spéciale depuis le lycée du Paraclac à Cotanchy
01:17:49 Et Pierre-Antoine, on donne la parole maintenant à nos auditeurs
01:17:51 Oui, on vous pose la question tout simplement
01:17:53 Quel défi les agriculteurs doivent relever dans les prochaines années ?
01:17:58 L'agriculture doit-elle évoluer ?
01:18:00 Comment nous aussi on peut les accompagner ?
01:18:02 Et puis on est avec des jeunes du lycée agricole
01:18:05 En ce moment ils nous entendent
01:18:07 Comment eux aussi les aider à se lancer dans cette aventure
01:18:09 Qui on le sait peut paraître très compliquée d'un premier abord
01:18:12 Et pour commencer on part à Abbeville, on va retrouver Frédéric
01:18:15 Bonjour Frédéric
01:18:16 Bonjour Maxime
01:18:17 Merci d'être avec nous ce matin
01:18:19 C'est toujours un grand plaisir
01:18:21 Quelle réponse à toutes ces questions vous apportez ?
01:18:23 Est-ce que vous avez un lien vous avec le monde agricole déjà ?
01:18:26 Si vous voulez, comme j'avais déjà dit hier
01:18:29 Si vous voulez j'étais élevé dans le domaine
01:18:32 Mes parents nous vécuaient, ils avaient une ferme
01:18:35 On avait des moutons, tout ça
01:18:39 Et c'est pour ça que moi j'ai toujours soutenu les agriculteurs
01:18:43 Parce que j'aime la terre, j'aime tout ce qui est nature
01:18:47 Frédéric, je suppose que vous les avez vus trimer
01:18:51 Cette famille autour de vous
01:18:53 Ces personnes qui ont travaillé pendant des jours, des heures
01:18:56 Des dizaines d'heures par semaine
01:18:58 Qu'est-ce qu'il faudrait qu'ils changent aujourd'hui globalement ?
01:19:02 Aujourd'hui pour que ça change
01:19:04 Il faudrait déjà arrêter d'exporter de la marchandise étrangère
01:19:08 Parce que je trouve que sur terre on a ce qu'il faut
01:19:12 Et puis comme je dis, c'est bien d'exporter des produits étrangers en France
01:19:17 Mais bon, j'ai le caractère que en France, on vous fait croire que c'est du français
01:19:21 Mais on vous met un aveu français
01:19:23 C'est vrai que c'est une des revendications portées également par les syndicats agricoles
01:19:27 Effectivement sur l'importation de produits en provenance de l'étranger
01:19:31 Concurrence déloyale, il y a eu plusieurs opérations dans la Somme
01:19:35 J'ai souvenirs comme ça notamment d'un supermarché
01:19:38 Où les agriculteurs étaient venus notamment étiqueter les prix du miel
01:19:41 Montrer que le prix du miel n'était pas correct et ne venait pas de France
01:19:44 Plus loin que juste ces mesures que l'État peut prendre
01:19:49 Est-ce que vous, vous êtes prêt aussi à changer ?
01:19:51 On sait qu'un agriculteur a souvent bien du mal à boucler la fin de mois
01:19:55 Est-ce que vous êtes prêt, vous, à payer plus cher ce que vous allez acheter ?
01:19:58 Je préfère payer un peu plus cher un producteur de comptes si vous voulez
01:20:03 Tout ce qui est français, c'est quand même mieux
01:20:06 Que payer un truc à l'hypermarché qui vient d'étranger
01:20:09 On va le payer peut-être moins cher, mais ce n'est pas la même qualité
01:20:13 Passer directement vers les agriculteurs et les producteurs locaux aussi
01:20:18 Dans les années 84, on leur a imposé un quota laitier
01:20:26 Parce qu'ils produisaient trop de lait
01:20:29 Et puis un beau jour, on a dit qu'il n'y avait plus accès à la taxe
01:20:34 Quelques contradictions, oui
01:20:35 Aujourd'hui, les producteurs laitiers sont parmi les personnes les plus remontées
01:20:40 On l'a vu encore hier en Mayenne
01:20:42 Où des producteurs ont investi le siège de Lactalis
01:20:44 Qui est une grosse centrale, une grosse coopérative
01:20:47 Merci beaucoup Frédéric de nous avoir appelé ce matin
01:20:49 Merci, au revoir
01:20:51 Bonne journée, merci, à très bientôt
01:20:52 Il est 8h20, on continue bien sûr de vous accueillir au 03 22 92 58 58
01:20:56 On part à Dours maintenant, c'est Jean-Louis qui nous attend
01:20:59 Bonjour Jean-Louis
01:21:00 Bonjour
01:21:01 Alors vous souhaitiez intervenir sur toutes ces questions
01:21:04 Vous êtes agriculteur
01:21:05 Oui tout à fait, je suis agriculteur à Dours, producteur de lait depuis plus de 25 ans
01:21:09 J'ai été moi-même lycéen étudiant au Paraclé dans les années 90
01:21:13 Donc tout d'abord au niveau pédagogique, je pense qu'une chose importante
01:21:16 C'est que les fondamentaux au niveau enseignement doivent toujours rester présents
01:21:20 Même si aujourd'hui on a les nouvelles technologies qui nous amènent de l'aide
01:21:24 Donc on va dire que je pense que le métier d'agriculteur
01:21:26 Comme peut-être d'autres métiers, c'est d'abord un métier passion
01:21:29 Et qui est un peu tributaire des heures passées au niveau du travail
01:21:34 Alors je ne connais pas votre âge Jean-Louis, vous avez dit qu'il y a 25 ans au Paraclé
01:21:38 Qu'est-ce que vous avez envie de voir changer dans le monde agricole
01:21:42 Quand on voit les jeunes qui s'apprêtent à se lancer dans ce métier ?
01:21:45 Entre guillemets, c'est comme nous il y a 25 ans
01:21:48 Le problème c'est qu'on a une grosse incertitude
01:21:50 Donc si je veux avoir un discours un peu plus professionnel, syndical
01:21:53 C'est qu'aujourd'hui les perspectives, quand on fait des emprunts pour les jeunes
01:21:57 Sur 10, 15, 20 ans peut-être
01:21:59 La projection aujourd'hui elle est plus difficile qu'à notre époque
01:22:03 On a beaucoup d'incertitudes, il n'y a plus tout ce qui est quotas
01:22:07 Le monde change vite aujourd'hui, la spéculation aussi
01:22:11 Donc il ne faut pas non plus couper l'herbe sous le pied à ces jeunes-là
01:22:14 Mais je veux dire de ce côté-là, par rapport à notre...
01:22:16 Si on peut dire dans les années 1900 si je peux me permettre
01:22:19 On a une vision de l'agriculture qui est beaucoup plus aujourd'hui business-mind
01:22:23 Vous Jean-Louis, quand vous entendez ce discours qu'on entend
01:22:28 Et qu'on peut avoir nous-mêmes en tant que consommateurs
01:22:30 C'est vrai qu'on cherche plus de circuits courts, moins d'intensifs
01:22:33 Moins aussi de produits traités avec des pesticides
01:22:36 Est-ce qu'aujourd'hui l'agriculture est aussi prête à évoluer sur ces questions ?
