• il y a 10 mois
TOUCHE PAS À MON POSTE : 100% médias, 100% darka ! 


Du lundi au vendredi à 18h45 sur C8.


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Transcription
00:00 - On applaudit très fort Karina Marimont qui est avec nous et Laurent Ruquier.
00:03 - Merci Laurent, merci Karina.
00:06 - Alors Karina c'est la première fois que vous venez ?
00:09 - C'est la première fois que je viens et pas la dernière j'espère.
00:12 - Merci d'être là en tout cas parce que voilà elle est très très sympathique.
00:16 - Oui.
00:17 - Vous voyez on voit tout de suite. Non mais c'est vrai.
00:19 - Il y a Gilles Bernays qui arrive dans une pièce, tu sens tout de suite tu vas pas t'éclater.
00:22 - Non mais c'est vrai. Karina arrive, ah ouais elle est sympathique.
00:25 - Et Laurent Ruquier est avec nous. Laurent je suis très heureux de te voir.
00:28 - C'est gentil merci.
00:29 - Non mais toi t'es bien, tu kiffes, tu fais tout ce que t'aimes, tu te balades.
00:32 - Oui c'est bien, je suis un homme heureux, j'ai trouvé ma joconde, elle vient avec moi.
00:36 - Elle est souriante plus que la vraie mais...
00:40 - Elle est plus souriante que la vraie.
00:41 - Oui mais j'ai vu en plus l'autre jour Ségolène Royal ici même parler de la joconde.
00:45 - Oui, exactement.
00:46 - Elle a eu du mal.
00:47 - Ah bah alors, elle revient jeudi Ségolène.
00:50 - Ah bravo.
00:51 - Parce que je pouvais plus me passer d'elle.
00:52 - Donc Ségolène revient jeudi et nous parlera de la Vénus de Milo.
00:56 - Voilà.
00:57 - Une pièce après.
00:59 - Alors la joconde parle enfin, nouvelle pièce actuellement au Théâtre de l'Oeuvre à Paris.
01:04 Et Laurent m'a envoyé un messager, il m'a dit "j'ai vu que tes chroniqueurs étaient vraiment studieux,
01:09 puisqu'ils sont venus voir la pièce".
01:11 - C'est vrai.
01:12 - J'ai pas dit qui, j'ai pas cafeté, j'ai dit qu'il y en a qui étaient venus.
01:15 - Alors qui ?
01:16 - Ah oui quand même.
01:18 - Voilà les plus vieux.
01:19 - Non non non, les plus... franchement, toi tu travailles pas ?
01:23 - Si mais je viens d'avoir un enfant.
01:25 - Et alors ?
01:26 - Et alors tu as tous tes enfants ?
01:27 - Quoi ?
01:28 - Excusez-moi.
01:29 - T'es défoncé par ma meuf.
01:30 - Mais arrête, de toute façon...
01:31 - Dis donc.
01:32 - Excuse-moi, toi tu te permets de juger ?
01:33 - Oui.
01:34 - Pourquoi ?
01:35 - T'étais à la fête ?
01:36 - Moi j'habitais à 800 km, c'est compliqué.
01:37 - Alors, non non non, quand tu dois rester, s'il y avait une soirée, tu serais resté.
01:40 - Oui.
01:41 - On viendra en retourner, vous habitez où ?
01:43 - À Sainte-Maxime.
01:44 - À Sainte-Maxime, on viendra à Sainte-Maxime.
01:47 - En revanche, tu payes ta place.
01:49 - À Sainte-Maxime, je te le dis, on va voir la bande-annonce de la pièce, puis on va
01:52 en parler dans un instant, et on est très heureux de vous avoir tous les deux, et Carina,
01:56 j'adore.
01:57 - Elle est incroyable.
01:58 - Elle est incroyable.
01:59 - Elle est formelle.
02:00 - Vous connaissiez avant ?
02:01 - Non, justement.
02:02 - Ah bon ?
02:03 - Je l'ai vue pour la première fois sur scène, et je ne savais même pas que c'était
02:05 elle qui faisait Renata dans la petite histoire.
02:07 C'est après que j'ai su ça, parce qu'en tournée, on a déjà fait quelques dates
02:10 avant Paris à Toulouse, et dans la rue, puisque je suis allé là-bas pour voir comment
02:14 ça se passait, les toutes premières représentations, tout le monde l'appelait Renata, mais j'étais
02:17 surpris, alors que pour moi, c'est Mona Lisa, ce n'est pas Renata.
02:21 - On va regarder la bande-annonce, en tout cas, merci d'être là, regardez.
02:24 - Taxi !
02:43 - De l'oeuvre, s'il vous plaît, vite !
02:45 - Vous êtes arrivée.
03:00 - J'ai le troc.
03:03 - Ça va très bien se passer.
03:05 - Allez, merde !
03:07 - Je vous attends à partir du 15 février, j'ai plein de choses à vous raconter.
03:17 - La flexion de Laurent Routier ! La joconde parle enfin !
03:31 - C'est moi, la vraie !
03:32 - Alors, merci à vous deux d'être là.
03:34 Déjà, Laurent, comment tu as eu l'idée de créer ça ?
03:36 - Ça fait une vingtaine d'années, j'avais envie de faire quelque chose sur la joconde,
03:40 parce qu'il y a un mystère autour de ce tableau, et j'avais envie de faire un truc avec deux personnages,
03:44 Léonard et Mona Lisa, qui posent pendant des longues heures de séance.
03:49 Puis après, j'ai foutu ça dans un tiroir, parce qu'entre-temps, Isabelle Mergaud m'a demandé des pièces.
03:54 Et j'ai réouvert ce tiroir il n'y a pas si longtemps, et je me suis dit, non, finalement,
03:58 elle doit être toute seule sur scène.
04:00 J'ai écrit ça il y a deux ans, deux ans et demi, en replongeant dans des tas de bouquins
04:04 autour de la joconde et de Léonard de Vinci.
04:06 Mais le plus dur, c'était de trouver l'actrice.
04:09 - Alors, racontez-nous, parce que vous l'avez trouvée quand ?
04:11 - Je suis allé au Théâtre des Béliers, il y avait une pièce qui s'appelait "Big Mother".
04:14 À l'époque, j'y allais tout simplement pour le travail,
04:16 quand je faisais cette émission sur Paris 1ère, Club 1ère.
04:19 Je ne savais pas ce que j'allais voir. La pièce était très réussie.
04:21 C'est une pièce de Mélodie Bourrecque, que Karina va rejouer en tournée.
04:25 - Oui, la pièce se joue encore avec une autre actrice.
04:28 - Mais combien vous êtes sur scène ?
04:30 - On est 6 et on joue une vingtaine de personnages.
04:32 - Et sur les 6, celle que j'ai vue, moi, c'est elle.
04:35 Et tout de suite, je me suis dit "mais c'est elle, ma joconde".
04:38 Mais on ne se connaissait pas, et donc je lui ai donné rendez-vous.
04:40 On s'est donné rendez-vous près du Louvre, évidemment.
04:43 - Au bar de l'Hôtel du Louvre. Je trouvais ça classe.
04:45 - Et je me suis dit "elle va me dire oui", et elle m'a dit oui.
04:48 - Direct, vous avez dit oui direct ?
04:50 - Avec des conditions.
04:51 - Ah, comme Fatou avec Louis.
