• il y a 9 mois
La station de Saint-Colomban-des-Villards en Savoie a dû fermer par manque de neige. Cette station située à 1.000m d'altitude était déjà fermée à Noël et au Nouvel-An. Cette nouvelle fermeture marque un coup dur pour les commerçants et représente une perte économique de plusieurs dizaines de milliers d'euros.  

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Transcription
00:00 Pierre Vollaire, question un peu directe mais compte tenu des aléas climatiques,
00:04 est-ce qu'il ne va pas falloir se résoudre à un moment à fermer les stations de ski de basse et moyenne montagne ?
00:10 Écoutez, il faut surtout les faire évoluer, c'est-à-dire leur trouver des activités qui permettent de développer un business model
00:19 qui permet de continuer à faire vivre des gens à la montagne, mais en prenant en compte le fait qu'effectivement,
00:26 pour les stations de basse altitude et qui sont mal exposées, il faut trouver des modèles qui viennent remplacer le ski.
00:33 Mais c'est-à-dire très concrètement comment ?
00:36 En mettant en place des activités différentes, de renouvellement par exemple d'activités.
00:41 Aujourd'hui, on travaille beaucoup sur des activités comme la tyrolienne, le parapente,
00:48 enfin on fait beaucoup d'activités qui ne sont pas totalement dépendantes du ski pour ce type de station.
00:55 Mais il ne faut pas oublier non plus que, de la neige, je vous l'avais dit à l'instant,
00:59 on en reçoit dans les heures qui viennent 50 cm et que le ski génère aujourd'hui 11 milliards d'euros de chiffre d'affaires,
01:06 200 000 emplois en France et qu'il y a des stations qui peuvent continuer à aller de l'avant.
01:10 Ce qu'il faut, c'est que la profession et les collectivités aident à accélérer le développement des sports et loisirs de montagne complémentaires.
01:17 On l'a fait aux ors avec un pôle sport innovation qui permet de tester des sports différents du ski
01:23 avec des systèmes de robotique et de réalité virtuelle pour pouvoir tester avec le bon niveau d'acceptabilité.
01:32 Vous prenez par exemple le VTT, VTT DH, par exemple aux ors, on a doublé le chiffre d'affaires de l'été en accélérant le développement de ces activités.
01:42 Mais est-ce qu'on a vraiment envie de faire du ski virtuel ?
01:46 Le but, ce n'est pas de faire faire du ski virtuel, je viens de vous dire, c'est de faire tester des sports qui sont des sports complémentaires au ski.
01:55 Donc ici, par exemple, on a le VTT DH, on a le parapente, on a le kayak parce qu'on a des offres qui sont tout autour.
02:02 Et donc avec les professionnels, on vous le fait tester avec le bon niveau d'acceptabilité.
02:06 Et ensuite, vous allez le pratiquer en réel avec le développement de votre niveau de performance. C'est ça le but.
02:13 Qu'est-ce que vous appelez VTT DH ?
02:16 DH Downhills, sorry, in English. De descente.
02:21 Mais est-ce que vous êtes sûr que s'il n'y a plus le ski, on ne sera pas tenté d'aller au soleil pour pratiquer les activités que vous décrivez ?
02:31 Non, pas du tout. Je pense que les offres sont attractives. La montagne, c'est un espace de nature, de liberté,
02:37 où on est bien accueilli par des gens qui sont proches du terrain. On le voit avec les familles.
02:43 Quand vous voyez ces jeunes qui viennent en famille pour se ressourcer avec ces types d'activités, il y a aussi des activités de bien-être.
02:51 Et donc à la montagne, les gens qui repartent, ils repartent avec un capital de bien-être.
02:58 Je le dis souvent, c'est le meilleur remède sociétal qu'on puisse trouver à nous d'être intelligent pour avoir des offres qui sont attractives et intéressantes.
03:06 On sait très bien que la valeur ajoutée ne sera pas la même, puisque le ski n'a pas d'équivalent en termes de valeur ajoutée.
03:12 C'est là qu'il faut que, de manière générale, la collectivité, la collaboration fassent son œuvre pour qu'on puisse aider ces territoires à avoir des activités
03:20 qui permettent de nourrir des familles. Je le disais à l'instant, c'est plus de 200 000 emplois en France.
03:26 Mais il ne faut pas faire une seule vision de l'ensemble des stations. Il y a des stations qui sont très différentes d'autres.
03:34 Et on a aussi, vous le disiez à l'instant, la question des Jeux olympiques de 2030.
03:40 On a la chance d'avoir Renaud Muselier et Laurent Wauquiez qui ont pris les bonnes dispositions politiques pour qu'on puisse avoir les JO de 2030.
03:48 Des JO très écologiques qui utiliseront les installations existantes et qui permettront d'amener la jeunesse vers ce bel objectif de respecter la nature,
04:00 les hommes, l'environnement avec l'esprit olympique d'excellence.
04:04 Ce qui est certain, c'est que Pierre Volaire, il est très vendeur. On a envie de vous croire. J'espère que vous avez raison.
04:14 C'est tout ce que je peux vous dire. L'évolution du climat.
04:18 On est très impliqués dans la transition écologique avec l'ensemble de la Commission.
04:22 J'en suis sûr. Il faut que je vous arrête Pierre. On est contraints par le temps. Merci d'avoir été en direct avec nous.
04:29 Bon début de saison parce qu'avec l'arrivée de cette neige, la saison ne commence que maintenant. Merci. Bonne journée.

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