01:22:40 Et ne reste pas sur de vieilles positions
01:22:43 Qu'on pourrait dire, voilà, aujourd'hui effectivement il y a des demandes
01:22:47 Est-ce que vous êtes prêt à y répondre ?
01:22:49 - Je pense qu'au niveau communication, l'agriculture a un énorme retard
01:22:53 Ces changements-là, on les a déjà opérés il y a plus de 10 ans, 15 ans
01:22:58 Je me rappelle quand j'ai repris le spatio-sans-familial en 97
01:23:02 Où entre guillemets certaines doses de pesticides étaient déjà assez importantes
01:23:07 La réglementation a bien changé, les analyses, les reliquats azotés
01:23:10 Enfin j'en pose des termes techniques, mais je veux dire tout ça, ça a nettement évolué
01:23:14 Je pense que notre père agricole, on a très mal communiqué sur notre façon de travailler
01:23:19 Aujourd'hui on a peut-être un retard de ce côté-là
01:23:21 Quand je vois aujourd'hui ce qu'on apprend dans les lycées, notamment aujourd'hui
01:23:24 Les nouvelles technologies, enfin...
01:23:26 - Et aujourd'hui vous, Frédéric, vous recentrez justement cette communication
01:23:30 Vous le dites, vous avez évolué, merci beaucoup de nous avoir appelés
01:23:34 - Merci Jean-Louis, bonne journée à vous
01:23:36 Merci pour vos appels ce matin, notre émission spéciale continue
01:23:39 Depuis le lycée agricole du Paraclac au Tanchy, on va retrouver Victor Jacquet dans un instant
01:23:43 Et tout de suite, Johnny Hallyditch avec Gabriel
01:23:46 France Bleu réveille la Picardie, jusqu'à 9h
01:23:50 Gabriel, tu brûles mon esprit, ton amour étrange me ma vie
01:24:03 Et l'enfer devient comme un espoir, car dans tes mains je meurs chaque soir
01:24:13 Je veux partager autre chose que l'amour dans ton lit
01:24:18 Et entendre la vie ne plus m'essouffler sous tes cris
01:24:24 Oh, fini, fini pour moi
01:24:30 Je ne veux plus voir mon image dans tes yeux
01:24:38 Dix ans de chaîne sans voir le jour, c'était ma peine, force à de l'amour
01:24:43 Et bonne chance à celui qui veut ma place
01:24:48 Dix ans de chaîne sans voir le jour, c'était ma peine, force à de l'amour
01:24:55 Et il fait refuser, mourir d'amour enchaîné
01:25:05 Gabriel, tu flottes dans mon cœur, c'est une illusion de douceur
01:25:12 Et tu chantes, c'est la voix d'une enfant avec laquelle tu glaces mon sang
01:25:21 Je veux t'expliquer, tu confonds le jour et la nuit
01:25:27 Je veux t'approcher, mais tu tournes le dos, tu t'enfuis
01:25:34 Oh, sais-tu vraiment ce que tu veux faire ?
01:25:38 Je ne serai plus l'esclave de ta chaire
01:25:45 Dix ans de chaîne sans voir le jour, c'était ma peine, force à de l'amour
01:25:51 Et bonne chance à celui qui veut ma place
01:25:56 Oui, ma place
01:25:59 Dix ans de chaîne sans voir le jour, c'était ma peine, force à de l'amour
01:26:04 Oui, j'ai refusé mourir d'amour enchaîné
01:26:09 Oui, j'ai refusé mourir d'amour enchaîné
01:26:15 Oui, j'ai refusé mourir d'amour enchaîné
01:26:21 J'ai refusé mourir d'amour enchaîné
01:26:27 Oui, j'ai refusé mourir d'amour enchaîné
01:26:31 On vous fait vivre en direct jusqu'à 9h cette émission spéciale avec Victoire, Jacques et Céline Autain
01:26:45 Et on retrouve tout de suite Victoire, Victoire vous êtes toujours en classe auprès des élèves
01:26:50 Exactement, les futurs agriculteurs vont parfois dans les plaines, vont aussi dans la ferme du Paraclet
01:26:59 Mais certains vont bien en classe, c'est ce qu'on va faire, on va découvrir une classe ce matin juste avant 8h30
01:27:06 On est dans un cours un petit peu spécial, cours d'éducation socioculturelle
01:27:10 Il y a quelques élèves ce matin qui sont ici et puis il y a aussi la professeure, Madame Plassé, bonjour
01:27:16 Bonjour
01:27:17 Intéressant, cours d'éducation socioculturelle, est-ce que c'est propre à un lycée agricole ?
01:27:23 Oui tout à fait, le cours d'éducation socioculturelle est propre au lycée agricole
01:27:29 C'est un enseignement dans lequel on peut avoir de la communication, donc de la communication verbale, non-verbale
01:27:36 Mais aussi qui permet de faire la promotion d'événements, d'une entreprise
01:27:41 Et en fait il se passe beaucoup de choses dans ces cours là, parce qu'on mène des projets
01:27:45 Parfois des projets artistiques autour de la photo, la vidéo, le théâtre
01:27:49 Mais aussi ici une réponse à une commande, c'est-à-dire que là ils doivent valoriser le magasin du Paraclet
01:27:57 Qui est un magasin pédagogique au sein de l'exploitation
01:28:00 Qui est ouvert le jeudi midi jusqu'à partir du jeudi après-midi jusqu'au dimanche midi, au samedi midi pardon
01:28:10 Et en fait on va avoir des producteurs qui vont venir à l'occasion d'un événement organisé par les Bac Pro CGEA
01:28:18 Et les Bac Pro CGEA vont vous présenter l'événement en question
01:28:21 Alors cet événement, c'est un projet que vous faites toute cette année, on l'a dit vous êtes en CGEA
01:28:27 Conduit de gestion entreprise agricole, avant ça on n'est pas que dans être patron, être avec les animaux, être dans les terres
01:28:36 On vient de parler de communication, presque de partenariat
01:28:39 Kenzo pourquoi c'est important de découvrir tous ces métiers là maintenant, c'est ça être agriculteur aujourd'hui aussi ?
01:28:45 Alors oui c'est important parce que plus tard on ne sait pas dans quelle entreprise ou quelle entreprise nous allons fonder
01:28:51 Alors pour la communication, si on se met à faire de la vente directe par exemple ou transformer nos produits
01:28:57 Savoir comment les lancer, avec quel magasin nous pouvons être en partenariat etc
01:29:01 C'est ce que vous faites d'ailleurs avec ce joli projet, les saveurs artisanales, dégustations, stands, loteries, rencontres des producteurs
01:29:10 Qu'est-ce qu'on va pouvoir retrouver ce 28 mars ?