04:53 - C'est une diva, la joconde est une diva.
04:55 - C'est une Fatou, comme Fatou. C'est la même chose.
04:58 - On va rappeler qui est allé voir la pièce dans la bande.
05:01 Tiens, Gérardine, alors. Elle nous dit quoi, la joconde ?
05:04 - Alors, la joconde, déjà, Karina, on est tous tombés raide d'un de vous.
05:08 Franchement, dans le spectacle, vous êtes incroyable.
05:10 - Ah, je vais chialer.
05:12 - Vous êtes piquante, vous êtes espiègue, vous êtes élégante.
05:15 Et franchement, Laurent Roquet, vous lui avez fait une sorte d'écrin sur mesure incroyable et passionnant.
05:20 C'est un spectacle vraiment... Enfin, moi, on rit beaucoup.
05:23 Il y a beaucoup de plaisir, il y a beaucoup de rire, il y a de l'émotion.
05:25 Vous chantez très bien.
05:27 - Tous les scolaires devraient y aller. Je trouve qu'on apprend énormément aussi.
05:30 C'est vraiment très intéressant.
05:31 - Elles ont pas de scolaires.
05:33 - Non, mais des scolaires raffinés.
05:35 - Tous les scolaires sont raffinés.
05:37 - Et je vais laisser mes camarades en parler parce qu'on a tous adoré.
05:41 Et voilà, je vais laisser un peu...
05:42 - Merci beaucoup.
05:43 - Qu'est-ce qu'elle nous dit, la joconde ?
05:45 Parce que c'est vrai qu'on s'est tous demandé si la joconde parlait, elle dirait quoi.
05:49 - Elle nous raconte aussi son amour fou pour son peintre,
05:52 pour celui avec qui elle a passé des heures.
05:54 Et c'est ça qui est formidable.
05:55 On se rend compte aussi à quel point cet homme était un génie
05:59 et la relation qu'il a initiée avec elle.
06:01 Et là où vous êtes formidables, c'est que vous le faites vivre.
06:03 Il est pas là, mais il est là.
06:05 C'est ça qui est très, très beau.
06:06 Et par ailleurs, vous, vous êtes douée de tous les talents.
06:08 Vous êtes gracieuse, vous savez chanter, vous savez faire rire, vous savez émouvoir.
06:11 Moi, je trouvais que c'était absolument formidable. Vraiment.
06:15 - Moi, j'ai eu un petit peu peur dans les 5 premières minutes
06:17 parce que je me suis dit, mais comment ils vont faire pour tenir un peu plus d'une heure
06:20 autour de ce tableau ?
06:22 Et en fait, au bout d'une heure dix, vous mettez une somme d'informations.
06:27 C'est stupéfiant.
06:29 La vie de ce tableau, la vie qu'il y a autour.
06:32 - La mise en scène.
06:33 - Tout les rapports qu'il peut y avoir avec la France, l'Italie, évidemment.
06:37 Mais aussi avec la diplomatie, avec plein de choses.
06:40 Et évidemment, le rapport à la peinture.
06:42 Et puis, au tout début, vous avez une capacité à occuper très vite le personnage.
06:47 On y croit vraiment.
06:48 Et je trouve que c'est ça qui est stupéfiant.
06:50 C'est très, très bien mis en scène parce qu'il y a un jeu de lumière tout de suite au début.
06:54 Évidemment, vous jouez beaucoup sur les lumières du tableau.
06:56 Et lorsque l'on vous voit, dès les premières minutes, je trouve que...
07:00 Voilà, on est complètement dans la pièce.
07:02 - Ils sont bons en critique de théâtre.
07:04 - Je souscris totalement à ce que dit Géraldine tout à l'heure.
07:06 C'est qu'on est... Franchement, c'est...
07:08 Non, mais franchement, c'est pas pour lui cirer les pompes.
07:10 C'est très, très bien écrit et on rigole énormément.
07:13 Je m'arrête là.
07:14 - Ce qu'il faut dire, pardon, mais ce qui est important, ce qu'on raconte entre autres,
07:17 c'est qu'elle n'était pas très célèbre, cette Joconde, avant d'être volée.
07:21 C'est ça aussi, c'est un moment important dans le spectacle.
07:23 C'est-à-dire qu'elle a été volée pendant deux ans, de 1911 à 1913.
07:27 Volée par un vitrier qui, un jour, s'est dit "Tiens, je vais piquer la Joconde".
07:30 Mais ce n'était pas encore une grosse vedette à cette époque-là.
07:32 Elle était, voilà, on va dire un outsider au musée du Louvre.
07:35 Et le fait qu'elle soit volée pendant deux ans,
07:38 d'un seul coup, on n'a fait que parler d'elle pendant deux ans
07:40 parce qu'elle avait disparu.
07:42 Pendant deux ans, elle était au fond d'une malle.
07:44 - Oui, il y a une question de Karina.
07:45 Karina parle enfin aussi.
07:47 Non, je voudrais te dire un petit mot.
07:49 C'est qu'il y a trois aspects, en fait, dans la pièce.
07:51 Il y a le tableau, tout ce qui se rapporte au tableau.
07:53 Il y a la femme, donc le côté charnel avec Léonard.
07:55 Et surtout, la partie, pour moi, la plus jouissive à jouer, la plus drôle,
07:59 c'est la star.
08:00 Parce que, comme le dit Laurent, comme elle a disparu,
08:02 on l'a cherchée partout.
08:03 Et ça, moi, je me suis beaucoup inspirée d'interviews de grandes artistes,
08:07 un peu qui touchent plus terre, quoi.
08:10 Allez, c'est ma première émission, je ne veux pas tirer la image.
08:13 - Non, mais vous pouvez nous le dire.
08:16 - Mais non, mais je les adore, en plus, ces femmes-là.
08:18 Mais je ne suis pas une Fanny Ardant ou des choses comme ça.
08:21 Ça ne touche plus terre parce que c'est ailleurs.
08:24 Mais j'adore Fanny Ardant.
08:25 - C'est tellement haut que voilà.
08:26 - Donc, on vient être fâchés avec Fanny Ardant.
08:28 - Il y a un côté icône.
08:29 - Moi, je suis fan d'Isabelle Adjani, par exemple.
08:30 - Oui, bon, ben voilà.
08:31 Mais il y a un côté icône quand elle parle.
08:33 - Elle est marrante, Isabelle Adjani.
08:34 - Je vous jure, elle est très marrante.
08:36 - Tout le monde me dit qu'elle est incroyable.
08:37 Je ne l'ai jamais rencontrée.
08:38 - Je peux vous raconter un truc marrant sur Isabelle Adjani qui m'est arrivé.
08:40 Vraiment.
08:41 Je crois que je ne l'ai jamais raconté.
08:43 Peu de gens le savent.
08:44 - Je l'adore.
08:45 - Un jour, je vais chez le dentiste pour mes dents, évidemment.
08:48 - C'est mieux, oui.
08:49 - J'avais plusieurs rendez-vous.
08:50 C'était il y a 10 ou 15 ans de ça.
08:51 C'était toujours la même assistante qui s'appelait Geneviève,
08:53 qui était là, qui disait bonjour, monsieur Ruquier.
08:55 Vous allez passer dans mon cabinet dans 5, 10 minutes.
08:58 Très bien.
08:59 J'attendais.
09:00 Je bouquinais dans un salon d'attente.
