Madagascar : réhabilitation de l'unité de soins cardio-pédiatriques | Épisode 1/7

  • il y a 7 mois
À Madagascar, grâce au mécénat de compétences de Bouygues Bâtiment International, La Chaîne de l'Espoir a réhabilité l'unité de soins cardio-pédiatriques avec la construction et l'équipement d'un plateau technique pour la réalisation des premières opérations à cœur ouvert au Centre hospitalier de Soavinandriana (CENHOSOA).

Épisode 1 : "First steps in the skills sponsorship between Bougues Bâtiment International & La Chaîne de l'Espoir" ("Premiers pas dans le mécénat de compétences entre Bouygues Bâtiment International et La Chaîne de l'Espoir")

Copyright : Bouygues Bâtiment International

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Transcription
00:00 [Musique]
00:20 Bonjour, je suis Philippe Laine, je suis missionnaire par Bouygues Bâtiments International à Madagascar depuis bientôt 3 ans.
00:28 Et la situation sanitaire à Madagascar est très précoce, je peux moi-même le constater au quotidien.
00:33 A ce propos, il y a un nouveau projet qui démarre, un projet collectif qui mobilise l'ensemble des équipes de Bouygues Bâtiments International
00:39 en partenariat avec la chaîne de l'espoir avec qui on a un projet de mécénat pour la construction d'un bloc opératoire pour des opérations à carreau.
00:49 Ce projet mobilise beaucoup de nos partenaires, fournisseurs, bureaux d'études, etc. qui nous fournissent en matériaux les différentes prestations.
00:59 Je vous propose maintenant de regarder une vidéo d'Alain Deloche, fondateur de l'association La chaîne de l'espoir.
01:08 Alors, la chaîne de l'espoir a été créée depuis plus de 25 ans avec un seul but, sauver tous ces enfants qui sont victimes de quoi ?
01:19 De leur lieu de naissance.
01:21 La tendance actuelle, c'est d'opérer l'enfant dans son pays, si possible par des médecins de son pays, dans une structure éventuellement bâtie dans son pays.
01:35 Voilà le but actuel.
01:37 Nous allons œuvrer pour pouvoir faire de la chirurgie à cœur ouvert à Tannanarive.
01:44 Alors pour cela, nous allons bâtir, nous allons réhabiliter une structure ancienne pour être aux normes.
01:52 Nous allons former une équipe totale, une équipe malgache qui va être formée à La Réunion ou en métropole.
02:00 Allons discuter à présent avec Dr Niv, représentant de la chaîne de l'espoir, ici à Madagascar.
02:06 Et spécialiste en cardiologie pédiatrique.
02:09 Bonjour Dr Niv. Comment évaluez-vous la situation sanitaire infantile à Madagascar ? Et quels en sont selon vous les besoins actuels ?
02:18 Le droit à la santé est une bataille constante pour les malgaches et leurs enfants.
02:24 La situation sanitaire enfantile a besoin d'être améliorée parce que le taux de mortalité infantile est de 20 pour une naissance.
02:35 Selon moi, les besoins actuels sont de promouvoir l'accès aux soins aux enfants malgaches de tout le pays, y compris ceux qui habitent dans les zones enclavées,
02:49 à travers la prise en charge des maladies de santé publique et aussi de cardiopathie congénitale.
02:57 Parce que c'est une maladie de spécialité mais c'est une des causes de la mortalité infantile aussi à Madagascar.
03:07 Donc pour cela, l'acquisition d'un bloc de chirurgie cardiaque à cœur ouvert est essentiel.
03:14 Merci docteur.
03:16 Un acteur également essentiel à ce projet est évidemment la direction de l'hôpital.
03:21 Retrouvons M. Rakutu Phanomé-Dansou qui est à la direction de l'hôpital.
03:25 M. le directeur, comment les habitants de Madagascar bénéficieront de ce projet ?
03:33 Pour moi, le taux d'incidence des cardiopathies congénitales est de 5 pour 1 000 naissances.
03:42 Ce qui fait un peu plus de 3 800 enfants de nés avec une cardiopathie.
03:50 Bien entendu, ces parents, ces enfants ne nécessiteront pas une intervention chirurgicale.
03:59 Donc c'est quand même beaucoup pour un pays.
04:03 Et comment est-ce que cette initiative, ce projet impactera le travail des médecins ?
04:07 Autrefois, il y a une bonne vingtaine d'années, on avait effectué deux missions annuelles.
04:15 Maintenant, avec ce projet, cette initiative, il est projeté d'effectuer au moins une mission par an,
04:24 par mois ou bien deux missions tous les deux mois, deux à trois missions.
04:29 Et ce seront des missions de 8 à 10 jours avec un enfant à 3 à opérer par jour.
04:35 Ce qui fait que pour l'apprentissage des médecins locaux, ce sera donc une bonne chose de pouvoir transférer des connaissances.
04:44 Merci beaucoup, Monsieur le Directeur.
04:46 Clairement, autour de la chaîne de l'espoir, une équipe BBI s'est spontanément mobilisée.
04:53 Aussi bien les équipes de Challenger en France ou ailleurs, ainsi que beaucoup de nos fournisseurs.
04:59 Rendez-vous au prochain épisode.
05:01 [Musique]

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