01:29:13 Alors le 28 mars on va pouvoir découvrir des glaces de chèvres, du fromage de chèvres, des produits, des savons
01:29:20 On va pouvoir déguster des confitures et des jus, donc différents jus, pommes laventes par exemple, des goûts peu connus par le public
01:29:32 Et des bonnes saveurs en tout cas de notre région avec les producteurs
01:29:36 Chloé un petit mot sur cette affiche que vous réalisez, on a parlé de cette communication
01:29:42 Vous c'était votre rôle c'est ça ?
01:29:44 Oui c'était mon rôle, donc j'ai présenté cette affiche, enfin je l'ai réalisé sur un logiciel pour présenter les différents producteurs qu'il va y avoir au magasin du Paraclet
01:29:56 Et voilà c'est ce qui va donc se dérouler le 28 mars avec une belle loterie
01:30:02 En tout cas on va vous laisser aller en classe ce matin, continuer à parler de ce projet
01:30:07 On imagine jusqu'à 9h et puis en tout cas bravo, on y sera peut-être le 28 mars, n'oubliez pas jeudi 28 mars, ces saveurs artisanales au lycée du Paraclet
01:30:16 Et on parlait du magasin et de la ferme, justement Victor on va vous y retrouver dans quelques minutes sur France Bleu Picardie
01:30:22 Avec aussi Céline Autain qui sera aux côtés, Denis Bulli le président de la FDSE A80
01:30:27 Notre matinale spéciale continue sur France Bleu Picardie
01:30:30 Ici matin, revient dans un instant
01:30:36 Du lundi au vendredi, France 3 Haute France vous accompagne le matin
01:30:42 A 10h35 c'est au féminin, politique, économie, art, les femmes ont bien leur place
01:30:47 Et on en parle avec Marie Sico
01:30:49 Merci d'avoir été avec nous
01:30:51 Et à 10h50, retrouvez Virginie Demange et ses invités pour une nouvelle saison de Vous êtes formidables
01:30:59 Vos deux rendez-vous du matin, c'est du lundi au vendredi
01:31:04 A 10h35, retrouvez au féminin
01:31:07 Et à 10h50, Vous êtes formidables sur France 3 Haute France
01:31:11 Une très bonne nouvelle vous attend sur France 3, l'arrivée de Météo à la carte, la suite
01:31:17 Ce nouveau rendez-vous fait la part belle à l'évasion, la découverte
01:31:21 On parle d'ici
01:31:22 Jeudi 22 février 2024, France Bleu Picardie, les 8h30
01:31:25 France Bleu 100% Picardie
01:31:28 Avec le vent qui fait son retour, qui va souffler fort cet après-midi à partir de midi, vigilance orange
01:31:33 On fait le point complet juste après l'info, on en parle aussi dans le journal avec vous, Pierre-Antoine Lefort
01:31:38 Et comment boucler le mois quand on ne gagne que quelques centaines d'euros ?
01:31:41 Et ce malgré des semaines à rallonge, ce sont des témoignages qu'on a entendus ces dernières semaines
01:31:45 Lors de la mobilisation des agriculteurs et sur lesquels on revient ce matin
01:31:49 A l'occasion de notre matinale spéciale depuis le lycée agricole du Paraclet à Cotanchy
01:31:54 Pour tenter de calmer la grogne, le gouvernement promet un nouveau texte égalim
01:31:58 Pour garantir une meilleure rémunération et faire respecter les règles aux industriels et à la grande distribution
01:32:04 Mais en attendant, certains misent sur la vente directe pour s'en sortir, François Sauvestre
01:32:08 Maxime Douzenel est agriculteur à Neuilly-le-Dien dans le Pontieu
01:32:11 La plupart de ses carcasses de viande sont achetées par un marchand de bestiaux
01:32:15 Mais il en réserve une partie pour de la vente directe
01:32:17 On voit quand même qu'il y a une différence, à la fin il me reste plus en faisant de la vente directe
01:32:21 Qu'en vendant directement à mon marchand de bêtes
01:32:23 Au kilo de carcasses, on va dire que ça représente à peu près 2 euros
01:32:26 Mais c'est pas mal d'investissement pour 2 euros le kilo sur une bête de 450 kilos, faites le calcul
01:32:31 Bastien Delescour, installé à Aican dans le sud-ouest de la Somme, a lui aussi testé la vente directe avec des poireaux
01:32:36 Formule gagnante pour ses marges, 2 à 3 fois plus élevées
01:32:39 Mais pour lui aussi, ce n'est pas forcément la solution miracle
01:32:42 Le problème c'est que ça reste sur des échelles beaucoup plus petites que l'industriel
01:32:46 On ne peut pas distribuer toute notre production
01:32:48 L'industriel reste quand même la solution de facilité qui permet de prendre l'entièreté de la récolte
01:32:52 Et de la négocier au travers de la France, voire même de l'Europe dans certains cas
01:32:56 Et d'autres freins existent selon Bastien Delescour
01:32:58 Vendre en direct c'est déjà plus de responsabilité auprès de la qualité de la marchandise qu'on livre
01:33:02 C'est aussi plus d'investissement pour par exemple le packaging du produit
01:33:06 Tout ça c'est un investissement qu'il faut calculer
01:33:08 Pour autant l'agriculteur n'abandonne pas cette idée de refaire de la vente locale
01:33:12 En allant par exemple directement proposer ses produits au supermarché de son secteur
01:33:16 Une meilleure rémunération mais aussi des promesses sur les aides à l'installation
01:33:19 Ou encore des mesures sur les visas pour les saisonniers étrangers
01:33:22 Le Premier Ministre et Gabriel Attal a tenté d'amouer un petit peu le monde agricole
01:33:27 Avant le salon à Paris
01:33:29 Est-ce que cela sera pour autant suffisant ?