09:01 J'attendais comme ça pendant 3, 4 semaines tous les travaux que j'ai eu à faire à cette époque, à vous imaginer.
09:06 Et un jour, au bout de 3, 4 semaines, je ne vois pas la même assistante arriver,
09:11 qui rentre dans le salon d'attente.
09:13 Et elle me dit monsieur Ruquier, vous passez dans 5 minutes.
09:17 Je dis c'est fou, elle ressemble à Isabelle Adjani, cette assistante.
09:20 C'est absolument incroyable.
09:21 Elle s'est fait le visage d'Isabelle Adjani.
09:24 Elle s'est fait refaire le visage pour ressembler à Isabelle Adjani.
09:26 Bon.
09:27 Et 5 minutes après, elle vient me rechercher.
09:30 Je me fous dans le fauteuil.
09:33 Mon docteur, je ne vais pas dire son nom, on n'a pas le droit.
09:36 Mais comment ça me…
09:37 Et là, l'assistante se met à éclater de rire devant moi.
09:40 Et c'était en fait vraiment Isabelle Adjani qui me faisait une farce.
09:45 Je l'adore.
09:46 Je vous jure que c'est vrai.
09:47 Je suis fan.
09:48 Je l'adore.
09:49 Et juste pour se moquer de moi, pour me faire une farce, pour me faire un canular, c'était la vraie Isabelle Adjani.
09:53 Incroyable.
09:54 Et moi j'étais…
09:55 Putain mais elle ressemble à Isabelle Adjani.
09:57 Et c'était elle.
10:00 Incroyable.
10:01 Très fort.
10:02 Franchement, je suis fan.
10:04 Je l'adore Isabelle Adjani.
10:05 J'aimerais beaucoup la rencontrer un jour.
10:07 Vraiment, j'aimerais bien qu'on aille la voir un jour chez elle.
10:10 Bernard Montiel est très très très amical.
10:12 Bernard Montiel il est copain avec tout le monde, mais personne n'est copain avec lui.
10:15 La chose qu'on me parle enfin, c'est actuellement au Théâtre de l'œuvre à Paris.
10:20 Allez le voir.
10:21 Franchement, allez le voir, même en famille.
10:22 C'est bien ça.
10:23 C'est comme un stand-up.
10:25 Ah oui, vous guettiez vous aussi.
10:27 Bien sûr.
10:28 C'est comme un stand-up.
10:29 Vous la remarquez beaucoup moins.
10:30 Il ne faut pas avoir peur de…
10:31 Ah si si, elle a fait des photos, les gens lui réclamaient des photos à la fois.
10:34 Ah oui, c'est vrai.
10:35 Ah oui, je vous jure.
10:36 J'ai mon petit succès.
10:37 Puis j'ai trouvé un personnage qui est plus vieux que moi, elle a 500 ans là, je crois.
10:40 C'est vrai que ça fait plaisir.
10:43 Bravo, Madame Adjani.
10:44 Bravo, Monsieur.
10:45 Laurent Ruquier qui est encore…
10:50 Franchement, je ne sais pas comment tu fais.
10:52 Comment tu as été éthique ?
10:54 Tu es un fou, toi.
10:55 Je suis un fou, non, mais j'adore écrire pour le théâtre.
10:58 Et là, ça tombe bien parce que, comme vous le savez, j'ai quitté BFM il y a quelques mois,
11:02 j'ai du temps en plus pour faire la promo, ce qui n'aurait pas été le cas…
11:05 Tu n'as pas vraiment du temps en plus.
11:06 On ne peut pas dire que tu travailles quand même beaucoup.
11:08 Oui, mais quand même, je n'aurais pas pu faire toute cette promo avec Karina.
11:11 En plus, Karina, elle étraîne les plateaux parce qu'elle n'a jamais fait beaucoup de télé jusqu'à maintenant.
11:15 C'est un bonheur.
11:16 Alors qu'on aurait dû l'inviter parce que franchement, déjà, Renata dans la petite histoire, je trouve que…
11:20 Oui, mais c'est un truc de troupe. Alors voilà, on n'est pas invité individuellement.
11:24 Mais je suis contente d'être là.
11:26 On est très content de vous avoir.
11:27 Laurent, tu t'éclates en ce moment. Donc, tu as été parti de BFM quand tu l'as dit.
11:30 Toi, tu étais content.
11:32 Oui, je continue à faire les grosses têtes.
11:34 De temps en temps, je sais que vous en avez parlé, mais l'an ce mois, j'ai commencé les enregistrements de MaSsing.
11:39 Justement, j'en ai parlé.
11:41 Je le dis pour toi.
11:43 J'y vais, à moi.
11:44 Non, mais tu as raison. On va tous dire.
11:46 Moi, je me marre.
11:48 On s'écrit d'ailleurs sur MaSsing.
11:50 Parce que j'ai dit, et je vais dire, Karina, j'aimerais que tu sois mon témoin là-dessus.
11:54 Tu sais, vraiment…
11:56 Je dis oui.
11:58 J'aime beaucoup Laurent Ruquier. Vraiment.
12:00 Et c'est vrai que je l'ai toujours dit ici.
12:02 Même quand il porte des costumes comme ça.
12:04 Si on peut enlever cette photo de lui.
12:06 Et Laurent… Parce qu'en fait, je vais vous dire, j'avais comme…
12:12 Je voulais lui proposer un truc, moi, à Laurent.
12:14 Donc forcément, quand j'ai vu qu'il était en plus juré dans MaSsinger, j'ai dit non, c'est pas possible.
12:18 C'est pas possible. Mais pourquoi tu as dit oui ?
12:20 Parce que je n'ai pas d'exclusivité.
12:22 Ah d'accord. On peut tout faire.
12:24 Je peux encore faire des tas d'autres choses.
12:26 Maintenant, quand on est juré…
12:28 Puis je suis avec des potes. Je suis avec Chantal Latzou.
12:30 Avec Kev Adams. Avec Inès Reg.
12:32 Je m'amuse.
12:34 Et c'est 6 primes. Même 8, maintenant.
12:36 Dis la vérité. Tu devais le faire avant, en plus.
12:38 Moi, je sais que TF1, tu avais déjà proposé un truc.
12:40 Dis-moi si mon info est vraie.
12:42 En fait, quand je l'ai fait, l'année dernière, quand on me voit en homard,
12:44 c'est parce que j'ai remplacé un soir Michel Bernier.
12:46 Et que, quand on est guest dans cette émission "Enquêteurs Guest",
12:50 on se déguise pour que les 3 autres enquêteurs vous trouvent avant de rejoindre le bureau des enquêteurs.
12:56 Donc c'est pour ça que j'avais accepté, parce que c'était pour une seule émission,
12:59 et je n'avais pas à porter le déguisement pendant plusieurs semaines,
13:02 ce que je n'aurais pas été capable de faire.
13:04 Mais je sais que TF1 t'avait proposé.
13:06 Et oui, et j'avoue que je l'ai fait sciemment,
13:09 parce que je me disais, en voyant les enquêteurs depuis plusieurs saisons,
13:12 que c'était un job que je pouvais faire, où je pouvais m'amuser.
13:15 Parce que j'aime bien improviser, j'aime bien déconner, essayer de deviner quels sont les personnages.
13:19 Après, moi je te le dis, pour moi, cette émission, c'est la pire émission du pas.
13:22 Oui, mais tu as tort.
