Reportage - Comm FRA - 1976 -
Septembre 1976 -
Septembre 1976 -
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00:00 Catalinski, si la terrain, c'est un joueur professionnel.
00:02 Catalinski, dans ma vie privée, c'est aussi un joueur professionnel, mais beaucoup plus gentil.
00:06 Qu'est-ce qu'elle raconte, cette chanson?
00:27 Il a perdu l'amour, il a perdu...
00:34 ...le fiancé et presque il pleure.
00:37 C'est un peu votre histoire, ça?
00:39 Eh oui.
00:40 Vous êtes bien seul ici à Nice, Catalinski?
00:43 Je suis pas tout seul. J'ai fiancé ici quand même et...
00:48 ...je crois que je vais faire mariage ici à décembre avec une Française.
00:57 Niceoise?
00:58 Oui, c'est Niceoise.
01:00 Et déjà maintenant, je suis pas tout seul.
01:03 Vous vous reposez beaucoup, je crois. Vous vous récupérez facilement.
01:06 J'ai obligé de faire ça.
01:08 Parce que Markovic, il sait tout.
01:11 Et quand je suis pas prêt pour un entraînement, il me demande tout de suite "Qu'est-ce que c'est?"
01:17 "Qu'est-ce que c'est ça?"
01:19 "Et pourquoi est-ce comme ça?"
01:22 Comme tous les autres, je le jure.
01:25 C'est pour ça qu'il a sévi quelques fois dans l'équipe de Nice?
01:28 Ah, je sais pas ça. Je sais rien.
01:31 Demandez-vous au monsieur Markovic et des gens de l'OGC Nice.
01:36 Vous ne voulez pas le savoir, ce qui s'est passé?
01:38 Non. Moi, je sais pas. Je ne sais rien du tout.
01:41 Vous faites votre métier et puis c'est tout?
01:42 Oui, c'est tout.
01:43 Le vrai joueur professionnel, en quelque sorte.
01:47 Oui.
01:50 Vous ne pensez pas que les joueurs français devraient suivre votre exemple, quelquefois?
01:55 Ah, je sais pas. Je sais pas.
01:59 Vous avez-vous senti une différence entre la Yougoslavie et la France à votre arrivée ici?
02:28 Non, aujourd'hui, je peux dire non.
02:31 Au début, peut-être avec ce changement, c'était un peu plus difficile, puisque je n'ai pas parlé français.
02:38 Je ne savais pas parler.
02:40 Mais aujourd'hui, ça a changé tellement que je ne peux pas faire aujourd'hui une différence entre la vie en Yougoslavie et ici.
02:52 C'est plutôt par les gens que je veux dire ça.
02:56 Parce que je trouve les gens avec la même mentalité comme là-bas.
03:03 C'est pour ça, d'ailleurs, qu'on s'est adaptés très vite.
03:08 Depuis 1959, les supporters socialiers ont appris à connaître l'une de leurs grandes vedettes, l'aslo céleste.
03:15 Sa gentillesse a fait la conquête de tous.
03:18 Il y en avait encore, comment? Pour le marché noir?
03:29 C'est vrai, à Sochaux, il n'a que des amis.
03:32 Il n'est même pas dépaysé par le football français, allant même jusqu'à le comparer au football yougoslav.
03:45 Ses goûts sont simples.
03:46 Sa femme et ses deux enfants, il aime les retrouver et parler la langue de son lointain pays.
03:56 Natacha!
04:01 Nathalie!
04:03 Allez, donnez-lui un bisou. Voilà!
04:05 Oh, c'est terrible!
04:15 C'est terrible!
04:20 L'un de ses grands soucis est l'éducation que reçoivent ses enfants.
04:24 Aussi, supervise-t-il avec attention la leçon d'allemand.
04:29 Attends, ne dis pas "Danke schön".
04:32 "Danke schön, Rolf. Hund, wo ist mein Pfeife?"
04:37 C'est bien. Tu comprends ce que ça signifie?
04:41 Oui.
04:42 Tu comprends? Donne-lui un bisou.
04:44 C'est ici que nous vivons, là, dans ce quartier.
04:48 Nous sommes vraiment très contents ici, puisque, comme vous voyez, on a la verdure partout.
04:58 C'est un quartier calme. Pourtant, nous sommes dans le centre de la ville.
05:05 Pour l'instant, j'ai encore un an de contrat, c'est-à-dire, effectivement, un an et demi de rester ici à Sochaux.
05:15 Mais, progressivement, j'envisage déjà un autre départ pour la Yougoslavie.
05:23 Voilà, justement. Comme j'aime bien bricoler, moi, j'ai fait cette maquette de notre future maison en Yougoslavie.
05:33 Ce qui est en train de se faire en ce moment à Novi Sad.