01:33:31 On pose la question dans quelques minutes à Denis Bully
01:33:33 Le président de la FDSEA de la SOM
01:33:36 Qui sera l'invité de cette matinale spéciale
01:33:38 Et le salon Pierre-Antoine, véritable vitrine pour la production française
01:33:41 Et les picards seront bien représentés
01:33:43 Ce matin on rejoint un ancien du lycée du Paraclas justement
01:33:46 Stéphane Leuillet est éleveur de vaches normandes
01:33:48 A Collières près de Poit-de-Picardie
01:33:50 Il s'apprête à prendre le départ pour Paris
01:33:52 Avec Noël, une véritable fierté
01:33:55 L'élevage, la génétique, le travail de longue haleine
01:33:57 C'est le fruit du travail de mes parents aussi avant
01:34:00 Mes arrière-grands-parents mais aussi de mon frère et moi-même
01:34:03 C'est une vache entre guillemets qui est quelconque
01:34:05 Elle a pris toute la génétique favorable de son père et de sa mère quelque part
01:34:09 C'est vrai que c'est une vache qui a 6 ans aujourd'hui
01:34:12 Qui est sublime quelque part
01:34:13 On va dire la championne qui sera à Paris
01:34:15 C'est la vache qui est dans sa tenue de mariée ce jour-là
01:34:18 Vu le nombre d'anniveaux présentés, il n'y en a que 40 qui vont à Paris
01:34:22 Donc déjà c'est super bien
01:34:23 Après si on peut éviter la dernière place, c'est tout
01:34:26 Après être à Paris, c'est aussi un moyen de communication
01:34:29 Auprès du grand public, auprès des Parisiens
01:34:31 C'est vrai qu'il y a beaucoup de monde qui y va en tant que Parisiens
01:34:34 Et c'est aussi à nous de se forcer à échanger avec les Parisiens
01:34:37 Pour montrer aussi notre vie de tous les jours
01:34:39 Pour montrer que le bon côté des choses
01:34:41 Faut montrer aussi que le quotidien n'est pas rose tous les jours
01:34:44 Mais cette matinale spéciale se poursuit donc jusqu'à 9h sur France Bleu Picardie
01:34:48 Il est 8h34, les salariés des galeries Lafayette de Beauvais et Amiens
01:34:51 Devront encore attendre jusqu'au 20 mars
01:34:53 Le tribunal de commerce met en délibéré sa décision
01:34:57 Sur le plan de continuation de 26 magasins
01:35:00 Un plan qui prévoit la suppression de 70% des dettes du propriétaire Michel Oyon
01:35:05 Et qui a reçu le soutien du principal créancier
01:35:08 Attente longue aussi pour les salariés de Chausse Expo
01:35:11 Ils sont 750 partout en France
01:35:13 En Picardie, 5 des 15 magasins pourraient être repris
01:35:16 À Doulan, Perronne, Roy ou encore Albert
01:35:19 Ceux de Oisemont et de Flixecours resteraient sur le carreau
01:35:23 Une nouvelle audience est prévue le 13 mars
01:35:25 Pour savoir si l'offre de Chaussé à principal concurrent
01:35:29 Aujourd'hui de ce Chexpo sera acceptée
01:35:32 De nombreux médicaments sont encore bien difficiles à trouver en pharmacie
01:35:35 80 ont été signalés en tension voire même en rupture depuis le début de l'année
01:35:39 Un plan de lutte contre les pénuries vient d'être annoncé par la ministre Catherine Vautrin
01:35:44 Son cheval de bataille, permettre aux médecins de savoir avant de prescrire
01:35:47 Si le médicament est disponible ou non
01:35:49 Ce qu'il faut que nous arrivions à faire mieux encore
01:35:53 C'est cette capacité à ce que le médecin sur son logiciel de prescription
01:35:57 Puisse effectivement savoir que tel ou tel produit n'est pas disponible
01:36:02 Le jour où il veut par exemple le prescrire
01:36:05 Avec un espèce de pop-up qui dit "Attention aujourd'hui à moe-syciline en rupture"
01:36:10 Cela permet soit de prescrire autre chose
01:36:14 Soit de travailler sur la posologie qu'il va prescrire
01:36:19 De façon à pouvoir répondre à l'attente qui est celle du patient
01:36:23 Ce logiciel devrait être expérimenté cette année avant d'être élargi d'ici deux ans
01:36:27 La ministre qui annonce d'ailleurs ce matin sur France Bleu
01:36:30 Que le vaccin contre la bronchiolite pour les seniors sera remboursé
01:36:33 A partir de cet automne, cette maladie est très courante
01:36:36 L'hiver est particulièrement contagieuse
01:36:38 La météo avec vous Maxime
01:36:42 Et attention à ce vent qui souffle sur la Picardie
01:36:45 Vigilance orange à partir de midi sur les trois départements Picard
01:36:48 Cela va souffler fort jusqu'à 120 km/h
01:36:51 Notamment sur le littoral Picard, donc grande prudence
01:36:53 A partir de midi avec toujours et encore ces nuages dans le ciel Picard
01:36:59 Qui vont déjà porter quelques gouttes ce matin
01:37:02 Mais ça va se renforcer cet après-midi avec des averses sur les trois départements Picard
01:37:06 Et avec peut-être l'espoir de voir un petit peu de soleil
01:37:09 Mais il faudra bien regarder entre les nuages, notamment ce matin
01:37:12 Au niveau des températures, elles sont douces
01:37:15 D'ailleurs vous êtes nombreux à nous le dire sur notre page Facebook
01:37:17 On fait la météo ensemble avec par exemple 9° à Routioville
01:37:21 Ça c'est Marie-Christine qui a laissé son commentaire
01:37:23 Sabrina à 10° à Boisberg
01:37:25 Elle nous envoie justement une photo de ce ciel tout gris
01:37:29 Elle nous dit "Devinez, il pleut"
01:37:31 C'est vrai qu'on est habitués en ce moment
01:37:34 Et puis Alain et Brigitte du côté de Liercourt
01:37:37 Nous annoncent également de la pluie et du vent qui va bien souffler
01:37:40 Qui va se renforcer en effet cet après-midi pour les maxi 12° à 14°
01:37:44 12° à 51°, Doulan, Montdidier, Albert
01:37:47 13° attendus aussi à Perronne, Beauvais, Seine-Arpont et Soissons
01:37:51 14° pour Amiens, Friville-Escarbotin, Fort-Maron et Abbeville
01:37:55 L'infotrafic en Picardie avec Marie Automobile
01:37:58 Le concessionnaire Peugeot, Citroën, Opel, Hyundai, Skoda en Picardie
01:38:02 Et sur marieautomobile.fr
01:38:04 À 8h37, quelques ralentissements ce matin dans les agglomérations
01:38:08 Notamment depuis les quartiers nord-amiens
01:38:12 Sur l'avenue du Général de Gaulle, c'est chargé
01:38:14 Il y a du monde aussi en rue de Vignacourt, Boulevard
01:38:18 Également ce matin du Château d'Ain, quelques ralentissements
01:38:22 Route de Paris et puis route d'Abbeville également
01:38:25 Quand vous arrivez de l'ouest de la ville
01:38:28 À Beauvais également, quelques coups de frein
01:38:30 Notamment quand vous traversez la commune de Varluy dans le sud de Beauvais
01:38:34 Et toujours sur la nationale 31
01:38:36 À Saint-Quentin et à Ville, on circule bien ce matin
01:38:39 Pas de difficultés sur les routes et autoroutes Picard
01:38:42 Avec ce vent qui va souffler fort