13:24 Mais je te le dis, je te dis toujours la vérité.
13:26 Tu as tort.
13:27 Je préfère dire la vérité.
13:28 D'abord, les enfants adorent regarder.
13:30 Tu sais qu'on me l'a proposé cette émission ?
13:31 C'est vrai ?
13:32 Moi et mon associé, je te dis, on est venu me voir, parce que c'est un truc coréen.
13:36 On est venu, on l'a montré, et on la voit, et on dit, on a été cons, je te le dis.
13:41 Tu vois, je te le dis, on a été cons.
13:42 On a dit, mais ça, ça ne marchera jamais.
13:44 Et bien, quand on a vu que ça avait fait 7 millions la première,
13:46 ça veut dire qu'on s'appelle l'endemain, on a dit, on est vraiment des cons.
13:49 Mais c'est marrant, c'est un spectacle familial, c'est un vrai spectacle.
13:53 Et puis je vous jure, là, j'ai enregistré déjà trois émissions,
13:56 il y a de la vraie vedette.
13:58 Arrête, arrête, arrête.
13:59 Il y a de la vraie vedette internationale.
14:00 Arrête un peu, arrête.
14:01 Si je te dis non, je n'ai pas le droit.
14:02 Ils nous disent, il y a Jennifer Lopez, il y a René Lato, arrête un peu.
14:06 Si je te disais le nom de la fille qui est...
14:09 C'est impossible.
14:10 Parce que t'es bon, t'es bon en teaser.
14:12 Arrête un peu, ça va être...
14:14 Sans rigoler, ça va être...
14:16 Justin Bridou, non mais arrête un peu.
14:18 Pas du tout, pas du tout.
14:21 Tu aurais vu la fille qu'on avait hier, une Américaine.
14:24 Non, impossible.
14:25 Je n'en dis pas plus.
14:26 Une Américaine, une voiture ou une fille ?
14:28 Une Américaine.
14:29 Non mais, hé, en tout cas...
14:30 Je n'en dis pas plus.
14:31 Déjà, il a dit un mot.
14:32 Moi, je...
14:33 C'est pour ça que je le kiffe.
14:35 Je le kiffe.
14:36 Non, non, mais franchement, il y a du level cette année.
14:39 Non mais arrête.
14:40 Impossible.
14:41 Ah si, si, si.
14:42 Alors toi, tu...
14:43 Il y a Fida Turner.
14:44 Ah ben...
14:45 Là, ça c'est une star.
14:47 Là, c'est une star.
14:49 Là, oui.
14:50 Là, c'est oui.
14:51 Là, c'est oui.
14:52 Là, c'est pas mal.
14:54 Là, c'est pas mal.
14:56 Là, franchement, là, tu m'intéresses.
14:58 Là, je vais venir.
14:59 Mais il devrait la prendre.
15:00 Fida Turner, ça va être énorme.
15:01 Ah, c'est vrai ?
15:02 Non, non, mais...
15:03 Donc, il y a des stars.
15:04 Mais elle est sûre.
15:05 Parce que moi, je fais des fiches.
15:06 Quand je bosse, je bosse.
15:07 Ah, je sais.
15:08 Je vais là-bas.
15:09 Je me fais des noms.
15:10 Tiens, qui pourrait faire cette émission ?
15:11 Qui pourrait être caché dans tel personnage ?
15:13 Je m'amuse comme un fou.
15:14 Franchement, je me marre.
15:15 Ah, ouais.
15:16 Écoute, je suis content pour toi.
15:17 Je sais pas.
15:18 Tu sais quoi ?
15:19 Non, mais peut-être que je vais regarder pour ma première fois, l'émission.
15:20 Vraiment.
15:21 Et ben voilà.
15:22 Et ben voilà.
15:23 Et Benoît Mouna regardera Ma Singer la saison prochaine.
15:25 Pas la saison prochaine.
15:26 D'ailleurs, ça va passer avant l'été.
15:27 Ça va être partout, cette phrase.
15:28 Ah, oui.
15:29 Je vais là.
15:30 Je vais regarder.
15:31 Je vais regarder pour toi.
15:32 Qu'est-ce que tu veux que je te dise ?
15:33 Si tu peux pas regarder, je t'enverrai des vidéos.
15:34 Ah, ouais, c'est vrai.
15:35 Merci.
15:36 Tu m'envoies des trucs, souvent.
15:37 Non, mais t'es heureux, alors.
15:38 Pardon ?
15:39 T'es heureux.
15:40 T'es bien.
15:41 Ben, heureux.
15:42 J'ai pas l'air malheureux, en tout cas.
15:43 Non, franchement, c'est vrai.
15:44 Non, mais on parlait d'un la fois.
15:45 Laurent, franchement, il a cartonné en access pendant des années.
15:49 Il a cartonné en deuxième partie de soirée.
15:51 Il a fait des primes qui cartonnent.
15:52 En radio, il est dans l'émission la plus populaire de France.
15:54 Et je voyais encore des gens, et on en a parlé d'ailleurs tous les deux,
15:58 qui disent, quand Laurent a fait BFM et qu'il a arrêté,
16:00 le pauvre Laurent, mais y'a pas de pauvre Laurent.
16:02 Je vous dis la vérité, moi je dirais, tu me feras jamais de peine.
16:04 Je te le dis.
16:05 Non, mais vraiment, je préfère te le dire.
16:06 Tu vois, je t'aime beaucoup, mais je te dis, tu me feras jamais de peine.
16:08 Non, mais il a une carrière, une des plus grandes carrières d'animateur.
16:13 En plus, t'es l'un des seuls, parce que les animateurs,
16:16 parfois, ça marche en access, ça marche pas en prime,
16:19 ça marche pas en deuxième partie de soirée.
16:21 Toi, c'est vrai que t'as tout fait.
16:22 Tu vois, par exemple, moi j'ai un ami, Thierry Ardisson,
16:24 il a jamais réussi en prime.
16:26 Tu vois ou pas ?
16:27 Un ami en sachet ?
16:29 Non, mais c'est vrai, il a jamais réussi en prime time.
16:30 Je te dis la vérité.
16:31 T'es un ami, Thierry Ardisson ?
16:32 Non.
16:33 Non, non, c'était une balle.
16:35 Moi non plus, ça ne l'est plus.
16:36 Non, c'est pareil, toi aussi.
16:37 Ah, ouais, ouais, ouais.
16:38 Toi aussi, c'est plus ton ami.
16:39 Ouais, ça y est, bah oui.
16:40 Un moment, quand tu craches toujours sur les gars,
16:44 à peine ils ont fermé la porte de chez toi,
16:46 tu craches dessus, un moment, tu l'entends derrière la porte,
16:48 ça suffit.
16:49 Non, mais c'est vrai, un moment, c'est vrai.
16:50 Et Laurent, voilà pourquoi je te dis,
16:51 pourquoi je t'aime beaucoup, Laurent, aussi,
16:52 c'est que Laurent, il est droit dans ses bottes.
16:54 Vraiment, il dit les choses.
16:56 Et nous, tu te rappelles, on s'était pris un petit verre ensemble,
16:58 on s'était rencontrés.
16:59 Absolument.
17:00 Je me rappelle, on était au hôtel de la Trémoille.
17:02 Oh là là !
17:03 On n'avait pas pris de chambre, hein.
17:04 Non, non, non.