05:39 Comme nous sommes loin de Novi Sad en ce moment, bon, il faut synchroniser les travaux.
05:47 Et puis, il faut que je donne des instructions là-bas aux travailleurs.
05:53 En attendant, avant la maison de Novi Sad, au bord du célèbre Danube,
05:57 Laszlo Célès veut finir sa carrière française en beauté. Il est si bien en France.
06:23 Il était attendu comme le Messie à Marseille.
06:26 Noberto Alonso a débarqué dans la cité fosséenne avec sa femme et ses deux enfants âgés de 18 mois et de 3 mois.
06:32 Contrairement à Svaldo Piazza, Alonso ne s'est pas senti perdu à Marseille.
06:36 Il y a retrouvé un climat comparable à l'Argentine, une passion égale pour le football et surtout,
06:41 deux compatriotes, Raúl Nogues et Hector Yazelt.
06:49 Les débuts de Alonso se sont fait attendre. Il devait montrer son talent il y a 15 jours.
06:53 Une mauvaise blessure l'a forcé à rester au lit.
06:56 Et les Marseillais ont regardé sceptique ce garçon de 24 ans au visage de premier communiant
07:01 que l'on annonçait comme le meneur de jeu de River Plate et qui devait tenir la barre de l'OM
07:05 dans les eaux qui sont pour l'heure assez tumultueuses.
07:08 Alonso avait déjà joué trois fois avec l'OM, trois fois à l'extérieur, un bilan plus que négatif,
07:14 un match nul à trois, deux défaites à Valenciennes et surtout à Southampton.
07:19 Les résultats sont importants mais pas inquiétants. C'est une raison supplémentaire pour travailler davantage.
07:30 Si l'on est trop inquiet par les résultats, il n'est pas la peine de continuer à jouer.
07:39 Le public marseillais est un public difficile. Vous craignez ses débuts à Marseille ?
07:44 Non, je n'ai pas peur car le public doit être mon meilleur ami.
07:49 Je ferai les choses le mieux possible pour que les gens qui ont mis leur confiance en moi
07:53 ne soient pas déçus, soient contents et le public aussi.
07:58 Il était peut-être un peu plus pâle que d'habitude en empruntant le long tunnel qui mène au terrain.
08:03 Mais Alonso était décidé à montrer ce qu'il savait faire avec un ballon,
08:06 même si physiquement il s'estime à 60% de sa valeur.
08:10 Le public marseillais attendait pour son enthousiasme de jouer avec Alonso.
08:16 Mais il n'y avait pas de chance.
08:18 Il avait déjà fait un bon début, mais il n'avait pas la chance de jouer avec un ballon.
08:22 Il avait déjà perdu sa valeur.
08:24 Le public marseillais attendait pour s'enthousiasmer, un peu comme l'ogre devant le petit pousset.
08:30 Mais Alonso n'était pas décidé à se faire manger.
08:33 Le marseillais est friand de spectacle, alors il allait être sérieux.
08:38 Le public marseillais attendait pour son enthousiasme de jouer avec Alonso.
08:42 Mais il n'y avait pas de chance.
08:44 Il avait déjà fait un bon début, mais il n'y avait pas la chance de jouer avec un ballon.
08:48 Le public marseillais attendait pour s'enthousiasmer, un peu comme l'ogre devant le petit pousset.
08:52 Mais il n'y avait pas la chance de jouer avec un ballon.
08:55 Le public marseillais attendait pour s'enthousiasmer, un peu comme l'ogre devant le petit pousset.
08:59 Mais il n'y avait pas la chance de jouer avec un ballon.
09:02 Le public marseillais attendait pour s'enthousiasmer, un peu comme l'ogre devant le petit pousset.
09:06 Mais il n'y avait pas la chance de jouer avec un ballon.
09:09 Le public marseillais attendait pour s'enthousiasmer, un peu comme l'ogre devant le petit pousset.
09:13 Mais il n'y avait pas la chance de jouer avec un ballon.
09:16 Le public marseillais attendait pour s'enthousiasmer, un peu comme l'ogre devant le petit pousset.
09:20 Mais il n'y avait pas la chance de jouer avec un ballon.
09:23 Le public marseillais attendait pour s'enthousiasmer, un peu comme l'ogre devant le petit pousset.
09:27 Mais il n'y avait pas la chance de jouer avec un ballon.
09:30 Le public marseillais attendait pour s'enthousiasmer, un peu comme l'ogre devant le petit pousset.
09:34 Les réactions des enfants ne trompent pas.
09:36 Norberto Alonso, après 90 minutes de jeu, était adopté.
09:39 Et on attend avec impatience, au stade Vélodrome, le récital promis avec un autre argentin, Hector Yazalde.