01:38:44 Quelques perturbations sont à prévoir cet après-midi dans les gares
01:38:47 Un petit paquet de TER qui va rester à quai aujourd'hui
01:38:50 Décision de la SNCF pour ne pas prendre de risques
01:38:52 Ça concerne plusieurs lignes en Picardie
01:38:55 Notamment si vous devez faire L'An-Paris par exemple à l'arrêt totalement
01:38:59 Le cas aussi Amiens-Compiègne, Beauvais, à Blancourt-le-Tréport
01:39:02 Et puis aussi la ligne qui permet de relier Beauvais et Creil
01:39:05 Soyez vigilants bien sûr et n'hésitez pas à partager vos infos
01:39:09 03 22 92 58 58
01:39:11 J'étais en train de regarder sur le site de la SNCF
01:39:13 Un retard de 10 minutes pour le prochain train pour Boulogne-sur-Mer
01:39:16 Depuis la gare d'Amiens
01:39:18 Et puis également autre retard en gare d'Abbeville
01:39:20 Toujours le même train Boulogne-sur-Mer à 9h09
01:39:23 10 minutes de retard
01:39:24 Attention à ce gros accident que nous signale Bison Futé à l'instant
01:39:28 Sur la Nationale 31 dans le sens Reims en direction de Beauvais
01:39:32 A Brue-le-Sec, on n'est donc pas très loin de Clermont
01:39:34 Attention dans la bretelle de sortie de la N31
01:39:38 Carambolage entre 5 voitures nous dit Bison Futé
01:39:42 On attend un peu plus de précision mais soyez prudents dans ce secteur
01:39:45 Avec ce gros accident dans la bretelle
01:39:48 Si vous avez des infos, 03 22 92 58 58
01:39:51 Soyez prudents et bonne route
01:39:53 Le 6/9, France Bleu Picardie, Maxime Schneider
01:39:57 8h39, c'est déjà la dernière demeure de votre 6/9 spécial
01:40:01 A l'occasion du Salon de l'Agriculture
01:40:03 Qui ouvre ses portes samedi à Paris
01:40:06 Depuis 6h, nous sommes en direct du lycée agricole du Paraclet à Cotanchy
01:40:10 Et on y retourne tout de suite
01:40:12 Impossible de parler d'agriculture en ce moment
01:40:15 Sans évoquer la grogne qui secoue le monde agricole depuis maintenant plusieurs semaines
01:40:19 Depuis les panneaux renversés des jeunes agriculteurs
01:40:22 Aux annonces hier encore de Gabriel Attal
01:40:24 Que reste-t-il à défendre pour les syndicats ?
01:40:27 Céline Autain, c'est le président de la DEV, FEDSEA
01:40:30 De La Somme qui vous répond en direct
01:40:32 Bonjour Denis Bully
01:40:33 Le gouvernement a donné de nouveaux gages hier
01:40:35 Avec la promesse d'une quatrième loi égalime sur le revenu des agriculteurs
01:40:39 Si ça n'a pas marché les trois premières fois
01:40:41 Pensez-vous que ça puisse fonctionner la quatrième ?
01:40:44 Je pense que le gouvernement a la pression aujourd'hui
01:40:47 Puisque lorsque nous avons levé provisoirement les barrages en début février
01:40:52 Nous leur avions donné rendez-vous pour le salon de l'agriculture
01:40:55 Qui va s'ouvrir samedi prochain
01:40:57 Mais vous y croyez vous à cette quatrième loi égalime ?
01:40:59 Je pense que c'est important
01:41:02 Parce qu'on ne peut pas continuer à supporter des distorsions de concurrence intra-européenne
01:41:05 Et surtout avec les importations hors Europe
01:41:09 Et on a besoin d'une clarification sur ce sujet
01:41:11 Il n'y a pas eu un seul mot ou très peu sur l'agriculture biologique
01:41:15 Hier qui traverse pourtant une passe assez difficile
01:41:18 En tant que syndicat majoritaire du monde agricole
01:41:20 Qu'en pensez-vous ?
01:41:21 Tout à fait justement par rapport à l'agriculture biologique
01:41:24 On a vu avec le Covid l'emballement des consommateurs
01:41:27 Pour ce genre de production et aussi pour la production locale
01:41:31 Et pourtant pas un mot hier
01:41:32 Et ça nous surprend parce que justement
01:41:35 Lorsque nous avons rencontré les autorités préfectorales du département
01:41:38 Nous n'avons pas manqué justement de parler d'agriculture biologique
01:41:40 Nous avons aussi une section bio dans notre syndicat
01:41:43 Et ça nous intéresse énormément d'avoir des retours sur ces productions
01:41:48 Quel est votre sentiment vous après cette conférence de presse
01:41:51 Et à deux jours de l'ouverture du Salon de l'agriculture
01:41:53 Qu'est-ce que vous prenez ?
01:41:54 Est-ce qu'il faut maintenir la pression par des actions ?
01:41:56 Je pense qu'il faut maintenir la pression jusqu'au Salon
01:41:59 Parce que samedi nous allons avoir l'inauguration avec le Président de la République
01:42:02 Et on a besoin d'avoir une position claire du Président de la République et de son gouvernement
01:42:07 Le Salon reste une vitrine
01:42:10 Si je ne me trompe pas vous avez prévu un cortège quand même
01:42:12 FNSEA, JIA, demain soir un cortège d'agriculteurs
01:42:16 Tout à fait, donc la FNSEA continue à maintenir la pression
01:42:19 Avec une manifestation demain après-midi sur l'esplanade du Palais des Congrès
01:42:24 Avec une journée syndicale dans le Salon
01:42:27 Avec forcément pour accompagner le Président de la République
01:42:31 Et pouvoir continuer à lui proposer les revendications que l'on entend défendre
01:42:36 Il est 8h42 sur France Bleu Picardie
01:42:38 On direct depuis le lycée agricole de Cotanchy dans la Somme
01:42:41 Quel futur pour l'agriculture ?
01:42:43 C'est la question qu'on se pose depuis 6h
01:42:45 Et à l'instant avec notre invité du moment, Denis Bully, président de la FDSEA 80
01:42:49 Un projet de loi agricole doit arriver au printemps
01:42:51 Certains partis font déjà campagne sur le sujet avec les Européennes en ligne de mire
01:42:55 C'est le cas des Républicains et chez nous en Picardie
01:42:57 Du député de l'Aisne, Julien Dive, qu'on a entendu ce matin sur France Bleu Picardie
01:43:01 Réclamer, je cite, moins d'Etat pour les agriculteurs
01:43:04 Qu'est-ce que vous en pensez ?
01:43:05 Je pense que la pression administrative, des contraintes administratives sur notre métier
01:43:10 Depuis quelques années, commencent à peser
01:43:12 Il dit aussi moins de charges sociales, vous êtes d'accord avec ça ?
01:43:14 Les charges sociales, ça sert à payer les retraites par exemple ?
01:43:16 Tout à fait, mais je pense que les contraintes administratives pour moi
01:43:20 Sont aussi source de contraintes pour la compétitivité sur nos exploitations
01:43:26 Tant que vous passez votre temps derrière un ordinateur
01:43:28 Ou à remplir des papiers, vous n'êtes pas sur votre exploitation pour produire
01:43:32 Et ça, c'est le premier point le plus important pour nous
01:43:34 Pour vous, c'est la bureaucratie
01:43:35 Moins d'Etat, est-ce que ça veut dire aussi moins d'Union Européenne ?