17:06 Il l'a entendu, il a dit.
17:08 Il a voulu, il a voulu.
17:10 Il a voulu.
17:11 Il a voulu.
17:12 Il a voulu.
17:13 Et franchement, on ne se connaissait pas bien,
17:15 on s'est parlé et on s'est régalé ensemble.
17:17 On est resté une heure et demie ensemble.
17:18 Et après, on est deux.
17:19 Après, on s'est tout le temps écrit, tout ça.
17:21 Et c'est vrai que, voilà, je suis vraiment, je te dis,
17:23 tu as une carrière incroyable et je sais que tu es heureux.
17:27 Et voilà, et BFM TV, tu as tenté un nouveau truc
17:30 et je trouve que tu as eu raison de le faire, moi.
17:31 Je me suis bien marré pendant, là,
17:34 les derniers moments où j'ai fait "La Massinger"
17:36 et je me disais, pendant, il y a encore 3 ou 4 primes,
17:38 il y a la tournée, et pendant les primes, je me dis,
17:40 voilà, j'aurais eu quand même une saison télé pas ordinaire.
17:43 Parce que je crois qu'il n'y en aura pas beaucoup qui...
17:45 Puisqu'on parle de septembre, en juin,
17:47 quand on parle de saison télé.
17:48 J'aurais quand même été à 20 heures sur BFM pendant 3 mois
17:51 et après, j'aurais été enquêteur pour savoir
17:53 qui est dans l'hippopotame en tuturro.
17:55 Moi, je trouve que ça, en une année, c'est pas mal.
17:58 (applaudissements)
18:04 - Laurent, un truc comme...
18:06 Moi, j'adorais aussi "On d'art",
18:08 parce que tu as découvert plein de talents.
18:10 Est-ce que tu aimerais faire un autre truc comme ça ?
18:12 - C'est vrai qu'à chaque fois, c'est le truc
18:14 qu'on me réclame le plus.
18:15 On ne demande qu'à en rire.
18:16 Beaucoup de gens me disent,
18:17 "Ah là là, on aimerait bien avoir de nouveaux humoristes."
18:19 Parce que c'est vrai qu'il va révéler des Jeremy Ferrari,
18:22 des Arnaud de sa mère, j'en passe,
18:24 parce qu'ils sont très, très nombreux.
18:26 Kev Adams, d'ailleurs, aussi, et Nicole Ferroni
18:29 et des tas d'autres.
18:30 Même Constance, d'ailleurs, puisque tu sais
18:32 que je produis aussi quelques artistes.
18:34 Et parmi les artistes que je produis,
18:35 il y a Constance qui va faire un nouveau spectacle.
18:37 Constance, elle a démarré, elle aussi,
18:39 on demande qu'à en rire.
18:40 - Tu aimerais le faire, ça ?
18:42 - Franchement, pourquoi pas ?
18:43 Parce que c'est vrai qu'il y a plusieurs années...
18:45 - Ah, moi ?
18:46 - Redis-le-moi, ça, redis-le-moi.
18:47 (rires)
18:48 - Redis-le-moi, après, je te parle.
18:50 - Je te parle en direct.
18:51 - Pourquoi pas ?
18:52 Parce que c'est vrai qu'il y a des générations...
18:54 Il faut toujours attendre un peu.
18:55 Parce qu'à un moment donné,
18:56 ça faisait 3-4 ans qu'on le faisait.
18:58 - Là, il y a des nouveaux.
18:59 - On atteint un moment où on n'a plus
19:00 de vrais nouveaux qui arrivent.
19:02 Et puis quand on laisse 3, 4, 10 ans se passer,
19:05 il y a une nouvelle génération qui peut effectivement
19:08 demander à se faire connaître dans ce genre d'émission.
19:11 À l'époque, c'est tout simple, j'avais réfléchi...
19:13 - Y a un truc pour toi.
19:14 - À la classe, au petit théâtre de Bouvard,
19:15 je parle aux plus anciens qui me regardent.
19:16 - C'est vendu, là.
19:17 - Pardon ?
19:18 - Y a un truc pour toi, c'est vendu.
19:20 - Je regarderai le contrat en sortant.
19:23 Il manque plus que l'animateur.
19:25 - Vous avez déjà le...
19:26 - Vous voulez que je vous raconte ?
19:27 - Oui, racontez-moi.
19:28 - Je savais pas que je venais, pardon, Karina, pour...
19:30 - Oui, non, mais je peux partir ainsi ?
19:32 - Non, mais...
19:33 - T'as ta place, t'as ta place.
19:34 - Ah, ben voilà.
19:35 - T'as ta place.
19:36 - Bon, alors...
19:37 - Animatrice, bien sûr, t'as ta place.
19:38 Discuteur, je te jure, t'as ta place.
19:39 - Qu'est-ce que je vais faire ?
19:40 - Tant que c'est pas du télé à chacun.
19:41 - Moi, si je m'habille pas en homard, je suis contente.
19:43 - Je sais pas.
19:44 - On s'avère, hein ?
19:45 - C'est fait.
19:46 Je vous raconte dans un instant.
19:48 Vous allez voir, vous allez kiffer.
19:50 (acclamations)
19:51 Il faut aller voir la pièce.
19:53 Mais chérie, vraiment, là, c'est les vacances en plus.
19:56 Alors, je sais pas s'il reste des places, là, tout de suite,
19:59 mais essayez d'aller voir la pièce de Laurent Ruquier
20:02 avec Karina, qui est incroyable.
20:04 Vraiment, on a eu un coup de coeur pour elle.
20:06 - Vraiment.
20:07 - Là, mais moi aussi, j'ai un coup de coeur énorme.
20:09 - C'est qu'on a un coup de coeur pour toi, je te jure.
20:11 - Ah, vache !
20:12 - Laurent, ne crois pas qu'on t'aime pas,
20:14 mais bon, ça y est, tu vois.
20:15 - Oui, moi, je suis dans les vieux meubles.
20:17 - C'est comme si on était ensemble depuis 40 ans.
20:19 - C'est ça.
20:20 - Tu sais que je t'aime, mais là, il y a une nouveauté,
20:22 comme ça, tu vois.
20:23 - C'est ça, je suis un peu le nouveau vase dans la salle à manger.
20:25 - Non, pas du tout.
20:26 - Non, non, non, t'es loin d'être un vase.
20:28 - Oh, dis donc.
20:29 - Elle est célibataire, en plus, elle chère.
20:31 - Mais Laurent, ça va pas bien.
20:33 - Non, faut pas le dire.
20:35 - Bon, oui, et puis je cherche un appart aussi.
20:38 (rires)
20:39 - On va appeler Stéphane Plaza.
20:41 - Ça, c'est vrai, en plus.
20:42 - Oui, c'est vrai.
20:43 - Stéphane, si tu nous regardes, mon Stéphane,
20:45 que j'aime beaucoup, Stéphane Plaza,
20:47 que j'embrasse fort, d'ailleurs, mon Stéphane,
20:49 eh bien, je cherche un appart.
20:50 Stéphane, si tu peux faire quelque chose, mon chéri.
20:52 - Est-ce que Stéphane est célibataire ?
20:53 - Non, mais rien à voir, on parle d'appart, là.
20:55 On parle pas du tout de meuf.
20:56 - Il peut faire les deux.
20:57 - Non, mais il est chez nous, il est chez Stéphane.
20:59 - Voilà, donc tu disais, tu voulais parler d'un truc, je crois, non ?
21:01 - Non, vous êtes célibataire ?
21:03 - Oui.
21:04 - Non, parce que je sentais que ça marchait entre vous.
21:06 - C'est extrêmement gênant.
21:07 - Rien à voir, arrêtez, les gars.
21:09 - Mais oui, oui.
21:10 - Mais non, mais non.
21:11 - Il est bien là, pourtant ?
21:12 - Là ? Oui, bah oui, j'adore.
21:14 - Bah voilà.
21:15 - J'ai encore fait des légos hier.
21:16 (rires)
21:17 Franchement, non, non, mais je vous dis, vraiment, j'adore ça.
21:19 En tout cas, merci d'être là.
21:21 - Comme je suis célibataire, j'ai du temps.
21:23 (rires)
21:25 - Alors, sachez que la personne à côté de vous, également.
21:29 - Oui, mais... oui, oui.
21:30 - J'ai du temps, mais je ne suis pas célibataire.
21:32 (rires)
21:33 - Ça devient compliqué.
21:34 - Bon, merci en tout cas, vous deux d'être là.
21:36 Laurent, on parlait de... on ne demande qu'à en rire.
21:39 - Ah oui.
21:40 - Ah oui.
21:41 - Alors, j'ai... j'ai vendu un truc.
21:44 En fait, j'y ai pensé pendant la nuit.
21:47 Ça y est, c'est vendu, hein. C'est fait.
21:49 - Mais vendu à qui ?
21:50 - L'émission se fait, je ne peux pas te dire.
21:52 L'émission se fait.
21:53 - Ah bon ?
21:54 - Ne t'inquiète pas.
21:55 - Il n'avait pas l'air inquiet, en même temps.
21:57 - Si, bah si.
21:58 - Ça s'appelle "Entrer dans la lumière".
22:00 Des humoristes qui arrivent. Un jury.
22:03 - Mais il ne faut pas raconter, on va te piquer l'idée.
22:05 - Personne... je vais te dire, ça sera à l'antenne
22:07 avant qu'on me la pique, ça va.
22:08 (rires)
22:09 - Prochaine.
22:10 - T'inquiète pas, on ne va pas me...
22:11 Non, mais c'est déjà tout. Non, mais t'es fou, quoi.
22:13 Je t'explique, j'ai 200 avocats là-derrière.
22:15 T'inquiète pas, le mec qui pique l'idée,
22:17 ça va me rapporter beaucoup d'argent.
22:19 Je vous le dis.
22:20 Donc, ça s'appelle "Entrer dans la lumière".
22:22 Tout est déposé, t'inquiète pas.
22:23 (rires)
22:24 - Un mec arrive, il y a un jury de 3 personnes.
22:27 Le mec arrive, il commence à jouer son sketch
22:29 pendant 1 minute dans la pénombre.
22:31 On le voit à peine.
22:32 Le jury a des douches de lumière.
22:34 Si, au bout d'une minute, ça a plu,
22:36 il rentre dans la lumière et il finit son sketch.
22:38 - Hum... Pas mal. J'aime bien.
22:40 - Et si ça n'a pas plu, il repart, on ne le voit jamais.
22:42 - Oui, on ne le voit jamais.
22:43 - Pas bête.
22:44 - Ah, ça, c'est bien.
22:45 - Voilà, comme ça, au moins...
22:46 (applaudissements)
22:47 - Pas mal.
22:48 - Comme ça, au moins, il n'est pas humilié.
22:50 - On prend la chanson de Patricia Cass...
22:52 - "Entrer dans la lumière".
22:54 - "Entrer dans la lumière".
22:55 - Comme un insecte fou.
22:56 - Elle peut... Elle chante, elle peut le chanter.
22:58 - Ah oui, elle chante.
22:59 - Je ne connais pas les paroles.
23:00 - "Entrer dans la lumière comme un insecte fou".
23:02 - "Entrer dans la lumière comme un insecte fou".
23:06 - Alors, j'ai un concept pour toi.
23:07 - OK.
23:08 (rires)
23:09 (applaudissements)
23:12 - Hé! J'ai senti que je l'avais touchée.
23:15 Les gars, justement, je cherche un animateur.
23:17 - C'est bien parce que ce n'est pas humiliant
23:19 pour l'humoriste.
23:20 - Exactement. Je ne cherche pas un animateur, d'ailleurs.
23:22 Parce que la 1re personne et la seule personne
23:24 à qui j'ai pensé au débat, et je vous jure que c'est vrai,
23:26 c'est Laurent.
23:27 - Ah!
23:28 - Je le dis. Donc, je ne cherche pas...
23:29 - Il y aurait un jury et tout.
23:30 - Exactement.
23:31 - Il faut prendre des bonnes personnes dans le jeu.
23:33 - Tu les feras, tu les prendras, t'inquiète pas.
23:35 - On va en discuter.
23:36 - Mais oui, t'inquiète pas.
23:37 - Je suis cher.
23:38 - T'aimes bien.
23:39 - Je suis cher.
23:40 - Alors, ça, c'est vraiment un problème.
23:42 (rires)
23:43 (applaudissements)
23:44 - Tu vois? C'est là, vraiment.
23:45 (rires)
23:47 - C'est la 1re chose qui me fait rire.
23:49 - Tu savais qu'il y avait un problème.
23:51 - Je croyais pas qu'on allait être là-dedans tous les jours.
23:54 (rires)
23:55 - Un caillou dans la chaussure.
23:56 - Ça me fait tellement de peine de rigoler.
23:58 Non, mais franchement.
23:59 Non, mais j'étais sûr, tu sais quoi?
24:00 - Quel dommage.
24:01 - J'ai dit aux gens avec qui je parlais hier, j'ai dit,
24:03 le meilleur là-dedans serait Laurent Roquet.
24:04 Et ils m'ont dit, mais il va être très cher.
24:05 J'en fais mon affaire.
24:06 (rires)
24:07 - J'ai pas dit très cher.
24:09 J'ai dit cher.
24:10 - Alors, justement, parce que moi, aujourd'hui, tu sais,
24:14 ne crois pas, ne crois pas, Laurent.
24:17 Aujourd'hui, tu sais...
24:18 - Les temps sont durs.
24:19 - Oui.
24:20 - Il le récraque.
24:21 - Il le récraque, il le récraque.
24:22 - On va en parler, mais voilà, parce que moi,
24:24 je suis avancé sur un truc.
24:26 Donc on va en parler tous les deux, mais t'inquiète pas.
24:29 T'inquiète pas, voilà, on va en parler.
24:30 Mais c'est pas mal, t'aimes bien.
24:31 - Ah oui, c'est bien.
24:32 - C'est bien.
24:33 - Le concept est bon, on est tous d'accord.
24:34 - On est tous d'accord.
24:35 - C'est pas mal.
24:36 - Voilà, merci.
24:37 - Ça donne hommage.
24:38 - C'est bien.
24:39 - Voilà, voilà.
24:40 - C'est pas mal, ça va, c'est pas non plus...
24:42 - Bah si, si.
24:43 - C'est quand même Laurent Ruquier.
24:44 - Non mais le juste prix, on paye le juste prix.
24:45 - C'est Laurent Ruquier, c'est normal.
24:46 - Oui, gars.
24:47 - Et vous payez une star.