01:43:38 Non, justement, parce que nous sommes quand même dans une année décisive
01:43:41 Il y a les élections européennes en ligne de mire au mois de juin prochain
01:43:44 Et moi, je suis persuadé qu'une Europe forte sera importante aussi pour la France
01:43:49 Et donc, on a intérêt à justement être présent au mois de juin sur ces élections-là
01:43:54 Le futur de l'agriculture française et Picard évidemment
01:43:56 Va forcément passer aussi par une confrontation avec le changement climatique
01:43:59 60 ans maintenant après la mise en place du système productiviste actuel qui est en crise
01:44:04 Quelles sont vos pistes à vous pour changer ce système ?
01:44:07 Alors justement, on a beaucoup de pistes
01:44:10 Sauf qu'il faut laisser de la liberté aux agriculteurs pour pouvoir réagir
01:44:13 On sait qu'on est dans un grand virage
01:44:15 L'agriculture est en mutation
01:44:18 Et donc, il y a des solutions agronomiques
01:44:20 Il y a des solutions biologiques
01:44:24 Il y a des solutions aussi scientifiques
01:44:26 De la recherche aussi autant sur les végétaux que sur les animaux
01:44:30 On a besoin, ça prend du temps
01:44:32 Est-ce qu'il faut passer par moins de production, moins de consommation ?
01:44:36 Ici, on pense par exemple à la viande qui pose un vrai problème en termes d'émission carbone
01:44:39 Vous y êtes prêt à ce changement ?
01:44:41 Oui, alors maintenant, ce qu'il faut aussi considérer
01:44:44 C'est que les productions animales ont aussi un intérêt globalement dans l'agriculture
01:44:49 Parce qu'elles représentent un cercle vertueux sur les exploitations d'élevage
01:44:52 Quand on parle aussi de restrictions, d'utilisation d'engrais minéraux, de choses comme ça
01:44:58 On a aussi un intérêt à préserver l'élevage dans des zones dites intermédiaires
01:45:03 Ça, ça me paraît important
01:45:04 Denis Bullion, on le rappelle, le salon de l'agriculture ouvre dans deux jours
01:45:08 Vous y serez ?
01:45:09 Tout à fait
01:45:10 Pourquoi ça reste un moment important pour vous ?
01:45:12 Alors, effectivement, en tant que syndicat, mais aussi en tant qu'agriculteur
01:45:15 On a besoin d'être présent
01:45:17 Pour moi, le salon, ça reste une vitrine de l'excellence française
01:45:20 Et si demain, toutes les filières qui y sont représentées déclinent
01:45:25 Le salon se réduirait à un musée, et c'est ce que je ne veux pas
01:45:28 Denis Bullion, vous êtes le président de la FDSA 80
01:45:31 Merci d'avoir répondu aux questions de France Bleu Picardie
01:45:33 Merci
01:45:34 Et avant la plus grande ferme de France dans deux jours
01:45:36 On se rend dans Côté Ferme avec Victoire Jacquet
01:45:40 C'est le nom de la boutique du lycée agricole du Paraclet à Cotanchy
01:45:43 Où on est en direct jusqu'à 9h
01:45:45 Belle matinée à tous, il est 9h15
01:45:47 France Bleu Picardie
01:45:50 Ici matin, revient dans un instant
01:45:54 Dimanche, bienvenue à Cato Cambrési
01:45:57 Terre rurale et terre de champions de motocross et d'enduro par exemple
01:46:01 Je vous présente Camini Cascadeur
01:46:03 Oh la vache, j'ai entendu
01:46:05 Et aussi de champions de l'élevage des plus belles vaches
01:46:10 Sans oublier le miel et la célèbre andouillette
01:46:13 François, François, arrête d'avoir peur
01:46:15 Il y a une abeille qui est en train de naître là
01:46:16 Et c'est ici qu'on fait chauffer les andouilles
01:46:18 Moi je sais faire l'andouille
01:46:20 Ça ne sera pas de tout repos dans Légendes et Hauts
01:46:23 Dimanche à 12h55 sur France 3 Haute France
01:46:26 Dans Dimanche en politique sur France 3
01:46:32 Il est question de politique et de vous
01:46:34 Chaque dimanche je reçois une personnalité politique de premier plan
01:46:37 Pour évoquer l'actualité nationale et internationale
01:46:39 Et je l'interroge sur les questions brûlantes du moment
01:46:41 En vous donnant aussi la parole à travers des reportages
01:46:44 Quelles réponses à vos attentes au quotidien
01:46:46 Quelles sont les positions des uns ou des autres
01:46:48 Leurs propositions, leur vision de la société
01:46:51 Dimanche en politique, présenté par Francis Letellier
01:46:54 Tous les dimanches à 11h55 en direct sur France 3
01:46:58 Et sur la plateforme France 3
01:46:59 8h46, le 6/9 se poursuit en direct du lycée du Paraclet
01:47:04 Ce matin, lycée agricole à Cotanchy
01:47:07 On retrouve une dernière fois Victoire Jacquet
01:47:09 Et Victoire, pour terminer notre émission
01:47:11 Vous êtes dans la boutique du lycée
01:47:13 Lycée agricole, exactement
01:47:16 Dans la boutique, mais juste à côté
01:47:19 Il y a surtout une ferme
01:47:20 Alors vous le voyez si vous êtes sur France 3 Picardie
01:47:23 Mais à la radio, c'est difficile
01:47:25 Il pleut !
01:47:26 Alors on va rentrer à l'intérieur
01:47:28 Aller voir peut-être des copines ce matin
01:47:31 Elles sont nombreuses, les vaches ici sur la ferme du Paraclet
01:47:35 A côté de ce lycée agricole
01:47:37 Cette ferme, elle est gérée par les élèves d'une part
01:47:40 Mais aussi par vous, Hugo Puech, bonjour !
01:47:42 Bonjour !
01:47:43 On a combien de vaches ici ?
01:47:45 On a 70 vaches en tout, avec 2 races différentes
01:47:47 Les nantaises et les rouges-déprés
01:47:49 Comment on peut les décrire ?
01:47:51 Marron, rouges-déprés, elle a des jolies tâches aussi
01:47:54 Oui, elle a des très jolies tâches
01:47:56 La rouges-déprés a été sélectionnée plutôt pour faire de la viande
01:47:59 Alors que la nantaise, c'est une race à faible effectif
01:48:01 Qui a failli disparaître
01:48:03 Et là, pour le coup, qui n'a pas été sélectionnée
01:48:05 C'est une race très rustique
01:48:06 Et très adaptée au pâturage en zone humide
01:48:08 C'est habituel d'avoir une ferme, des animaux
01:48:11 A côté d'un lycée agricole
01:48:13 Oui, c'est la spécificité de l'enseignement agricole en France
01:48:16 On a de réelles entreprises
01:48:18 Comme une entreprise privée
01:48:21 Mais dans un cadre public
01:48:23 Dans les établissements d'enseignement agricole public en France
01:48:26 Alors là, les élèves, ce matin, nous avons 2 stagiaires
01:48:29 Et puis il y a aussi Valentin qui peut nous rejoindre
01:48:32 Alors il était en train de donner à manger aux vaches
01:48:35 Quand nous sommes arrivés
01:48:37 Qu'est-ce qu'on avait dans ces céréales ?
01:48:39 Il y avait de l'orge, du maïs
01:48:41 Il y avait de l'orge, de la févrole et du blé
01:48:45 Vous, vous êtes aujourd'hui, Valentin, ouvrier agricole
01:48:48 Mais vous êtes passé par le lycée du Paraclet
01:48:51 Bel beau parcours que d'arriver ici
01:48:54 De gérer cette ferme désormais
01:48:56 C'est ça, moi j'étais ancienne élève
01:48:58 Et j'ai fait mes stages comme les stagiaires qu'on a aujourd'hui
01:49:01 Et au fil du temps, par la suite
01:49:03 Je suis arrivé sur l'exploitation en CDD
01:49:05 Pendant 3 mois, 6 mois, etc
01:49:07 Et puis après au fil du temps, ça s'est fait
01:49:09 Finalisé en CDI à 80% sur l'exploitation
01:49:12 En étant ancienne élève, c'est génial
01:49:14 Comment vous vivez-vous votre métier ?
01:49:16 Aujourd'hui, vous nous en parlez avec le sourire ce matin
01:49:19 Comment ça se passe au quotidien ?
01:49:21 C'est une passion au quotidien
01:49:23 On vient au boulot avec le sourire
01:49:25 Peu importe le temps qu'il fait, peu importe la saison
01:49:27 On vient, on est content de venir bosser
01:49:29 Quand on est dans ce milieu-là, qu'on aime ce milieu-là
01:49:31 On ne garde pas les horaires, on ne garde pas le temps
01:49:33 On vient avec le sourire au travail, et ça c'est génial
01:49:35 Vous avez à votre jeune âge, Valentin, comme Hugo
01:49:37 Vous êtes aussi dans la transmission
01:49:39 Il y a des stagiaires qui sont à vos côtés
01:49:41 Comment ça se passe cette transmission ?
01:49:43 Quel programme vous mettez en place
01:49:45 Pour toucher un petit peu à tout, Hugo ?
01:49:47 Alors voilà, c'est vraiment une ferme
01:49:49 Qui se doit d'être exemplaire, pédagogique et productive
01:49:51 Donc c'est beaucoup de missions
01:49:53 Qui sont diversifiées mais contradictoires
01:49:55 Et ce qui est assez génial, c'est que
01:49:57 C'est vraiment un support pédagogique pour les élèves
01:49:59 Ils voient concrètement le métier
01:50:01 Ils comparent les systèmes
01:50:03 Et ils peuvent, en plus d'avoir leur passion
01:50:05 Pouvoir s'installer en toute connaissance de cause
01:50:07 Avec des choix techniques
01:50:09 Dans lesquels ils se reconnaissent
01:50:11 Et qui leur correspondent
01:50:13 On a juste derrière la boutique
01:50:15 On va y aller dans quelques heures
01:50:17 Avec vous dans Bienvenue chez vous
01:50:19 Sur France Bleu Picardie
01:50:21 Découvrir aussi les bons produits de cette ferme
01:50:23 Qui sont gérés ici au lycée du Paraclet
01:50:25 À Cotonou
01:50:27 Et on va y aller dans quelques heures
01:50:29 Avec vous dans Bienvenue chez vous
01:50:31 Ici au lycée du Paraclet à Cotonou
01:50:33 Merci messieurs, je vais peut-être vous aider
01:50:35 Dans un instant à aller donner aussi
01:50:37 À manger aux vaches, je veux bien me retrousser
01:50:39 Les manches ce matin
01:50:41 Ah oui, je vous avais dit de chausser les bottes ce matin
01:50:43 Victoire, on vous retrouvera aussi
01:50:45 Bien sûr tout à l'heure en direct
01:50:47 À partir de 19h
01:50:49 Depuis toujours le lycée agricole
01:50:51 Du Paraclet à Amiens
01:50:53 Il est 9h moins 10, dans un instant on retrouve Céline Othin
01:50:55 Aussi pour leur dire au revoir justement
01:50:57 Au lycée, belle matinée à tous
01:50:59 Céline, si c'est temps tant
01:51:03 De fuir le présent
01:51:07 S'il te plaît, ouvre les yeux
01:51:13 Regarde devant
01:51:19 Va où va le vent
01:51:23 Et après, fais de ton mieux
01:51:27 Prisonnier du doute, pas vraiment du passé
01:51:31 Trop d'ombre sur la route, je vois plus les tracés
01:51:33 Et je me rappelle en folie mon panel de prologes
01:51:35 Et la mélancolie du bordel en colo
01:51:37 Rire de tout nos sens et des heures à vanner
01:51:39 Insolente innocence de mes plus belles années
01:51:43 Ah, où sont passées
01:51:47 Tes plus belles années
01:51:49 Elles s'éloignent
01:51:51 Tant de monde
01:51:53 Où sont passées
01:51:55 Où sont passées
01:51:57 Nos plus belles années
01:51:59 L'avenir
01:52:01 Tous les ans
01:52:03 Un passé composé d'événements imparfaits
01:52:05 Un passé pas si simple, des sourires en trophées
01:52:07 Du la mélancolie, je la mêle au présent
01:52:09 C'est la belle embellie des souvenirs apaisants
01:52:11 Et les belles années, même en point de suture
01:52:13 Je vais les amener visiter mon futur
01:52:15 Pour rire droit devant
01:52:21 Et croire sans faire semblant
01:52:25 Dessiner après autrement
01:52:29 Je rêve de nos éteints
01:52:37 De la lumière sur ces sourires éteints
01:52:41 Se retrouver plus fort, ne faire qu'un
01:52:49 Où sont passées
01:52:51 Nos plus belles années
01:52:53 Elles s'éloignent
01:52:55 Tant de monde
01:52:57 Où sont passées
01:52:59 Nos plus belles années
01:53:01 L'avenir
01:53:03 Tous les ans
01:53:05 J'ai peaufiné l'histoire, déconfiné l'espoir
01:53:07 Pour continuer d'y croire, je t'envoie un faire-part
01:53:09 Le faire-part du mariage entre nostalgie et destin
01:53:11 Quand l'un nourrit l'autre, faire du futur un festin
01:53:13 Je veux retrouver l'après
01:53:17 De notre vie d'après
01:53:19 Il est temps d'entamer
01:53:21 Où sont passées
01:53:25 Nos plus belles années
01:53:27 Elles s'éloignent
01:53:31 Tant de monde
01:53:33 Où sont passées
01:53:35 Nos plus belles années
01:53:37 L'avenir
01:53:39 Où sont passées
01:53:43 Nos plus belles années
01:53:45 Elles s'éloignent
01:53:47 Tant de monde
01:53:49 Où sont passées
01:53:51 Nos plus belles années
01:53:53 L'avenir
01:53:55 Tous les ans
01:53:57 Où sont passées
01:53:59 Nos plus belles années
01:54:01 Où sont passées
01:54:03 Nos plus belles années
01:54:05 Tu la mêles en colis, je la mêles au présent
01:54:07 Tu la mêles en bénis, des souvenirs apaisants
01:54:09 Et les belles années, même en point de suture
01:54:11 Je vais les amener, visiter mon pays
01:54:13 Je vais les amener, visiter mon culture
01:54:15 Nos plus belles années
01:54:17 Grand Camp Malade et Kimberos sur France Bleu Picardie
01:54:19 et France 3 Picardie
01:54:21 Les 8h54, c'est le moment de conclure
01:54:23 Cette matinale spéciale du 6/9
01:54:25 consacra l'agriculture de demain
01:54:27 depuis le lycée agricole du Paraclac
01:54:29 au Tanchy, où on vous retrouve Céline
01:54:31 avec le directeur à vos côtés
01:54:33 A quoi elle va ressembler d'après vous Fabrice Roux
01:54:37 l'agriculture des 10, 20, 30
01:54:39 prochaines années ?