24:48 - On pourrait donner un petit peu de notre salaire à chacun.
24:50 - Il faut prendre des jurés pas chers.
24:52 - Ça sera pas suffisant.
24:53 - Vous voyez, vous, par exemple, je vous jure,
24:56 c'est vrai, vous seriez très forte.
24:58 - En juré ?
24:59 - Oui, je trouve.
25:00 - Bah je serais pas cher, du coup.
25:01 - Elle est drôle.
25:02 - Je ferais un petit effort.
25:03 - T'es très forte, voilà.
25:04 - Bon bah écoutez, on va voir.
25:05 - Non mais moi, j'appuierais tout le temps sur la lumière,
25:06 parce que j'aurais de la peine pour les gars.
25:08 - Ah non, non, moi, je me souviens qu'à l'époque
25:10 d'On ne demande qu'à en rire, on était assez sévère.
25:12 - Oui, c'est vrai.
25:13 - Il y en a pas beaucoup qui m'en veulent,
25:14 mais certains nous en veulent encore, parce que...
25:16 - C'est ça qui marchait.
25:17 - Il faut toujours dire meilleur.
25:18 - Oui, oui.
25:19 - Dans ce genre d'émission, c'est vrai aussi
25:20 pour les émissions The Voice et autres nouvelles stars à une époque,
25:23 c'est pas parce qu'on ne réussit pas dans ce genre d'émission
25:25 que la carrière s'arrête.
25:27 Je me souviens, comment s'appelle cette humoriste, très bien, Nora...
25:32 - Ah oui, ah oui.
25:33 - Voilà, merci.
25:34 Elle est passée, ça n'a pas marché,
25:35 et c'est devenu grosse vedette quand même.
25:37 Donc ça ne veut rien dire.
25:38 Mais en revanche, c'est vrai que c'est un accélérateur de carrière formidable.
25:41 - Et moi, c'est ça que j'aimais dans On ne demande qu'à en rire,
25:43 parce que s'il n'y avait que des Benny Oui Oui,
25:45 qui disaient qu'à chaque fois c'était formidable,
25:46 c'était insupportable.
25:47 Moi, j'aimais ça.
25:48 C'était le jury, il était très fort.
25:49 Je dis la vérité, moi, je regardais très souvent l'émission,
25:51 et ils avaient fait une autre émission avant, sur France 2 aussi,
25:55 qui était présentée en plus par un mec que j'adore, Olivier Mine, je l'adore.
25:58 En plus, c'était nous qui produisions, je crois,
26:00 ça s'appelle les 60 secondes du colisée, comme ça.
26:02 En fait, c'était trop gentil.
26:04 Et donc, c'est pour ça que ça ne marchait pas, il fallait rire.
26:06 Si on ne riait pas, on était éliminés.
26:08 Mais vous...
26:09 - C'est pour ça que j'avais mis Catherine Barma dans le jury,
26:10 j'étais sûr que les gens ne seraient pas gentils.
26:12 - Exactement.
26:13 - Les 60 secondes...
26:14 - Non mais voilà, voilà, voilà.
26:17 Vous referiez une co-animation ?
26:20 Oui, pourquoi pas, non, ça, j'ai pas de problème.
26:22 - Oui.
26:23 - Je suis enquêteur dans ma Singer, donc franchement,
26:26 je n'ai pas un problème d'ego.
26:27 C'est juste qu'à l'époque, on le sait,
26:29 le "Samedi soir", c'était une émission que j'avais commencée seule,
26:31 d'un seul coup, l'animer à deux, c'était plus compliqué.
26:34 - Mais moi, je ne sais pas.
26:35 - C'était plus compliqué, voilà.
26:36 - Et c'est pour ça aussi que je t'aime.
26:37 C'est pour ça que je te dis que tu as la classe.
26:39 Franchement, je te le dis, tu as la classe.
26:40 Parce que moi, demain, on me dit, on va te mettre quelqu'un à côté de toi.
26:45 Franchement, je ne suis pas Laurent Ruquier, je n'ai pas la classe de Laurent.
26:49 Et toi, je te jure, tu es incroyable.
26:51 Même ça, je me suis dit, franchement, Laurent, c'est pour ça que je le kiffe.
26:54 - Moi, je ne regrette pas.
26:55 J'ai essayé.
26:56 En plus, Léa Salamé a du talent, mais c'est vrai que, voilà,
27:00 c'était compliqué de gérer une émission.
27:02 En plus, elle était en direct, l'émission.
27:04 Ce n'est plus le cas aujourd'hui quand elle est avec Christophe Dechavanne.
27:06 Je crois que c'est enregistré.
27:07 Mais nous, à l'époque, on était en direct.
27:09 - Pourquoi tu dis quand elle est avec Christophe Dechavanne ?
27:10 - Parce que c'est compliqué d'être en direct avec Christophe Dechavanne.
27:12 - Je n'ai pas dit ça du tout.
27:13 Tu as compris ça, mais je n'ai pas dit ça.
27:16 Non, non, mais le fait d'être en direct et d'animer à deux, c'est très compliqué.
27:20 Parce qu'il y a une histoire de timing, de chrono à gérer.
27:23 Et ça, ça se gère seul à deux.
27:25 C'est une tannée à gérer.
27:27 - Je te dis, et puis deux numéro un, c'est catastrophique.
27:31 Moi, je vous dis la vérité, j'y crois pas.
27:33 Moi, la co-animation, il faut qu'il y en ait toujours un qui prenne un peu le lit.
27:37 Sinon, tu es mort.
27:38 - Je te dis franchement, je le pense.
27:40 - Ecoutez, vous savez quoi ?
27:41 Moi, je suis très content pour elle aujourd'hui.
27:42 - Bien sûr.
27:43 - Le passé, c'est le passé.
27:45 Et j'ai fait tellement d'années le samedi soir.
27:47 - Tu te rends compte ?
27:48 - Je crois que tu devais faire 15 ans le samedi soir.
27:49 - Ça va.
27:50 - Ça va, j'ai fait mon temps.
27:51 - Mais tu sais quoi ?
27:52 - On propose des émissions d'humoristes.
27:54 Tout va bien.
27:55 - Tu te rends compte le nombre de samedis soirs que j'ai passés avec toi,
27:58 au lieu de les passer avec des meufs ?
27:59 - Non, mais sans rigoler.
28:00 Non, mais franchement.
28:01 - Mais les gens, n'arrêtez pas de me dire ça.
28:02 On vous regarde dans le lit le soir.
28:03 Je ne fais pas d'amour avec ma femme à cause de vous, me disaient les gens.
28:06 - Tu imagines, je me réveillais le soir.
28:08 Ah, Zemmour.
28:09 Ah, Antoine.
28:10 Laurent Huquet.
28:11 Il y avait Nolot.
28:12 Il y avait tout.
28:13 C'est vrai que non, mais en plus, en vrai, tu as quand même les mecs.
28:16 Moi, c'était incroyable.
28:17 Je te le dis, j'aime beaucoup.
28:18 - Tu es les rondes de lancement.
28:19 - J'aime beaucoup.
28:20 Je ne dis rien contre quelle époque.
28:21 Je ne regarde jamais parce que ça y est, moi aussi, je passe à autre chose le samedi soir.
28:23 Je n'ai plus envie de regarder ça.
28:24 C'était une époque, je trouve, avant où il y avait vraiment le rendez-vous du samedi soir.