01:54:41 Ecoutez, ce qui me semble important
01:54:43 vu le contexte actuel
01:54:45 c'est d'arriver à une agriculture
01:54:47 qui rémunère au juste prix
01:54:49 les agriculteurs
01:54:51 et qui permette de vivre de la production
01:54:53 ça me semble essentiel
01:54:55 de revenir peut-être sur encore accentuer
01:54:57 la loi EGalim
01:54:59 Qu'est-ce que vous attendez de vos élèves pour le futur ?
01:55:01 Les élèves sont très
01:55:03 demandeurs et notamment dans les lycées
01:55:05 agricoles, on est vraiment
01:55:07 sur une attente dans l'agroécologie
01:55:09 l'ensemble des référentiels de nos formations
01:55:11 intègrent maintenant complètement l'agroécologie
01:55:13 c'est devenu dans les mœurs et je pense
01:55:15 qu'il ne faut pas opposer
01:55:17 défenseurs de la nature et agriculteurs
01:55:19 pour moi les agriculteurs sont les premiers
01:55:21 défenseurs de la nature et s'ils arrivaient
01:55:23 à vivre bien de leur
01:55:25 production, je pense
01:55:27 qu'on peut vraiment
01:55:29 leur faire confiance et travailler
01:55:31 main dans la main entre
01:55:33 agroécologie,
01:55:35 agriculteurs, défenseurs de la nature
01:55:37 et bien manger, bien vivre
01:55:39 Et c'est ce que vous vous efforcez
01:55:41 de faire ici tous les jours au lycée du Paraclim
01:55:43 on l'a entendu dans les salles de classe
01:55:45 avec les profs, les élèves, dans votre boutique
01:55:47 côté ferme aussi, merci beaucoup
01:55:49 pour votre accueil, l'implication de tout le monde ici
01:55:51 on a été très bien reçus, on se donne rendez-vous
01:55:53 dans les 30 ans pour faire le point
01:55:55 vérifier si ce qu'on a dit ce matin tient toujours ?
01:55:57 Pourquoi pas 30 ans mais moi malheureusement je ne serai
01:55:59 plus là !
01:56:01 Merci beaucoup Fabrice Roux !
01:56:03 Le rendez-vous est pris avec vous Céline, Autain, Victoire, Jacques
01:56:05 et merci d'ailleurs de nous avoir fait vivre
01:56:07 cette matinale spéciale en direct
01:56:09 et merci également à toutes les équipes techniques
01:56:11 de France Bleu Picardie et France 3 Picardie
01:56:13 sans oublier notre éditeur
01:56:15 Théo à qui on fait un clin d'oeil
01:56:17 et puis France 3 Picardie sera aussi en direct du lycée
01:56:19 du Paraclim tout à l'heure dans le
01:56:21 12/13, il est 8h56
01:56:23 Ce 6/9 spécial
01:56:25 se termine et on vous laisse
01:56:27 en bonne compagnie, chaque matin
01:56:29 à votre service on vous donne la parole
01:56:31 au 03 22 92 58 58
01:56:33 et c'est Joseph Laurin qu'on retrouve
01:56:35 Bonjour Joseph ! Bonjour Maxime, bonjour à tous !
01:56:37 Qu'est-ce qui vous arrive ? J'ai un chat et une chemise foncée
01:56:39 (rires)
01:56:41 et je me rends compte que ça ne fait pas bon ménage
01:56:43 Bon justement, on a besoin
01:56:45 de rire, ça tombe bien ! Mais oui, on a besoin
01:56:47 de rire, c'est bon pour la santé, c'est bon pour
01:56:49 le moral, c'est bon pour votre journée
01:56:51 alors dans nos journées on essaye de
01:56:53 trouver des petits moments, on va rire
01:56:55 souvent, ça peut être une personne, ça peut être un lieu
01:56:57 ça peut être une petite habitude
01:56:59 ce que l'on a, vous où allez-vous chercher
01:57:01 le rire dans votre journée ?
01:57:03 03 22 92 58
01:57:05 58
01:57:07 Ah le rire, bah oui, c'est ce qui fait qu'on est heureux
01:57:09 quand on arrive au boulot et que le collègue il arrive
01:57:11 il fait "Hey, comment vas-tu, il est haut de poil"
01:57:13 et tout de suite, tout de suite on se marre
01:57:15 et toi là-bas t'es là "Oui, mais oui"
01:57:17 Le rire c'est ce moment où on s'ébat
01:57:19 (rires)
01:57:21 (rires)
01:57:23 Il le fait bien !
01:57:25 (rires)
01:57:27 Il aurait pu être comédien celui-là
01:57:29 (rires)
01:57:31 (rires)
01:57:33 Encore !
01:57:35 Le joker, on a le joker avec nous
01:57:37 (rires)
01:57:39 C'est bon ? Oui, je crois, je crois
01:57:41 Encore un !
01:57:43 Et c'est bon !
01:57:45 Euh, oui bah, j'ai
01:57:47 (rires)
01:57:49 Tout va bien !
01:57:51 Pour nous dire où vous trouvez le rire dans votre journée
01:57:53 au 03 22 92
01:57:55 58 58
01:57:57 Ah le rire, je peux vous le dire qu'on l'a souvent ici grâce à nos collègues
01:57:59 Le 6th of c'est fini
01:58:01 On vous laisse avec Joseph et on vous retrouve bien sûr demain
01:58:03 Belle journée à tous !