28:27 Je le dis franchement, il y avait Ardisson.
28:29 On le dit, c'était un gros rendez-vous.
28:31 - C'était formidable.
28:32 Tout le monde en parle.
28:33 - Voilà, c'est ça.
28:34 Il faut le dire.
28:35 - Absolument.
28:36 - Ça, je le dis.
28:37 - Je le dis d'autant plus que j'ai démarré l'émission avec lui.
28:38 - Oui, c'est vrai.
28:39 - J'ai fait la première saison, tout le monde en parle.
28:40 - Je sais, je m'en rappelle.
28:41 - Et oui.
28:42 - Et après, il y avait...
28:43 On n'est pas couché.
28:44 Vraiment, c'était un rendez-vous incroyable.
28:46 Mais aujourd'hui, je le dis franchement, Laurent Ruquier, quand il était à la télé, et même Ardisson, le lendemain, tout le monde en parlait.
28:52 Moi, je voyais, c'était un truc de fou.
28:54 C'est-à-dire que c'était l'émission.
28:56 Je le dis, même sur les réseaux et tout, je le dis, c'était l'émission, il fallait être, où il y avait du débat le lendemain, où tout le monde en parlait.
29:05 Alors, qu'à l'époque, c'est très sympa, mais personne n'en parle le lendemain.
29:07 Tu la regardes le lendemain, tu n'en as rien à foutre, tu as autre chose à foutre.
29:10 Tu vas au paddle, tu vas jouer au tiercé, tu n'en as rien à foutre.
29:13 Non, mais c'est vrai.
29:14 Là, vraiment, il y a un truc, c'était un truc de fou.
29:17 Il se passait un truc, c'est-à-dire que l'émission vivait non seulement pendant la diffusion, mais après, elle avait une vie après.
29:23 On attendait la semaine d'après.
29:24 On se dit, il va se passer un truc.
29:25 Et c'est vrai que c'était incroyable.
29:27 Ça, il faut le dire, parce que je suis fâché parfois avec des gens qu'il ne faut pas reconnaître leur qualité.
29:32 C'était aussi la patrie.
29:33 Thierry.
29:34 Non, mais très sincèrement, la patrie de la patrie.
29:36 Bien sûr.
29:37 Pour ça, il faut le dire, elle avait ce talent-là.
29:39 Elle est excellente.
29:40 Elle savait faire des émissions dont on parlait le lendemain.
29:42 Ça, c'était vraiment sa magie à elle.
29:44 Il faut lui reconnaître ça.
29:45 Franchement, je suis d'accord.
29:46 Franchement, c'était des trucs de fou.
29:47 Il n'y a plus "Sale samedi soir".
29:48 Je suis désolé, tu n'as plus le truc où tu te dis, il ne faut pas que je le loupe.
29:51 Aujourd'hui, tu as très peu d'émissions où tu te dis, il ne faut pas que je la loupe.
29:54 Franchement, par le jour du Seigneur, voilà.
29:57 Merci.
29:58 Non, mais franchement, voilà.
29:59 Je te remercie.
30:00 Laurent, c'est quoi ton meilleur souvenir de télé ?
30:03 Mon meilleur souvenir de télé ?
30:04 "Sale samedi soir", je suis sûr.
30:05 Arrête.
30:06 C'était incroyable.
30:07 Oui, je crois que c'est effectivement…
30:09 Je pense que c'est "On n'est pas couché".
30:10 Franchement.
30:11 "On n'est pas couché", vraiment, j'ai des souvenirs incroyables.
30:13 J'ai reçu des stars internationales, donc ça a été des moments, évidemment…
30:16 Il y a eu des moments de fou dans l'émission.
30:18 De fou, et puis…
30:19 Mais c'est aussi parfois les moments les plus difficiles.
30:21 Parce que justement, il fallait gérer parfois pendant des semaines et des semaines,
30:24 les polémiques qui suivaient l'émission.
30:27 Et ce n'était pas toujours facile.
30:28 Et encore, il n'y avait pas à l'époque les réseaux sociaux comme il y a aujourd'hui.
30:31 Ça a commencé, mais ce n'était pas ça au départ.
30:34 Il y aurait eu les réseaux sociaux comme il y a aujourd'hui à l'époque de Zemmour et de Nono.
30:38 C'est quoi ton émission ? Elle t'aurait pris 10 millions d'euros d'amende, toi.
30:41 Ah non, mais vraiment, je serais devenu fou.
30:43 Parce que même après, avec Emmerick Caron, ça a été compliqué.
30:46 Même Léa Salamé.
30:48 Et Yann Moix, y a eu Yann Moix aussi.
30:50 Franchement, ça a été à la fois des moments très forts, mais des moments difficiles à gérer.
30:56 Et c'est vrai aussi qu'une des raisons pour lesquelles j'ai arrêté, c'est qu'il y a un moment,
31:01 il y a un temps pour tout. Parfois, la polémique, on en a un peu à ras-le-bol et on a envie de s'amuser.
31:05 Un moment, c'est ce qu'on m'a dit. On m'a dit que Laurent en a marre aussi de toutes les semaines.
31:09 Non, mais vraiment, c'est lourd.
31:10 Imagine-moi tous les jours.
31:11 Pardon ?
31:12 Imagine-moi tous les jours.
31:13 C'est pareil. Non, mais c'est vrai.
31:15 En fait, au fond, il ne faut plus lire après. Il faut s'en foutre.
31:19 Et c'est ce que je faisais. Je faisais comme si en fait on ne racontait rien,
31:22 mais quand même, ça ne vaut rien toujours aux oreilles.
31:24 Et au bout d'un moment, j'avais envie de passer à des choses plus aimables, plus gentilles,
31:29 plus culturelles aussi parfois.
31:32 On a tout essayé aussi. Il faut avouer.
31:34 Il ne faut pas oublier que c'était un énorme carton.
31:36 Je me rappelle, il y a un moment, tu faisais plus de 20 % de PDA.
31:39 Oui, on a fait huit saisons d'On a tout essayé.
31:41 Ça aussi, c'est un souvenir de foire.
31:43 Non, mais c'est trois grands succès. On a tout essayé. On ne demande qu'à en rire.
31:46 Et on n'est pas couché.
31:47 J'estime que voilà, je n'ai plus rien à prouver en fait en télévision.
31:51 Maintenant, je n'ai qu'une envie, c'est m'amuser.
31:53 Et pour pas cher.
31:56 Éventuellement pour pas cher, mais avant tout m'amuser.
31:59 Tu vois, on l'a enduit. On va arriver à un accord.
32:02 C'est un bon négociateur.
32:04 On va arriver à un accord. Merci en tout cas Laurent d'être venu nous voir.
32:07 Et voilà, tu reviens nous voir quand tu veux.
32:09 Tu le sais, tu es toujours le bienvenu ici.
32:10 Tu sais quoi ? Je peux même faire un truc.
32:12 Si tu pouvais venir faire la promo de Ma Singer, ce serait incroyable.
32:15 Chiche, je viens.
32:17 Ça serait fort.
32:18 Je suis capable.
32:19 Et Karina Marimont, allez la voir au théâtre.
32:22 La Joconde parlant fin, c'est actuellement au théâtre de l'Oeuvre à Paris.
32:25 Merci à vous deux d'avoir été avec nous.
32:27 Merci à vous.
32:28 (Musique)

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